Chapitre 4 ✧

Chuuya ne put s'empêcher de sourire. Il sera toujours épaté d'à quels points les plans de Dazai marchait toujours.

"Tu es sur ?"

Akutagawa baissa la tête. Il ne savait même pas pourquoi il avait dit ça. C'était sortie tous seul.

"Je...je suppose que ça ne peut que lui faire du bien ?...ou alors..."

Il écarquilla les yeux.

"Et si...Ça lui fesait encore plus de mal?!"

Chuuya le regarda avant de ricaner.

"Tu tiens à lui pour t'inquièter comme ça...Va le voir, j'envoie un message à Dazai. Ce ne pourra que lui faire plaisir, t'inquiète pas."

Le rouquin n'attendit pas la réponse du plus petit et sortie son téléphone. Le Noireau hésita quelques secondes avant de sortir après avoir salué silencieusement le plus grand.

Maintenant, Akutagawa marchait silencieusement dans Yokohama. Il ne prêtais attention à rien autour de lui. Seul le tigre et sa faible voix était encrée dans sa tête.

Petit à petit, il s'approchait de l'agence. Il appréhender le moment où son regard croiserai celui d'Atsushi. Et si il s'était mis à le détester à cause de cette maladie ? Et si il refusait de le voir ?

Ce serait beaucoup plus logique.

Depuis qu'il avait appris pour Atsushi,. akutagawa se posait une question.

Pourquoi lui et pas moi ?

Comment se faisait t'il qu'il soit tombé amoureux de lui?

Si c'était lui qui éprouvait des sentiments pour le tigre, il aurait compris. Atsushi était une très bonne personne, gentil et toujours à mettre les autres devant lui.

Alors comment diable lui, cette personne adorable, avait des sentiments pour le mafieux qui se montrais sans émotion ?

Il ne comprenait pas.

Il s'arrêta devant l'agence. C'était une mauvaise idée d'être venue. Il repartirai et enverrais un message à Chuuya. Oui, c'est bien ça.

Cependant, il n'eut pas le temps de faire demi tour que la porte s'ouvrit sur Dazai.

"Ahhh, Akutagawa, je t'attendais !"

Il lui pris le bras et l'entraina a l'intérieur. Le Noireau se laissa faire, ne sachant pas trop pourquoi d'ailleurs.

Les deux s'arrêtèrent devant l'infirmerie.

"Il est la. Tu l'a entendu toi même, il est très faible. Mais je suis sur qu'il sera content de te voir !"

"...Et si...il me détester maintenant ?..."

Dazai le regarda avant de rigoler

"Je t'en prie, il a réussi l'exploit de tomber amoureux de toi ! Jamais il ne te détesterai ! Bien au contraire...il pense que c'est uniquement sa faute."

"Oh...je...je vois..."

"Aller rentre, je ne lui ai pas dit que tu venais."

Dazai ouvrit légèrement la porte et poussa doucement Akutagawa. Puis il s'éloigna, obligeant le Noireau a rentrer.

Akutagawa ferma la porte, les yeux regardant uniquement le sol.

"A... Akutagawa ?"

Sa voix était encore pire qu'au téléphone, l'obligeant à lever la tête pour le regarder.

Il croisa ses yeux jaunes et violet, et aussi...

Son sourire.

Ce serait mentir de dire qu'il n'a pas était soulagé de revoir son sourire et aucune haine dans des yeux.

"Hum..oui, c'est...moi."

Il ne bougea pas, ce qu'Atsushi remarqua.

"Tu... veux venir t'asseoir ?"

Akutagawa acquisa et s'assit sur le petit tabouret à côté du lit.

Il regarda Atsushi.

Il n'avait pas ses vêtements habituel, remplacé par une blouse comme celle des malades dans les hôpitaux. De grosses cernes violacé prenais place au dessous de ses yeux, son teint était pâle, et il avait maigri.

Il ne savait pas quoi dire. Il ne savait même pas pourquoi il était venu. Mais il savait au fond de lui que ce sourire lui avait manqué. Ce sourire qui, malgré son état, restait accroché à son visage malade.

Il reprit la parole, voyant que le détenteur de rashōmon ne voulait pas ouvrir la bouche.

"C'est gentil d'être venu me voir un peu."

"Je...De rien...Je suppose."

Il le regarda avec un air légèrement triste.

"Si t'es venu juste parce que Dazai ou Chuuya te l'a demandé, tu peux repartir..."

"Je suis venu de moi même. Même si...j'ai failli faire demi tour avant de rentrer..."

Son regard s'illumina légèrement.

"Et pourquoi donc?"

"Je... J'avais peur que...tu me déteste...et que tu veilles pas me voir..."

Il tourna la tête, avant d'entendre un léger rire.

"Moi? Te détester ? A ton avis pourquoi je suis dans cette état ?"

Le Noireau reposa ses yeux sur les bicolore du tigre.

"Je..."

Il ricana.

"C'est vrai... J'aurai du venir plus tôt..."

"Je comprends que tu n'es pas voulu... Déjà je sais pas comment j'aurais réagi si on m'avait dit que mon pire ennemi était amoureux de moi et qu'en plus, il en était tombé mortellement malade."

Le Blanc rigola une nouvelle fois, tous aussi faiblement. Le Noireau resta silencieux, ne sachant pas comment réagir. Il espérait au fond de lui que ce ne soit pas vrai. Mais on venait de lui prouver le contraire.

"Tu parles pas beaucoup."

"Ah."

Atsushi le regarda avec un regard interrogatif.

"T'es malade ?"

"C'est toi qui dit ça ?"

Le tigre rigola une nouvelle fois, il était vraiment de bonne humeur.

"T'a compris quoi, d'habitude tu parle un minimum !"

Akutagawa le coupa presque.

"Comment tu fait ?"

Atsushi le regarda sans comprendre.

"Comment je fais quoi ?"

"Comment tu fais pour sourire et rire comme ça ? Tu vas peut-être crever merde !"

Atsushi tourna la tête pour regarder dehors, avant de plonger ses yeux dans ceux d'Akutagawa.

"Ne crie pas comme ça s'il te plaît."

"Je..."

Le regard d'Atsushi le déstabilisa.

"Désolé..."

Atsushi souria.

"C'est pas grave. Et pour répondre à ta question, c'est parce que t'es la."

"Parce que...JE suis là?"

"Oui, va savoir pourquoi, quand je suis avec toi...je t'insulte tellement que j'oublie tous le reste !"

"C'est...une manière comme une autre d'oublier ses problèmes?..."

"C'est pour ça que..."

Il tourna la tête un peu rouge.

"Que je suis tombé amoureux de toi... Parce que...Tu me fait oublier mes problèmes...Et que tu te fiche de ce qu'il m'est arrivé dans le passé. Tu me traites comme tous le monde, tu fais pas de différence..."

"Mais je tue des gens... Comment... comment tu peux m'aimer ?..."

"Je sais pas... Tu m'a promis de plus tuer pendant six mois, c'est déjà mieux que la plupart des mafieux non ?"

"Surement... mais tu pourras trouver bien mieux..."

"Je sais ma-..."

Il fut coupé par une grosse quinte de toux, crachant de grosses pétales roses.

(1053 mots)

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