Chapitre 48 : Oh Baby, it's a mad world.
PDV Thoyy.
Je... J'étais mort ?
Était-ce le paradis que j'entrevoyais ? Ou simplement étais-je entre la vie et la Mort? Ma première pensée fut pour Aze'. Il me manquait comme s'il était mort...
Et moi, étais-je mort ?
Ou simplement endormi ?
Je me réveillai d'un jour sans soleil d'une nuit sans rêves.
La salle où j'avais été téléporté était blanche, trop blanche pour être un hôpital comme les autres.
Cette salle puait la mort à plein nez. Tout était sans vie, sans sentiments. Le néant total.
Je tournai la tête avec difficulté.
un tableau comme ceux qu'on a à l'école était placé juste à côté de mon lit.
Il y avait d'inscrit des prescriptions médicamenteuses, différents noms de machines, et puis, je vis marqué mon pseudo à côté d'une maladie.
« Patient : thoyy.
Maladie : Cancer des poumons. Traitement lourd. A surveiller. »
Je tournai la tête de l'autre côté. Azenet était à côté de ma «chambre». La vitre m'avait permis de reconnaître ce petit être, celui qui faisait battre mon cœur.
Je me levai, et m'avançai lentement vers la vitre, emportant les perfusions douteuses avec moi.
Mes oreilles sifflaient comme si j'étais devenu sourd. Un sourd amoureux, n'est-ce pas romantique ?
Azenet avait une sorte de sonde enfoncée dans les fesses. Il avait l'air beaucoup malade.
Il était pâlot, sans expression, presque mort.
Mes sentiments s'accentuèrent : je voulais aller dans sa chambre, le serrer dans mes bras, l'embrasser, lui dire qu'il allait s'en sortir.
Je l'aimais, et mon Amour pour lui me rendait aveugle de ce que j'avais lu sur le tableau.
Pourtant,et je m'en rendis compte alors que je voulais courir, je m'essoufflais rapidement, trop rapidement pour aller dans le chambre d'Azenet.
Alors je compris.
La téléportation dans le monde réel s'était mal passé pour nous tous. Nous avions attrapés diverses maladies, qu'elles soient incurables ou non, qu'elles soient physiques ou mentales, et nous avions atterris ici.
Un haut parleur s'enclencha alors que je lisais toutes les sortes d'analyses qu'on m'avait fait.
« Thoyy. C'est Aypierre. Oui je suis en-dehors de ma chambre, mais au pire, j'suis grand, et l'autre doctoresse elle a qu'à aller se faire foutre. »
Je me tournai vers la porte d'entrée.
« Thoyy, écoute-moi bien. Swann, la femme qui t'a emmenée ici, va te soigner. Tu sais pourquoi je te dis ça ? Non, tu dois pas le savoir, vu ta tête. D'ailleurs c'est Swann elle-même qui m'envoie, bref. Tu as un des pires cancer de l'univers, et ... Je sais bien que ... Qu'Aze compte énormément pour toi, et je voulais te dire que dès que tes poumons seront plus résistants, tu pourras sortir de là. Pour le moment, ta respiration artérielle est faible, même si tu arrive à marcher, tu t'épuises facilement. »
Je versai une larme.
« Pleure pas, Thoyy. Tu sais, c'est difficile pour tous les gagnants de la Mort Subite. »
Je n'avais pas fait de Mort Subite. J'étais revenu à la réalité parce que j'avais tué des gens.
Je me haïssais. Pire, je me pensais comme un meurtrier.
« Va te reposer, petit Thoyy. » me fit le haut-parleur.
Je me recouchais sans demander mon reste.
PDV Bytel.
Je n'arrêtais pas de bouger dans tous les sens, avec des sautes d'humeurs interminables.
« Laissez-moi sortir ! » hurlais-je à chaque pas entendu en-dehors de ma chambre.
Alors que je commençais à désespérer, la porte de déverrouilla.
Zerator et Fukano, Kid, M5, étaient devant moi.
Ils étaient pâles, comme si quelque chose de grave était arrivé.
Soudain, une voix de femme s'entendit :
« Laissez-moi passer. »
Une femme blonde arriva. Sans compter sa paire de bonnet et son fessier qui étaient énormes, elle semblait réfléchir.
« Assieds-toi, Bytel. »
Comment elle connaissait mon pseudo ?
« Okay, je m'assois. » dis-je précipitamment.
Sauf que mon corps ne voulais pas s'asseoir. Il voulait bouger.
« C'est bien ce que je pensais» murmura la femme en baissant la tête.
Elle pensait quoi ?
Qu'est-ce que c'était que ce bordel ?
Mes amis commencèrent à me regarder longuement.
Puis ce fut Fuka' qui pris la parole en premier, coupant ce long et interminable silence :
« Bytel, t'es hyperactif. Voilà, fallait que je le dise. Tout ça à cause d'Azenet, on est malades. »
Zerator commença à pleurer.
« Kid souffre d'anachronisme cérébral, moi de brûlure au deuxième degrés, Zera' de morsures empoisonnées, Aypierre de déplacement de la colonne vertébrale, M5 d'ouïe grandement recalée, Enaya de dépression et d'une maladie sanguine.
- Et Azenet, d'un cancer du colorectal, rajouta M5 en hurlant presque.
- Et comment ça se soigne, l'hyperactivité ? demandai-je à mes amis.
- On ne peut pas la soigner, juste la ralentir, me répondit la femme, sauf qe pour le moment, nous n'avons pas été livrés de ces fameux médicaments qui permettent de ralentir le cerveau.
- Qui es-tu ? Comment tu connais mon prénom ?
- oh, c'est vrai, j'ai omis de e présenter. Swann, première doctoresse en virus intra-virtuo-réel. Toutes ces maladies sont dues au jeu dans lequel vous avez été téléporté grâce à mon cher petit frère.
- En gros, t'es la sœur d'Aze'.
- En gros, oui. »
Ma tête voulait tourner à gauche.
« Tu peux pas contrôler ton corps, n'st-ce pas ? me demanda Kid.
- Non, je peux pas contrôler ma tête.
- Alors ne la contrôle pas, rajouta Fuka.
- La contrôle pas. » répéta Kid.
Kid souffrait d'un retard, attends, comment ils avaient dit ça... Ah oui, d'anachronisme cérébral.
Pauvre de nous. Tout ça pour un jeu.
PDV MisterDaweed.
Je m'étais réveillé dans un drôle d'endroit, sans que je n'en connaisse les raisons. Perdu, voilà ce que j'étais.
J'avais essayé d'ouvrir la porte, en vain. J'avais regardé le tableau à côté de mon lit, l'examinant de long en large.
Apparemment j'aurais chopé une merde. Un bonne grosse merde.
Je n'arrêtais pas d'avoir des tics nerveux.
« Patient : Daweed.
Maladie : A une nervosité qui dépasse les cent pour cent. Danger : le stade de nervosité doit baisser sinon le patient aura des séquelles énormes comme un nerf qui lâchera. »
Quand j'avais lu ceci, j'avais pris peur.
Mon système nerveux ne pouvait plus être contrôlé par mon esprit ? C'est bien ça qu'ils avaient dit ?
Et puis... je ne comprenais pas pourquoi je n'avais qu'une perfusion avec du liquide rose qui en ressortait alors que le patient d'à côté avait des milliards de perfusions.
D'ailleurs qui était -il ?
J'allai revoir son visage.
Puis je le reconnus immédiatement.
R3lient.
Il était pâle, et avait l'air aussi malade que moi.
Qu'est-ce qui s'était passé lors de mon retour, notre retour à la réalité ?
PDV Zephirr.
Nous étions Nether, sans savoir que notre « coéquipier» qui nous avait fui se battait.
Soudain, nous entendîmes une autre team.
Celle d'Aurélien.
Bizarre, ils n'étaient que trois...
Jujoue et Zippy n'étaient pas avec eux.
Pour la première fois depuis le début de ce cauchemar, je parlais dans le tchat taupe.
« Y'a quelqu'un présentement ? »
On me répondit immédiatement.
« Y'a moi. »
Auré' était dans mon équipe.
« On fait quoi les gars ? demanda Rayen'
- On pourrait aller par ici. » suggéra Aurélien.
Petit Sama nous avait sauvé de la révélation de notre cachette.
Présentement, je ne savais que faire.
J'étais complètement déboussolé.
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