Chapitre 6
Vous savez, il y a toujours quelque chose que j'ai souhaité au plus profond de moi pour chaque rentrée... Ça peut sembler ridicule, mais au point où nous en sommes vous savez tellement de choses ridicule et pathétique sur moi, qu'il n'y a plus de honte entre nous.
À chaque fin d'année j'avais cette même idée : faire une régime et du sport. Pourquoi ? J'ai un rêve simple. Je rêve qu'un jour, pendant les grandes vacances j'arrive dans mon école, et là tout les regard sont sur moi, pas par moquerie, non, là ils existent par envie et jalousie. Les femmes jalouses de mon corps, de mon style. L'envie des hommes face à mon corps.
Je rêve depuis le collège, qu'un jour à la rentrée, je perde du poids et adopte enfin le style que j'aime et que j'ai toujours enfoui au fond de moi, parce-que "ça ne va pas aux grosses". Je déteste cette phrase.
Je pense que toutes les personnes avec plus ou moins de ventre l'ont déjà entendu... Par les autres ou juste dans ça tête... Ce "tu ne peux pas parce-que tu es grosse", à cause de ça tu te prive de faire et dire certaines choses... Parce-que tu es grosse et "tu ne mérite pas ça"... J'aimerais tellement me défaire de cette idée, mais je n'y arrive pas... Et voir mon ventre chaque matin dans la glace ça n'arrange pas les choses...
Je rêve un jour de devenir la femme que je vois dans ma tête, de faire et dire ce que j'ai envie. Après ça, j'irais voir les personnes qui m'ont rejeté, ils me regarderons sûrement avec envie et à mon tour je les rejetterai.
Mais bon... Chaque été c'est la même histoire, je commence un peu. Je vois aucun résultat et j'abandonne...
En 2nde, je m'étais mise au footing, et de manière vraiment sérieuse... Je m'étais améliorée au sens où j'avais une meilleure endurance, mais je ne crois pas avoir perdu beaucoup... Sinon je m'en serai rappelé...
Après on a déménagé, je détestait mes voisins, donc je suis allée de moins en moins courir jusqu'au final arrêté complètement.
Je me rappelle aussi en 2nde, j'étais vraiment à fond sport, je faisais de la muscu dans ma chambre, et je rigolais pas avec ça, je faisais de tout, abdos, fessier, deltoïde, biceps, pectoraux, ischio, mollet, enfin bref tout y passait. Je ne voulais pas devenir super musclé, juste renforcé mon corps et pouvoir me défendre en cas de problème.
Je voulais devenir belle est musclé, pour qu'un jour un mec viennent me voir en pensant que je suis faible et vulnérable, en me voyant en jupe et talon et qu'alors je lui délivre une droite, le faisant tomber à terre.
Avec le bac j'ai plus le temps pour ça... J'ai réessayé il y a pas longtemps de faire une série de squat (fente latérale droite, squat, fente latérale gauche) un des exercices que je faisais en 2nde facilement. J'en ais fais que 10, pendant 3 jours j'ai eu des courbatures... Je pense que tout est dit...
Ce rêve ne c'est jamais réalisé et entre nous je n'y crois plus trop...
J'ouvre mon placard dans ma chambre, et à ma grande surprise, une seule tenue s'y trouve... Une tenue près du corps, un peu comme celle des super héros vous voyez, ou comme les combinaisons de plongée si ça vous aide à visualiser...
Un vêtement qui me mettra très mal à l'aise moi qui ne suis pas tellement à l'aise avec mon corps...
Elle est noir à ma grande surprise, m'attendent à un blanc lumineux, mais ils doivent se dire qu'on se fondait dans le paysage comme ça.
Mais je ne vais pas me plaindre, une couleur blanche avec ma peau déjà blanche, je serais apparue comme un fantôme aux yeux de mes futurs camarades.
N'ayant pas le choix, en appuyant sur le bouton avec le dessin qui semble représenté une salle de bain, je rentre alors dans la salle de bain.
Ah oui ! Vous n'étiez pas là, quand elle m'a expliqué le fonctionnement de ma chambre, et bien pendant que je me prépare, puisqu'il n'y a pas grand chose d'intéressant à dire, je vais vous expliquer tout cela.
Ma chambre pour commencer, n'est à la base qu'une petite pièce carré, avec un lit au centre contre le mur. Ensuite, sur ces murs il y a des dessins noirs, sur les parroies, représentant les autres pièces (bureau, salle de bain, salle détente, cuisine, ...). Tout ça en restant bien sûr dans un style simple, épuré et minimaliste.
Ensuite, en posant simplement la main sur le dessin intéressé un pan de mur ce soulève comme une porte et nous laisse entrer.
C'est vraiment un autre monde.
Je rassemble mes cheveux en une queue de cheval haute, puis je reste un instant la paume de main en suspent face au bouton pour sortir de ma chambre.
Je n'étais vraiment pas à l'aise dans cette tenue. Ma poitrine, mon ventre et même mes fesses de vieille étaient à la vue de tous. La en cet instant ce que je voudrais, c'est un cardigan pour bien cacher mes défauts, ou tout un simplement un bon vieux sweat à capuche trop grand. Ce que mes vêtements me manquais...
J'inspire un bon coup et ferme les yeux. Après tout elle à bien dit qu'ici les personnes ne pouvaient penser à mal ? Donc mon corps ne devrait dégouter personne, sauf moi.
Je pose finalement ma main sur la parroie. Advienne que pourra.
Au même moment où j'ouvre la porte, j'ouvre les yeux et expire en même temps. Le calme du couloir, est à présent remplacé par des tonnes de personnes fourmillant dans les couloirs. Tout le monde à la même tenue. En y repensant tout le monde à cette tenue jusqu'à maintenant sauf Gemma, avec son haut blanc en laine.
Je commence alors à marcher en direction de l'amphithéâtre, en essayant du mieux que je peux de passer entre les personnes.
Cette tonne de personne, me rappel mon lycée... Le matin quand on arrivait en cours et que les personnes étaient entassée dans les couloir.
Mon self aussi, où les personnes impatiente poussaient les autres, et doublaient pour manger plus tôt. Je ne sais pas si vous connaissez ça aussi dans vos lycée, mais dans mon lycée quand il s'agissait de nourriture, les personnes n'étaient plus humaines, il n'y avait pas d'amitié qui tenait. On aurait dit que c'était la fin du monde, que les personnes n'avaient pas mangé depuis plusieurs jours et que c'était la dernière réserve de nourriture sur terre.
Mon lycée a essayé de faire quelque chose pour arranger ce problème, et vous savez ce qu'ils on fait ? Deux files par horaires, que personne respectait parce que personne surveillait. Et là chose la plus insensé... On avait deux côtés, un sud et un Nord. Des secondes (les secondes, ceux qui n'ont rien de très important à la fin de l'année, ceux qui ont juste à choisir quelle filière ils vont suivre, oui je parle de eux), ce sont plein parce qu'ils arrivaient en retard en cours (comme tout le monde) et ils ont alors décidé de faire, une queue côté sud que pour les 2nde, et une queue terminal, première et en plus les BTS. Argh ! Mais on s'en fou des 2nde là !
Enfin bref, pour en revenir à nos moutons, j'avais vu bien des désordres, mais celui-ci était différent... Il était organisé. Personne ne se bousculait, comme s'il y avait des feux rouges invisibles, les personnes allait chacune leur tour dans leur direction. Je suis stupéfaite. C'est quand arrive mon tour que je comprend, dans mon champ de vision est apparu une petite main me faisant signe d'attendre, puis au bout d'un petit moment elle m'a fait signe d'avancer.
Leur nouvelle technologie sont impressionnante.
De plus, un plan m'est apparu, pour ensuite se fondre dans un petit coin de ma vision, m'indiquant ou je devais aller. Des sortes de pointié aussi sont apparus sur ma route, pour me guider. Je me contente alors de fixer le sol afin de ne pas me perdre dans se bâtiment gigantesque.
Comme on pouvait s'y attendre de ma part... J'ai fini par rentrer dans quelqu'un et la personne digne de son monde pacifique c'est excusée, alors que ça ne devait pas être de sa faute, j'ai alors rapidement relevé la tête pour m'excuser et alors je suis tomber nez à nez avec lui, et sans que je puisse me retenir, je sors malgré moi.
"Encore toi ?"
Je le vois alors sourire. Un sourire éblouissant. Hop, hop, hop, reprend toi Cassy. Il se met alors à rire. Mais pourquoi ce met il a rire ? Je me rappel alors de ma tenue. C'est à cause de cette tenue ridicule ? Je croyais que dans ce monde personne ne pouvait ce moquer de ce genre de chose. Je commence alors, à me recroqueviller sur moi-même, l'ancienne Cassy refaisant peu à peu surface.
Je me recroqueville à tel point que je ne vois plus que mes pieds. Et j'entends alors dans ma tête. Imbécile, ce qui me fait rire c'est ton incapacité à contrôler tes pensées ! Je relève la tête, il est déjà en train de rentrer dans l'amphithéâtre qui ce trouve à présent juste en face de moi. Cette tenue, je le déteste pas autant que ça moi. C'était quoi ça ? Je sens la chaleur me monter au visage. Non Cassy, tu ne peux pas te faire avoir aussi facilement. Je pose mes mains sur mes joues, puis m'élance à mon tour dans l'amphithéâtre.
Et maintenant, un nouveau défi s'impose à moi. Où vais-je me placer ? Je regarde l'amphithéâtre, je suppose que ça marche comme dans mon monde. Les personnes sérieuse devant, pour absorber toutes les paroles du professeur, les personnes qui n'écoutent pas derrière, pour pouvoir faire autre chose sans se faire trop remarquer. Et puis au centre, ceux qui veulent être dans la norme, qu'on ne connaisse pas nos nom, ni bon ni mauvais élève. Ma place habituelle...
"Cassy !"
Je me retourne soudaine, à l'entente de mon prénom et tombe nez à nez avec une personne qui m'est inconnue. Une jeune femme, mince, svelte, des cheveux châtain avec des mèches plus claire, ces cheveux rassemblé en une queue de cheval, une mèche s'en échappant. Elle, cette foutue combinaison lui allait à merveille.
Je fronce les sourcils, en essayant de me rappeler de son visage et alors qu'elle me lance son prénom, des tas d'information apparaissent dans mon champ de vision.
"Tu es la fameuse Cassy ? Moi c'est Béatrice, mais appel moi Béa comme tout le monde" Elle m'attrape par le bras et me place avec elle dans le début du fond de l'amphithéâtre, à la limite de la zone des gens moyens, je m'empresse alors de lire les informations sur elle.
Béatrice, née en 2000, 19 ans,
Future ministre de cette planète, est au courant de tout à propos de tout le monde.
Waou, très court résumé. Rien sur ces parents, ou son lieu de naissance, ce qu'elle aime ou non... Ah oui c'est vrai, ici on ne connait ni ces parents, ni où on nait... On arrive directement dans la zone d'éducation.
"Alors que je t'explique tout, je pense que tu as pu déjà lire le principal sur moi, mais si tu as une question sur quelqu'un ou quelque chose, demande moi, je sais tout"
Je réfléchis un moment et vois Arthur dans les premiers rangs... Je me tourne alors vers Béa, qui à les yeux pétillant, surement à l'idée de pouvoir me révéler quelque chose.
"Tu peux m'en dire plus sur Arthur ?" Je dis ça en posant mon regard sur lui, et au même moment ou je pose cette question je regrette de l'avoir sortie.
Elle pointe du doigt Arthur , doigt que je m'empresse de faire baisser.
"Cet Arthur là ? Tu t'intéresse à lui ? Quelle drôle d'idée, généralement personne ne le remarque...
Lui ? Ne pas le remarquer ? Pas possible ! J'aurais cru qu'elle allait me sortir que toutes les filles été après lui, ce côté bad boy n'est pas à la mode ici ? J'entends rire Béatrice à côté de moi. Arghh ! Il faut que je contrôle ces pensées !
C'est quoi un bad boy ? Non, personne ne s'intéresse à lui, il ne respecte pas les règles, il ne cause que des ennuis. Non celui qu'on remarque c'est son petit frère... Christian.
Je croyais qu'il n'y avait pas de lien familiaux ici...
Eux ce n'est pas pareil, je ne sais pas si vous connaissez sur votre planète... Ils font parti de la famille royale, alors ils ont pas eu exactement la même chose que nous.
La famille royale, je vois bien de quoi elle parle, un peu comme en Angleterre quoi. Je repose mon regard sur lui. Lui de la famille royale... Je me demande à quoi ressemble sont petit frère pour lui faire autant d'ombre...
Plus besoin de te demander, le voilà qui arrive.
Elle me fait un signe de tête en direction de la porte. Un grand blond, musclé yeux bleu, on pourrait dire la définition même de perfection, on dirait presque qu'une lumière blanche émanait de lui. Un vrai petit ange vu de l'extérieur. Tout les regard se pose sur lui. Elles doivent tous l'admirer, personnellement cette amat de perfection me révulse.
J'entends quelqu'un rire dans la salle. Je me tourne et vois Arthur plié de rire, je me retourne vers Béa, elle me lance un regard d'incompréhension, comme si j'étais une martienne... Attendez je dois être quelque chose de semblable pour eux... Mais pourquoi ce regard ? Attendez... Ne me dites pas que tout le monde a entendu ce que je viens de dire...
J'entends le rire d'Arthur reprendre de plus belle. Je ferme les yeux honteuse et me tourne lentement vers le fond de la salle, lorsque j'ouvre de nouveau les yeux, tout le monde me fixe, avec le même regard que Béa.. Y compris gueule d'ange... Je referme les yeux et me retourne face à l'estrade, je me cache le visage du mieux que je peux et m'assois...
C'est peut-être pas si cool que ça cette idée d'entendre les pensées... Et puis je voulais attirer le regard de tous pour ma rentrée n'est ce pas ? Bon ce n'étais pas les regard que j'aurais souhaité... Mais bon, la vie est une sacrée blagueuse, n'est ce pas ? On sait tous que jamais rien ne ce passe comme prévu dans la vie.
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