Chapitre 10

Bip, bip... bip, bip... bip, bip... Je tape le réveil. Je me lève, avec un douleur atroce à la tête, non malheureusement, je sais à quoi vous pensez... Je ne me suis malheureusement pas pris de cuite, ce que j'aurai aimé ça, l'alcool est prohibé ici. Argh. Mes yeux bouffis et rouges vous confirmerons ça. Ce que j'ai été idiote hier, pourquoi j'ai fais ça. 


Je sors de mon lit, les yeux fermés et je cherche à tâtons mon placard pour attraper ma tenue et me débarrasser de cette robe dans laquelle je me suis endormie, je n'ose même pas imaginer l'état de mon oreiller blanc sur lequel j'ai pleurer toute la nuit, sans oublier le fait que je me suis pas démaquiller hier.


Puis je me dirige vers la salle de bain les yeux fermés, mes yeux étant trop douloureux. Je pose ma main sur la paroi et me mets à la recherche du robinet. Je tombe sur un truc froid, bingo. Je me penche et m'asperge d'eau. Puis je fini par ouvrir les yeux face au miroir. Le reste de maquillage d'hier avec le mascara noir qui avait coulé et des cernes noirs sous mes yeux, ah ces cernes malédictions des brunes. J'enlève ma robe et me retrouve en sous-vêtements. Je retrouve, mes amis les bourrelets de dos, mon ventre, mes vergetures... Non mais sérieux Cassy, regarde toi... A le retour de la petite voix... 


Je veux bien qu'ils soit gentil avec toi, il fait la charité tu comprends. Mais comment à tu pu croire un instant que toi et lui... Ah, ah, ah, c'est la meilleure de l'année. Je sais ce que tu te dis, il t'as fais des compliments, il t'a aidé à sortir de nombreuses situations gênantes, mais il a fais ça uniquement parce que les gens ici sont gentils et aussi parce que il doit avoir pitié. Donc remet toi. La prochaine fois réfléchis avant de te jeter dans les bras de quelqu'un et d'étaler tes sentiments. 


Tu voulais qu'il fasse quoi ? Qu'il se jette à ton cou et t'embrasses ? Redescend on est pas dans un film ? Je sais que depuis que tu es dans ce monde tu te dis que c'est peut-être possible, mais ce n'est pas le cas, ok ?! Tu es toujours la fille qui est ronde et que personne ne remarque ou de laquelle on se moque. Tu ne veux pas souffrir à nouveau ? Alors on s'en tient à ce qu'on à décidé il y a 3 ans, on parle le moins possible au gens pour pas qu'ils entre dans notre vie et qu'ils nous blessent, gentilles personnes ou non.


Elle a raison... Qu'est ce qui m'a pris de penser une seule seconde que ça aurait pu se passer bien ? Un mec si beau ne s'intéresse pas aux filles comme moi, peu importe ce qu'il à pu dire, c'est comme un loi de l'univers, les beaux avec les beaux, les passables avec les passables et les moches avec les moches... Déroger à cette règle, ne fait qu'apporter des ennuis et en général ça ne dure pas... 


D'accord et on fait quoi du prince charmant ? Je te ferai dire que c'est ton "âme sœur" apparemment... En plus tu as quitter la fête, à laquelle tu étais l'invité principale, je te dis pas ce qui t'attend... J'aimerai te dire de prendre une bonne douche et un Doliprane pour commencer ta journée, mais malheureusement, j'ai vu 0 médicaments. Alors ce qu'on va faire c'est que on va passer en pilotage automatique d'accord ? Parce que là en essayant de voler seule tu as fais des sacrés dégâts donc toi tu vas te lamenter et moi je m'occupe de gérer le reste. Les sentiments aujourd'hui vous êtes sur le banc. C'est la raison qui prend le dessus aujourd'hui.


Après ce petit retournement de pouvoir interne, je m'en vais sous la douche. Je fais couler de l'eau bien chaude pour détendre mes muscles. J'attrape les vêtements que j'avais à côté du lavabo plus tôt, je m'habille. Puis, je m'en vais vers la cuisine, je prend le repas qui m'attends, un bol de lait avec de l'avoine nature. D'accord alors ce n'est pas vraiment ce que j'ai pour habitude de manger le matin... D'habitude, dans mes pires moment je mangeais des brioches avec des pépites de chocolats, sinon je mange du pain de mie ou un fromage blanc dans mes périodes de "diet". Avec ça il y a un thé noir, que je m'empresse d'attraper et de boire, un truc que je retrouve. Je sens l'odeur. Oh ça fait du bien de retrouver ça. 


Je mange rapidement ce qui m'est destiné, avec difficulté je vous l'avoue. Puis, l'heure est enfin arrivé, je suis devant ma porte, de nouveau effrayé de sortir dehors. Cette paranoïa constante donc j'ai connaissance, mais que je n'arrive pas à faire disparaître. Ma main reste en suspend tremblante.


Allez ça va pas durer 30 ans non plus. Je prend les commandes, et donc tu va appuyer sur se boutons il manquerait plus que tu sois en retard en cours pour te faire remarquer encore plus. C'est vrai on va éviter de se faire remarquer encore plus allons-y. En sortant, comme la veille personne ne prête attention à moi, tout le monde cours à son occupation. J'inspire un grand coup et comme la veille je me lance dans la foule. 


Ok, pendant ce trajet, je vais mettre quelque chose au clair entre nous deux, on arrête les pensées internes en dehors de la chambre d'accord ? Il me semble que tu t'es assez humilié comme ça hier ? Laisse moi gérer tout ça. Soudain, hier avant "l'incident" me revient. Au mon dieu. Aujourd'hui je vais faire profil bas, comme je sais si bien le faire, après tout des personnes m'ont déjà écraser les pieds en me sortant "Je ne vous avez pas vu". Mon pouvoir d'invisibilité doit encore marcher.


J'arrive devant la salle et entre tête baissé. Et alors que je m'apprête à m'asseoir au dernier rend pour passer incognito, un groupe de fille arrive vers moi. Qu'est ce que je vous avais dis... Avoir la personne qui est désiré par toutes les filles ça n'apporte que des ennuis. Je penche davantage la tête, et ferme les yeux le plus fort possible peut-être qu'elle partirons. Allez pouvoir d'invisibilité c'est le moment... 


Soudain, les bruits des pas du troupeau de fille s'arrête, ça a marché ? Je suis devenu invisible ? J'ouvre les yeux et je ne suis plus dans la salle, mais dans ce qui semble être un placard. Je regarde mon GPS interne pour comprendre ce qui se passe. Mais il n'y a aucun signal. Je sors de là. 


La pièce et sombre, seul quelques rayons de soleil passent à travers une vitre recouvert d'un vieux rideau et une odeur de poussière bien prononcée est présente... Étrange pour un bâtiment qui est tout blanc et lumineux qui sens la pureté et la propreté d'habitude... Je commence à m'en aller, après tout je dois aller en cours. Sous mes pieds, ils semble y avoir du vieux parquet. Ce qui rend ça encore plus étrange. A chaque pas j'arrache un cris au parquet.


On avait dit quoi ? C'est moi qui devait gérer ! Pourquoi tu as laissé encore tes stupides sentiment, cette stupide peur reprendre le dessus ?! Voilà dans quel ennui on se retrouve encore ! 


"Qui est là ? Oh non me dites pas qu'il y a quelqu'un ici... 


Je vous entends vous entends vous savez. Qui êtes vous ? Et comment vous êtes arrivé là ? 


Ok, cette fois-ci on va éviter les ennuis, répond juste à ses questions.


- Je m'appelle Cassy Du... Ah oui c'est vrai pas de nom de famille ici... Et à vrai dire, je ne sais pas vraiment comment je suis arrivé ici, j'étais en cours et l'instant d'après je me suis retrouvé dans un placard ici. Et vous qui-êtes vous ? 


Contente ? J'ai répondu à toutes ses questions.


- Cassy ? J'entends des pas se rapprocher. Ok alors par contre la je commence à flipper, comment une personne donc la voix ne me dis rien, peut prononcer mon nom, comme s'il me connaissais ? ça y est ? C'est comme ça que je vais mourir tué par un stalker dans le noir, dans une pièce qui semble abandonnée.


-Je vois que tu as vraiment une très bonne opinion de moi. Une fois assez proche de moi pour que je puisse discerner un peu son visage et quelques mèches de cheveux blond. A vrai dire on n'a jamais pu être présenté vraiment comme il faut et en ce qui concerne ma voix tu ne m'as jamais vraiment laissé l'occasion de m'exprimer. Il prend ma main et fais un bisou sur cette dernière. Christian, enchanté.


Ne. Pense. A. Rien.


J'entends Christian rire. Et alors retire ma main de son emprise.


Tu sais tu peux dire et penser ce que tu veux, ça ne me dérange pas. Et si tu ne l'avais pas remarqué, ici la puce ne passe pas, donc tu peux être sur que ce que je dirais ne sera que la vérité, je n'ai pas à me priver. Je l'entends prendre une grande respiration, moi je n'arrive qu'à rester bouche bée sous le choc, il n'est pas exactement comme je l'avais imaginé apparemment.


Tu sais peut-être que si tu te fiais un peu moins au physique au premier abord et que tu laissais les gens se monter tel qu'ils sont, les apparences sont souvent trompeuses... Tu pourrais me laisser une chance de faire connaissance ?


Qu'est-ce que je vais répondre à ça moi ? Le visage d'Arthur me revient en mémoire, lui et son stupide sourire narquois. Et puis pourquoi pas ? C'est mon âme soeur selon leur dire, autant essayer.


Qu'est-ce qu'on avait dit tout à l'heure ? On ne laisser personne nous approcher, pour ne pas être blessé, ça me fait plaisir de voir que tu m'écoutes, c'est bon j'en ai assez que tu ne m'écoutes pas, débrouilles toi avec tes émotions et quand tu m'appellera à l'aide je ne viendrai pas.


Alors ?


Je reviens à moi, il n'entend pas mes pensées ? Mais pourtant tout à l'heure.


Je vois que tu as l'air perdu, ici je ne peux pas lire dans ta mémoire, tout à l'heure j'ai deviné que tu ne pensais pas du bien de moi à ta tête et après j'ai ris parce que tu faisais une tête étrange pour te concentrer à surement ne pas penser.


- Tu veux dire qu'ici je peux penser ce que je veux personne ne l'entendra... Génial ! 


Je vois que son expression redeviens un peu sérieuse. Ah oui la réponse.


- Pourquoi pas... Après tout, on m'a annoncé que tu étais mon âme soeur, autant faire connaissance si on doit rester ensemble.


Je le vois sourire. Il commence à reculer, me laissant décontenancé à nouveau. Puis il tire ce qui semble être un rideau et dans un lourd bruit de la lumière arrive dans la pièce. Je suis éblouie un court instant puis je découvre que nous sommes dans une sorte de vieille bibliothèque abandonnée. Alors que je suis impressionné par le lieu où nous sommes, j'entends un bruit de chaise puis Christian ajoute.


Si vous voulez bien prendre place, en me tirant la chaise, le problème avec lui c'est que du coup entre son image d'avant et maintenant, je ne sais qui il est vraiment, alors quand il me dit ça, je ne sais pas comment le prendre, sur le ton de la rigolade ou sérieusement ? Comme pour combler le silence installé par moi, il ajoute. C'est une ancienne bibliothèque, auparavant tout le monde venait, mais depuis qu'on à ces puces plus personnes ne prend la peine de venir. Alors c'est un peu mon refuge."


Un refuge pour Monsieur Parfait ? Mais de quoi voudrait il se réfugier ? Sa parfaite petite vie ? Peut-être que cette dernière n'est pas si parfaite que ça en fait... Pour le savoir je n'ai qu'un moyen. Je m'approche de lui et m'installe sur la chaise. C'est parti.

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