Cher Harry,

Je t'écris depuis le ciel, assise sur mon nuage. Je te vois, assis sur un banc du campus, tu écris également. Je me plais à croire que tu m'écris, à moi. J'imagine que je te manque.
C'est absurde, n'est-ce pas?
Je sais qu'au début je t'ai manqué. Je l'ai vu. Tu étais anéanti. J'aurais aimé te serrer dans mes bras une dernière fois, te dire que je t'aime. Je l'ai déjà écrit des centaines de fois, mais je regrette. Je ne pensais pas ces mots que je t'ai dis. Je n'aurais pas dû partir comme ça. Si j'étais restée, si j'avais accepter de te parler, je serais toujours là. Je regrette tellement.
Je ne te manque sûrement plus aujourd'hui. Je le sais. Je te vois, heureux, entrain d'écrire en attendant ton amie. Tu l'aime, je le sais. Tu dois arrêter de culpabiliser. Cela fait maintenant 2 ans.
Tu peux tourner la page. Je t'en prie.
Mais ne m'oublie pas.
N'oublie pas que je t'aime.

Ton ange,
Anna.

Je regarde le vent emporter ma lettre et l'emmener jusqu'à toi. Elle atterit à tes pieds, tu la ramasse, tu cherche d'où elle vient, puis la lis. Tu lève la tête vers le ciel, les yeux pleins de larmes. Tu ne me vois pas, je le sais, tu ne peux pas. Mais tu articule quand même "Je t'aime".