Partie I - Chapitre 7 : Retour à la normal.
Ce qui suivra à la fin de ce chapitre est possiblement sensuel sans pour autant être choquant.
À mon sens, n'ayant pas l'acte aboutissant, je pense que vous ne m'en voudrez pas, que je trouve cela plutôt soft.
Je vous demanderai de me prévenir, s'il me faut indiquer un avertissement pour contenu mature!
Je vous remercie d'avance.
Je l'ai mis à la fin de ce chapitre en gras!
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Arrivée chez moi, je rangais les fiches sur mon bureau, je commençais à écrire un résumé et des exemples concret. Puis me laissant submerger d'images, qui me racontais l'histoire, encrant celle-ci dans ma mémoire.
Un appel des filles me sortit de ma rêverie, je décrochais pour y répondre.
_ On a croiser ta mère avec Linda la dernière fois, et elle nous a expliqué qu'elle aimerait remédier à ta tenue vestimentaire. Estimant que le sarouel n'est plus tendance, sans parler de vêtement un peu trop large à son goût en haut, comme si tu cherches à cacher que tu es une fille. Puis que tu apprennes à avoir des gilet, veste moins longue, car tu fais penser à un pingouin. Je suis tellement désolée de te l'annoncer par téléphone, mais je crois que ça lui tient vraiment à coeur. Par la même occasion, elle nous propose toutes les trois, attention roulement de tambour, qu'on fasse les boutiques ensemble. Elle nous ramènera pour nous laisser entre jeunes, et te laissant une carte prépayé d'un montant qu'elle aura mit sur un papier. Mais surtout il nous faut te prendre un minimum de trois tenues, sans aller pour l'instant dans ce qui est trop féminin. Dis-moi que ça te fait plaisir, qu'on sorte mercredi après-midi ensemble?
_ Tu connais déjà la réponse, je vous adore toutes les deux, quelque soit la sortie qu'on fasse ensemble, et même si c'est du shopping pour me prendre des nouveaux vêtements. Ce ne sera pas de la rigolade, mais je penses qu'il est judicieux, de ne pas aller à l'encontre de la décision de ma mère. Si je ne veux pas qu'elle m'y entraîne de force, choisissant les tenues qui lui plaît, et qui lui semblera m'aller bien. Donc je serais des vôtres.
_ Alix, c'est Lili, depuis le temps que j'attendai qu'on fasse les boutiques de fringues toutes les trois avec Cynthia, on va vraiment bien s'amuser tu verras. Pas vrai Tia? Lors de forte émotions sa voix criait presque.
_ Oui et compte sur nous pour te trouver un changement progressif, entre l'actuel et le tendance, tu nous remercieras après! Ta mère te laissera quelques années de repos, enfin jusqu'à que celà soit de ta propre initiative, ma mignonne.
_ Tu sais que ça me gêne quand tu m'appelles comme ça, je sens le feu me venir au joue, c'est malin.
_ Rougir est la façon la plus naturelle, pour se donner de bonne couleur, renchéri Linda. Tu peux te permettre de porter des couleurs pastelles, voir sombre pour qu'elle soit moins visible sur ton teint. Enfin, tant que tu ne l'assumeras pas, évitons toutes couleurs confondues qui contienne du rouge dedans, qui veut dire les roses, violet. Le blanc est neutre on pourra profiter pour t'acheter quelques pieces. Mais un jour soit en sûre qu'on te fera porter ces couleurs, car ce teint rosé te vas si bien, qu'on a envie de te croquer. Et sache qu'on sera dans le coin afin de te protéger, de celui qui osera porter la main sur toi sans ton consentement.
_ Merci les filles d'être là pour moi, je ne sais pas ce que je ferai sans vous. My Best Friends Forever.
_ Tu l'es pour nous aussi, ensuite nous viendront dîner chez toi, car pour nous remercier, ta mère souhaite nous faire profiter de lasagne maison. Et tu sais à quel point j'en raffole de ses lasagnes. Chez moi, je n'ai le droit qu'aux surgelés, car mes parents n'ont pas le temps de cuisiner. Ils sont tellement occupés par leur travail même en rentrant, à réfléchir sur comment inventer une nouveauté. Aller on te fais plein de bisous, ma puce, lui adressa Tia. On se voit en cours et surtout, il me tarde qu'on aille faire les magasins.
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Ci dessus, partie avant le rêve d'Alix
Comme convenue, le mercredi après-midi nous allâmes au centre commerciale en voiture, ma mère nous conduit là-bas ayant prit son apres-midi.
Elle nous laissa descendre, remettant à Linda la carte prépayé, me regardant dans les yeux derrière sa fenêtre ouverte. Elle déposa un bisou sur mon front, montrant à quel point elle était fière, que j'accepte enfin de m'y rendre. Puis elle remit sa ceinture, tourna le contact et démarra après avoir enclenché la marche arrière, nous éloignant de la voiture, l'observant tourner à droite.
_ Alix, appelle-moi dès que vous aurez fini, vous avez jusqu'à dix-huit heures, sans quoi je viendrais vous chercher dans les boutiques, avec mon traqueur GPS, qui est inséré dans le téléphone de ma fille. À ce soir. Elle montra comme preuve le boitier.
_ Sérieusement, ta mère à placer un traqueur sur toi? Dit-elle une moue surprise.
_ Tia, tu n'as encore rien vu, elle a plein de gadget, étant donné qu'elle bricole beaucoup dans la maison, dis-je en grinçant des dents.
_ Au moins, elle s'assure que tu vas bien, j'irai peut-être lui demandé de me placer un dispositif pour rassurer mes parents, au cas où je ne rentrais pas à l'heure. Lui confia Linda.
_ Si tu veux Linda, je peux te passer son numéro, dès qu'il s'agit d'une commande, elle est toujours d'accord pour se remettre au travail, ma mère est une workaholic. Mais à la maison, elle fait l'effort d'avoir une discussion avec moi, et ne pas me montrer ce côté d'elle. Me demandant comment a été ma journée. Leur dis-je pour me justifier.
_ Tu adores ta mère, tes yeux se mettent à briller, puis tu l'admires, même si tu cherches à nous dire le contraire, dit Tia.
_ Il faut qu'on y aille si on veut rentrer dans le maximum de boutiques. On va dans celle qu'on a l'habitude d'y aller Tia, pour donner le goût à Alix de vouloir revenir. S'enquit Linda.
_ Il nous faudrait une chemise à col fermé blanche, une veste, et un pantalon assorti noir, quand il y aura besoin de faire des entretiens pour un stage. Puis une veste et pantalon en jeans couleur stone coupe droite, et un haut fantaisie arrivant mi-cuisse. Ensuite, une sorte de pantalon salopette velour habillé bleu marine, et col roulé pastel avec quelques effet brillant dans la matière. Les chaussures de villes, une paire de bottine noires, et des baskets fantaisie. Enfin, on part sur cette base et des vêtements à sa taille fait pour les filles, Tia eut un sourire en coin. Les ceintures et les chaussettes on ira à la boutique des accessoires pour plus de choix.
_ Et au magasin de sport pour trouver une tenue pastel pour jeune femme, un pantalon, un t-shirt micro aéré, et une veste assortie, et deux brassière voir aussi deux ensemble de sous-vetements, car je doute que tu as pris le temps d'en discuter avec ta mère. Pour que celui-ci convienne vraiment à ton maintien. Hop, hop, hop! Dit Linda à mon intention me pressant.
_ Le changement même s'il n'est pas entièrement féminin, est quand même radical, si tu portes l'un de ses vêtements demain, voir à la période des examens, personne ne vas te reconnaitre, ma chérie. Et si tu veux je te coiffes puis te maquillerai légèrement. Cynthia me fit un clin d'oeil, en posant sa main sur mon épaule.
_ Les filles, laissez-moi le temps de m'habituer que prochainement, je devrais porter des vêtements fait pour jeunes femmes, s'il vous plait. Il me faudra en discuter avec ma mère, en lui expliquant que je les intégrerai au fur et à mesure. Et pour le maquillage je ne suis pas prête, je veux bien que tu me coiffes, si cela te fait plaisir. Mais ça ne sera pas plus, en tout cas pas dans l'immédiat! Je commençais à paniquer avec la pression qu'elle me mettait.
_ C'est génial! s'écria Tia. Je vais enfin pouvoir te coiffer et faire un brushing à tes cheveux ondulées, que tu gardes en chignon. Pour notre âge cela fait trop sérieux, et te donnes l'impression d'être une vieille fille sans vouloir être méchante, cela n'est plus de notre temps. Puis ça les allongera un peu, ils sont mi-long ondulés, il devront t'arriver vers les omoplates. Elle le lui dit perdue dans ses pensées.
_ Ne prête pas attention à ses paroles peu flatteuse, ce qui compte c'est que tu sois bien dans ta peau, et si cela doit être fait progressivement je te soutiendrai, renchérit Linda.
_ Merci pour vos conseil les filles. J'aurai de quoi négocier avec ma mère. Comme le dit Tia, je devrais arrêter de me faire des chignons, je coifferai mes cheveux en petites queues basses les jours que tu me coiffes. Ceci si tu veux une semaine sur deux ou une fois par mois. Puis, ma mère sera forcée de reconnaître mes efforts, et sera plus enclin à me laisser effectuer un changement vestimentaires, petit-à-petit le temps que je me sente à l'aise dans mes nouveaux habits. Mais je doutes d'y échapper au lycée, elle me fera un entrainement progressif lors des grandes vacances. Ayant connaissance des vêtements, que j'aurai accepté d'essayer avec vous.
_ Pour l'été, ils nous faudra passer au rayon, pour prendre un short qui t'arrivera en dessous des genoux, un gilet léger fendu au niveau des cuisses à mi-hauteur. Deux bandeaux à cheveux pour dégager ton visage, un maillot de bain short une pièce, deux paréo pastel avec des franges. Je te montrerai les différentes façons de le nouer, comme une robe tube à croiser au niveau du cou, voir le mettre au niveau de tes hanches avec ton maillot de bain, et comme un gilet si tu portes un short. Les autres méthodes mettront plus en valeur ton corps, et je sais que tu n'es pas prête.
Elles avaient parcouru un maximum de boutique, et il était dix-sept heures, donc elles passèrent à la boutique d'accessoires, pour assortir mes nouveaux vêtements.
_ Il te faudra une ceinture chainette, pour souligner toute en légèreté ta silhouette fine, pour que le regard s'attarde quelques instant la dessus, et qu'on ne prête pas trop attention à tes formes. Le hic, il faut un vêtement qui te permette de le bloquer au niveau de ta taille. Ensuite, la basique ceinture noire, et enfin une ceinture tressée dans les teintes cannelle, tu verras c'est confortable et ça ne te serreras pas, c'est principalement décoratif, lui assura Cynthia.
_ Ensuite nous auront fini? Je tenais en plus du sac, celui à chaussures, celle d'une tenue complète, et le sac de sport compris les brassières, un sac de boisson pour nous désaltérer que je nous avais payé car tout ceci donnait soif. J'avais insisté à leur offrir comme elles avaient refusé que je leur offre un cadeau.
Cynthia glissa la ceinture avec le vêtement, qui irait le mieux, elles portaient toutes les deux une tenue complète le sac de chaussure, et l'une le maillot de bain et paréo, l'autres les nouveaux sous-vêtements et short.
J'appelais ma mère, quand elles faisaient un choix sur les accessoires. Elle arriverait dans une vingtaine de minutes, nous attendant sur le parking, et comptant les minutes, avant d'arriver à dix-huit heures.
Nous arrivâmes lui montrant que nos deux bras à toutes étaient chargés, ma mère était aux anges, elle ouvrit le coffre de la voiture nous laissant nous décharger. Enfin, elle était sur un petit nuage, quand elle vit le prix de la dépense, car cela changerait mon apparence quand je passerais mes examens. Elle remercia chaleureusement mes amies et comme promis, elles les invita à manger ses lasagnes maison. Une fois le repas fini, elle les ramena chez elles.
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Ci-dessous, début de l'histoire
Ethan continuait ses révisions en vue de l'examen de fin d'année. Il passa chaque samedi depuis à la bibliothèque, dans l'espoir de découvrir celle qui voulait l'aider pour la remercier.
Notre professeur principal réussit à faire baisser l'attention sur Ethan, soulignant que ses résultats étaient à la hausse. Il était temps de nous laisser respirer, afin que nous puissions choisir de nous mettre à côté de qui nous voudrions.
Lors du premier conseil de classe, les professeurs remarquèrent son sérieux, et côté appliqué quand Ethan parla au nom de chacun de nous avec sa consoeur Cynthia. Puis il y mettait beaucoup d'énergie, tout en gardant son sang froid face à eux.
Certaines professeures changèrent d'opinion le concernant, puis elles pensèrent suivre l'exemple de monsieur Doumer. Une poignée montraient encore des réticences à ce sujet, ne voulant pas démordre de leur décision. Ethan fut déçu, mais cela n'était pas en vain, car à présent ces professeures, lui accordèrent enfin un sourire encourageant à continuer.
Ils avaient gagné une manche même si elle ne fut pas total, en tout cas l'atmosphère deviendrait plus détendu désormais dans notre classe. Les délégués durent nous rappeler à l'ordre qu'il fallait absolument, qu'on ait la moyenne pour démontrer que leur nouvelle situation, nous permit de mieux nous concentrer en cours, les mettant au mieux de nos capacités.
Revenions aux samedi après-midi à la bibliothèque municipale, et Ethan y allait une fois par semaine emprunter un bouquin. Et chaque fois, il me proposa de me raccompagner jusqu'à en bas de chez moi.
Ce jour-là il m'aperçut me diriger vers les romans, puis il décida de me suivre sur la pointe des pied, caché derrière un rayon, fléchissant ses jambes afin de ne pas être vu. Je ne l'avais pas aperçu, étant trop concentrée dans ma recherche. J'empruntais un roman de science-fiction, et m'assied sur une chaise juste à côté pour le feuilleter.
En me relevant afin de voir la bibliothécaire, pour qu'elle mette ce livre de côté, mon visage percuta de plein fouet un corps ferme, ne regardant pas devant moi, ce qui me fit perdre l'équilibre.
Celui-ci me rattrapa de justesse au niveau des bras, avant que je ne bascule complètement. C'était alors que je sentis comme des paillettes m'obstruer les yeux, pendant quelques secondes, et je repris mes esprits. Ne m'y attendant pas, je reculais à petit pas, faisant tomber un objet m'appartenant.
"Mais que-ce-que Ethan fait ici en début d'après-midi? Habituellement il passe à quinze heures, il était à peine treize heure dix", me disais-je intérieurement. Apercevant mon air perplexe, il prit la parole aussitôt.
_ Dis-moi, restes-tu encore une heure? Le temps que je récupère un livre, on pourra faire le chemin de retour ensemble. Me dit-il en face allant droit au but.
Je lui fis un signe de tête, et pointais mon doigt dans la direction que je prendrais avant de m'avancer. Il posa sa main sur mon épaule pour me faire arrêter.
_ Attends Alix, on se rejoins à l'accueil, comme ça on ne se manquera pas. Je resterai le temps qu'il faudra, même si c'est bientôt l'heure de la fermeture, me dit-il en insistant.
Je pris mon courage à deux mains, pour le pousser aux étagères des romans, j'avais besoin d'une documentation, qui se trouvait au fond de la salle.
_ D'accord, j'ai compris tu veux que je fasse vite, à tout de suite, étant sur le point d'aller vers l'étagère en question.
Il s'éloigne pour prendre le livre, que j'avais lu cette semaine, car il lui semblait que je l'avais rendu. Il le trouva tout de suite, ayant eu une explication très clair de la femme. En retournant sur ses pas, il aperçut un stylo au sol, qu'il ramassa et rentra dans sa poche. Il remit le livre à la bibliothécaire, afin qu'elle le passe au code barre, puis il remplit une fiche en mettant son nom et prénom.
J'avais une épaisse pile de documents, qui paraissait provenir de ce qu'on avait appris en histoire. Qui veut dire, ce qui a été vu sur la guerre et la France occupée. L'horreur des nazis, génocide, camp de concentration.
La bibliothécaire voulut s'assurer, qu'il lui restait d'autres exemplaires de chaque, et demanda si j'avais fait attention s'il en restait d'autres. Je lui répondit que oui. Ce qui la rassura, car il y avait des personnes, qui venaient en groupe pour prendre ce genre de document, et commencer leur exposé.
Je lui assurais que la semaine prochaine, je lui ramènerais tout. En plus des documents, j'avais pris un livre épais, Ethan insista pour porter la documentation et mon livre dans ses bras. Les livrets avaient était plastifiée, puis furent rangés dans un sac plastique. J'eus un moment de recul, mais il fit un grand pas devant moi, relâchant automatiquement le sachet, étant peu habitué d'être aussi proche d'un garçon. Il le ramassa, et le garda avec lui.
_ Je te suis, montre-moi le chemin, que je puisse te raccompagner, il me le demanda si naturellement que je ne pouvait refuser.
Pas un instant je me serais doutée qu'il voulait être protecteur avec moi, ne comprenant pas encore la raison, mais cela me fit plaisir. Sans doute chercha-t-il à me mettre à l'aise.
Je repris plusieurs fois mon souffle inspirant expirant, pour me calmer car mon corps se tendait, juste parce qu'il était près de moi. Bien plus que lorsque nous étions assis en classe, je pouvais deviner la chaleur de son corps, et parfois nos bras se frôlaient m'arrachant un frisson.
Je pris sur moi, il ne me forca pas à parler au contraire, et étrangement quand je le regardais, ses yeux suivaient les miens et il me sourit. Je ratais un battement et rougit en baissant mes yeux.
Je lui indiquais d'un petit mouvement de la main, montrant que j'étais devant mon immeuble. Avant de me rendre le sac plastique et mon livre, il me fit part qu'il habitait plus au nord de chez moi.
Nos chemins devaient se séparer, et afin de faire durer le moment, il pencha son visage à ma hauteur, pour me fixer droit dans les yeux. Mon corps s'immobilisa ne sachant pas quoi faire, et me demandant pourquoi il prit cette position.
C'est à ce moment, que j'aperçus pour la première fois la couleur de ses iris, mon regard ne voulait plus s'en détacher, même si que mon visage prit une couleur pourpre.
Il avait une couleur sombre différente des miens, contrairement à ce que je pensais. Pour briser cette contemplation, il me dit que j'avais des petites perles sombres, un léger sourire se dessina sur ses lèvres. Puis j'imprimais cette couleur en moi, qui ressemblait tel un cercle d'épines de sapins.
Tout en essayant d'établir une autre approche, il proposa qu'on se fasse la bise, avant qu'on aille chacun de notre côté. Sortant de ma réflexion, il me salua en relevant sa main au ciel, je le vis prendre de la distance, la tête dans les nuages, et ne sachant pas que je pris un air béat avant qu'il ne parte.
L'expression sur mon visage lui fit penser, que je n'étais pas indifférente à son charme. Car même en ayant des difficultés à communiquer avec les autres, je ne me mettais pas à rougir de cette façon, juste en les regardant.
Celà tombait bien car je lui plaisais, et Ethan avait l'intention que nous devenions plus proche dans les semaines à venir. Mais il sentit qu'il ne devrait rien tenter, tant que nous n'arrivions pas à avoir de vrai discussions.
Donc à partir de ce samedi après-midi, nous faisions le chemin ensemble, car les rues étant moins fréquentées le week-end, on ne sait jamais sur qui je pouvais tomber. Et étant accompagné, j'éviterais les mauvaises fréquentations.
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Le soir je ne mis pas longtemps à m'endormir, la journée avec mes amies m'avait exténuée, qu'aussitôt sur mon lit mes yeux se fermèrent tout seul, et je sombrais dans un rêve compliqué.
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C'était un samedi après-midi comme un autre, où je rentrais accompagnée d'Ethan, nous avions parlé, rit, et sa main par moment s'accrochait à la sienne, afin de nous rapprocher plus pendant notre marche.
Étrangement je ne réagissais pas au geste, tant il me paraissait normal. Puis faisant à peine attention où nous allions, nous rentrâmes dans un lieu, que je ne connaissais pas, et en conclut que je devais être chez Ethan. Car nous avions prit le chemin se trouvant au nord de mon appartement.
Il me fit passer dans son salon, en traversant la pièce, puis il se plaça devant moi, pour pencher son visage vers le mien, remontant mon menton avec sa main, afin de sceller nos lèvres d'un baiser.
Je pus ressentir la vague de chaleur m'emparer, puis un frisson qui me parcourait la peau, et il marcha à reculon pour me ramener dans sa chambre, soulevant mon corps, me maintenant en dessous de mes bras avec ses mains. Mes pieds ne touchait plus le sol, même en essayant de me tenir par la pointe des pieds.
Il s'arrêta afin de s'asseoir sur son lit me reposant au sol, et d'un simple geste il m'attira à lui. C'était comme si il arrivait à savoir ce que je voulais, enfin que nous pensions à la même chose.
Il m'invita à monter sur ses jambes, pour continuer ce qu'ils faisaient. Nous cherchâmes les lèvres de l'autres, et voulant faire durer le plaisir, de les trouver en fermant les yeux.
Celles-ci s'attardèrent sur ma joue, mon menton, mon nez puis une fois repérée, nous maintenions le visage de l'autre, afin d'atteindre nos bouches.
Un baiser qui se voulait tel une pression, puis celui se voulant plus supliant, en se tentant avec la lèvre inférieur ou supérieur à faire ouvrir nos bouches se touchant. Puis plus intrusive quand la barrière tomba, et que le mélange de salive fut possible.
Je voulais placer des mots sur cet effet, on m'expliqua que nos langues partaient dans une danse, en allant à la rencontre de celle de son partenaire, puis nos parties intimes étaient pressées.
Je sentis que je prenais feu, cela m'affola, il me fallait absolument en sortir, je me réveillais en sursaut trempée par la sueur.
Je sortis de mon lit pour boire un verre d'eau ayant la gorge sèche. J'eus besoin de changer de vêtement, après avoir prit une douche pour me raffraichir. J'avais mal aux lèvres, comme si elles avaient été mordues très fort, puis j'avais très chaud, et tout en repensant à mon rêve, puis j'appelais son prénom "Ethan"
Son coeur battait fort dans sa poitrine, seulement en prononçant son prénom, ne comprenant pas encore ce qui lui arrivait. En tout cas, ce qui était sûre, Ethan fut très présent dans ses pensées.
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Comment Alix réagira-t-elle en revoyant Ethan après cette nuit à le voir différemment? Sera-t-elle s'y faire à sa nouvelle tenue vestimentaire.
Vous le saurez au prochain chapitre!
La suite au chapitre 8 la fin d'année.
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