Partie I - Chapitre 5 : Des absences.

Les professeurs s'étaient aperçus de l'absence d'Ethan tout de suite, en voyant la place vide à côté de moi. Il décida de ne pas aller en cours, en ayant assez qu'on remmettent sa parole en doute. 

La classe allait en récréation, et dès que nous avions vu Jimmy, Cynthia et moi l'appelions.

_ Jimmy, aurais-tu des nouvelles d'Ethan qui est absent ce matin? Le questionnais-je.

_ Vous m'en voyez navré très cher Alix, répondit Jimmy.

_ Ce n'est pas vrai, il tient vraiment à ce qu'on le vire de son poste de délégué, mais que vais-je devenir? Cynthia tourna au mélodrame.

_ Il doit être malade, au fait où est Linda? S'interrogea Jimmy.

_ Linda ne se sent pas bien, son médecin lui a dit qu'elle pourra revenir lundi, avec du repos, elle a fait une indigestion.

La goutte d'eau avait débordée du vase, puis cela ne pouvait plus durer. Ils étaient déjà en janvier et avec une absence d'un mois non justifié, le conseil disciplinaire risquait de le renvoyer définitivement. Ce n'était pas son cas. Mais aussi, il l'enverrait à plusieurs kilomètres de chez lui, pour intégrer un autre collège et avoir de nouveaux camarades.


En parallèle, Linda s'était rendue malade à manger dix pâtes de fruits, les une après les autres. Le même soir, elle n'avait rien réussi à avaler au dîner, son appétit s'était coupé avec des crampes d'estomac. Elle ressentait le besoin de se reposer, mais elle pensa à se brosser les dents avant de s'allonger. 

Linda contacta ses amies pour leur dire qu'elle serait absente, pendant quelques jours le temps d'évacuer le surplus de sucre dans le sang, en faisant une hypoglycémie. 

Le médecin préconisa un régime sans sucre, pendant un mois, où elle aurait envie de vomir, car son corps s'était fragilisé, en supportant assez mal l'excès, car elle eut une faible constitution en étant jeune. 

Maintenant plus rien n'y paraissait, c'est pour cela que nous ne pouvions pas nous en douter avec Cynthia, qu'elle rencontrerait un tel problème. 

Linda s'excusa de ne pas nous avoir avertie, sur sa dépendance aux choses fort sucré. Ses parents avaient préféré lui laisser avoir un bocal de pâte de fruit artisanale, qui leur parut moins riche en sucre, en ayant plus le goût du fruit que celle faite industriellement. 

Cynthia lui dit que la prochaine fois, elle lui achètera un paquet de fruit sec, que l'on trouve en magasin bio, et qu'elle en toucherait deux mots à ses parents. 

Tout le monde sait que c'est moins sucré, et c'est le fruit entier qui est recouvert de sucre, pour qu'il se conserve mieux est séché. 

Linda la remercia mais ils n'etaient pas responsable de son attitude insconsciente, car le médecin l'avait déjà prévenue, et elle lui avait dit avoir compris. 

Le pire a été quand elle a revue son medecin venir chez elle. Linda s'était cachée sous la couverte honteuse, les cheveux visiblement emmêlés. 

Le medecin de famille s'était approché et assis sur le bord du lit. Sa mère était présente en prenant sa journée, c'est lui qui s'était occupé d'elle depuis toute petite. 

Il tira sur la couverture pour découvrir son visage, vérifiant sa température, en lui demandant de tirer la langue pour vérifier son état globale. Il demanda si elle avait mal à la tête, puis si sa gorge lui donna l'impression de s'assecher. 

Puis le médecin palpa l'abdomen, touchant un foie douloureux et un mal de ventre. Il prescrit l'ordonnance qu'il tendit à sa mère, puis elle paya la consultation à domicile, le remerciant pour le déplacement. 

Enfin elles étaient seule toutes les deux. Sa mère lui demanda des explicatons, ses mains enserrant sa taille dans un geste intimidant. Telle mère, telle fille.

Linda lui avoua tout d'une traite, qu'elle avait abusé des friandises la veille, après en avoir mangé une avec nous ses amies, et elle ne nous avait pas prévenue de l'effet dévastateur que cela avait sur elle. 

Enfin, sa mère ne nous en voulait pas, elle se dit qu'elle aurait du nous mettre au parfum, et ça avait été un risque inconsidéré de la laisser avoir un contact visuel avec celle-ci. 

Dorénavant sa mère les cachera dans leur armoire parentale, dont les portes restaient verrouillées. Et c'est eux qui geraient sa consommation, jusqu'à qu'elle soit plus raisonnable.

Linda reçut un sms de Cynthia, qui lui dit que la dernière fois qu'elle eut une crise de foie, on lui avait servi une bonne cuillère à café d'huile de foie de morue*, c'est la chose la plus dégueux qu'elle ait goûté. 

Mais celà c'était avéré si efficace, qu'elle gerba une bonne quantité de chocolat resté dans son estomac au toilette. Linda n'avait qu'à demander à sa mère de lui acheter un petit flacon, pour lui montrer sa bonne foi, se dit-elle. 

Cynthia était sûre que la mère de Linda a du connaître ce remède de grand-mère. C'est à elle de jouer et de prouver, qu'elle peut traverser quelque chose, qui ne lui donnera pas envie de sitôt, de recommencer la même erreur. 

Linda appela sa mère qui se trouvait à côté, celle-ci avait fini d'appeler sa secrétaire pour prévenir ses patient, qu'elle ne serait pas là aujourd'hui, et leur demander quand ils souhaiteraient reprendre leur prochain rendez-vous. 

Sa mère retourna voir sa fille, en vérifiant si son front restait chaud avec le dos de sa main, et elle lui montrait toute son attention.

_ Je voudrai que tu m'achètes de l'huile de foie de morue, pour que je boive une cuillère à café. D'après Cynthia, il parait que c'est efficace pour purger plus vite le foie. Je suis prête à subir les consequences de mon insoucience, déglutit-elle péniblement.

_ Tu sais, il y a longtemps qu'on ne se soigne plus comme ça, le médecin m'a laissé ce qu'il faut pour te soigner. Ne préfères-tu pas la solution la plus douce, à celle naturelle où tu rendras tes triples. Je ne veux pas t'influencer, et prends le temps de réfléchir, j'irai te chercher ce que tu as décidé. 

Sa mère se rappela qu'après en avoir pris pour d'autres raison, elle avait aussitôt rejeté son repas.

_ Maman j'en suis sure, il me faut ce breuvage, j'ai confiance en Tia, quand à l'efficacité de la solution, la supplia-t-elle.

_ Comme tu voudras je te chercherai ça, on aura besoin d'une bassine, et que je t'attache les cheveux, car ce ne sera pas bien beau à voir. J'espère que celà te servira à l'avenir, car je n'aime pas voir ma fille chérie avoir mal, comme tu l'es actuellement ça me fend le coeur. 

Sa mère retenait ses larmes comme elle pouvait, et elle détourna son visage, pour que Linda ne la voit pas pleurer, elle se sentait lamentable. Sa fille se pencha vers elle pour lui faire un câlin, elle essuya ses larmes puis lui sourit.

_ Tu verras que je serai bientôt sur pied, et que la période où j'étais tout le temps malade est résolu. Je serai courageuse, et boirai cette huile cul sec en me bouchant le nez, Linda tenta de se montrer forte.

_  Maintenant essaye de te reposer ma puce, et économise tes forces, car tu vas en avoir besoin plus tard, sa mère déposa un bisou sur son front.

Elle partit et s'aperçut qu'elle pouvait encore se rendre à la pharmacie à quelques pâté de maison. Au cas où, sa mère prendrait les médicaments prescrit, puis la bouteille que sa fille lui demanda. 

En rentrant, elles feront un essai, et si ça fonctionne, sa mère pourra lui en donner, pour purifier son organisme des choses mauvaises pour sa santé. 

Si sa fille le fait, elle prendra aussi la même quantité. Et ne dit-on pas qu'un combat se gagne plus facilement à deux?

Sa mère frappa à la porte, Linda répondit tout de suite n'arrivant pas à dormir, et elle l'a vue s'approcher d'elle avec une bassine, et une serviette. Sur la table de chevet, elle déposa le flacon et la cuillère.

_ Es-tu prête de chez prête!? J'en ai bu une fois, et après j'ai toujours refusé d'en reprendre. Peut-être qu'en pensant autrement, cela aurait aidé que tu aies une meilleure santé, comme la fille de ma soeur, ta cousine Leonie.

_ Dans ce cas, je prendrai celle que tu n'as jamais voulu reprendre, pour compenser l'équilibre, et comme ça on sera quitte, tentant d'amorcer un sourire malgré la douleur, Linda était résolue à faire passer son mal au plus vite.

_ Sache que tu dois compter une fois par an pendant vingt huit ans, j'en avais dix à l'époque. Ce qui fait le nombre de temps fois en deux prises, es-tu sûre de prendre le risque? Sa fille grimaça d'avance.

_ Laisse-moi d'abord essayer avec la première prise, on en rediscutera ensuite, tu veux bien, tout en gonflant les joues.

Sa mère tendit une cuillère remplit d'une huile d'apparence brune, qui ne sentait pas bon, et avant de lui faire ouvrir la bouche, elle posa la serviette à côté d'elle, et la bassine sur ses genoux. 

Le flacon resta sur la table de nuit, le débouchant aussitôt, Linda ouvrit la bouche, et elle avala tout en se pinçant le nez, des larmes lui remontèrent aux yeux, tellement le goût était atroce, rien à voir avec les sucreries. 

Puis Linda eut un haut le coeur, sa mère l'aida à garder son maintient, et elle souleva la bassine pour que ça ne déborde pas. 

Ses cheveux avaient été ramassés en une queue de cheval et un bandeau large, Linda rendit ce qui s'était accumulées, et elle pesta contre son péché mignon, et  elle sentit que le mélange qui sortait lui laisserait un arrière goût.

_ Alors? dit-elle en voyant que sa fille avait rendu des pâtes de sucre achimenu. 

Il était temps de retirer la bassine, et d'essuyer sa bouche avec un gant humide, avant de la sécher avec une serviette. 

Son teint jaune malade semblait s'être atténué, maintenant elle aurait besoin de dormir.

_ Je ferai ce que j'ai dit, confirma t-elle dans un étranglement  et par obstination, en ressentant la fatigue la gagner.

_ De quoi me parles-tu ma chérie, maintenant il est temps que tu te reposes, je vais te préparer une bonne bouillie d'avoine, avec un regard amusé. 

Puis sa mère lui confia et elle lui fit part de sa résolution. 

_ Comme tu as été courageuse, je le ferai avec toi, donc c'est à moi de rattraper mon retard, elle montra à Linda qu'elle avait avalé une cuillère sans cillier. 

Linda tomba de sommeil, plus tard nous lui avons apporté ses leçons, pour qu'elle suive ses cours régulièrement. 

Vers treize heures son estomac la réveilla, et Linda avait faim. Sa mère lui apporta un bol bien chaud, de bouillie d'avoine parfumé d'extrait de vanille, elle avait hate d'y goûter. 

Puis Linda prit une bouchée, et deux n'en finissant que la moitié, comme sont estomac s'était fermé. Sa mère fini le reste, comme elle adorait ça, puis il y avait une casserole pleine, qui ne demandait qu'à être fini le soir. 

Sa mère lui déposa une bouteille d'eau, sur la table de chevet, pour que sa fille s'hydrate. D'ici le week-end elle serait remise sur pied, et elle pourrait retourner à l'école lundi matin. Au soir elle réussit à engloutir  deux bol plein car elle avait peu mangé, sa mère fut ravie qu'elle avait bon appetit.


Pendant ce temps, Ethan faisait l'école buissonnière, n'ayant aucune envie de croiser l'un des profs, qui ne cherchaient qu'à alourdir sur son dossier scolaire. 

Hélas le climat n'irait pas en s'arrangeant, à mesures des jours qui passaient, les profs cherchaient à tout prix à prouver sa culpabilité. 

Ethan n'était pas sûre de cette décision en manquant l'école. Devrait-il en parler à ses parents qu'ils discutent avec le proviseur, pour demander que les professeur arrêtent de le harceler continuellement. 

C'était son ressentit, sans arriver à le faire sortir. Mais ses parents le croiraient t-il sur parole? Il n'aurait pas la force de supporter l'éventualité, qu'ils mettent sa parole en doute. 

Donc il traînait des pieds sur le terrain de basket, avec le ballon qui était caché derrière un abri. Il commença à marquer des paniers, puis  à courir avec le ballon, qui rebondissait au sol. 

Puis Ethan fit bondir le ballon un coup à droite, un coup à gauche, et il fit un dunk pour rentrer la balle. Enfin il finit par se lasser, et il ferait mieux de trouver un autre endroit où trainer, s'il ne veut pas être repéré par des gens qui connaissent ses parents, ce serait une grave erreur.

Ethan se rendit près des quai, à marcher le long de celui-ci en allant tout droit, et une fois l'heure du repas, il se dépêcha de rentrer, même si ses parents ne seraient pas à la maison. Il réchauffa un plat au micro-onde, rien de plus simple, et il se mit à table en prenant une fourchette. Dès qu'il eut fini, il lava le recipient, ses couverts avec la cloche, et il les laissa sécher dans l'égouttoir.

Ses  choix restrain, il ne pouvait pas allonger sa pause déjeuner, se doutant que la commère du quartier madame Lencoin, le dénoncerait vis-à-vis de ses parents. 

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Une après-midi entre Ethan et Jimmy

* huile de foie de morue, est utilisé en moyen préventif de la maladie du rachitisme. Mais il est vrai que ça à mauvais goût et ça ne sent pas bon!

Pour ma part, je préfère les boulettes à la morue. ;)


Merci à ceux qui prennent le temps de lire ce que j'écris. :)



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