Introduction

Je ressentais la chaleur d'un souffle chaud parcourir mon visage, alors que j'étais encore allongée dans mon lit. Mon compagnon m'enveloppait de ses bras, un dimanche matin.

Cela me ramena, quelques années en arrière, alors que je préparais ma dernière année de collège.

Je m'appelle Alix, j'avais quinze ans comme mes camarades cette année-là, et voici mon récit!


Dans le couloir, j'entendis les pas de ma mère s'arrêter derrière la porte de la salle de bain pour me parler.

_ Tu as dix minutes pour finir de te préparer, sans quoi tu vas rater ton rendez-vous avec Cynthia, qui attend l'arrivée de Linda à l'arrêt de bus, celle-ci attendait que je sorte pour m'observer d'un oeil critique.

_ Alix, ma chérie, tu pourrais au moins faire un effort de mettre une autre tenue qu'un jeans à coupe approximative, polo et des baskets, on dirait un garçon manqué. Pourtant c'est une fille qui se tiens devant moi. Pourquoi n'irions-nous pas faire les boutiques ensemble, au centre commercial? Je pourrai te conseiller des vêtements plus féminin, tentant de se montrer complice.

Le souvenir de notre dernière journée shopping fut une catastrophe, quand j'avais accepté sa proposition. Ma mère me laissa à peine choisir mes vêtements, et elle m'entraîna au rayon des fringues girly. Résultat ils furent laissé dans la commode de la chambre d'ami. Quelques fois ils avaient servi à mes amies lors des temps de pluie, quand elles venaient chez moi.

Pour ajouter au reste, j'avais les cheveux mi-long couleur chocolat attachés en chignon, les yeux noirs, une frange qui cachait la moitié de mes yeux, et recouvrant sur les côtés mon visage, et je faisais une taille moyenne.

_ Oui maman, on verra ça ce soir, il faut que j'y aille, l'écoutant d'une oreille distraite. Je mis ma veste et mon sac sur mon dos, j'étais enfin prête à sortir. Je lui déposais une bise sur la joue avant de m'en aller, et marchais d'un pas rapide.


C'était la rentrée des classes, il avait été convenu que je rejoigne mes amies à l'arrêt du bus, pour qu'on se rendent ensemble au collège, afin de dissiper le stress qu'on avait, sachant qu'on pourait se retrouver dans des classes différentes. Et surtout qu'il nous faudrait essayer de nous mêler à de nouvelles personnes.

Je savais que Linda et surtout Cynthia arriveraient à se lier de nouvelle connaissance sans soucis, et à cette idée, je ressentais un pincement dans ma poitrine.

Il ne m'étais pas facile, de laisser d'autres personnes rentrer dans mon cercle d'amis, les filles me suffisaient amplement.

De toute façon, si elles se faisaient d'autres amies, je pense que j'aurais été capable de l'accepter malgré tout, car je savais qu'elles ne me laisserait pas tomber pour autant.

Mais en cours, les professeurs me reprochaient d'être une enfant isolée, qui refusait de se mêler aux autres.

L'année dernière, ma professeure principale me fit un compliment, parce qu'elle m'avait surprise à sourire avec mes amies, et m'avoua que ça lui faisait plaisir, que je sois heureuse à l'école, car j'étais discrète.

Cette déclaration de la part de ma professeure était imprévue, je fus surprise en me mettant à rougir, et ne sachant pas quoi lui dire. J'acquiescais de la tête, et lui fit un léger sourire.


On s'était rejointes devant l'arrêt de bus habituel, attendant que Linda arrive. Elle habitait dans les pavillons et petit coin de campagne. En voyant mon amie au loin, je lui fis un signe de la main, elle me sourit aussitôt se rapprochant de moi. Le bus étant là, Linda nous serrait dans ses bras et proposa qu'on se mette en route.

Cynthia et moi, étions de la ville, et nous vivions dans des appartements pas loin, l'une de l'autre.

D'ailleur, la première fois que je l'ai rencontrée, j'osais à peine lui adresser un regard, ne sachant pas comment me comporter avec elle.

Cynthia avait trouvé ma reaction adorable, avec mes joues rosies, qu'elle déposa une bise sur ma joue. Pour me montrer qu'elle voulait se rapprocher de moi.

Certe la façon était inhabituelle, et l'instant d'après je me détendais, voyant qu'elle était aussi un être de chair et de sang tout comme moi, que cela ne pouvait pas me faire de mal, d'engager la discussion avec elle.

Elle me fit un câlin, me prenant dans ses bras, en frottant sa joue contre la mienne, tout en déclarant que j'étais sa copine. Elle posa aussi ses bras autour de mon cou.

Elle était curieuse, voulant savoir tout de moi, et parlant de sa vie. Puis elle me proposa une balade pas très loin de chez elle, sachant où j'habitais. Ce qui fut simple à vérifier, quand il avait été l'heure de rentrer.

Et pour s'assurer que personne ne m'embête, elle me raccompagna jusqu'à mon porche. Vous n'en croirez pas vos oreilles concernant son physique, petite, menue, les cheveux long blond chatain lui arrivant aux épaules, quand ils etaient bouclés au fer à frisé, des yeux bleus glace, et pour être à ma hauteur, elle devait porter des talons. Mais de par son maintient et son regard froid, elle en découragea plus d'un.

Les autres fois, on se retrouvait à la même heure, et au même lieu, car nous n'avions pas encore de moyen, de prévenir l'autre en cas de retard, ou en cas d'imprévu de dernière minutes qui arrivaient parfois, ou pour nous envoyer des messages quand on était en déplacement. Jusqu'à récemment, quand nous eûmes chacune notre téléphone portable, que nos parents nous avaient offert, pendant les grandes vacances. On s'était échangée notre numéro, afin de nous appeler pour programmer nos sorties.

Avec Linda ça avait été différent, on s'était croisée à la bibliothèque, et elle avait remarqué mon nom sur sa fiche de livre, la semaine que je l'avais rendu, et l'on vit qu'on empruntait les même genres de livres. À cette période, on était déjà dans la même classe.

Je lui trouvais une apparence angélique, de par ses cheveux chatain clair, son sourire, ses yeux noisette en amande, et le fait qu'elle parlait toujours avec calme et bienveillance.

C'était là qu'un flot de discussion débuta entre nous, et que nous eûmes envie de passer notre après-midi de libre, l'une chez l'autre. Et surtout chahuter joyeusement à l'abri des regards extérieurs.

Je trouvais quelqu'un qui voyait qui j'étais intérieurement, et cela me suffit à me réconforter, pour toutes ses années, que mes camarades de classes s'étaient moqués de moi. Car je me montrais hésitante à m'approcher d'eux.

Mais surtout, je ne pouvais pas leur avouer qu'aucun d'eux, n'avait réussi à me mettre à l'aise, et me laissait à peine le temps de me faire mes repères.

Puis des fois, les enfants en primaire me tiraient par le bras, pour me mêler à un jeu, en expliquant les règles. J'acceptais de me mettre dans l'ambiance, car nous étions des enfants, et que dans la cour de récréation, on était là pour s'amuser. 

Cela était du passé, et seul le présent compte.

"Jimmy comme vous pourrez le voir plus tard, s'était melé à notre groupe à la rentrée, avouant qu'au loin, il nous avait observé, puis il enviait notre complicité.

Enfin quand l'occasion se présenta, il venait nous rejoindre pendant la récréation, expliquant aux autres gars qu'ils avaient besoin aussi de présence féminine, afin d'espérer se faire chouchouter par nous. Sacré Jimmy!

Il était moyennement grand, les cheveux normaux chatain, les yeux vairon bleu et gris, et l'un de moins grand de notre génération pour un garçon.

Certaines filles auraient voulu qu'il les regarde, et il répondait soit par un sourire, ou soit d'un signe de la main. Cependant, il n'était pas encore intéressé par les filles, enfin presque.

Et pour éviter des guéguerre inutile, il nous présenta comme ses cousines, de ses différents oncles et tantes qu'il avait. Cela était plausible, car toutes les trois, on était très proche.

Son récit était, que nous fûmes les seules, à accepter de venir à la même école. Les autres eurent peur d'avoir des problèmes avec les filles, qui voulaient sortir avec lui. Il les encouragea à nous féliciter, et à nous applaudir pour notre bravoure, effectuant un grand geste théâtrale.

Il s'en sortait plutôt bien pour un mensonge éhonté, n'est-ce-pas?

Qui viendrait le contredire, il n'allait pas leur présenter son arbre généalogique, juste parce qu'elles le lui demandaient.

Et il savait qu'un jour, elles se lasseraient de son attitude, comme les autres avant elles, comprenant qu'il ne les considérerait jamais, en tant qu'amoureuse potentielle.

C'était en cela qu'il croyait, en un lien fort, qui quoiqu'il arrive, que rien ne pourra le briser. Même après plusieurs années à se connaître.

Il avait la certitude au fond de lui, que nous sommes celles, sur qui il pouvait compter, quelque soit la situation."

Les filles s'avançaient chacunes à mes côtés, afin de m'aider à me détendre, et me tenant par mon bras. Nous discutions pendant notre route, jusqu'au collège en longeant l'angle droit d'un bâtiment.

Les portes s'ouvrirent, puis les élèves entrèrent à l'intérieur du hall, attendant qu'on leur autorisent à entrer dans la plus grandes des salles, la cantine. Nous étions toutes les trois à leur suite.

Les professeurs faisaient l'appel à tour de rôle, afin que nous sachions quelle classe nous allions intégrer.

Mes amies encore près de moi, je gardais une lueur d'espoir qu'on ne soient pas séparées, et j'attrapais leur main pour la serrer dans la mienne. Cela me réconfortais, et me donnais du courage, j'en avais besoin.

Le professeur appela Linda, puis Cynthia, mes larmes commençaient à couler de mes yeux, les humidifiant, étant sur le point de pleurer, puis il prononça clairement mon nom Alix.

Le verdict était levé, mes amies et moi, seraient encore dans la même classe.

Je les rejoignis, et toutes les deux me firent un câlin, en déposant chacune sur ma joue, un bisou. Qu'est-ce-que, j'étais bien dans leur bras.

L'appel continua, mais cela n'avait plus d'importance, une fois le nombre réunit, nous montions dans notre classe.

Un nouveau fut intégré dans la classe, où il y avait un certains nombres d'élèves studieux, pour encourager le garçon à bien se tenir, selon les bruits de couloirs. Il parait qu'il était grand, portait une veste en cuir et un pantalon noir en jeans, des baskets, et avait les cheveux colorés.

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J'ai fait une correction de mon introduction, il y a plus de mots. La prochaine fois, j'attendrai de terminer mon livre avant d'y retourner. Surtout que ça envoi des notifications. Je vous prie de m'excuser pour la gêne. 

Merci à vous ♡

(Ps : j'ai essayé de suivre ce que tu m'as conseillé, @CedricDamian, et je n'ai pas encore apporté tous les éléments)

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