#Sujet7

#Sujet7

Dans une petite banque d'une ville, située en pleine campagne de la région PACA, alors que le soleil s'apprête à disparaître, quatre employés de cette structure s'apprêtent à finir leur journée. Un homme, d'une cinquantaine d'années, avec un badge écrit, « Pascal, Directeur » éteint son ordinateur. Dans la pièce, juste en face, se tiennent une femme, avec un badge noté, « Jessica, Conseillère Assurance » et un jeune homme avec aussi un badge « Jason : Etudiant ».

Le directeur décide de sortir de son bureau, en prenant un trousseau de clé. Passant devant le comptoir d'accueil de la banque, un conseiller, nommé Éric, parle à un client, tandis qu'un autre client attend sur les sièges. Le directeur, quant à lui, aperçoit qu'on cherche à ouvrir la porte et s'y dirige immédiatement pour prévenir le client :

- Excusez-moi, monsieur, bonjour ! Mais je vais devoir vous stopper, la banque est sur le point de fermer. Vous pourrez passer demain.

- Oh, mais vous ne pouvez pas faire une exception... Insiste ce client, tout sourit, mais aux intentions mystérieuses.

Je ne vous prendrais même pas 5 minutes de votre temps.

- Non, je suis vraiment désolé. On ne pourra pas s'occuper de vous. S'excuse le directeur, en tirant sur la porte pour la fermer.

- Dommage, je vais devoir m'imposer. Pose-t-il son pied, pour empêcher l'action du directeur.

- Euh... Comment ça ?

- Je peux vous dire un secret. Mais le directeur ne saisit pas son sous-entendu, donc cette personne révèle, en chuchotant, avec un grand sourire :

Je ne viens pas sortir de l'argent de mon compte... Je viens pour faire un braquage.

Le temps de saisir cette information, le directeur se fait surprendre par ce mystérieux client qui sort son arme contre lui. La seconde qui suit, tous les clients, celui au comptoir et celui sur une chaise, se dressent en sortant des armes à feu. Celui sur la chaise, qui a les cheveux longs, pointe ses deux fusils contre l'étudiant et la conseillère en assurance qui sont dans leur bureau alors que l'autre client, avec le crâne rasé, le pointe contre le conseiller au comptoir. Tous pris de court, le mystérieux client, qui se présente comme le chef, déclare à haute voix :

- Bon si vous n'avez pas compris, je peux vous le redire : C'est un braquage les amis ! Donc si vous obéissez, tout se passera bien...

- On n'a pas d'argent, on est qu'une petite banque. Coupe-t-il la parole à son braqueur, à cause de la peur.

- Toi, tu ne regardes pas beaucoup de films ou on ne t'a pas bien renseigné sur comment s'en tenir face à des braqueurs. Alors je te laisse une dernière chance. Recommence ! Propose le mystérieux client au directeur, avec son faux sourire, sur un ton amical tandis que la conseillère et son étudiant sortent de leur bureau, à cause de la menace du client aux cheveux longs.

- Monsieur... Monsieur...

- Non, non, faut pas bégayer...

Pendant que le mystérieux client parle, l'étudiant, en panique, découvre que sa collègue a appuyé sur le bouton d'alarme silencieuse. Dans la seconde qui suit, celui-ci décide de courir vers la sortie à toute vitesse. Le mystérieux client, le voyant venir, cesse de discuter et lui tire à la jambe, naturellement. Se retrouvant, immédiatement à terre, gémissant de douleur, l'étudiant penche son regard contre sa plaie qui dégouline de sang.

- J'ai mal ! Mince, qu'est-ce que ça fait mal !

- Les conséquences quand on n'obéit pas, petit. Lui déclare le mystérieux client, pendant que ces partenaires gardent en joue le personnel de la banque.

- Je vous emmerde, on a déclenché l'alarme de toute façon, la police arrive !

La conseillère en assurance, pris de peur, par la révélation de l'étudiant, pose ses mains, d'instinct, face à elle. Tandis que celui, qui pointe son arme sur elle, se rapproche et lui déclare sur un ton agressif :

- C'est toi qui as déclenché l'alarme ? Apeurée, elle prône un coup d'œil vers lui, avant de l'abaisser. Donc le braqueur aux cheveux longs demande au mystérieux client :

Papa, je peux la tuer ?

- Quoi ? Ouvre-t-elle les yeux, en prononçant ces premiers mots face au braqueur.

- Non mon fils, on n'est pas là pour ça. On est là pour braquer la banque et maintenant qu'ils savent qu'on ne plaisante pas, ils obéiront. Détourne-t-il son regard vers l'étudiant pour lui adresser :

Et petit, pose tes mains sur ta plaie pour compresser... Si tu ne veux pas perdre ta jambe, bien sûr.

Alors que l'étudiant s'exécute rapidement, avec la panique sur son visage, le directeur, qui s'inquiète pour lui, reprend :

- Monsieur, je vous le répète, on n'a pas de liquide ici donc faites sortir ce jeune homme... On est qu'une petite banque, je vous en supplie...

- Bon, je vous crois alors ! Baisse-t-il son arme, sur un mouvement très ralenti, qui soulage le directeur et le reste du personnel jusqu'à que le mystérieux client reprenne avec un ton enjoué.

Je vous propose alors de résoudre une énigme... Plus exactement un meurtre.

- Un meurtre ? Ne comprend pas l'étudiant, qui intervient le premier, tandis que le reste se lance des regards accusateurs.

- Le petit, même blessé, est plus choqué que vous.

- Je ne vois pas de quoi vous parlez ? Insinue le directeur au chef des braqueurs.

- Ce n'est pas ce que les visages de vos employés et le vôtre expriment.

- Je peux savoir de quoi vous parlez. Intervient, à nouveau, l'étudiant.

- Oh, mais avec plaisir petit, je vais te raconter ce que tes employés ont fait... Vu que tu es étudiant, tu n'étais pas là il y a 4 ans. Pose-t-il son arme derrière son dos avant d'annoncer, pendant que les autres braqueurs ciblent les autres de leur arme.

Mon ex-femme est morte à cause d'eux trois. Pour contextualiser, je vous présente nos deux enfants et je suis son ex-mari. A notre séparation, mon ex-femme avait une maison familiale qu'elle a héritée et qu'elle a décidé de rénover, en faisant un prêt à cette banque qui a accepté. En contre parti, ils ont hypothéqué la maison, ce qui est normal.

Mais ensuite, voilà le plus drôle, l'entreprise qui gérait les rénovations ont fait faillite et n'ont pas fini la rénovation, laissant encore plus de problème dans la maison. Donc cette sublime femme avait décidé de revenir vers la banque pour un nouveau prêt pour payer les frais d'avocat afin d'être remboursé. Pointe-t-il son doigt contre le conseiller au comptoir qui incite sa tête vers le sol.

Ce que ce conseiller a refusé sous la décision également de ce cher directeur. Mais elle a, quand même, décidé de prendre dans ses économies pour aller jusqu'à son procès. Et comme elle a eu encore beaucoup de malchance, au cours de ce procès, le jour où elle allait témoigner, le plafond s'est effondré sur sa jambe. Celui-ci perd son sourire, en versant une larme qui rend tristes ces fils qui l'écoutent attentivement.

A l'hôpital, ces soins et la maison n'ont pas été pris en charge par l'assurance, en particulier à cause de... Pointe-t-il, cette fois-ci, son doigt contre la conseillère en assurance.

Cette femme qui a trouvé un vice de procédure, car elle ne devait pas vivre dans sa maison pendant qu'elle était en construction... Mais où pouvait-elle vivre alors que toute sa famille vit à l'étranger.

L'étudiant ressent de l'empathie pour ces braqueurs lors de ce récit, mais, soudainement, des bruits de sirène surgissent et le téléphone se met à sonner.

- Répondez, je vous en prie. Autorise le mystérieux client au conseiller à l'accueil.

- Bonjour ! Décroche-t-il timidement.

- Bonjour, je suis Véronique, je suis policière. A qui je parle ?

- Mettez les haut-parleurs. Exige le père de famille au conseiller qui obéit immédiatement.

- Je suis conseiller dans cette banque et on est en train...

- Vous subissez un braquage ?

- Oui ! Répond-il très vite à la policière.

- Ok, passez-moi l'un des braqueurs.

D'un coup, le braqueur chauve appuie le logo « Raccrocher » du combiné, en déclarant :

- Non, on n'a pas envie de leur parler et mon père n'a pas fini notre discussion avec vous. Tu peux reprendre papa.

- Merci fiston, je reprends... Comment vivez-vous après avoir tué quelqu'un ?

- J'ai tué... Nous n'avons tué personne. Réplique fermement le directeur aux braqueurs.

- Donc vous voyez de quoi on parle. Vous vous rendez compte que vous avez détruit la vie d'une mère, d'une femme, d'une marraine.

- Ecoutez, on a fait notre travail, ce n'est pas notre faute si votre ex-femme est morte.

Soudainement, un gros bruit survient et détourne l'attention des kidnappeurs. Le directeur, ainsi, en profite pour sauter sur le mystérieux client afin de prendre son arme. En possession de cela, il menace directement les autres braqueurs, en pointant son arme contre le mystérieux client :

- Maintenant, vous déposez les armes ou je tire sur votre ami.

Autorisant à ses fils de poser leurs armes, ils obéissent, sans oppositions. Les conseillers prennent leurs armes, avec une grande vivacité. La conseillère d'assurance demande à l'étudiant, en gardant le canon vers le braqueur aux cheveux longs.

- Tu vas bien, Jason ?

- Oui merci.

- Super ! Se montre ravi le directeur, en s'adressant ensuite au mystérieux client.

Maintenant, vous allez sortir de ma banque ! Tout de suite !

- Les meurtriers qui tiennent une arme, c'est ironique n'est-ce-pas. Reprend-il son expression rieuse face au directeur.

- Vous cherchez des coupables là où il n'y en a pas.

- Ou vous cherchez des raisons là où il n'y en a pas. Réajuste le chef des braqueurs, sur un ton méprisant.

- Ecoutez mon cher monsieur, vous me fatiguez. S'énerve le directeur, en brandissant son arme contre celui-ci, sans l'inquiéter.

C'est la faute de votre ex-femme si elle est mort. Elle savait que vivre dans cette maison était risqué. Oui, ça arrive, les entreprises peuvent être en faillite, c'est la vie. Faut accepter, la vie est injuste.

- C'est pour ça qu'on paye des assurances et qu'on vient vers vous pour avoir des garanties et des sécurités. Explique le mystérieux client alors que le personnel, qui tienne tous une arme, est sur le qui-vive.

- Malheureusement, nous aussi, on demande des sécurités et des garanties.

- Vous prenez beaucoup plus de sécurité et de garanties, vous comparé à nous, PASCAL !

- C'est normal, c'est la loi du marché. Vous croyez quoi ? Oui, on n'a pas donné de l'argent et on n'a pas remboursé les frais d'assurance de votre ex-femme parce que c'est simple... Se montre-t-il tendu, en maintenant l'arme contre le mystérieux client.

On savait que faire cela ne serait pas en notre avantage et qu'on n'en gagnera rien financièrement. Si j'avais fait ça, on aurait perdu de l'argent et perdre de l'argent signifie perdre mon poste.

- Donc vous êtes d'accord sur le fait que vous avez tué ma femme pour votre poste et surtout pour des questions financières ? Reformule le mystérieux client, avec ce léger sourire narquois.

- Mais vous croyez qu'on est fier de ça... Dit le directeur, avec une voix exprimant du dégoût.

Oui, on savait que ce n'était pas un choix facile, mais on l'a fait en équipe, donc oui ! C'est la vie, acceptez-le et foutez le camp de ma banque. Puis surtout, reposez-vous bien en prison.

- Vous nous y accompagnerez.

- Comment ? Ne saisit pas le personnel de la banque face à la phrase du mystérieux client.

- Nous, mes fils et moi, on avait accepté qu'on aille en prison après ça, mais vous irez avec nous, surtout grâce à vos aveux.

- Quels aveux ? Panique la conseillère en assurance.

- Dans ce téléphone. Brandit le braqueur aux cheveux longs, avec un grand sourire narquois.

La conseillère en assurance prend le téléphone, le jette au sol et l'écrase avec son talon, en disant d'un ton fier :

- Maintenant, tu vas faire quoi ?

- Papa, ne se montre-t-il pas affecté par l'insulte de la conseillère, en se tournant vers lui.

Tu devrais leur expliquer.

- Tu n'as pas tort mon fils. Inspire-t-il pour expliquer comme lui a demandé son fils.

D'abord, messiers, madame, vos armes sont des fausses, ça tire à blanc. Comme vous le pensez depuis le départ, tout ce braquage n'est qu'une mascarade au sens propre et au sens figuré.

Commençons par la base, vous êtes direct sur les réseaux sociaux. Lève-t-il son doigt vers le plafond.

Vous voyez vos caméras, on les a piratés. Depuis un bon moment, en fait, et là, tout le monde sait ce que vous avez fait. Certes, vous irez peut-être en prison... C'est en fonction du jury, mais les gens seront ce que vous avez fait et vous perdrez vos reconnaissances, donc plus d'argent et de postes.

- Des aveux sous la menace ne sont pas des aveux. Se met à transpirer le directeur.

- C'est vrai, mais vos aveux vous les avaient faites en nous menaçant. Ajuste le braqueur chauve, avec un léger sourire narquois. Comprenant sa faute, le directeur lâche son arme, pris de stupeur.

- Mais comment vous avez pu pirater nos caméras ? Demande le conseiller au comptoir, qui se met à trembler, avec son arme en main, après avoir vu son patron lâché le fusil.

Soudain, l'étudiant se lève miraculeusement, comme-ci il n'avait plus mal à sa jambe.

- Ne te lève pas, Jason. Ta jambe...

- Vous avez oublié, c'est des armes factices donc sa blessure est...

- Factice. Prend conscience le directeur vis-à-vis de la nouvel révélation du mystérieux client, pendant que l'étudiant sourit malicieusement face à leur réaction, après avoir enlevé une poche de sang qui est placé sur son genou.

- Bravo à vous trois. Prend-il l'étudiant dans ses bras, avec son sourire qui exaspère le directeur.

Je vous présente le filleul de la femme que vous avez tué. C'est un plan préparé depuis 4 ans, il a fait des études justes pour être devant vous.

- Mais ? La police est vraiment là donc...

- Ah oui, on a piraté aussi votre réseau téléphonique donc, ce n'était pas une policière, c'était la meilleure amie de mon ex-femme. C'est la mère de ce jeune homme exceptionnel. Déclare le chef des braqueurs.

- Et maintenant ? Demande le directeur.

- Seul l'avenir nous le dira, nous, on a accepté notre sort et vous ?

Décident-ils de sortir, tous ensemble, le père, les fils et le filleul où, dehors, le chef des braqueurs prend son téléphone pour appeler la police. 

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