Chaque fois que je m'imagine sans toi, mon cœur se sert, c'est comme si je vivais une séparation, comme si on m'oté la vie, tel que le temps qui se fige, l'instant paraît pourtant long.

je ne reçois plus tes appels, ni même tes mots, j'entends le son de ta voix dans toutes les chansons d'amour, et ton visage je le vois, partout,
Je croise ta voiture dans tous les angles des boulevards,
de ton départ,
j'ai l'impression d'être immobile dans le temps,
en retard,
de tous ces souvenirs qui me remontent en pleine face.

le deuil de toi,
ne se fait pas,
j'enterre vivante notre histoire,
pourtant, je ne veux que te revoir,
franchis le pas de la porte, viens t'asseoir à côté de moi, et de tes yeux née mon sourire, de tes lèvres un baiser,
de mes larmes naît un chagrin, que seul tes doigts peuvent arrêter,
et de ton âme, je serais sauvée, mais si tu n'es plus là, je me laisse alors allée.

tu me manques comme lorsque tu partais pour quelques heures,
tu me manques comme les soirs où tu n'es pas là,
tu me manques et le vide est plus grand,
tu me manques et je me mens,
tu me manques, et je ne souhaite que ton retour,
je t'attends,
mais les heures passent,
et tu ne rentreras jamais.

sans toi il n'y a plus rien qui gravite,
car le monde s'arrêtait à toi
ou plutôt mon monde n'était autre que toi.