Les Amants

Main dans la main,
Mort et Sommeil,
Vont d'un pas serein,
Sous le soleil.

Que la Mort est douce,
À côté des ruses du Sommeil,
Qui nous ravit du couchant au réveil,
Alors qu'elle est paisible comme la mousse.

Maternelle et juste,
Mort n'a pas de favori,
Comme Sommeil a des amis,
Qu'il serre contre son buste.

Et délaisse les autres,
Qu'il juge indignes.
La Mort se soucie comme d'une guigne,
De qui elle moissonne comme l'épeautre.

Mais ils s'aiment,
Le Sommeil et la Mort,
Et ensemble ils sèment,
La Nuit et l'Aurore.


Écrit le 18/02/2019
Publié le 02/04/2019

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