Te prends-tu pour un dieu de l'olympe ?

Tout puissant quand ta haine grimpe.

Au dessus de la loi des hommes.

Décidant à toi seul, le sort des mômes.

Les mots sourds...

Le cœur vide...

Es-tu fier de ton oeuvre déshumanisée d'amour?

Ton âme est livide,

Cancrelat perfide.

Aliénation des sentiments,

Aucun sacrifice, pour toi n'est trop grand!

Le royaume d'Hadès te brûle les pieds.

Ressentiment dans les veines,

Tu assouvis tes pulsions malsaines.

Aucune remise en question,

Ce n'est pas le genre de la maison.

D'une sentence née de ton esprit,

Tu condamnes un être à vie.

Tu ne goûteras pas aux Champs Elysées,

En profanant le sacré, tu as tracé ta destinée.

Punir à tout prix, 

Frapper où ça fait mal,

Tu as tout mon mépris,

Tu n'es qu'un animal !

Pour ton délit immoral,

Je te maudirais au delà de ma pierre tombale.

Le cœur fut visé,

Une cible tellement facile à trouver.

Qu'avais-je de plus cher ?

Que la chair de ma chair ?

Ton aveuglement dans la vendetta,

Des victimes collatérales, t'es-tu soucié ou pas?

Garde-fou bien futile,

Devant ton théâtre de victime inutile.

Poison dilué, cerveaux lessivés.

Messages passés, effets désirés...

Tel narcisse oses-tu te mirer ?

Les miroirs ont hontes de ton reflet !

Caches-toi, tu n'es plus rien.

Se venger sans foi, ni loi,

à fait de toi un chien !

Les yeux sont éteints...

Les failles sont creusées...

A nous de trouver le chemin,

qui s'est considérablement allongé...

Marionnettes, poupées,

Est-ce possible de vous désenvoûter?

"Impossible" me disent mes nuits.

Espérer, c'est croire à l'impossible !

me disent mes jours.

On est si peu de chose dans la vie,

Alors espère...  un jour