Maman

Maman, pourquoi n'ai-je pas su toucher ton cœur ?

Au même titre que ma petite sœur...

Qu'y a-t-il manqué en moi,

Qui n'aie su appeler en toi,

Le réflexe naturel,

D'un amour maternel ?

Ton indifférence à mon égard,

N'est pas le fruit du hasard,

Car je sais désormais,

Qu'à toi, on t'a rien donné...

Je suis ta seconde fille,

Comme tu le fus dans ta famille,

Est-ce la similitude,

Qui explique ton attitude ?

Tu l'as vécu toi aussi, cette solitude si rude,

Je me suis tant questionnée,

Ai-je fait le mal, dois-je payer ?

Les actions d'une vie passée.

Longue à manger, longue à travailler...

Tu ne cessais de me répéter.

Ces mots sont toujours ancrés,

Comme bien d'autres prononcés,

Après toutes ces années,

Je ne suis pas parvenue à oublier.

Mais d'être un enfant délaissé,

Un boulet sans intérêt,

Tu ne pouvais te contenter !

Il a fallu également,

Que tu jouisses de mes tourments !

Dans un tout dernier espoir,

J'ai tenté de te revoir.

Tu m'assénas le coup final,

Par une phrase bien peu banale.

Ce sera la dernière fois,

Que je me frotterai à toi.

J'ai définitivement compris,

Qu'en toi c'était inscrit,

Tout ceci est bien cynique,

Fin d'une relation toxique.

Tu es trop longue à m'aimer,

Je parviens à t'oublier.

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