Maman... C'est un mot si doux. Mais pour moi, il n'a plus d'identité.
Ma maman à moi, elle est partit.
Je ne suis pas fâchée contre elle mais contre moi! Parce que les seulement neuf années de ma vie où elle était présente, je n'ai pas sû en profiter.
J'aurais adoré voir la fierté s'afficher sur son visage quand elle m'aurait vue grandir, évoluer. Quand elle aurait lue mes textes, mon livre qui sera d'ailleur pour elle...
La période de ma vie où j'aurais le plus voulue qu'elle me connaisse, c'est maintenant.
Le maintenant d'Elina, bientôt treize ans!

Janvier 2017

Entendre cette voix angélique, un jour aussi tragique...
Je m'en veux d'avoir souris, d'avoir ris quand j'aurais dû pleurer.
Je m'en veux parce que je suis le fruit d'une union... Une union qui a détruite la courte vie de ma mère.
Mon père n'aurait pas du être là, devant sa tombe.
Essayer de me consoler, n'a fait qu'agrâver la douleur.
Il n'a pas le droit de me serrer, quand je pleure les souvenirs de ma mère que je n'ai pas.
Il n'a pas le droit de l'avoir plus connue que moi, puisqu'il lui a bousillé le coeur.
Ce bébé n'a pas le droit de hurler alors qu'il a une mère. Et je n'ai pas le droit ni l'envie de l'aimer.
Juste par respect !

Pour ma maman d'amour le 30/01/17