Chapitre 4 : La petite maison

/!\ CETTE VERSION N'EST PAS CORRIGÉE ET DATE DE 2016 /!\

Enrick, Nicole, Michael et Luc rentrèrent à nouveau dans la ville suivi de la voiture de Mathieu, Arnolphe et Maria qu'ils avaient doublés au pars avant...Il ne faisait presque plus nuit, le soleil se levait déjà... Ils y avaient passés toute la nuit ? Il était déjà 7h passé... Enrick commençait à voir plus clair et ce qu'il vu n'était pas réjouissant : des cadavres jonchent le sol, la route, les trottoirs, la pelouse, les voitures pleines de sang... Des cadavres, HA ! Quelle blague. Des nouveau morts-vivants, certains se réanimaient déjà. Enrick essaya de comprendre comment tout cela était possible... Il se tint la tête, les autres dormaient dans la voiture, ils étaient fatigués des événements, Baker l'était aussi. Il était au bord des larmes alors que les premiers rayons du soleil se levaient et éclairaient sont visage. Il jeta un coup d'œil dans son retro pour vérifier que Mathieu était toujours derrière avec sa voiture. C'était le cas. Temps mieux... Mais Enrick se retrouvait a commander des inconnus, à faire le chef sans le vouloir, il avait la vie de six personnes entre ses mains, et la sienne...

Quelle était ces choses ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi attaquaient-elles les Hommes ? Sa tête... Une fois rentré il devrait encore se droguer de médicaments... Et après ? S'il n'y avait plus de médicaments ? Comment ferait-il ?

Les deux véhicules passèrent le plus possible dans les rues éloignées mais le spectacle restait macabre. Des corps... Partout... Des voitures remplies de sang sur les vitres, et des morts. Des morts qui déambulaient et suivaient les deux voitures, lentement, ils ne semblaient pas pouvoir courir... Des voitures en feu, des maisons grandes ouvertes, des déchets partout jonchant la route. Nicole se réveilla face contre la vitre, elle regarda le paysage désastreux devant elle et se dit pour se réconforter que ça sœur ne verrait pas tout cela...

Il semblait qu'une majorité de mort ce soit déplacée sur la périphérie a cause du bruit, mais ils reviendront surement. Mathieu lui conduisait la voiture pendant que ses grands-parents dormaient à l'arrière, paisiblement. Il était assez nerveux et tenait son volant le plus fermement possible. Les deux véhicules étaient maintenant sur une petite place. Mathieu détourna le regard et vit une petite fille de dos avec sa poupée dans l'encadrement d'une porte de maison. Quand celle-ci se retourna...elle était devenue comme les autres. Livides, boitant, prête à tuer. Il tourna sa tête et regarda de nouveau la route...

Soudain sa voiture s'arrêta.

Que ce passait-il ? Il tenta de la redémarrer mais c'était sans résultat ! Une personne toqua contre la vitre du conducteur, Mathieu se redressa et poussa un cri horrible ! La voiture de Mathieu venait de planter sans aucune raison et c'est une horde de mort qui arrivaient de chaque côté de la voiture ! Ses grands parents se réveillèrent en sursaut, un visage livide contre leurs vitres ! Arnolphe poussa un petit cri de surprise, Mathieu lui ne savait pas quoi faire !

Nicole, réveillée se retourna par réflexe et vit le véhicule de Mathieu encerclé !

— BAKER !

Le prof d'histoire regarda son rétro et vit le drame se trainant derrière lui ! Le freinage brusque du 4x4 réveilla Michael et Luc qui prirent vite pars à la panique ! La voiture de Mathieu était encerclée et ne pouvait même plus avancée ! C'était à présent plus d'une centaine de morts qui les tenaient pris au piège.

— On doit les aider ! dit Baker.

— On ne peut pas, si on sort on les aura sur notre dos ! répond aussitôt Michael.

— On ne va pas les laisser comme ça ! Je ne veux pas qu'il meurt !

— Ce n'est pas vous qui décidez de qui doit mourir ou pas ! Ils meurent ou c'est tout le monde qui y passe !

Mais Luc intervenu :

— Et si je servais d'appâts ? Comme ça ils sortiraient tous de la voiture, je fais diversion et moi je cours jusqu'à vous et tout le monde survis ! dit-il sûr de lui.

Michael le regarda et lui fit comprendre par un mouvement de tête que ce n'était même pas la peine d'y penser. Enrick lui dit que c'était trop dangereux et qu'il valait mieux que se soit lui qui y aille. Nicole, elle, ne dit rien, elle était tétanisée. Michael pesta pendant que Luc sortit de son sac de sport un couteau de cuisine. Michael le supplia de ne pas sortir mais Luc, déterminé, prit le couteau. Il sortit du véhicule plein de courage, longea le 4x4 prudemment pour enfin taper un sprint sur la place ! Il fit assez de bruit avec son téléphone portable pour attirer les morts vivants vers lui, ce qui ce passa avec succès. La voiture de Mathieu était presque totalement dégagée, Mathieu aida ses grands parents à sortir notamment son grand père encore blessé. Michael sortit de la voiture en trombe sans prévenir et partit aider Mathieu en portant les sacs de provisions ! Ils étaient à mis chemins entre la voiture et le 4x4 quand, Luc, perdit toute détermination.

Les morts étaient à quelques mètres de lui, il paniqua et couru vers le 4x4. Cependant, dans la précipitation il trébucha sur le bord du trottoir. Le couteau s'envola et tomba plusieurs mètres devant lui... Désarmé et en pleure, ce sont plus de 100 morts qui arrivèrent sur lui. Michael se retourna et vit Luc au sol, il eu juste le temps de crier son prénom que le pauvre garçon se fit attraper...

— LUC !

Ils lui arrachèrent un bras, la peau, la chair. Mathieu, Michael, Maria et Arnolphe qui était dehors assistaient à la scène en directe ! Nicole détourna le regard et cacha son visage dans ses bras, Enrick quand à lui hurla aux autres de se dépêcher, la voix tremblante. Mathieu amena ses grands parents jusqu'au 4x4, il se retourna et vit Michael en pleure, tétanisé, il n'osait plus bouger. Le jeune garçon courut vers Michael pour le récupérer et l'emmena à son tour dans le véhicule. Serrés dans le 4x4, le groupe parti en direction de la maison de Baker et laissèrent le corps de Luc gisant dans la rue...

Après trente bonnes minutes à parcourir les rues ils arrivèrent enfin dans la rue ou habitait Baker, la mort de Luc les avaient beaucoup affectés, notamment Michael qui n'avait pas prononcé un seul mot depuis tout à l'heure. Le 4x4 se gara en face de la maison, il n'y avait plus aucune voiture dans la rue. Baker sortit son pied de biche et descendit sur le trottoir. Heureusement il gardait toujours ses clés de maison sur lui. Si elles étaient restées dans la voiture... La rue était suffisamment éclairée par l'aube pour qu'il puisse voir les menaces éventuelles. Il se dépêcha d'ouvrir sa maison et fit signe aux autres de descendre du véhicule. Nicole fit entrer Arnolphe et Maria dans la maison pendant que Mathieu vida le 4x4 des maigres provisions qu'il contenait. Michael lui ne fit rien, mis à part se mettre à l'abri dans la maison.

Une fois tout le monde dedans, Enrick ferma la porte à clé et tira son canapé afin de bloquer la porte, baissa les stores et ferma les rideaux. Le groupe s'assit dans la pièce, il n'y avait pas un bruit. Une tension abominable englobait le petit groupe de survivants. Tout le monde fixait le sol, le regard vide... Ils avaient tout perdu... Leurs maisons, leurs familles, leurs amis... En l'espace d'une nuit... Tout, tout avaient était réduit en cendre... Nicole prit soudainement la parole.

— On fait quoi maintenant ? Enrick hésita longuement avant de répondre, il ne savait pas vraiment.

— On va faire un stock de provision, trouver un deuxième véhicule, partir.

— Alors pourquoi nous avoir fait venir au centre de l'épidémie ?! rétorqua Michael d'un ton mauvais.

— C'était ça ou on restait en périphérie... Je suis désolé pour...

— Ferme-la ! Tout ça c'est de ta faute abrutis ! On aurait du vous laissez crever à l'hôpital ! Il est mort pour sauver deux vieux et un gros porc !

— Stop ! Proclame Nicole. Vous faites trop de bruit !

Le groupe se calma peu à peu, Mathieu resta dans le canapé près de ses grands parents, son grand-père toujours blessé. La remarque qu'il venait d'entendre ne lui avait pas plu et semblait être hostile a Michael. Nicole s'assit dans l'escalier et s'appuya contre les barreaux de celui-ci, fatiguée et apeurée. Son cœur bâtait vraiment vite. Michael était parti s'asseoir sur une chaise dans la cuisine, les coudes sur la table, se tenant la tête. Enrick prit la parole tout en faisant les cents pas dans le salon peu éclairé.

— Bien. On va commencez par faire des provisions. Nicole, tu vas chercher des sacs au grenier et tu les donnes à Mathieu et Michael, tu en prends un aussi pour toi. Il faut que tu cherche un peu partout dans la maison, je dois avoir des lampes torches au grenier et d'autres trucs utiles, prend aussi les couteaux de cuisine. Mathieu toi, tu vas à la cave chercher tout ce que tu peux prendre, de préférence tout ce qui se garde longtemps, conserves, viandes sèches, ramène les bouteilles d'eau aussi.

Enrick alla à l'entrée de la cuisine.

— Toi, tu vide le frigo.

Enrick se dirigea vers les grands-parents :

— Vous, vous faites les guets. S'il y a un problème, comme un mort devant la porte, pas un bruit. Mais si nous sommes déjà repérés, alors crier. Mais vérifier de quoi il s'agît avant. Inutile d'attirer l'attention pour rien. Si quelque chose vient à entrer, surtout, quoiqu'il arrive, monter au premier étages ! Arnolphe, même si cela vous fait mal, montez ! Je vais aller chercher les médicaments dans la salle de bains, je ramène de quoi vous soigner après.

Tout le monde se mit au boulot, sauf Michael qui n'avait pas l'air de ce soucié des ordres. Enrick monta au premier étage pour aller dans sa salle de bains. Il mit en route le robinet de la baignoire, du lavabo et prit une boite de pilule dans son tiroir. Il les goba et se passa un coup d'eau sur son visage en sueur. Il s'essuya le visage et rentra dans sa chambre qui se situait juste à côté de la salle de bains. Il commença à fouiller dans l'armoire et en sortit un sac de sport rouge. Il retourna dans la salle de bain et ouvrit tout les tiroirs. Il versa tout les médicaments possibles dans le sac : Antidépresseurs, bandages, alcool, désinfectants, pansements, tout y passa.

Pendant ce temps Nicole était montée au grenier. Elle prit plusieurs sacs avec elle et fouilla un peu partout. Vêtements, montre, elle trouva également 3 sacs de couchage et 2 lampes-torches. Il n'y avait pas grand-chose, jusqu'à ce qu'elle trouve un fusil de chasse finement gravé de roses et d'un lapin planqué sous le lit.

Mathieu lui était dans la cave et commençait à remonter les packs d'eau et les cartons de nourriture. Il montait tout ce qu'il pouvait, mais il n'y avait pas grand-chose de durable... Nicole arriva avec 3 sacs et le fusil à la main. Elle lui donna un sac vide et posa le fusil sur la table du salon.

Enrick mit un bandage pour maintenir sa cheville blessée lors de la fuite de l'Hôpital Sainte Agnès avant de refermer son sac et descendit aussitôt. Tout le monde l'attendait dans le salon, sauf Michael qui était toujours dans la cuisine. Il regarda son fusil que Nicole avait ramenée du grenier.

— Qui sait tirer ? Arnolphe le regarda et leva la main.

— ...J'ai plusieurs années de chasses à mon conteur...Et je rate rarement ma cible ! Je peux l'utiliser si vous voulez...

Enrick s'avança vers le fusil mais Michael qui entre temps était revenu de la cuisine lui prit des mains.

Pendant ce temps au lycée ou travaillait Baker, une ombre survivait tant bien que mal dans la cafétéria. L'ombre c'était réfugier dans les cuisine et y avait dormi toute la nuit. Cette ombre c'était Damien Lelieu, un élève en BAC S plutôt maigrichons. Cheveux bruns en bataille, lunettes, chemise à carreaux, il avait presque tout d'un intello. Il était même catégorisé comme surdoué.

Damien était resté toute la nuit dans la cantine du lycée afin d'éviter le carnage du dortoir. Malheureusement il avait beau avoir prévenu ses camarades du problème après l'incident de 18h00, personne ne l'avait cru. L'aube se levait progressivement et Damien était inquiet à l'idée de se faire repérer. Rester enfermé ici serait s'offrir comme cadeau à ses choses...Damien se leva discrètement et sorti par l'arrière de la cantine. Il enjamba un murer, se mit à plat ventre sur le toit et attendit. Longtemps. Dans l'espoir que quelqu'un passe par ici avec un véhicule et puisse le sortir de cet enfer...Perdu au cœur de la ville...Entouré par une marrée de morts en plein centre-ville.

Pendant ce temps la tension montait chez Enrick. Michael avait prit le fusil et lançait un regard mauvais à tout le monde.

— J'fais pas confiance à un vieux sénile, dit-il avec arrogance.

— Je suis désolé pour Luc, dit à nouveau Enrick avec plus de fermeté.

— Ferme ta foutue gueule de prof, dit l'autre en prenant soin d'articuler chaque syllabe.

Enrick sentit son sang ne faire qu'un tour mais Arnolphe le fit se calmer.

— Ne vous inquiétez pas Enrick...

Enrick passa sa main sur son visage mal rasé et regarda Michael le dévisager, arme en mains. Il regarda les autres.

— On fait l'inventaire et on se repartit les sacs.

1 pied de biche ; 1 sac de médicaments ; 1 sac de vêtements ; une montre ; 2 lampes torches ; 3 sac de couchages ; le 4x4 ; 1 sac de provision ; 1 fusil de chasse calibre 22 ; 2 boites de munitions 235 cartouches ;

— Mathieu tu as bien mit les provisions qui était dans la voiture dans ce sac ?

Le jeune homme acquiesça.

— Où est ton sac Michael ? Dit Enrick agacé.

Le jeune homme ne répondit pas. Nicole pris le dernier sac vide et alla chercher des couteaux et autres provisions dans la cuisine. Enrick regarda Mathieu.

— Toi tu prends le sac de provision, Nicole va prendre celui de vêtement et moi les médocs avec le dernier sac.

— Tu crois que c'est judicieux de laisser un gros lard prendre le sac de bouffe ?

Mathieu se senti vexé et tourna la tête.

— Boucle-la, répondit Enrick d'un ton menaçant.

Michael se tu mais ne bougea pas pour autant. Enrick alla voir Nicole et vida le sac de médicament dans celui des provisions. Autant gagner de la place, il laissera un sac vide ici. Trois sacs étaient déjà encombrant... Il donna un couteau plus ou moins aiguisé à tout le monde –sauf Michael- et grimpa au grenier. Arrivé dans la pièce il ouvrit un velux et regarda au loin. Ce qu'il vit le terrifia ! Une masse noire se déplaçait en direction de la ville. C'était les morts qui revenaient, qui rebroussaient chemins. Enrick redescendit aussitôt.

— On part tout de suite, allez prenez les sacs. Arnolphe on vous soignera plus tard, on a plus le temps.

— Que se passe t-il Monsieur Baker ? demanda Nicole.

— Ils arrivent.

— Quoi ?! dit Mathieu qui commençait à devenir livide.

— Moins fort ! Ils rebroussent chemins, il y à encore du monde en ville...On va aller au camp militaire qu'ils ont installés hier soir, il faut passer par les petites routes pour éviter d'être piégé, comme ça on contourne le groupe et on arrive au camp sain et sauf. Mathieu tu sais où il se trouve non ? Aller on y va, aller !

Il ouvrit la porte et laissa Michael ouvrir la marche avec le fusil, suivit de Nicole, Arnolphe et Maria, Mathieu et Enrick, pied de biche et sac en mains. Mais au moment d'atteindre le 4x4 Enrick vu une ombre familière :

Alan Carmin était sorti de sa maison, sain et sauf, prêt à partir en voiture lui aussi.

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