Chapitre 3 : 3h30

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Les mort se réveillèrent et sortirent de leurs lits. Il était environ 03h00, contaminés depuis la veille au matin les élèves était restaient dans leurs chambres d'internat, ils pensaient que cela n'était qu'une mauvaise grippe et qu'ils seraient soignés par l'infirmerie. Mais le résultat est là. Du sang sur la bouche après s'êtres asphyxier, les élèves avancèrent vers leurs victimes. Une chambre d'internat contient 3 élèves. Bizarrement les élèves malades n'avaient pas été déplacés de leurs chambres... L'une des contaminés avança vers le lit de sa camarade, elle sentit la chair humaine, exaltée, elle s'abaissa et mordit à pleine dents le cou de son amie. La jeune fille n'eu pas le temps de pousser un cri qu'elle se vida de son sang et la chose commença à la déchiqueter. Le liquide rouge coula sur le sol, la chose arracha des morceaux de chair, le regard vide de sa victime figé dans le vide. La contaminée lui ouvra les entrailles et se nourrit de son amies, l'autre fille, sous l'emprise de somnifères ne se réveilla pas.

Le monstre qui n'était pas rassasier, du sang plein les mains et des morceaux de barbaques entre les dents s'attaqua à la dernière, elle ne se réveillera pas. La même chose arriva dans les autres chambres, les élèves non contaminés se réveillèrent et cette fois ci, commencèrent à crier ! La petite vieille se réveilla en sursaut et vit un élève se diriger vers elle :

- Aider moi Madame ! dit-il en pleurant avant de se faire agripper par des mains froides et pâles.

Le gosse se fit tiré par 3 morts et se fit lacérer par son groupe d'anciens amis. La vieille dame, apeurée courut comme elle put vers la porte d'entrer de l'internat. Mais les morts l'avaient déjà repérée. Il était trop tard. Ils marchèrent lentement mais surement vers la vieille dame, bras pleins de sang tendus vers elle. Les élèves fraîchement contaminés après s'être fait dévorés se levèrent rapidement, et c'est une vingtaine d'élève, tripes apparentes et bras en moins qui s'approchèrent de la vieille. La gentille dame, fatiguée, sachant sa mort proche, eu le reflexe de fermer l'internat à clé, ayant ainsi comme dernière pensées la certitude que ces abominations ne sortiront pas d'ici. Elle se laissa glisser sur le sol, dos à la porte, et attendit que les morts l'ensevelissent. Elle s'éteignit en un cri horrible remplie de douleur. Cependant, une ombre se profila dans la cafétéria du lycée, une ombre vif, surement saine de toute contagion...

Pendant ce temps Enrick et Nicole était toujours dans le couloir du lugubre hôpital. Les morts ne cessaient de s'agiter, la porte se débloquait de plus en plus, les lits et chariots en guise de barrage se retrouvaient plaqués contre les murs et des mains repoussantes commencèrent à sortir ! Le bruit provoqué par leurs gémissements était insoutenable ! Ils résonnèrent dans tout le bâtiment, Enrick et Nicole, pétrifiés n'arrivèrent pas à bouger ! Malheureusement pour eux les bruits ne provenaient pas uniquement de ce couloir... Des portes qui claquent, des masses lourdes qui tombent au sol... Les bruits provenaient également des couloirs environnent. Les lumières commencèrent à vaciller, bientôt ils seront dans le noir... Un fracas puissant provint de la porte ! La porte s'ouvrit en projetant les lits et les autres meubles sur les côtés du couloir ! Une cinquantaine de contaminés sortirent de la dite porte les bras tendus vers Enrick et Nicole, la masse de morts avança vers eux... Ils avaient beau être lents, l'effet de foule les poussèrent et les firent gagner du terrain ! Enrick et Nicole commencèrent à courir vers l'escalier, la Mort derrière eux, mais une odeur infecte survint, une chose les stoppèrent en pleine course : la tête blanchâtre et pleine de sang d'un mort dépassant du couloir de gauche, bloquant l'arrivée de nos deux survivants aux escaliers.

Nicole et Enrick reculèrent, ce sont cinq puis vingt, peut-être trente têtes de cadavres réanimés qui dépassaient des deux couloirs adjacents à celui où ils se trouvaient. Ils étaient maintenant cernés par une centaine de morts-vivants, sans aucune issue.

La panique les envahit, les morts les encerclaient... Enrick tint fermement son pied de biche et recula le plus vite possible, Nicole, elle, chercha un moyen de s'enfuir. La Mort approchaient à grand pas, ils étaient encore plus près, quelques mètres à peine les séparaient...

- MONSIEUR BAKER VENEZ ! dit Nicole en lui montrant une chambre qui semblait totalement vide d'une quelconque présence.

Baker la suivit et rentra avec elle dans la chambre froide et humide. Ils poussèrent les meubles de la « chambres » contre la porte et bloquèrent ainsi l'entrée pour quelques minutes. La pièce était assez étroite, une toute petite pièce avec une fenêtre... Malheureusement ce n'était pas une chambre, c'était une salle de soin.

Un air froid et venteux rentra dans la pièce :

- Monsieur Baker ont peut s'enfuir !

La fenêtre qui se trouvait sur le mur en face de la porte était grande ouverte. Mais ils étaient au 2ème étage... Enrick fouilla dans les placards à la recherche de draps mais malheureusement il n'y trouva que des seringues et des perfusions... Il fallait sauter.

Enrick regarda Nicole, terrifiés, livides. Elle s'approcha la première de la fenêtre, tremblotantes, et enjamba celle-ci. Elle se pendit dans le vide et resta accrochée au bord pour gagner quelque mètre de chute, Enrick lui passerait en dernier au cas où ils entreraient. D'ailleurs la porte n'allait va pas tarder à s'ouvrir sous le poids des monstres. Ceux-ci grattaient frénétiquement l'issu. Nicole se décida et lâcha le bord, elle atterrit agilement sur le sol sans se blesser. C'était au tour d'Enrick maintenant, il rangea son pied de biche dans son grand manteau et utilisa la même technique que Nicole. Les pieds dans le vide il se prépara à descendre quand un fracas se fît entendre au dessus de lui ! Un mort vint lui agripper la main ! Ils étaient entrés ! Enrick se débattit, l'abominable chose tenta de lui mordre les mains ! Mais ce n'était pas n'importe quelle chose... C'était la sœur de Nicole.

Enrick réussit à dégager sa main droite et la jeune morte laissa tomber le professeur. Il poussa un cri en tombant mais réussit tout de même à tomber sur ses jambes. Mais une douleur ignoble le prit à la cheville. Nicole qui était déjà assez loin de la fenêtre revint au pas de course aidée le professeur à se relever. Cependant les mort ce jetèrent de la fenêtre, dont la sœur de Nicole qui s'explosa littéralement sur le sol, néanmoins elle « vivait » toujours et ce fut une montagne de mort qui lui tomba dessus, l'ensevelissant et la bloquant.

Il faisait nuit noir, seul les lampadaires illuminaient la rue. Enrick et Nicole avançaient tout les deux vers la voiture dans la pénombre, épouvantés, fatigués. Mais un bruit d'alarme parvint à leurs oreilles, le pire était à venir : l'alarme de la voiture d'Enrick c'était déclenchée.

Un mort c'était tapé dedans en avançant et avait amassé ses congénères. Il ne fallut pas longtemps pour que les deux connaissances fassent demi-tour, ils ne pouvaient pas y retourner, le véhicule était définitivement bloqué... Le bruit les avaient tous attirés à cette endroit, aussi bien ceux dehors que ceux du RDC du bâtiment. Le professeur et la lycéenne allaient devoir partir à pied. Mais pour aller où ? Et si ces choses les coinçaient quelle que part ?

Nicole et Enrick coururent vers la grande grille de sortie et déboulèrent sur la route, la température avait considérablement chutée depuis qu'ils étaient entrés dans l'Hôpital, un vent froid et violent les tailladaient et les empêchaient d'avancer. La route était humide et le brouillard bien installé, on ne voyait rien à 20 mètres de là. Impossible de partir à pied dans de telles conditions, la mort était assurée et se cachait surement au moindre coin de rue. Mais soudains des fars de voiture apparurent à travers le filet blanc de la nuit et vinrent éblouirent les deux survivants. Un 4x4 vert s'approcha doucement et finit par s'arrêter. Un jeune homme d'une vingtaine d'années leurs fît signe de monter.

Enrick et Nicole embarquèrent à l'arrière du 4x4. Une banquette usée et recouverte de poils les y attendait. Surement le domicile d'un chien lors des voyages routiers... L'homme qu'ils venaient de rencontrer était au volant, il semblait avoir les cheveux colorés d'un rouges pétant et ne semblait pas avoir utilisé de peigne depuis longtemps. La masse de cheveux était en pétards et semblait ne pas être à sa première coloration vue l'état de celle-ci... Il avait un t-shirt bleu et une veste en cuir noir. A côté de lui un autres homme un peu plus jeune, sûrement l'âge de Nicole, blond en t-shirt blanc et jean troué. Il avait l'air plus souriant que le chauffeur et n'a pas l'air plus inquiet que ça... Enrick et Nicole s'assirent sur la banquette, en sueur. La jeune fille regarda en arrière au moment ou le 4x4 démarra et y vît le cadavre de sa sœur coupé en deux, rampant en dehors de l'hôpital, claquant des dents. Tendant une main comme-ci elle voulait sa grande sœur, alors qu'elle ne voulait que la dévorer... Nicole se remit à pleurer et cacha son visage dans ses mains. Sa sœur avait réussie à se débloquer du tas de mort sur elle et y a laissée la moitié de son corps. Quand Enrick vît cela, il fut effrayé de constater que même couper en deux elle bougeait encore... Le professeur regarda furtivement les deux inconnus mais ce fît vivement rappeler à l'ordre quand sa cheville le fit souffrir...

- Michael, 21 ans, musicien et lui c'est Luc, 18 ans. Il est également musicien, dit le conducteur comme-ci il y avait été obligé. L'autre garçon se retourna et sourit, il avait l'air assez nié et insouciant...

- Enrick, 42 ans, professeur d'Histoire dans un lycée... Et Nicole, 18 ans, lycéenne dans l'établissement ou je travaille... Merci de nous avoir aidés... dit-il la voix tremblante, encore chamboulé par les événements.

- De rien, vous aviez l'air d'être dans la merde. Si on peut vous aider... Vous n'êtes pas malade au moins ?

- Non...

- Alors pourquoi vous êtes allés dans l'Hôpital ? Ce n'est pas le meilleur endroit où aller actuellement. Vous êtes un peut idiots.

- Nous devions récupérer la sœur de Nicole...

Michael ne dit rien. Il comprit qu'elle n'était plus des leurs. Enrick continua la discutions :

- Où allons-nous ?

- On fuit. On va prendre la route pour partir. Il y aurait un camp de réfugiés en dehors de la ville, tenu par des militaires d'après la radio. On vous prend avec nous, vous serez mieux là bas.

- Par la route ?

- Non à dos de dragon. La réponse sèche et moqueuse de Michael énerva Enrick.

- Mais il y a beaucoup trop de monde à cet endroit !

- Une meilleure solution peut-être ? Rester en ville c'est du suicide ! dit-il, énervé. Enrick se tut.

Rester ici était certes dangereux, mais la route l'était tout autant... Les morts semblaient être attirés par la concentration d'humain... Le 4x4 continua d'avancer dans la pénombre. Un climat de tension avait pris le dessus dans le véhicule, même si Enrick et Nicole étaient sains et sauf. Heureusement pour le petit groupe l'hôpital se trouvait en périphérie. Les quatre connaissances arrivèrent enfin sur la route principale menant à la sortie de la ville... Mais celle-ci était bloquée par des centaines de voitures. Des militaires positionnés à la sortie tentaient de gérer la situation, le seul moyen de sortir était par une autre issue, mais il fallait traverser la ville dans l'autre sens. Des voitures venaient bloquer le 4x4, rejoignant la route également dans l'espoir de sortir de cet enfer. La route était bloquée sur au moins 2 kilomètres ce qui signifiait que le 4x4 était loin d'être sorti de la ville. Les gens étaient bloqués, apeurés, énervés, ils provoquaient des bagarres et des mouvements de foules. C'était la panique totale... Et surtout :

Ils faisaient du bruit.

Enrick sorti de l'arrière du 4x4 et laissa Nicole et les deux garçons dans le véhicule. Il voulut parler aux militaires, pourquoi personne n'avançait ? Il se déplaçait difficilement dans la pénombre, certaines personnes se battaient pour voler les affaires des autres. Des mères pleuraient ayant surement perdus leurs enfants, des cris déchiraient le ciel... C'était le chaos. Les seules sources de lumières étaient les fars des véhicules et des voitures en feu, ce qui provoquait des zones d'ombres par endroit, des zones dangereuses... Le professeur se faisait bousculer, des gens couraient dans tout les sens ! Mais une voix l'interpella. Une personne derrière lui, un jeune homme aux cheveux bruns épais et en batailles. Il était de taille moyenne et est assez corpulent, il portait une chemise blanche, un jean et une veste marron. Il avait l'air totalement perdu et semblait s'être habillé assez rapidement. Des larmes coulaient sur son visage et ça barbe mal taillée. Il attrapa le bras d'Enrick :

- Monsieur aidez moi ! Celui-ci ne comprît pas, le jeune homme le tira et Enrick se laissa entrainé, lui aussi confus.

- Qui êtes vous ! dit Enrick en évitant les voiture à l'arrêt et les gens sur la route.

- J'ai besoin de vous, mon grand-père et blessé !

Enrick n'eu pas le temps de réagir qu'il arriva près d'une voiture blanche assez grande. Il y vît un vieil homme en pull bleu assit au volant, sa femme en robe et gilet rose à côté lui tenant la main. Il avait un morceau de métal planté dans le mollet... Enrick regarda le jeune homme avec des yeux remplie d'incompréhension.

- Que voulez-vous que je fasse ! Je ne suis pas médecin ! dit-il en parlant fort, sa voix étant écrasée par le bruit des citoyens apeurés courant autours d'eux.

- Personne n'a voulu m'aider et je n'arriverai pas à le lui enlever ! Je vous en prie !

Le jeune homme le supplia presque à genoux, Enrick se sentît mal, il n'avait jamais fait ça ! Il s'avança vers le vieil homme, hésitant, et demanda l'écharpe de sa femme. Il mit celle-ci dans la bouche du grand-père, saisie le morceau de ferraille ainsi que son courage et compta jusqu'à 3.

1

2

3

Il tira le morceau de métal, le vieux étouffa son cri dans l'écharpe de sa femme. Enrick saisi le châle et le mit autour du mollet pour que le sang ne coule pas. La plaie n'avait pas l'air très profonde heureusement... Le jeune homme le regarda et le prit dans ses bras :

- Merci beaucoup ! Merci du fond du cœur ! Il était sorti voir ce qui ce passait, un militaire la poussé et il c'est retrouver au sol avec ce truc dans la jambe ! Comment vous appelez vous ? Moi c'est Mathieu Dupont et voici mes grands parents Maria et Arnolphe Dupont !

- Enrick Baker. dit-il en lui serrant la main.

- Si vous avez besoin de quelque chose dites le nous Monsieur Baker ! dit la vieille dame en le remerciant.

- Vous partez au refuge ? demanda Baker.

- Oui il n'y a pas d'autres endroits où aller...

Soudain des coups de feu retentirent ! Les militaires tiraient sur quelque chose... C'est la que des gémissements infâmes surgirent !

Les morts arrivèrent de partout ! Des groupes affamés sortirent de chaque côté de la route ! Des femmes, des hommes, d'un blanc cadavérique, les veines bleutées s'approchèrent des citoyens, bras tendus.

Nicole descendit du 4x4, où était le professeur ? Elle se faufila entre les voitures et le vit près de Mathieu, elle l'appela :

- Monsieur Baker !

Elle couru à nouveau vers le véhicule 4x4. Enrick regarda Mathieu qui était effrayé :

- Mathieu ! Mathieu regarde moi ! Avec tes grands-parents vous allez à cette adresse : 43 rue Aptien d'accord ! C'est chez moi ! On sera plus en sécurité qu'ici !

- Mais c'est en pleine ville vous êtes fou !

- C'est ça où on reste ici !

- D'a-d'accord !

Mathieu se retourna vers le 4x4 mais un mort le repéra depuis une autre rangé de voitures ! Il courut malgré sa cheville blessée et arriva à la portière. Mathieu démarra son véhicule et coupa par un passage d'herbe sur le côté de la voie. Enrick frappa contre la vitre de la porte côté chauffeur et fit signe de descendre à Michael :

- Quesque vous faites ?!

- Sort bordel ! SORT !

Michael s'exécuta difficilement et laissa le volant à Enrick. Une fois tout le monde à l'intérieur il démarra le 4x4 mais Luc lui posa une question : « On va où ? ». Baker répondit rapidement :

- On va chez moi ! On sera plus en sécurité !

- En ville ! Mais c'est de la folie ! Redonnez-moi le volant ! dit Michael énervé.

- Hors de-

Enrick se fit coupé par un mort qui claqua ses mains sur la vitre conducteur ! Le mort tentait de mordre Enrick malgré la vitre et donnait des coups de dents dans le vide. Le prof accéléra et percuta la voiture d'en face, manœuvra comme il put et réussi à sortir du piège de ferraille où il était coincé. Il partit lui aussi sur le côté de la route pendant que la foule autour de lui se faisait dévorée vivante. Un enfant d'à peine 5 ans dans les mains des infectés, un chien qui courait entre les voitures, les militaires tirant sur tout le monde sans distinction...Du sang, partout. Au moment de tourner, Enrick vit une famille prié dans leur voiture, 10 morts autours d'eux, la voiture se faisait balloter dans tout les sens. Les autres passagers regardaient également le désastre par les vitres.

Ils devaient rebrousser chemin, et c'est à contre cœur qu'ils rentraient de nouveau dans la ville... La ville qui était à feu et à sang.

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