Chapitre 2 : L'Hôpital Sainte Agnès

/!\ CETTE VERSION N'EST PAS CORRIGÉE ET DATE DE 2016 /!\

Enrick se tenu la tête, son mal de crâne était de retour... Il se retourna lentement, regarda une dernière fois la trace de sang mal effacée sur le sol et tituba en direction des toilettes. Il s'arrêta devant le grand miroir fixé au mur et posa ses deux mains sur le rebord du lavabo lisse. Le professeur regarda ses traits fatigués et terrorisés. Comment ça plusieurs appelles ? Il ouvrit le robinet et se nettoya le visage, l'eau extrêmement froide le « réveilla». Les mains trempées, il les glissa sous le sèche main mais celui-ci ne fonctionna pas. Il se retourna donc et entra dans un toilettes pour prendre un morceau de papier mais il remarqua quelques gouttes de sang sur le coin de la cuvette ainsi qu'au sol... « Ne touchez pas son sang. Reculez. » Cette courte phrase lui revint en tête. L'élève revenait des toilettes. Il sortit rapidement manquant de glisser sur le carrelage mouillé et interpella une dame de ménage qui passait par là. Il lui dit en cout de vent que du sang se trouvait dans le couloir et les toilettes et qu'il fallait le nettoyer.

- Ne vous approchez pas trop près du sang Madame !

Il lui souhaita bon courage et ouvrit la grande porte en verre menant sur la cour. Enrick ne savait pas qu'à ce moment même, le monde allait basculer dans l'anarchie et le chaos. Il traversa la cour illuminée par les rayons froids de la lune assez rapidement en direction du parking afin de rejoindre son véhicule. Il passa la grande grille bleue de l'établissement et salua au passage le gardien qui rangeait ses affaires. Il arriva devant sa petite voiture bleue et si installa. Il la démarra, commença à rouler et lança sa radio. Pas de musique. Toutes les stations de musiques son devenues des stations d'infos ce soir ? Juste une dame. Une dame qui parle annonçant des mesures de sécurités et d'hygiènes. Une jeune femme dans un bus au teint maladif se tenait la bouche comme si elle allait vomir...Le temps était très brumeux, pourtant il y avait beaucoup de voiture sur la route, et sur le chemin du retour. Enrick regarda les gens dans la rue : une dame courait jusqu'à chez elle avec son mari et ses enfants, les bras plein de courses. La radio se mit à grésiller...

Il arriva enfin dans sa ruelle et se gara en face de chez lui... Cette brume était si épaisse... La rue ou Baker habitait était assez étroite, la rue était habillé de vieilles maisons ouvrière en briques rouges, sur deux étages avec une cheminée. L'endroit est à peine éclairé, les lampadaires usés, les trottoirs mal conçus...

Soudain un bruit ! Des pas... Lents... Enrick se retourna rapidement et tenta d'ouvrir sa porte ! Des ombres étranges disparaissent dans la brume et des bruits de pas frottant contre le béton parcourent la rue... Les frissons l'envahir rapidement. Enrick se dépêcha de rentrer chez lui et ferma à clé.

Soulagé mais respirant assez fortement il commença par ce calmer, ferma tout les verrous et enleva son mentaux. Il le posa sur le canapé de son petit salon avant de partir dans la cuisine assez petite. Enrick possédait également une petite cours derrière sa cuisine qui lui était totalement inutile. Le professeur revint avec un repas bon marché chauffé au micro-onde dans le salon, il regarda par la fenêtre... Il y aperçu son voisin entrain de l'épier depuis sa fenêtre de chambre. Alan Carmin, un homme du même âge que lui. Il s'est installé dans la rue depuis peu, il parait qu'il appartenait à une famille assez aisée avant d'être déshérité. Depuis il n'est plus rien, il est au chômage. Il lâcha Enrick du regard et se tourna vers son armoire... Il en sorti deux fusils. Enrick se demanda ce qu'il faisait... Son voisin le regarda une dernière fois, avant de fermer sa fenêtre et ses voler... Un bruit de marteau se fit entendre... Il clouait sa fenêtre ?

Il n'y avait plus qu'un simple filet de lumière qui s'échappait de la maison d'en face... Enrick s'assit et décida d'allumer la télé :

« [...] Et donc ce nouveau virus aurait touchée la France et l'Europe la nuit dernière ?

- En effet... Des voyageurs seraient arrivés... Avec ce virus en rentrant dans leurs pays... Nous conseillons aux concitoyens... D'envoyer leurs proches atteints dans l'hôpital le plus proche possible...dans les plus brefs délais... Qu'est-ce-que je suis en train de dire... Fuyez... Fuyez ! Quittez votre télé et fuyez ! Cette maladie est virale ! Ne vous approchez pas des gens malades ! Ne les touchez pas ! Laissez vos proches ! Il se transmet par les fluides! Partez !

- Enfin Monsieur... Calmez-vous... Ne faites pas paniquer les téléspectateurs pour rien s'il-vous-plait

- POUR RIEN !? Mais vous ne comprenez donc pas! Nous sommes tous en danger !

- Monsieur calmez-vous !

- VOUS VOULEZ LE CACHER AU GENS ALORS QUE LEURS VIE EN DÉPEND !

- Sécurité !

- PARTEZ ! FUYEZ ! NE VOUS APPROCHEZ PAS D'EUX !

- SÉCURITÉ !

L'homme toussa.

-...Je...Je suis fini... C'est... Non... Lâchez-moi... Non... LÂCHEZ-MOI ! NON, NON NON N !»

Un bruit d'arme à feu. Et plus rien. La chaine d'info vient d'être coupée. Une image grisonnante et un message la remplace.

« Le programme que vous regardiez n'existe plus.»

Enrick lâcha sa fourchette, resta assis, il ne comprit pas se qu'il venait de se passer. Les yeux écarquillés, les mains tremblante il se leva de nouveau et regarda par la fenêtre. Rien. Pas un bruit. Mais un frappement vint à sa porte et brisa le silence. C'était le voisin, Alan. Un homme de la même taille qu'Enrick, assez fin avec un visage plutôt long. Son visage paraissait assez fatigué, il se caractérisait par des cernes monstrueuses et des traits, ou plutôt de petite rides partant du nez jusqu'au coin de la bouche. Sa peau était si blanche qu'elle semblait ne pas avoir prise le soleil depuis des années. Alan avait également deux yeux bleus perçants et un nez assez droit et pointu.

Alan avait une coiffure très « Charlie Chaplin ». Légèrement bouclés, assez bordéliques, raie sur le côté presque invisible il avait une mèche de cheveux qui lui tombait sur le front. Et, pour couronner le tout, il avait les cheveux gris/blanc qui lui donnait un côté « artiste excentrique ». Comme à son habitude il portait un t-shirt gris/bleue, un jean noir, un vieux trench-coat marron et de belles chaussures vernies qui ne l'étaient plus vraiment. Enfin, c'est ce que pensait Enrick car la pénombre laissait place au doute... Il hésita un instant et finit par ouvrir la porte à son voisin. Alan posa sa main sur l'épaule d'Enrick :

- Baker. Faite des réserves. Les magasins sont encore ouverts à cette heure... Barricadé vous et prenez des aliments qui se conservent. Vous avez des armes ?

Enrick ne comprît pas ce qu'il se passait sur le coup mais répondit qu'il possédait un fusil de chasse, le voisin dut juger que cela n'était pas assez et lui donna un pied de biche.

- Prenez ça mon vieux. Vous en aurez besoin. Bonne chance...

- Comment ça de la chance ? Enrick ne comprenait pas le comportement de son voisin.

- Vous avez vu les infos non ? Alan lui serra la main et traversa la rue de nouveau. L'être humains ne prend conscience et n'agit toujours qu'au moment de non-retour, à croire qu'il aime un peut trop le danger ! dit-il d'une voix éclatante. Aller, partez vite Baker, ils seront bientôt là...

Enrick referma sa porte. Monsieur Carmin ne semblait pas si inquiet que ça malgré les menace qu'il venait de dire, il ne semblait ni apeuré, ni surpris, ni touché par les infos... Il en aurait presque rit... Des cris se firent entendre dans les rues avoisinantes, des voitures partirent au quart de tour. Enrick se mit devant la télé une nouvelle fois, il mit une autre chaine d'infos:

« [...] Des émeutes dans tout Paris aurait lieu [...] Des cas de cannibalismes [...] Plus de nouvelles du continent Africain depuis près de deux moi [...] Des disparitions nombreuses depuis la nuit dernière surviennent dans nos villes [...] 73ème cas de cannibalisme aujourd'hui en France...»

Enrick resta bouche bée, il ne resta pas longtemps sans rien faire et prit son mentaux ! Avant de fermer la porte il prit le pied de biche qu'Alan venait de lui donner et sortit de chez lui. Il fonça vers sa voiture, la démarra et prit la direction du supermarché. Sur son chemin il croisa des gens, certains ce battait entre eux sur les trottoirs, un autre au sol inerte se fit marcher dessus ! Il avança de plus belle mais un véhicule de secours le doubla... Puis deux... Puis trois ! Dans les rues, la panique. Certains sortent en trombe vers leurs voitures... Comme Enrick. La route et maintenant bouchée, ça n'avance pas... Comment tout peut dégénérer aussi vite ? De plus personne ne sait ce qu'il ce passe réellement ! Soudain une jeune fille d'à peine 18 ans aux cheveux courts rouge et bleu surgit. C'était une élève du lycée, Nicole Walk, d'origine anglaise, ses parents l'ont envoyée en France étudié. Elle était normalement interne, elle ne devrait pas être dehors ! Il ouvrit sa fenêtre de voiture :

- Qu'est-ce-que tu fais là !

- Je dois aller à l'hôpital Sainte Agnès Monsieur Baker, ma sœur y est ! Avec tout ce qui ce passe j'ai peur pour elle ! Emmener moi s'il-vous-plait !

- Je ne peux pas t'aider Nicole désolé !

Sur ces mots assez égoïstes le professeur avança dans les embouteillages et laissa la jeune fille seul. En avançant il vit une ombre accroupie au sol dans une ruelle sombre...Un corps inerte à ses pieds... Le temps passa si lentement... Ses yeux s'écarquillèrent. Cette chose, inhumaine... Etait en train de dévorer un homme. La voix libre devant lui, le professeur accéléra de plus belle et arriva au supermarché.

Il descendit rapidement de son véhicule et prit des sacs provenant de son coffre. Il entra dans le supermarché par la baie vitrée et découvrit une foule de gens désordonnés ! Les infos défilaient sur les télés du supermarché, les gens faisaient la queue avec plusieurs cadis, les caissières partaient une par une et certaines personnes commençaient même à voler ! Il se dépêcha, remplit un sac entier de conserve et de nourriture séchées, passa au rayon eau et remplit de nouveau un autres sac de plusieurs petites bouteilles. Il marcha rapidement vers les caisses...soudain, tout le monde s'arrêta.

Une vidéo était diffusée à la télé. Un homme, qui se faisait tirer dessus, qui ne bougeait pas, qui ne reculait pas et qui se jeta sur un civil. Tout le monde était paralysé. Les gens étaient fixent, ils ne bougeaient plus. Un tremblement se fit entendre, la foule se retourna lentement vers la caisse B-7... La caissière... Où plutôt son corps... Était pris de spasme.

- ELLE EST CONTAMINÉE !

C'est un homme qui cria et qui réanima la panique général. Il sauta au dessus des caisses et c'est la foule entière qui le suivit ! Tous partirent avec leurs affaires, à ce moment Enrick mit du temps à réaliser mais il ne savait pas encore que ce moment de réflexion allait lui sauver la vie. Au moment où Enrick tenta de passer par-dessus les caisses l'homme qui courrait en premier arriva à la baie vitrée. Les portes s'ouvrirent... L'homme sortit... Et c'est un autre homme qui l'attrapa. Mais cette fois ci... L'homme en questions n'était plus humain. La foule recula brusquement, Enrick resta assis sur le rebord de la caisse tremblotant. La chose était livide, les yeux blancs, tout le monde regarda l'homme se faire agripper... Et arriva le premier coup de dents. Dans le cou de la victime. Une trainée rouge commença à coulée sur le bitume... La foule fit demi-tour, la caissière avait finit ses spasmes. Enrick descendit de la caisse et parti vers l'une des entrée du magasin positionnée sur les côtés. Une fois à l'extérieure le professeur couru vers sa voiture au milieu des gens paniqué. Il rangea ses courses, hésita un instant et démarra la voiture en direction de l'Hôpital. Sur le chemin des policiers tiraient sur des citoyens... Ceux si continuèrent d'avancer, ils ne tombaient pas au sol. Enrick la chance en choisissant une route plus calme et une fois arrivé il ne prit pas la peine de se garer et entra rapidement.

C'est un Hôpital sans dessus dessous que découvrit le professeur. Il avança dans le couloir principal... « RHHAAAA » ! Enrick fit un bon en arrière, un râle horrible et glaçant se produisit derrière une porte bloquée ! Quelqu'un tapait derrière celle-ci, quelque chose essayait de l'ouvrir ! Enrick sortit son pied de biche qu'il avait caché sous son mentaux, il se prépara a ce que la porte s'ouvre, mais un cri l'interpella ! Un cri féminin, un cri strident qui venait du deuxième étage. Il couru vers les escaliers, les monta à toute vitesse et arriva au deuxième étage. Le professeur regarda dans les chambres mais personne n'y était... Un deuxième cri identique se fit entendre d'une chambre au fond du couloir ! Enrick couru vers celui-ci ! Des objets étaient tombé au sol, il les enjamba et fonça vers la chambre du fond ! Il arriva et vit Nicole en pleure, bloquée contre le mur par une personne de même taille... La sœur de l'adolescente ?

- MONSIEUR BAKER AIDEZ-MOI ! ELLE EST DEVENUE FOLLE ! cria la jeune fille en pleurant.

Baker poussa la sœur de Nicole, mais au moment de la retourner, l'horreur de la chose lui glaça le sang : La sœur de Nicole avait les yeux blanc, le teint pâle, le visage creusé, du sang plein la bouche. Enrick en une fraction de seconde regarda à sa droite et remarqua un infirmier étalé sur le sol dans son propre sang, les entrailles à l'air libre... L'odeur de cadavre était insupportable, s'il en avait eu le temps, Baker aurait vomirait ses tripes. Son cœur bâtait beaucoup trop vite. La sœur de Nicole venait... De tuer ce type ? Un râle insupportable sortit de sa bouche, elle claqua des dents et tenta de mordre le bras d'Enrick ! Il la repoussa violemment contre le mur de droite et prit la main tremblante de Nicole. Ils sortirent de la chambre et saisirent un chariot pour bloquer la porte. Ils reculèrent tout les deux, Nicole était en pleur :

- Elle, elle m'a attaquée !

Baker lui tenait son pied de biche dans son autre mains, prêt à attaqué. Nicole pleurait et tenta même de se retourner pour voir sa sœur mais Enrick la bloqua contre lui.

- JE DOIS LA RÉCUPÉRER ! ON PEUT LA SOIGNER !

Enrick se mit à pleurer tout comme Nicole, c'était tellement horrible... Il attrapa Nicole par le ventre et la porta dans ses bras, il fallait partir maintenant. De toute façon il ne savait pas comment la soigner, personne ne savait, et elle était trop contagieuse... Il suffisait d'une projection de sang dans les yeux... Sa sœur contaminée, ses parents en Angleterre... Nicole n'avait plus personne, à part Enrick.

Pendant ce temps au lycée, la dame de ménage et les élèves qui dormaient ici n'étaient pas prévenus la télé dans l'internat ne fonctionnant plus... La bonne dame dormait dans le fauteuil du salon, paisiblement, mais elle ne savait pas ce qui ce passait dans les chambres pendant son profond sommeil... Certains élève se réveillaient, mais pas comme ils l'auraient du. Ils étaient contaminés.

Enrick et Nicole arrivèrent au milieu du couloir, mais un fracas horrible perturba leur fuite. Une grande porte anti feu à côté de la chambre ou était enfermée la jeune fille. Bloquée par plusieurs chariots et lits, elle se mit à bouger dangereusement. Nicole et Enrick restèrent un moment sans bouger, paralysés, observant la porte trembler. Un long silence avant la tempête... Enrick posa Nicole et sortit son pied de biche... Plusieurs grognements de contaminés affamés se firent entendre de derrière la porte ! Des mains pleines de sang vinrent se coller contre la petite vitre grillagée de l'issue ! Plusieurs mains et corps firent pressions sur la porte, les lits et les charriots commencèrent à bouger... La porte n'était plus bloquée...

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