OS 4 : IRONPOOL p.3
« Embrasse-moi mieux que ça, souffla-t-il en glissant son autre main jusqu'à sa joue.
− Oui, Monsieur... »
Wade abandonna son hésitation. Tony put enfin goûter à sa bouche et sentit l'autre sourire contre ses lèvres. Il le rejoignit sur le divan en le faisant doucement tomber en arrière, ses cuisses enserrant ses hanches, et emprisonna ses mains juste au-dessus de sa tête. Wade gémit contre sa mâchoire lorsqu'il roula des hanches contre les siennes.
« Tony Stark embrasse la chose la plus laide du monde, murmura Wade en fermant les yeux. Les tabloïds adoreraient cette info... Ça ferait un bon titre de film porno aussi.
− T'as fini de te plaindre ? Tony Stark t'embrasse en espérant pouvoir faire ça toute une éternité...
Wade gémit un peu plus, cette fois contre sa bouche.
− T'es absolument magnifique au passage... »
Tony se redressa, maintenant assis à califourchon sur le mercenaire, libérant ses mains. Wade rouvrit les yeux, se laissa être admiré un instant, puis se redressa à son tour. Ses mains se glissèrent sur les fesses du héros, puis sous son t-shirt pour le lui retirer. Ses doigts vinrent ensuite courir sur ses abdos pour caresser le contour de l'arc reactor. Les lumières s'abaissèrent légèrement, et un feu s'éleva dans le poêle. Wade rit doucement et Tony remercia Jarvis avant d'embrasser son superidiot dans la lumière bleutée du reactor.
« C'est ton cœur ? demanda Wade en hésitant à le toucher de nouveau.
− D'une certaine manière, oui, répondit Tony, admirant les ombres bleues sur le visage face à lui. Il me garde en vie. Et il est un peu à toi aussi... »
Wade leva de grands yeux curieux vers lui puis l'embrassa avec plus de force qu'avant.
Bientôt la friction entre leurs corps ne fut plus suffisante et ils se retrouvèrent nus l'un contre l'autre, le souffle court et les yeux embrumés. Comme une litanie, après que Tony eut glissé plusieurs doigts en lui, Wade le supplia de le baiser. Quand Tony avoua en riant que le lubrifiant était dans sa chambre, à l'étage, Wade grogna de frustration en tapant des pieds comme un enfant, se plaignant que pour un playboy il était vraiment pas efficace. Le mercenaire repoussa Tony en lui volant plusieurs baisers et partit en courant vers les escaliers en criant à Jarvis de le guider.
Vous êtes parti du mauvais côté, Monsieur.
Wade se dirigea alors dans l'autre sens tandis que Tony se tordait de rire sur le canapé en voyant Wade courir nu comme un ver dans les escaliers et écoutait les indications amusées de son IA. Quand Wade revint, quelques secondes plus tard, il était enroulé dans une couverture rouge et l'ouvrit d'un seul coup comme une diva, provoquant un nouveau rire dans la gorge de Tony.
« Je bande toujours ! clama-t-il en posant la couverture sur le canapé de cuir. Alors au boulot Iron Bite. »
Tony le fit basculer avec lui et le dévora de baisers entre plusieurs rires. Il tenta tant bien que mal d'ouvrir la bouteille et Wade lui prit des mains. Il en versa dans sa paume et enroula ses doigts autour du sexe de Tony qui cessa de rire immédiatement et gémit de plaisir en enfonçant ses doigts dans l'épaule de Wade. Wade qui l'embrassait et souriait contre ses lèvres.
« Baise-moi, Tony...
Tony soupira en le poussant pour qu'il soit sur le dos. Wade scella bientôt ses jambes autour de ses hanches, l'attirant contre lui.
− Tu m'as vraiment ruiné pour le reste du monde... souffla Tony en entrant doucement en lui. »
Wade l'attira davantage, le faisant pénétrer en lui entièrement. Ses mains se perdirent dans les boucles brunes de Tony, serrant, tirant. Tony gémissait contre son cou, ses dents mordant lascivement sa peau sensible, et ses doigts serraient la couverture de chaque côté du visage du Wade. Il commença à bouger, d'abord lentement puis plus fort. Wade lui disait plus fort. Mais Tony ne savait pas s'il survivrait à plus. Il sentit ses ongles griffer son dos, et il adorait les gémissements et les cris qui sortaient de la bouche de Wade contre son oreille. Il ralentit le rythme et son mercenaire geignit. Puis Tony recommença, il pouvait survivre à plus fort. Définitivement. Alors il le fit, aussi longtemps qu'il le put, à cet endroit précis, et Wade jouit entre eux en criant presque, sans que Tony n'ait à le toucher. Il trembla sous lui, s'accrochant à son corps comme à la vie. Une larme roula sur sa joue, et Tony l'effaça d'un baiser.
Délicatement, il s'assit, gardant Wade contre lui, restant en lui, lui arrachant un sanglot de plaisir. Wade décroisa les jambes, maintenant à califourchon sur Tony, ses mais scellées derrière son cou. Ses hanches commencèrent à se mouvoir sans que le milliardaire ne lui dise quoi que ce soit. Il bougeait si lentement que Tony en eut le tournis et crut perdre la tête sous la douce torture. Son visage se lova dans le cou de Wade, gémissant contre sa peau salée.
« S'il-te-plaît, reste, gémit-il en enroulant ses bras autour de son torse. Reste ici encore longtemps. Wade...
− Je ne t'ai pas assez ruiné ? se moqua le mercenaire en bougeant un peu plus vite.
− J'en veux plus... Plus de temps avec toi. Ne fuis pas en te réveillant demain...
Il pleura alors de plaisir contre son épaule, gémissant, tremblant, croyant. Wade se redressa un peu pour qu'il se retire puis s'allongea contre lui, dérobant autant de baisers qu'il le pouvait.
− D'accord, souffla-t-il. Le mercenaire et le superhéros. Le potentiel. T'imagines pas toutes les fictions qu'il y aura. »
Tony n'avait aucune idée de quoi il parlait mais il sourit quand même. Et le lendemain matin, il trouva Wade nu dans la cuisine, en train de lui préparer un petit-déjeuner en dansant sur du Céline Dion.
Il est important de savoir que j'ai d'abord refusé de jouer le dernier album de Céline Dion, Monsieur.
Tony sourit en grimpant sur le plan de travail. Wade se glissa entre ses cuisses.
« C'est vrai, il a refusé, confirma Wade en effleurant son nez du sien. Mais je l'ai ensuite menacé de te baiser sur ce plan de travail s'il ne m'obéissait pas.
Tony fit semblant de réfléchir.
− Ce plan de travail ? répéta-t-il. Oh, tu veux pas... tu veux pas me montrer comment tu ferais ça ?
Wade lui rendit son sourire vicieux et l'embrassa en glissant ses mains sous l'élastique de son jogging. Tony se mit à rire contre ses lèvres et le repoussa doucement.
− Avant que tu commences quoi que ce soit, je te préviens que le lubrifiant est dans la pièce d'à côté.
Wade perdit son sourire.
− Merde, je reviens tout de suite ! »
Le temps qu'il parte en courant, Tony vola un morceau de pancake à la framboise en riant.
Meilleures. Vacances. De sa vie.
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