I- Cendrillon
Il était une fois, dans un royaume lointain, où la magie n'existait, une jeune fille belle comme un rayon de soleil. Cette jeune fille avait pour nom Vert-Émeraude, nom qui reflétait à merveille ses beaux yeux verts et brillants tel des pierres précieuses trouvées après de nombreux jours de recherches.
Vert-Émeuraude vivait avec ses parents dans l'opulence et le luxe dont toutes personnes rêveraient. Sa mère était une personne hautaine, méchante et matérialiste tandis que son père était un homme bon mais tellement naïf que le manipuler devenait un jeu d'enfants, mais malgré cela, la petite famille nageait dans un bonheur presque enviable.
Un jour vint où sa mère tomba grièvement malade, elle reçu tout les soins, tous les médecins de la contré ainsi que ceux des pays voisins mais nul ne put la soigner. Alors un soir, sentant sa dernière heure proche, la mère fit venir sa fille et lui dit:
- Ma fille je n'ai plus assez de temps et je ne pourrai donc pas te guider et t'accompagner dans tes aventures avenir, alors écoutes bien ces mots à venir!
Elle toussa un moment et reprit
- Soit forte et ferme , ne te laisse piétiner par personne. Soit toujours au-dessus de tous et veille bien à ce que personnes ne te surpasse. Jamais au grand jamais tu ne laisseras quelqu'un me remplacer, soit bonne comédienne et tu obtiendras plus qu'il ne t'en faut. Joue de ta beauté et de ton intelligence, soit discrète et rusée, gardes toujours la tête haute, ainsi tu m'honoreras.
Vert-Émeraude était attentive aux moindres mots qui sortaient de la bouche de sa mère. Emplies de larmes, ses yeux brillaient de milles feux car bien qu'enfant elle savait que sa mère succomberait et ces quelques mots étaient pour elle comme un trésor offert sans qu'elle n'eut fait le moindre effort.
Sa mère d'une voix encore plus faible lui dit :
- Essuie tes larmes mon enfant car je pars sans partir vraiment, tant que tu me feras honneur je serai là et tu me verras en toi. Vas maintenant mon enfant.
À ces mots Vert-Émeuraude quitta son chevet et sa mère mourut.
Deux ans s'étaient écoulés depuis la tragédie, le deuil était fait et la vie avait repris son cours. Chaque soir avant le coucher, Vert-Émeuraude se répétait les derniers mots de sa mère et ainsi développait les mêmes vices que la défunte.
Un jour alors qu'elle s'amusait dans le jardin, Vert vit arriver son père suivi d'une jeune femme et de deux petites filles de peu plus âgées qu'elle. Elle courut vers son père et dit:
- Bon retour père! Mais dîtes moi, qui sont donc ces jeunes filles aux airs de paysannes que vous tenez en votre compagnie? Sont-ce de nouvelles domestiques ?
Son père lui répondit :
- Nous en parlerons au souper ma tendre enfant.
Vert-Émeuraude songea quelques instants à ces personnes étrangères puis dispersa ses pensées.
- Que m'avez vous ramenez cette fois cher père? J'ai hâte de voir mes présents.
Elle courut vers les paquets empilés à l'entrée sans un regard ni salutations aux nouvelles venues.
L'heure du souper arriva. Quel grand étonnement fut pour Vert de voir les trois jeunes filles aux airs de paysannes assises à leur table et couvertes de toilettes dignes de son rang sans compter que la mère des deuc jeunes filles d'elle était parée des bijoux de sa défunte mère.
Vert garda son calme, s'assied et dit :
- Père que se passe t'il ? Que font-elles à notre table? Et pourquoi cette femme porte t-elle les bijoux de mère?
Elle fixait fermement et attentivement son père qui lui, répondit à son tour :
- Cette femme que tu vois sera ta marâtre, elle se nomme Geneviève et ses deux jeunes filles, Cristalline et Ondine, tes soeurs... Cela fait deux ans maintenant que ta mère s'en est allée et mon bon ami le maréchal me proposa de me remarier.
Il but un peu de soupe et poursuivit :
- Je connais bien cette femme et ses enfants, tout comme moi elle a perdu l'être aimé. Tu n'as pas à t'en faire mon enfant elle sera une bonne mère.
Le coeur de Vert se serra et se consumait dans les flammes d'une haine et d'une colère nouvelle.
-Comment pouvait il oser remplacer mère ainsi? Quel traitre fait il. Je ne l'accepterai jamais! Pensa t'elle.
Cependant, elle n'avait guère le choix, Vert se rappelait des mots de sa mère sur son lit de mort《soit bonne comédienne et tu obtiendras plus qu'il ne t'en faut.》, alors elle ne laissa paraître ni sa haine, ni sa colère et souhaita la bienvenue aux filles.
Son père était heureux de la voir si compréhensive. Ils mangèrent dans un silence effrayant puis allèrent se coucher toujours sans un mot.
Vert n'arrivait pas à s'endormir, elle ne digérait pas la nouvelle alors elle passa la nuit à ruminer.
Lorsque le jour se leva Cristalline et Ondine allèrent jouer dans le jardin tandis que Vert alla dans la chaufferie jouer avec les cendres. Au bout d'un moment ses deux soeurs la cherchèrent pour jouer. Lorsqu'elles la trouvèrent, Vert-Émeuraude était déjà recouverte de suie et de cendres, Ondine surprise s'écria:
- Mais que fais tu donc dans ce tas de cendres ?
Vert-Émeuraude lui répondit:
- Ne le vois tu pas ?
Cristalline rétorqua :
- Pourquoi ne viens tu pas jouer avec nous dans un lieu plus propre ?
- Je me plais ici, laissez moi donc tranquille ! Cria Vert à ses deux jeunes soeurs.
- Tu as beau être belle et riche tu reste tout de même une souillon! Désormais je t'appellerai souillon.
Critiqua Ondine
- Je ne te permettrai pas de m'insulter ! Cria de nouveau Vert-Émeuraude
- Oui, tu as raison, souillon est inapproprié et injurieux, je dirais plutôt Cendrillon, cela te vas mieux!
Ricana Cristalline.
- Je suis bien d'accord, ce sera ton nouveau nom désormais!
Ajouta Ondine éprise de rire .
Sur ce, les deux filles sortirent en riant laissant là, couverte de honte, Vert-Émeuraude. Ce sobriquet était comme une bombe dans le coeur de Vert, sa colère avait triplé après une telle humiliation, Cristalline et Ondine ne savaient guère se qu'elles avaient provoqué dans le coeur de leur chère soeur.
Lors du dîner, les deux filles racontrèrent leur petite histoire à leurs parents qui ne se génèrent pas de rigoler et adoptèrent à leur tour le nom de Cendrillon, ce qui déplaisait fortement à Vert.
Plus le temps passait plus les choses changeaient dans leur maison. Geneviève, la belle-mère, avait renvoyés toutes les bonnes, les cuisiniers et autres domestiques afin d'inculquer à ses trois filles les valeurs de femmes, elle leurs faisait faire les tâches ménagères, la cuisine, le tricot, la lecture et quelques fois le jardinage lorsqu'elles n'avaient pas de cours de bien séance, ce qui avait le don d'énerver Vert-Émeuraude.
Les années passèrent et toutes trois furent en âge de se marier. Le père de Vert et Geneviève étaient fières de ce qu'était devenues leurs filles, de très belles jeunes femmes aux valeurs sûres. Cependant Vert-Émeuraude ou plutôt Cendrillon, était remplie de haine, bien que Geneviève lui ai inculqué tout ce qu'elle savait, elle ne manquait pas d'être une jeune fille méchante, hautaine, aigrie et audieuse. Elle avait l'amour et l'attention de son père, sa belle mère et de ses deux soeurs mais en retour ne leur vouait que de la haine et du mépris.
Cendrillon avait beau être belle à l'extérieur mais son coeur était aussi noir qu'un gouffre sans fond.
Un jour, dans le château, une grande discussion eut lieu entre le roi et son jeune fils.
- Il est temps à présent de te marier Lens, tu as largement dépassé l'âge car toujours à la conquête du monde.
C'est une bonne chose de découvrir le monde, raison pour laquelle je ne t'en ai jamais tenu rigueur, cependant je ne suis plus tout jeune et tu devras bientôt prendre ma place à la tête de ce royaume, tu auras besoin d'une femme dans toute sa splendeur qui sauras t'épauler, te combler et te conseiller dans les moments difficiles, qui, je te l'assure, ne seront que multiples. Dit le roi à son fils.
- Vous avez bien raison père et je vous remercie pour votre patience, je suis prêt maintenant....
- Bien je ne veux guère pour toi une épouse faite que de beauté sans autres attributs... Nous organiserons donc un bal masqué et tu choisiras ta future épouse par son élégance, sa prestance et son élocution.
- Bien père, nous ferons tel que vous le voudrez.
Ainsi le roi chargea tous les messagers du royaume d'envoyer une invitation à toutes les jeunes filles en âge de se marier, des princesses aux simples ladies et les préparatifs du bal purent commencer...
Les jeunes filles du royaume couraient de gauche à droite afin de trouver les plus belles robes, les plus beaux bijoux et les plus belles paires de chaussures que l'on puisse trouver, toutes sauf Cendrillon qui préférait porter les vieilles robes de bal de sa mère ainsi que quelques uns de ses bijoux qui lui avaient été donné en héritage, sa belle-mère tenta de l'en dissuader mais elle n'en fit qu'à sa tête. Son intention était peut être bonne mais hélas la mode avait bien changé depuis et lorsque vint le jour du bal ses soeurs étaient resplendissantes et belles tandis qu'elle avait l'air fade et vieille, seule faisait la difference les chaussures que lui avait offert sa belle-mère et le masque offert par son père. Cendrillon regretta un court instant ses choix de vêtements mais elle l'effaça vite fait et se dit:
- Mère aurait sûrement voulu que je porte cela pour le bal.
Enfin toutes trois prirent la route du château émerveillées et impatientes à l'idée de rencontrer le prince et peut être, avec un peu de chance, devenir son épouse.
Le bal débuta, les jeunes filles étaient toutes belles et splendides, vêtues des plus belles robes et parures que l'on puisse trouver, cependant personne ne pouvait distinguer les traits de leurs visages car, comme prévu, c'était un bal masqué, et nul n'avait le droit d'ôter son masque pour quelques raisons que se soit.
Le prince arriva, dansa et discuta avec les filles de son choix mais aucunes d'elles ne le marqua spécialement, puis il remarqua Ondine grâce à sa magnifique démarche et sa posture, on pouvait se délecter de ses formes à travers sa robe sirène aux reflets argentés. Alors le prince s'approcha d'elle et l'invita à danser. Ils dansèrent encore et encore durant des heures, toutes les jeunes filles enviaient cette fille avec qui le prince avait tant de plaisir à danser, puis au milieu de la soirée Ondine, par un pas mal fait et maladroit, brisa le talon de son soulier. Le prince fit venir une de ses servantes et lui chuchota quelques mots puis elle s'en alla en conduisant Ondine vers une autre pièce.
Le prince s'assied un moment mais en s'asseyant il bouscula Cristalline, s'excusa de suite et Cristalline répondit :
- Ce n'est rien prince cela peut arriver...
Ils se turent un instant puis le prince reprit
- Votre peau paraît terriblement douce et votre carrure est divine...
- Je vous remercie mais je ne puis vous rendre le compliment....
Ils se mirent à rire et à discuter jusqu'à la fin du bal....
Cendrillon était folle de rage, le prince avait parlé et dansé avec chacunes de ses soeurs mais n'avait guère prêter attention à elle, même pas une seule fois. La rage la rongeait de plus bel.
Toutes trois furent de retour à minuit passé et allèrent toutes faire une toilette et se coucher pendant que le prince, lui, discutait avec son père.
-Alors, as tu trouver la perle rare?
- Oh père, ce bal était magnifique mais je me retrouve à présent dans un dilemme. J'ai rencontré deux jeunes filles, l'une avait le corps et dansait comme un ange sa posture et son élégance, son image impressionnait plus d'une et imposait le respect et avec l'autre la discussion coulait et ne s'estompait point, nous avions toujours quelques choses à nous dire, sa voix était telle du miel, réellement enivrante et envoûtante et sa connaissance du monde plus qu'au point. Dit le prince dans tout ses états...
- Alors laquelle as tu choisis? Rétorqua le roi...
- Oh père, je vous en prie, accordez moi plus de temps afin de pouvoir les retrouver et les évaluer toutes deux encore une fois.
- Bien, tu auras 4 jours de plus mais après ces 4 jours tu devras nous ramener une jeune fille à marier. Mais comment les retrouveras-tu ?
- Pour la première, j'ai demandé à la servante de cacher sa première paire de soulier car elle perdit un talon au milieu d'une danse et dû en changer. La seconde, je n'ai nul besoin d'objet car je reconnaîtrais le son de sa voix parmi des centaines.
- Tres bien fils, vas et ramène nous une magnifique fiancée.
Ainsi le prince chargea des messagers d'avertir toutes les jeunes filles du royaume de son passage dans chacunes de leurs demeures afin d'effectuer quelques petites épreuves et cela fut fait dès le lendemain.
Au surlendemain le prince commença ses visites, il fît lire un petit poème à chacunes des filles rencontrées et leur fît essayer la paire de chaussure d'Ondine, mais aucunes d'elles ne correspondaient aux jeunes filles du bal, alors il continua le jour suivant.
Cependant les nouvelles allaient vite dans le royaume et Cendrillon et ses soeurs avaient eu vent des épreuves que faisait passer le prince. Cendrillon savait pertinemment que les deux jeunes filles recherchées étaient ses soeurs Cristalline et Ondine, il fallait qu'elle fasse quelque chose avant que le prince n'arrive à leurs demeure, alors elle eut une idée.
Lorsque l'heure du dinner arriva Cendrillon s'occupa de tout sans l'aide de personne, épatant par la même occasion père, mère et soeurs... Lorsqu'ils eurent finis de dinner Cendrillon leurs servit un thé digestif, cependant dans les verres de ses soeurs, elle remplaça les feuilles de thé par une plante aux propriétés anesthésiantes qui plongeaient dans un sommeil presque identique à la mort.
Lorsque tout le monde fit endormie, Cendrillon se leva, s'arma d'un couperet et s'approcha de Cristalline, lui ouvrit la bouche et lui coupa la langue, le sang gicla dans tout les sens mais la pauvre jeune fille drogué sentit à peine une chatouille. Cendrillon pensa à bien arrêter l'hémorragie et bander sa langue.
Puis, elle s'approcha cette fois d'Ondine et lui coupa les orteils, elle y mit tellement d'acharnement qu'on aurait cru qu'elle attendait de le faire depuis des décennies. Elle s'occupa aussi de ses plaies comme avec celle de Cristalline. Elle emballa les deux organes coupés dans un bout de tissu qu'elle jeta ensuite dans la porcherie où les cochons s'empressèrent de les manger, après quoi elle nettoya les draps, les meubles et les murs tâchés de sang. Elle retourna ensuite dans leur chambre et si'nfligea des coups avec un fouet à cheval et dit:
- On verra bien qui le prince choisira maintenant!
Elle se coucha et s'endormit jusqu'au lendemain matin.
Au levé du jour le drame fut découvert.... Que c'était il passé durant la nuit ? Et le prince ne va sûrement pas tarder à arriver, comment gérer cette situation?
Les parents se ruèrent sur leurs filles, les questionnant à tord et à travers mais les filles n'avaient aucuns souvenirs si ce n'est de s'être levé avec d'atroces douleurs, l'une incapable de marcher, l'autre incapable de parler et la dernière couverte de bleus.
Geneviève ne tarda pas et se precipita sur sa trousse de premiers soins sortis un tube d'alcool et en versa sur chacunes des plaies. À la grande surprise de tous l'alcool brûla sévèrement Cristalline et Ondine, leurs plaies ne ressemblaient plus qu'à de vielles blessures mal soignées et négligées. Leur père insista pour les emmener voir un médecin mais les 2 jeunes filles voulaient absolument rencontrés le prince dans l'espoir qu'il puisse les reconnaitre.
Le prince arriva quelques instants après, Cendrillon s'enferma dans la chambre et attendit.
Ondine fit porté jusqu'au prince, mais le prince ne lui permit pas de mettre ses pieds dans la paire de chaussures, Ondine le suplia encore et encore mais sa décision fit ferme, il observa ses yeux un instant et cru les reconnaître mais changea d'idée et se dit:
- Je n'ai point eu à danser avec une infirme ce soir là de plus sa voix ne me dit absolument rien.
Il passa ensuite à Cristalline mais la paire de chaussure ne lui alla pas et au moment de lire le poème le prince remarqua son handicap et annula l'épreuve. Au meme moment Cristalline tomba dans les pommes et de suite les deux soeurs furent emmenées chez un medecin accompagnées de leurs parents.
Le prince était sous le choc:
- Qu'est ce donc que cette maison où toutes sont infirmes ?
- Prince, puis-je moi aussi passer les épreuves?
Demanda Cendrillon en sortant de la chambre de la robe de bal d'Ondine.
Le prince n'eut pas de retenu, se précipita sur elle et cria:
- C'est bien toi, je t'ai enfin trouvé, je reconnaîtrait cette robe parmi des milliers.
Sans même lui faire passer de quelconques tests, il l'entraîna avec lui au château et quelques jours plus tard le mariage fut célébré.
Durant la nuit de noce, le prince remarqua plusieurs traces noires sur le corps de son épouse et lorsqu'il demanda, Cendrillon lui répondit:
- Ô mon prince ne soyez pas en colère, mais c'est ma belle-mère qui m'a affligé des coups de fouet et les plaies de mes soeurs sont ses oeuvres aussi...
Puis elle fondit en larmes... Le prince fit rouge de colère.
- Et votre père alors, vous a t'il maltraité aussi? Dit il en serrant du poing.
- Ô non prince, mon père est un homme bon, seulement il est tellement naïf et ignorant qu'il ne se doutait de rien, je crains à vrai dire que sa seule erreur fut de prendre cette femme pour épouse.
Répondit elle en sanglotant. Le prince ne put contenir sa colère et alla voir son père qui de suite envoya chercher les parents de Cendrillon ce qui fut fait sans tarder.
Personne ne comprenait se qui se passait jusqu'à ce que le prince raconte l'histoire choquante...
Le père de Cendrillon la voyant en larmes cru immédiatement à son histoire et s'en voulu énormément de ne rien avoir vu durant tout ce temps, envoyant au diable toute les paroles de Geneviève et tout l'amour qu'il avait pour elle.
Geneviève pleurait encore et encore toujours plus fort en clamant tout haut son innocence.
- Cher monsieur vous meriteriez la mort pour cette négligence infâme dont vous avez fait preuve vis-à-vis de vos filles mais votre fille a bon coeur et a fait preuve de clémence. Je vous condamne au banissement. Dis le roi d'un ton ferme.
- Oui, je le mérite amplement, ma pauvre fille, je n'imagine même pas ce que tu as pu subir durant toutes ces années. Ô comme je m'enveux.
Le père regarda sa fille un moment puis s'en alla prit de colère contre sa femme et de tristesse pour ses filles. Il prit quelques affaires et partit loin, très loin.
Puis se fut au tour de Geneviève
- Comment avez vous pu être aussi cruelle avec ces jeunes filles, vous êtes condamnés à être brûlé au bûcher et ce, devant tout le monde pour servir d'exemple. Dit le roi
- Ô roi je vous en prie la sanction est bien trop grand et douloureuse pour ma chère belle-mère, dit Cendrillon en s'agenouillant aux pieds du roi.
-Mais elle vous a fait tant de mal à vous et vos soeurs! Que proposez vous comme sanction ma chère ?
- La guillotine mon roi, ainsi elle ne ressentira pas de douleurs. Répondit Cendrillon.
- Voyez encore là, la bonté de votre belle-fille, malgré la souffrance que vous lui avez infligé elle se soucis encore de vous et de ce que vous pourriez ressentir. Qu'il en soit ainsi, vous périrez donc sous la guillotine à l'aube. Repris le roi.
Geneviève ne pouvait s'arrêter de pleurer, et jusqu'à l'heure de sa fin, devant une foule de gens, ses larmes firent ses derniers mots.
Une semaine après, Ondine et Cristalline sortirent de chez le medecin et appriprent les nouvelles, le mariage de Cendrillon, le bannissement de père et bien sûr la mort de mère.
Elles étaient effondrées, mais là elles comprirent l'horrible stratagème mis en place par Cendrillon, elle comprirent tout.
Alors Cristalline eut l'envie de démasquer Cendrillon en montrant sa robe de bal au prince et en faisant en sorte qu'Ondine raconte la vérité sur le bal, mais cendrillon fut plus maline qu'elles et avait fait brulé leur maison et tout ce qu'il y avait à l'intérieur prétendant que ca lui rappelait de mauvais souvenirs. Au moment où elles se rendirent au château des noces avaient été organisé pour elles avec des paysans de royaumes voisins. Elles n'eurent pas le temps de souffler qu'elles furent préparées et mariées.
Cendrillon avait bien tout préparé.
Ainsi toutes trois furent séparées et jamais la vérité ne fit découverte.
Fin
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