N'hésitez pas à aller jeter un œil au début de l'histoire, car une partie Personnages viens se rajouter. Cette partie est située avant le prologue et vous donne une idée de ce à quoi ressemble les personnages. 😉😉😉

Chapitre pour vous remercier des 1k de vues😍😍😍😍😍

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15 avril 2019, Paris

Cassime était subjugué par les hautes flammes qui léchaient la pierre et s'élevaient dans le ciel. L'horizon se paraît d'un camaïeu de rose, dont les flammes rougeoyantes tranchaient avec ces couleurs pastel digne d'une carte postal.

Autour d'elle, les badauds se bousculaient sur le pont de la Tournelle, pour être les tristes spectateurs d'un spectacle aussi horrifique qu'historique.

Notre-Dame de Paris était en feu.

L'incendie dévastateur embrasait la flèche qui culminait au-dessus de Paris, essayant de frôler le ciel de ses doigts de fer.

La fumée blanchâtre qui s'échappait, donnait un aspect presque irréel et fantasmagorique à cette vieille dame de pierre, si elle n'était pas la proie de cette Enfer rougeoyante, elle aurait pu être la muse d'un de ces peintres de rue.

Les passants pleuraient la pierre vieille de plus de huit cents ans. Huit cents ans d'histoire qui venaient d'être réduit en cendres. Smartphone en main, ils capturaient les images d'une déchéance, d'un Enfer.

Cassime, était tout autant bouleversé. Les cris incessants, d'agonie venant des gargouilles embrumaient son cerveau.

Ces gargouilles qui hurlaient silencieusement leur douleur au monde, la chaleur du brasier brûlaient leur chair de pierre, sur laquelle venait s'ajouter le plomb fondu les enveloppant dans une prison de métal indésirable.

Les larmes creusaient les joues de la jeune sorcière, ces êtres informes qui étaient sculptés dans la pierre et dont elle était la gardienne périssait à petit feu. Et ce qui la dégoûtant le plus était son impuissance et son inaction face à la douleur de ces êtres qu'elle chérissait plus que tout au monde. Du moins autant que cette bâtisse mythique.

Il y a encore quelques mois, elle pleurait la perte d'une de ces gargouilles, dont la tête sculptée avait fini par tomber aux pieds d'un touriste.

Pour tous, ils étaient que de simples créatures grossièrement sculptées, pour Cassime et les surnaturels de Paris, ils représentaient bien plus. En effet, ces gargouilles étaient les premières lignes de front dans le combat contre les démons qui ne cessaient d'envahir les rues de notre monde.  Elles n'ont cessé de protéger la capitale des ombres menaçantes qui risquaient d'engloutir cette ville de lumière.

Les cris incessants de douleurs eurent raison de Cassime qui par réflexes se boucha les oreilles, comme si cela pouvait diminuer l'intensité des cris qui martelaient dans son crâne. Les larmes redoublèrent tandis que la douleur de ces êtres la submergeait par vagues. Elle le sentait au plus profond d'elles cette agonie, cela la traversait de part en part comme si elle brûlait sur un bûcher.

Sa vue brouillait par les larmes, elle ne vit donc pas le jeune homme se rapprochait. Vêtue de la tête au pied de noir, la capuche de son sweat dissimulait son visage, il s'était rapproché de la jeune femme qui souffrait le martyr. Alors qu'autour d'eux, les voix de certains badauds entonnèrent des chants de prières, pour la cathédrale qui s'élevaient dans les cieux espérant un miracle. Il se faufila à travers la foule et s'arrêta à quelques mètres de sa cible.

Celle-ci ne tarda pas à tomber à genoux, haletante et se tenant la tête entre les mains. Les personnes proches de la jeune femme s'étaient écartées croyant que cette dernière était une échappée de l'asile, lui jetant des regards surpris ou encore pour certains révulsés.
Le jeune homme en profita pour se glisser derrière la sorcière sans que celle-ci ne s'en aperçoive. Il n'hésita pas une seule seconde et l'empoigna sous les bras pour la relever sans le moindre effort.

Cassime perdue et ébranlée ne se retourna que quelques secondes plus tard pour faire face à l'inconnu qui l'a relevé.

- Cassime Delaforge. Il vaut mieux que nous nous éloignons pour parler.

Et sans attendre de réponse de sa part, il lui prit son poignet et l'entraîna à sa suite. Toujours un peu sonnée et sous le choc la jeune femme le suivit docilement sans même réfléchir aux évènements qui venaient de se produire.

Les pas rapides de l'inconnu l'entraînèrent dans les ruelles du Vieux Paris. Leurs pas rythmés résonnèrent sur le pavé, comme une mélodie entêtante. Ils finissent par s'arrêter devant la porte d'un immeuble. Celle-ci arborait les traces du temps et avait du mal à tenir sur ses gonds. Le jeune homme poussa la porte avec précaution, non sans avoir jeté un coup d'œil par-dessus son épaule, vérifiant que la ruelle était vide. Il tira sur le poignet de sa compagne sans ménagement pour la jeune femme.

Le vestibule était poussiéreux et la lumière avait du mal à filtrer à cause de la crasse accumulés sur les carreaux des fenêtres. La pièce semblait être délaissée depuis des années, des draps blancs recouvraient les deux meubles de la pièce. Un miroir fendillé sur les coins et dont la surface était recouverte d'une quantité de poussières, était accroché sur le mur de droite. Cassime plissait du nez se retenant d'éternuer à cause de la poussière qui saturait l'air. Elle ne savait pas ce qu'elle faisait dans ce taudis, ni ce que lui voulait le jeune homme. Son esprit étant un peu plus clair, et la douleur s'étant atténué elle s'arracha de la prise de son tortionnaire.

- Qu'est-ce que vous me vouliez ? cracha-t-elle en massant son poignet légèrement endolori à cause de sa poigne féroce.

- Écoutez, Cassime, je ne suis pas votre ennemi. Je veux juste vous parler, dit-il levant les mains en l'air comme s'il était innocent. 

- Alors pourquoi m'avoir ramené ici et je ne connais même pas votre nom ?

Le ton accusateur et vindicatif de la jeune femme eut raison de la patience dont faisait preuve le jeune homme.

- Pour éviter des oreilles baladeuses.

Pas le moins du monde convaincu par cette réponse, la jeune femme étudia le visage de celui-ci, du moins ce qu'elle pouvait entre apercevoir.

Des traits qui semblait être minutieusement ciselés, une légère barbe ombrageant sa joue et des yeux gris tirant sur le bleu, qui ne cessait de refléter le peu de lumière présent.

Elle se détourna de lui, et agrippa la poignée de la porte, très vite, elle s'arrêta dans sa tentative de fuite rattraper par le jeune homme.

- Nathanaël. Je me prénomme Nathanaël Van Broden.

Elle se retourna doucement vers lui, ils étaient tous deux proches, trop proches même. Leurs souffles se mêlaient et leur nez s'effleurer dans des caresses aussi légères qu'une brise estivale.

- Bien Nathanaël. Dites moi ce que je fais ici alors ?

Le jeune homme se mordilla les lèvres nerveusement. Il savait que l'information risquait de mal passé surtout auprès de la jeune femme. Dans un geste désespéré, il passa ses mains sur son visage et souffla un bon coup. L'avenir de sa mission dépendait de la réaction de la jeune femme. Il finit par lâcher la bombe.

- L'ISIS s'est de nouveau réformé.

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Coucou;

Enfin le chapitre bonus que je voulais sortir en mai sort avec 1 mois de retard. 😅😅😅😅 Décidemment la ponctualité et la régularité ce n'est pas mon point fort.

Comme vous l'avez pu constater ce chapitre se déroule en parallèle des événements de ce premier tome, et me permet aussi par la même occasion de vous introduire deux nouveaux personnages importants du tome 2.

Du coup dites moi vos impressions, lâchez vous dans les commentaires.

Voilà gros bisous et je m'en vais de ce pas continuer la fin et suite du chapitre 5.