CHAPITRE 5 (Partie 1)
Svp lisez la note en fin de chapitre. 😊😊
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Les couloirs étaient remplis d'élèves qui s'interpellaient pour la plupart ou se dirigeaient vers leurs cours attitrés. Je me faufilais au milieu de cette foule, pour rejoindre mon cours de littérature, heureuse que le week-end se soit enfin terminé. Les cauchemars allaient peut-être finir par s'estomper, après une journée de cours bien remplis. Plus j'étais occupé, mieux je pouvais tenir à distances mes démons nocturnes.
Seulement notre invité surprise ne s'était toujours pas réveillé. Les dégâts devaient être importants pour plonger le métamorphe dans l'inconscience autant de temps. Et ça, ça ne faisait pas mes affaires. Les chances d'attraper le cerveau ou les cerveaux de la mission "Anti-Tigrou", s'amenuisaient de minutes en minutes.
La foule de lycéens était dense et compacte. Une question ne cessait de me hanter depuis que j'ai posé les pieds à Drover: comment une aussi petite ville, que celle-ci pouvait accueillir autant de jeunes mineurs ?
Je suspectais fortement la ville à procéder à une politique de natalité croissante et conservatrice, dû sûrement aux nombreux loisirs qui pullulent dans cette magnifique bourgade (noté l'ironie). Ainsi qu'à la mentalité de ses habitants, aussi ouverte que le QI d'une huître.
Arrivée dans la salle, je slalomais entre les tables pour ensuite trouver une place au fond de la classe toujours du côté des fenêtres. C'était un besoin vital pour moi, une porte irréelle vers la liberté, entre les quatre murs d'une pseudo-prison qu'est le lycée.
Mais aussi mon unique divertissement face à des cours assommant et ennuyant à mourir. Je me laissai tomber sur le siège et m'installai, tranquillement.
Tout autour de moi, les autres élèves continuaient leurs babillages intensifs, racontant leur fabuleux week-end, ou crachant leur venin sur une personne.
J'avais beaucoup de mal à comprendre ce besoin de critiquer et de juger ses pairs sans même rien connaître des lesdites personnes. Une bonne raison qui me poussait à fuir toute forme d'amitié, ce qui accentuait mon côté antisocial et solitaire. Les relations humaines et social ce n'était pas ma tasse de thé.
La sonnerie recouvrit les bavardages, signant ainsi le début des cours, les élèves ne tardèrent pas à rejoindre leur place, en traînant des semelles pour certains.
Lorsque le prof fit son entrée, un homme d'une quarantaine d'années au teint aussi cireux et abîmé qu'un parchemin du Moyen-Âge, dans la classe nous nous levâmes pour le saluer. Puis les hauts parleurs du lycée commencèrent à déverser les premières notes de l'hymne national américain, les premiers mots sortirent de la bouche des élèves, un rituel des lycées américains. Nous nous asseyions et enfin l'appel commença, les noms défilèrent jusqu'à arriver au mien :
- Izra Black Clanfield.
Je grimaçai en entendant mes deux prénoms.
Le choix du prénom Izra n'était pas si anodin. Il s'agit d'un drivé inventé par ma mère d'Izraïl qui est l'ange de la Mort en arabe ou plus connus sous le nom d'Azraël. Ma mère était la seule personne à m'appeler Izra, et depuis sa mort, j'ai exigé qu'on m'appelle par mon deuxième prénom, Black.
- Présente.
Et le cours commença, nous abordons l'étude d'une des grands œuvres de la littérature classique Les Hauts de Hurlevent, de la talentueuse Emily Brontë. C'est un de mes livres préférés les émotions par lesquelles je suis passé en lisant ce livre m'ont complètement bouleversées. La façon dont elle décrivait les scènes de folies, de Katherine était d'une beauté tragique, elle réussissait a magnifier cette tare en lui donnant un aspect poétique et presque surnaturel. Pour moi, Emily restait l'une des plus grandes écrivaines de son époque, avec ses sœurs Charlotte et Anne.
Nous avions déjà entamé une bonne partie de l'heure quand un énergumène que j'avais délaissé depuis vendredi soir fit son apparition. Andy apparut sur le seuil de la classe à bout de souffle et les cheveux en pagailles.
Il pénétra dans la classe marmonnant quelques excuses au prof, puis s'installa sur l'une des dernières chaises de libres, à quelques rangées de moi. À peine eut il posé son fessier sur sa chaise qu'il remarqua que je l'observai attentivement, je priais intérieurement pour que l'hypnose d'Isabelle ait fonctionné. Oui, il y avait des ratés de temps à autre souvent de la faute du vampire, mais pas seulement. En effet certain humain était capable de résister à l'hypnose qu'exerçaient les sangsues. Larren faisaient partis des heureux élus, ce qui n'est pas mon cas.
Je replongeai bien vite le nez dans mon bloc et continuais d'écouter d'une oreille distraite le long et interminable monologue du prof. Mes pensées étaient concentrées sur ce qui s'était passé vendredi soir et sur ce foutu métamorphe incapable de se réveiller de son coma. Allais- je devoir me résoudre à l'embrasser pour le faire sortir de son long sommeil ?
Des questions ne cessaient de se heurtaient sur la paroi de mes neurones. Pourquoi ont-ils décidé de s'en prendre à ce métamorphe ? Comment ont-ils réussi à créer une pseudo-entente ? Qui (ou quoi) est derrière tout cela ? Et quels sont ces intentions ?
J'avais noté toutes ces questions sur le bloc, et continuais de griffonnait la page de théories.
Pourquoi ? --> Pour le pouvoir ? Un règlement de comptes ? Quelque chose dont le métamorphe avait eu connaissance ?
Comment ? --> Dans un bar, autour d'un verre ? Via leur chef de clan ? Sur les réseaux sociaux (un groupe Facebook anti-métamorphe) ?
(Le Ku-Klux clan, étaient actifs sur les réseaux sociaux au vu de tous, cela ne m'étonnerait à peine qu'il y ait le même genre de groupe chez les surnaturels. Après tout chaque société possédait ces extrémistes.)
Qui ou quoi ? --> Une organisation secrète « démoniaque » (un peu comme les Illuminati) ? Une entente entre certains chefs de clan ? Des alliances, les quelles ? (À vérifier)
Leurs intentions ? --> Déclencher une guerre entre les différentes races de surnaturels ? Un règlement de comptes ? (Dans ce cas pourquoi ne pas avoir fait appel à un mercenaire ?)
Je lâchai un soupir d'exaspération, moi qui voulais prendre une retraite bien méritée, me voilà en train de jouer les justicières à deux balles. Cette situation était inédite et ma fichue curiosité me poussait à vouloir foutre mon nez dans ce qui ne me regardait pas.
Quoiqu'il advienne, il fallait que j'intervienne, car l'issue de cet accrochage risquait de dégénérer en guerre entre et contre les créatures surnaturelles. Ce qui est donc à éviter pour le bien de tous, y compris celui des humains. Surtout des humains.
Oui, car si un conflit viendrait à éclater évidemment que la Garde Palatine et l'Ordre Teutonique ne se priveront pas pour y mettre leur grain de sel et ainsi donc faire une chasse aux créatures surnaturelles et en massacrer quelques-unes par la même occasion. Cela entraînerait inévitablement des représailles de la part des créatures surnaturelles, et indirectement des dommages collatéraux mortelles de quelques innocents qui n'ont rien demander.
J'étais plongée dans mes pensées, et continuais à penser à cette foutue guerre plus que probable ainsi qu'à ses possibles conséquences.
C'est un bout de papier atterrissant sur ma table, qui me sortit de ma transe. Je le dépliai et le lus : « Qu'est- ce qui s'est passé vendredi soir ? Andy »
Bonne nouvelle, l'idiot de service avait l'air d'avoir oublié ce qui c'était passé et c'est tant mieux. La mauvaise, c'est qu'il se souvienne encore de moi et de notre rencontre dans les toilettes du Hell's Grill, j'aurai peut-être dû demander qu'elle efface complètement ma présence de sa mémoire. Je soupirai et griffonner qu'un seul mot que j'estime être suffisante comme réponses.
« Rien. »
Alors que je profitais d'un moment d'inattention du prof, je lui renvoyais sa boule de papier celui-ci atterrit sur son bureau, près de ses doigts.
Je fis semblant de m'intéresser au cours, malgré le point de vue misogyne et dégradant du prof qui ne cessaient de rabaisser le talent incontestable d'Emily, une écrivaine qui a réussi à inscrire son nom ainsi que celui de ses sœurs dans l'histoire de la littérature. Tout comme la talentueuse Mary Shelley, et son fabuleux Frankenstein. Cette époque était soumise à d'innombrables restrictions protocolaires surtout pour les femmes alors que paradoxalement, c'est une femme qui gouvernait l'empire britannique.
Je continuais de griffonner des théories les plus farfelues les unes par rapport aux autres, allant d'un complot « des Illuminati Surnaturels » cherchant à imposer leur pouvoir aux autres pauvres créatures quitte à faire exterminer leur opposant ainsi que les humains, en passant par celles d'un coup monté de la part de certaines créatures. Mon imagination était débordante et ne cessait de fonctionner pour échapper à l'ennui.
En effet, depuis que je suis entrée dans ce lycée rare étaient les profs qui réussissaient à capter mon attention, je décrochai très vite mon attention. En cause, mes cours à domicile, dispensées par un précepteur ou prof particulier, Mr. Sthempton un anglais flegmatique. Bien évidemment ce qui faisait que mon niveau était beaucoup plus avancé que les autres lycéens. Ce brave Sthempton a réussis à faire de moi une parfaite petite prodige surdouée, avec l'aide de ma mère. D'ailleurs, il avait de grandes ambitions pour moi qui se nommait entre autres Harvard, Yale ou Princeton. Il a très vite abandonné ces projets lorsque je me suis plongé dans les affaires de mes parents. Ou plutôt lorsqu'ils ont décidé de m'intégrer dans leur emmerde.
Je m'imaginais quelquefois à avoir la vie d'une adolescente normale, sans le poids de mon héritage, à aller à l'école, au collège puis ensuite au lycée, avoir des amis que j'inviterais lors de mon anniversaire... Et plus je grandissais plus je n'arrivais plus à imaginer cet avenir, je ne voulais pas de cette vie fade et morne. J'étais devenu accro à l'adrénaline qui coulait dans mes veines lors des missions, cette satisfaction lorsque je réussissais une mission, les combats, la traque. Tout ce qui faisait de moi une véritable machine de guerre sur pattes.
La mort de mon demi-frère a tout remis en question. Je ne savais plus qui j'étais ni ce que je voulais, j'étais perdue sans aucun repère, ne sachant quel chemin emprunter. Des tonnes et des tonnes de questions ne cessaient de me tourmentaient.
Pourquoi me battre pour une cause qui est déjà perdue d'avance ? Pourquoi risque sa vie pour des puissants qui ont trop peur de se salir les mains ? Pourquoi le faire ? Qu'est-ce qui m'empêche de vivre ma vie comme je l'entends ?
C'est à ce moment-là que j'ai pris conscience qu'il n'y a que moi qui était maîtresse de ma destinée.
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Coucou;
Non non je ne suis pas morte. Enfin presque. Malheureusement depuis le mois d'avril les profs ne nous ont pas épargné et nous nous sommes donc noyés sous la tonne de compte-rendue, d'oral, ainsi que de sujets à présenter. Du coup j'ai du arrêter d'écrire temporairement. Mais me voilà de retour.
Je tiens à TOUS vous remercier pour les 1k de vues 😱😱😱😱😱😱
OMG vous êtes incroyables 😍😍😍😍😍😍. Mes chers petits lecteurs ceci n'est que le début de ce que j'espère être une GRANDE aventure.
Un chapitre bonus (qui est presque terminé) ainsi qu'une surprise sera posté d'ici la fin de la semaine je l'espère.
Oui si certains d'entre vous sont à la fac vous êtes donc en plein dans les partiels (et je vous souhaite bonne chance). Et comme vous le devinerez sans doute, je me vois dans l'impossibilité de publier la semaine prochaine (excepté le chapitre bonus et la petite surprise).
C'est super important pour moi de connaître votre ressentis vis à vis de ce chapitre, donc n'hésitez pas à laisser un commentaire, à corriger mes fautes (il y en a sûrement que j'ai dû oublier) et si vous avez aimer à voter.
Je ne sais pas quoi vous dire à part vous remercier de votre patience, de votre générosité.
Petite question importante: voulez-vous que je crée un compte auteure sur Instagram pour vous donner des nouvelles et interagir ?
Gros bisous je vous aime très fort. 😘😘😘😘
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