Chapitre 18_ Nos champs de blé

Elle se réveilla avec un mal de dos atroce. Ses yeux gris observèrent son environnement et elle comprit rapidement qu'elle n'avait pas dormit dans la chambre de Percy. Elle était sur le canapé encore habillée et la pièce illuminée par le soleil matinal sentait la pizza froide. Annabeth se releva sur ses avant-bras en retenant un grognement de douleur. Elle récupéra son téléphone sur la table basse entre une boite à pizza et une cuillère à café. Six heures et demie du matin. En vacances. Il en était hors de questions. La jeune fille se releva, nettoya rapidement la table et la raison embrumée par la fatigue elle alla s'occuper de son hygiène dentaire.

- Qu'est-ce que tu fais déjà debout ?

Annabeth sursauta avec une telle violence que la brosse à dents s'écrasa dans le lavabo.

Percy était appuyé contre l'encadrement de la porte et la regardait avec des yeux endormis.

- Putain, tu m'as fait peur !

Elle préférait ne pas penser au nombre de postillon causé par le dentifrice qu'elle venait d'envoyer à travers la salle de bain.

- J'avais remarqué, rit l'adolescent.

A son tour il s'avança dans la pièce et commença à se laver les dents. Elle regarda leur reflet dans le miroir et elle fut choqué de se rendre compte à quel point cette scène lui semblait normale... la routine, ce qui semblait bizarre étant donné qu'il s'agissait de la première fois qu'ils faisaient ça. Elle sourit.

Ils se retrouvèrent assis en tailleur sur le lit aux couvertures bleu alors que l'horloge n'avait même pas atteint sept heures.

- Tu ne m'as pas répondu, fit Percy dans le silence de l'immeuble endormi.

- De quoi ?

- Pourquoi t'es déjà levée ?

- Tu m'as menti.

- Pardon ? dit-il les sourcils froncés.

- Le canapé. On dort très mal dessus. Je suis à peu près sûre que c'est mon dos en miettes qui m'a réveillé.

Il rit.

- C'est juste que tu étais mal installé, on s'y fait je t'assure.

- Mouais...

- Allez, tu dormiras mieux cette nuit, continu-t-il en lui donnant un coup d'épaule.

- Et toi ? Pourquoi t'es debout ?

- Cauchemar, avoua l'adolescent. J'ai mes propres flashbacks.

Annabeth ferma les yeux à la mention du passé douloureux de Percy. Elle se trouva ridicule à agir ainsi, lui affrontait la situation avec calme et courage et elle ne comprenait toujours pas comment des êtres aussi fabuleux que Percy et Sally avait dû traverser une horreur pareille. La blonde se rappelait encore le jour où il avait abordé le sujet de son beau-père pour la première fois. Elle avait été tellement bouleversée qu'elle avait fini par pleurer avec lui en regardant les étoiles. Il avait appelé assez tôt dans l'après-midi et c'est, à ce jour, le Skype le plus long qu'ils aient échangé – douze heures à pleurer et à regarder FRIENDS pour détendre l'atmosphère et à convaincre Annabeth que « c'est bon, je vais bien, promis ». Elle rouvrit les yeux pour redécouvrir cette vielle cicatrice au fond du regard du jeune homme. Cela avait été la première qu'il lui avait montrée. Les autres elle les avait découvertes elle-même à force de le fréquenter. Les brûlures en formes de petits cercles sur les bras et les cicatrices de coupures plus marquées sur son dos et son torse. Elle voulait passer ses doigts -ses lèvres- sur chacune de ses marques en murmurant à quel point il était beau malgré ces traces de violence, pour remplacer les mauvais souvenirs avec quelques choses de plus tendre.

- Tu veux en parler ? proposa-t-elle après quelques instants.

Il secoua la tête de droite à gauche.

Alors elle lui prit la main. Il serra un peu plus fort. Elle amena leur membre entrelacé à ses lèvres et embrassa le cercle qui marquait son poignet. La cicatrice était si discrète que la peau y était aussi douce qu'ailleurs et pourtant elle n'embrassait pas juste de la peau. Elle embrassait une part de Percy, de son histoire, de son âme.

- Je suis là, si tu veux en parler, rappela-t-elle.

- Je sais, merci.

Elle reposa leurs mains sur ses cuisses et observa plus longuement la blessure. Cette petite tâche plus claire au milieu du bronzage du nageur lui faisait étrangement penser à une lune ou à une étoile. Elle n'arrivait pas à savoir si l'idée qu'il avait une constellation imprimée sur la peau était poétique ou révoltante. Probablement les deux. L'idée lui déplaisait particulièrement parce que les étoiles étaient à eux. Une lueur d'espoir dans l'immensité du monde, rien que pour eux.

Et puis elle se souvint d'une des raisons pour lesquelles Percy était amoureux des étoiles était que tout le monde avait sa propre interprétation, que des histoires venait des étoiles depuis toujours et que d'autres naitraient jusqu'à la fin des temps. Cette constellation de brûlures de cigarette était une part de l'univers de Percy.

Elle ne sut dire combien de temps ils restèrent en silence, assis sur ce lit, seuls au monde. Puis il brisa le silence.

- Et toi, ça va mieux ?

- Oui. Même pas de cauchemars.

- Parfait.

- J'ai une autre bonne nouvelle, annonça-t-elle.

- Mm ?

- Tu vas pouvoir profiter de ce magnifique et confortable lit une deuxième nuit d'affilée.

- Tu gardes le lit, ce n'est pas négociable, rejeta Percy.

- Mais je dors chez Piper. Elle m'a proposé ça hier matin et quand je suis rentrée c'est pas la première chose à laquelle j'ai pensé. Donc je ne suis pas là cette nuit.

- Nickel, comme ça je vais chez Grover et on se fait une soirée jeux vidéo.

**

Annabeth avait réussi à embrasser Percy avant de partir rejoindre Piper qui l'attendait dans sa Ford gris métallique en bas de l'immeuble. Le sourire que lui avait lancé le jeune homme avait mis du baume au cœur de la blonde. Ce baiser était un pas de plus vers la victoire. Demain, il l'embrasserait et elle ne se figerait pas. Oui, oui c'était bien comme objectif.

Ce qu'elle ne remarque pas car elle était déjà de l'autre côté de la porte ce fut le regard que Sally et Paul leur lançaient. Les deux adolescents n'en avaient pas eu conscience mais c'était la première fois qu'ils s'embrassaient devant les adultes. Annabeth évitait toujours d'être trop proche de Percy devant eux parce que d'un ça l'aurait, trop gêné, de deux, elle ne voulait pas qu'ils se fassent des idées et de trois c'est vraiment super gênant.

Cependant, durant ce mélange de bave plein de sourires (si, si c'est possible), les parents de Percy regardaient avec amusement les jeunes gens se rappelant avec nostalgie de leurs premiers amours. Annabeth était partie, portant un large sourire et des converses, faisant un dernier signe de main. Quant à Percy il s'est retourné pour les retrouver en train de sourire comme des idiots.

- Ça se passe bien j'en déduis, fit Paul.

Le brun rougit profondément. Encouragée par sa réaction, Sally renchérit :

- Donc si je comprends bien c'est toujours pas ta petite-amie ?

L'adolescent se gratta la nuque.

- Vous pensez que je devrais lui demander ? Ou alors elle l'est déjà ? J'ai vraiment besoin de rendre le tout officiel ?

Les personnes en face de lui perdirent immédiatement leur sourire en voyant que Percy était vraiment en plein conflit émotionnel.

Sa mère se dirigea vers le salon, il la suivit et ils s'installèrent. Paul s'était éclipsé, sachant qu'il s'agissait d'un de ces moments mère/fils sacré.

- Je ne sais pas. Vous en avez parler ? demanda Sally.

- Le soir où elle est arrivée. On a dit qu'on ne se prendrait pas la tête avec les appellations. Je veux dire on était tous les deux pommés. On était trop ambiguës pour être amis mais il ne s'était vraiment rien passé d'autre.

- Et depuis ?

- M'man ! Je ne vais pas parler de ça avec toi ! s'empressa de répliquer le brun.

- Par les dieux Percy, non ! Je ne veux pas les détails ! T'es toujours mon bébé.

Elle lui embrassa le front. Il ne protesta pas.

- Je veux dire est-ce que ton avis sur la situation a changé ?

- Je sais pas... je... -elle lui lança un regard spécial maman qui sait tout- Oui, oui... mon avis a changé, murmura-t-il presque.

- Bien.

- Et si je devais présenter Annabeth a quelqu'un qui ne connait notre histoire ni de près ni de loin, je pense que dire qu'elle est ma copine serait le plus juste.

- Donc c'est ta petite-copine ? ça y ressemble en tout cas.

- Mais si on n'en a pas discuté ensemble, c'est pas vraiment officiel, nan ?

- Percy, c'est officiel pour tout le monde, statua Sally sans appel.

Il rougit mais ajouta quand même :

- L'important c'est que ce soit officiel pour nous.

- Bonne remarque, et donc si c'est si important pour toi que ce soit officiel, pourquoi tu ne le lui demandes pas ?

- Si elle ne veut pas ? Si pour elle c'est juste tant qu'elle est là et après on est juste ami de nouveau ? Elle pense beaucoup à quand elle partira, beaucoup trop si tu veux mon avis. Mais c'est important pour elle.

- Tu pourrais redevenir juste ami avec elle ?

- Je pourrais, mais je n'en ai pas envie.

- Alors demande-lui ! Si elle dit non, je t'offre des yaourts glacés absolument quand tu veux durant toute ton année de terminale.

La perspective de nourriture gratuite eut raison de Percy. Enfin pas seulement ça, sa mère avait raison il ne pouvait pas continuer sa relation s'il n'était pas à la même page que lui. Cela ferait trop mal. Elle était une des meilleures choses qui lui soient arrivées. Il ne voulait pas la perdre mais il ne pouvait pas continuer à ne pas être sûr : était-ce un amour de vacance ? une relation sérieuse et posée qu'ils feraient fonctionner malgré la distance ? C'était promis il lui parlerait dès qu'elle reviendrait.

- C'est un deal.

Il regarda l'heure.

- Oh pu...naise je suis déjà en retard chez Grover ! Bisous Maman.

Et il avait déjà quitté l'appartement.

**

- Hey Piper, salua Annabeth en s'installant côté passager.

- Holà chica !

- Ça v-

- Tais-toi et écoute, ordonna Piper.

Elle augmenta le son de l'autoradio et commença danser comme elle put sur le rythme pop qui s'échappait des enceintes. Elle commença à chanter, suivant à la perfection les intonations de la chanteuse.

La blonde avait parfaitement conscience des talents musicaux de la brune. Elle avait pu en profiter à plusieurs reprises depuis son arrivée et même avant à l'occasion de Skype. Et à chaque fois elle ne comprenait toujours pas comment Piper n'était pas célèbre pour autre chose qu'être la fille rebelle du célèbre Tristan McLean. Elle devrait vendre des millions de disques. Elle avait une voix si envoutante et si douce.

- Chante avec moi ! s'enthousiasma la conductrice.

Annabeth eut un peu de mal à se lâcher, elle fut un peu mal à l'aise au début. Mais à force de voir Piper secouer la tête et chanter à tue-tête elle se prêta au jeu. La justesse de la passagère était quelque peu absente, mais cela importait peu. Elle était deux filles qui chantaient trop fort sur un air trop populaire.

En arrivant, la fransiscanaise fut éblouie par la maison devant elle. Elle savait bien entendu que la famille McLean était riche mais elle ne s'attendait pas à tant de luxe. Piper roulait dans une voiture moyenne, avec seulement la clim en option, et portait des vêtements trop petit ou trop grand la moitié du temps et qui ne sortait pas d'autre chose que d'une friperie. En claire, elle dégageait l'exact opposé de ce que représentait la maison, et Annabeth n'en attendait pas moins de la part de Piper. Le lit Ikea totalement défait trônait contre un mur rouge cerise, les autres murs, blancs ceux-là, était quasiment entièrement recouvert de dessins, de photo et d'affiche de concerts de groupes indés dont l'invitée n'avait jamais entendu parler.

- Tu peux poser ton sac là, fit l'hôtesse en désignant vaguement un coin entre le bureau encombré et une pile de linge sale.

Piper s'assit sur le lit et tapota la place à côté d'elle. La blonde obtempéra.

- Ton père n'est pas là ?

- La dernière fois que je l'ai eu au téléphone il était à Londres. C'était y a une semaine, il a dû changer trois, quatre fois d'endroit depuis, pour ce que j'en sais il est à Tokyo.

Le ton blasé de la brune fit culpabiliser la blonde. Elle se plaignait tout le temps que son père ne lui prêtait pas assez d'attention, qu'elle ne faisait pas partie de la famille. Elle au moins en avait une et elle voyait son père une fois par jour, sauf voyage d'affaires occasionnel, et ce même si c'était en coup de vent. Les diners à cinq, même si elle ne participait pas vraiment à la conversation, étaient obligatoires les soirs de semaines. Elle avait bien plus de chance que ce qu'elle pensait. Elle le savait, bien sûr, certains n'avaient ni père ni mère, mais maintenant qu'elle le voyait cela la touchait plus.

- Tu veux en parler ? proposa-t-elle.

- Non, c'est bon, je suis habituée maintenant.

- Ce n'est pas parce que tu y es habituée que ça ne te blesse pas, insista-t-elle.

- Je sais, Annie, je sais. Et c'est pas parce que ça me blesse que je dois en parler.

- Mais si tu veux le faire, je suis là, rappela-t-elle.

- Ça aussi je le sais. Et y a bien un truc dont je veux te parler.

- Je t'écoute.

- Je sais pas trop comment te l'annoncer, rougit la brune.

- Tu ne t'es pas embrouillée avec Hazel ? tenta de deviner Annabeth en espérant aider son amie à parler.

- Quoi ? ça va pas la tête ? demanda Piper. Comment c'est possible de s'embrouiller avec Hazel ? Parfois je me dis qu'elle et Frank doivent avoir la vie de couple la plus paisible du monde.

- On est d'accord, ils sont trop adorables pour s'engueuler ! Mon esprit ne peut pas se l'imaginer.

- Parfois j'aimerais être comme eux... souffla l'amérindienne.

- Attend... tu t'es disputé avec Jason ?

Un silence régna dans la pièce. Les yeux arc-en-ciel évitaient de croiser les gris. Et Annabeth commença à craindre que c'était pire qu'une simple dispute.

- Vous- vous avez rompu ?

Piper ne parlait toujours pas, mais elle ne semblait pas triste ni sur le point de fondre en larmes ce qui semblait être un bon indicateur que l'hypothèse de la blonde était fausse.

- On l'a fait, laissa finalement échapper la brune.

- De quoi ? Rompre ? paniqua Annabeth.

- Non, elle releva le regard vers son amie et c'est rougissante qu'elle reprit, plutôt l'opposé en fait.

Il fallut quelques secondes à Annabeth pour comprendre l'implication de cette révélation.

- Oh.

- Ouais : oh.

- Et hum... ouais.

Ce fut au tour d'Annabeth de rougir.

- C'est la première fois que j'en parle avec quelqu'un d'autre que lui, tenta Piper.

- Je suis honorée que tu es choisi d'en parler avec moi... fin j'crois. Mais tu ne crois pas que Juniper et Hazel auraient aimé être au courant aussi ? Je veux dire vous êtes amies depuis bien plus longtemps.

- De un, ce n'est pas la longueur de l'amitié qui fait sa force et de deux, je ne peux pas en parler avec Hazel... parce que c'est Hazel et tu vois l'intimité et elle ça fait 36. Et Juniper vient de s'engueuler avec Grover, elle refuse de me dire pour quoi. Et je me sentais prête à en parler. Mais va pas croire que tu es mon troisième choix !

- T'inquiète ! rit la blonde.

- Je voulais en parler. Au début je voulais que ça reste notre secret, ça l'est resté pendant longtemps. Mais, maintenant, j'ai besoin d'une discussion entre filles, assura la newyorkaise.

- Eh bien nous sommes deux filles, je suppose que ça fait de ça une discussion entre filles.

Un silence gêné prit place avant qu'Annabeth se décide à prendre la parole.

(Discussion  à propos du sexe en vue. Encore une fois rien de très 🔞 mais si vous craignez l'intimté je vous invite a passé directement au dernier paragraphe de ce chapitre. En espérant que la coupure ne vous embête pas trop 🌞)

- Je peux te poser une question ?

- Vas-y, assura Piper.

- Est-ce que... est-ce que ça fait mal ?

- Un peu. C'est différent pour chaque fille. Mais je m'attendais à bien pire. Il parait que j'ai un peu pleuré et Jason a prit peur. Mais c'était pas des larmes de regret, pour sûr.

- Si tu ne regrettes pas c'est le mieux.

- Je sais. Je suis même heureuse qu'on l'ait fait. Et c'est là que j'ai besoin de conseils de filles.

- Je vais faire de mon mieux, promis Annabeth.

- On l'a refait depuis, mais pas beaucoup. Et je me demande, est-ce que y a un nombre minimum de fois à faire par mois ou par semaine, disons ? Tu penses que le gars s'attend à un minimum ? Est-ce que ça fait de nous un couple sexuellement actif ?

- Oula ! Tu m'en demandes beaucoup. J'en sais rien. Tout d'abord j'imagine qu'à partir du moment ou y a du sexe dans le couple, il est sexuellement actif même si c'est qu'une fois par an. Et pour le reste non. Non y a pas de minimum. Y a pas de maximum non plus. Le sexe est propre à chaque couple, chaque couple à sa propre dynamique : c'est la même chose dans l'intimité. C'est juste entre les personnes concernées. C'est votre rythme et celui de personne d'autre. A part vous conseillez d'en parler je ne peux pas te dire grand-chose.

- Wow Annabeth, qui savait que tu t'y connaissais autant sur le sujet ?

- Il ne faut pas oublier qu'une de mes meilleures amies est Silena.

- Dis comme ça... Mais (elle prit un petit pervers) tu es sûre que tu ne parles pas d'expérience.

Ecarlate, Annabeth nia toutes accusations.

- Je suis vierge Piper.

- Oh, Annabeth tu es si innocente, se moqua gentiment son amie.

- J'ai dit vierge, pas innocente.

- Wowow, va falloir développer ma petite.

- Disons, que ça fait uniquement une semaine que je suis là et Percy et moi avons passé un certain nombre d'étapes que je m'imaginais passer en tellement plus de temps.

- Mmh...

Annabeth ne comptait pas en dire plus mais elle craqua sous le regard de Piper. Et puis en parler avec une amie qui avait de toute évidence plus d'expérience ne lui ferait pas de mal.

- J'avais toujours tout prévu. Depuis que je suis avec Ethan je me suis posé des limites pour être sûre de ne rien regretter. Pas de sexe avant 17 ans et sept mois de relation. Les premières caresse après trois mois, minimum, voire quatre. Et avec Percy... hum... mouais on n'a rien fait de folichon non plus mais c'est beaucoup en juste une semaine. Et on est même pas vraiment ensemble.

- Chérie, vous êtes ensemble. Et tu dois pas te mettre de barrière comme ça. Si t'as envie de foncer, fonce, conseilla Piper.

- Mais-

- Y a pas de mais. Tu veux passer à l'étape suivante avec cet idiot ?

- Non, enfin oui mais pas tout de suite.

- Alors fais-le. Tu pourrais le regretter de l'avoir fait trop tôt. Tu pourrais aussi le regretter de ne pas l'avoir fait.

Les lèvres d'Annabeth s'ouvrir et se refermèrent à plusieurs reprises après cette remarque. Mais elle ne trouva rien à redire. Voulait-elle vraiment aller si loin avec Percy ? N'était-ce pas beaucoup trop tôt.

Piper la laissa méditer et alluma la télé en fond sonore, le générique de FRIENDS anima la pièce.

- Eh regarde la sitcom du monde ! s'amusa la brune. U

- Tu rigoles, c'est The Big Bang Theory la meilleure !

- Excuse-moi ? C'est juste parce que t'es une grosse geek !

- Retire ce que tu viens de dire.

Et elles commencèrent à se chamailler et à rire, à rire tellement fort que leurs jours faisaient mal.

Et plus tard cette nuit, alors que Piper dormait paisiblement, fatiguée de sa soirée à refaire le monde et à rire, Annabeth la regarda respirer à ses côtés et ce rendit compte de la chance qu'elle avait d'avoir des amis pareils.

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« Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste ! Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors, ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé ! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé... »

Le Petit Prince, Antoine de Saint Exupéry

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Je m'excuse pour ma nouvelle absence. Je passerai les recherches d'excuses pour me justifier parce que je n'en ai aucune mais voilà sorry. Et sachez que je n'abandonne pas, j'aime tellement cette histoire, ça me briserait d'abandonner.

Merci à vous d'être encore là. Je vous adore ❤

Désolé pour les trois milliards d'erreurs que vous trouverez sûrement mais j'ai vraiment eu la flemme de relire et je ne voulais plus attendre pour vous poster.

En tout cas j'espère que ce nouveau chapitre vous a plu et valait la peine d'attendre, au moins un petit peu 🤗

Bye.....

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