Mère

Mon âme contre ta poitrine,
Mes battements, frissons subtils,
Lorsque mes iris se noient dans la bruine,
Tes éclats transpercent l'éther fragile.

Mon âme contre ta poitrine,
Ton sourire seul fait luire mes jours,
Sans ta force, mon être décline,
Sans ton éclat, se flétrit l'amour.

Le vent caresse les doux gardénias,
Et tes paroles, telles des poussières d'étoiles,
S'élèvent, légères, en volutes de soie,
Tissant des rêves sous la nuit sans voile.

Je t'aime, océan infini,
Je te supplie, ardent ouragan,
Recouvre-moi d'ombres glacées, infinies,
Et fredonne-moi ton chant éclatant.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top