belle

Le froid brûla nos souvenirs, nos promesses égarées,
L'hiver souffla sur nos blessures, sur nos mots échoués.
Le givre résonna, tel un chant fiévreux,
Ta chair se cristallisait aux murmures silencieux.

Malgré ton corps enlacé à cette haleine glaciale,
Tu te remémorais nos caresses, nos échanges, dans la salle.
La tendresse que tu murmurais à mon oreille était semblable
À un oubli, à un rêve qui s'efface, inaltérable.

Le creux de ma poigne formé pour saisir la tienne,
Cherchait la chaleur d'une promesse ancienne.
Ainsi, je venais te retrouver, toi que tu m'avais promis de chasser,
Dans l'écho de tes désirs, un avenir à embrasser.

Il m'arrive de m'égarer dans tes rêves, dans tes pensées,
Où je bâtis notre futur, tout en te fantasmant, déchiré.
Il m'arrive, au fond du cœur, de brûler en silence,
Quand je perçois les vibrations de ta chaleur, cette essence.

Touché.
Je me fige.
Tu n'existes pas,
Tu n'existes plus.

Dans ce vide où mon âme te cherche, sans retour, sans remous,
Où la brume de ton absence m'étouffe et me laisse à bout,
Je m'accroche aux éclats de notre amour en déclin,
Mais tu te dérobes, et je ne peux qu'observer la fin.

Les souvenirs se fissurent comme des glaces sous mes mains,
Le silence lourd, tranchant, m'écrase comme un fardeau sans fin.
Les promesses que tu m'as données, aujourd'hui s'effondrent,
Et dans ce froid glacial, je m'éteins, je sombre.

Adieu.
Tu n'es plus que l'écho d'un songe déchu,
La lumière s'éteint, tout est fini, tout est perdu.

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