heartbreak

Et ces larmes qui perlaient mon visage étaient tout aussi insupportables que mes pensées. J'étais à bout : à bout de souffle, à bout de penser, à bout de mes peines, à bout des tous les sentiments au monde. Il m'aura fallut que quelques mots pour me mettre dans cet état. Mais au fond je le savais. Je le savais que c'était une accumulation de petits morceaux. Je le savais puisque tout est éphémère. Sauf que quand ça vient de là, on veut croire en cet éphémère infini. On veut croire que ce sera pour l'éternité puisque c'est un souhait. Voire un désir. On désire que tout soit permanent alors que notre existence même repose sur une fin. Le cœur signe son arrêt et nous prenons fin.
Mais ce n'est pas le seul à signer notre fin puisque tu l'as fait, toi aussi. Je crois même avoir ressenti le même effet que provoque la mort. Mon cœur s'est arrêté. Chaque pensée te comportant me brûlant l'organe, je ne savais plus quoi faire mise à part suffoquer. Mes yeux se remplissaient de larmes qui ne m'obéissaient plus, dont leur seul but était de déferler sur mon visage. Mais tout ça tu ne le sais pas, tu ne le vois pas. Tu ne sais pas qu'à chaque fois que ton prénom apparaît mon cœur continue ee battre la chamade pour toi. Tu ne sais pas que chaque inconnu portant ton parfum me fait monter les larmes aux yeux. Tu ne sais pas que chaque détail de la vie me rappelle ton être. Et quand je pense que tout est passé, tout devient pire. Parce que tu reviens soudainement, mon cœur saigne encore un peu plus ; comme s'il fallait que j'atteigne l'hémorragie sauf que celle-ci est incontrôlable. Alors je continue de mourir peu à peu. Seule, ici, sans n'avoir aucun repère car je l'ai perdu. Tout comme j'ai perdu le contrôle de moi-même, et de mes émotions.
Tout comme je suis maintenant, perdue.

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