Chapitre 5 : Marques, luxure et secrets

Cela faisait maintenant une heure que la nuit avait drapé le royaume Todoroki dans son voile noir. Katsuki et chaque membre de son escorte avaient bénéficié de chambres individuelles octroyées par leur hôte Shoto ; c'était le minimum, avait-il dit, qu'il pouvait faire pour eux.



À présent seul dans sa chambre, Katsuki enleva ses parures pour aller dormir, ne gardant rien de plus que son caleçon sur lui. Il tira les rideaux et rentra dans ses draps, mais à l'instant où il allait fermer les yeux, il entendit un bruit étouffé venant de l'extérieur qui lui fit les rouvrir.


Quelqu'un frappait à sa porte ? Qui osait interrompre son sommeil royal ?


Le roi cendré se leva et se dirigea vers la porte pour l'ouvrir. Eijiro se tenait sur le seuil, l'air totalement embarrassé comme s'il se demandait lui-même ce qu'il faisait là. Et son malaise ne s'arrangea pas puisqu'il rougit violemment en voyant que Bakugo était presque nu.

Le blond trouvait son visage gêné absolument adorable, mais se rappela que cet imbécile l'avait empêché de s'assoupir. Ce fut donc sur cette pensée qu'il questionna :

-Qu'est-ce que tu veux à cette heure, tête d'ortie ? Tu ne dors pas ?

-Hum... En fait, j'essayais, mon prince, mais...

Le pauvre hybride était tellement mal à l'aise qu'il n'arrivait pas à cacher ses attributs de dragon ; pour preuve, sa queue rouge flamboyante ondulait avec une certaine grâce derrière lui et ses cornes étaient de sortie.

Tout cela lui rajoutait une espèce de beauté animale qui était loin de déplaire au roi cendré puisqu'il le dévorait du regard tout en insistant pour qu'il continue sa phrase :

-Mais ?

-Mais... J'ai beau essayé, j'y arrive pas...

-Tu t'es habitué à dormir avec moi, tête d'ortie ? questionna le souverain avec un léger ton moqueur.

-C'est pas ce que j'ai dit, mon prince !

-Alors, tu voulais dire quoi à part ça ?

N'ayant aucun argument à lui opposer, Eijiro baissa piteusement la tête en rougissant encore plus et en se maudissant intérieurement pour sa démarche pas du tout virile. Il pensait qu'il venait de s'humilier devant le roi cendré, pour qui il avait éprouvé dès son réveil quelque chose de compliqué à définir, bien plus fort que la simple amitié ou l'admiration.


Aussi s'étonna-t-il de la désinvolture avec laquelle Katsuki haussa les épaules et déclara en retournant dans la chambre :

-Tu vas pas rester toute la nuit planté là, si ? Alors amène-toi.

-Quoi ? Mais je vais dormir où ?

-À moins que t'aies envie de pioncer sur le sol, il y a toujours un lit dans cette chambre, tête d'ortie.

Le blond grimpa sur le matelas et tapota la place à côté de lui pour faire signe à l'hybride de s'installer. Rentrant ses attributs de dragon (je ne saurais pas vous dire comment il fait ça), Eijiro s'allongea à son tour sur le lit, remonta le drap sur lui et fit face à Katsuki qui avait déjà posé sa tête sur l'oreiller et fermé les yeux.

Quand il dormait, son visage perdait toute son agressivité et adoucissait ses traits.



Eijiro, lui, ne dormit pas, occupé pendant un long moment à le dévisager pour graver sa figure apaisée dans son esprit.

La courbe délicate de ses lèvres...

La forme de ses yeux...

Ses cheveux blonds capturant la lumière argentée de la lune pour en nimber son visage...

Sa peau de perle qui semble si douce au toucher...

-Tu m'emmerdes à me fixer comme ça, tête d'ortie ! grommela Katsuki en gardant les yeux clos, ce qui fit sursauter l'hybride.

-Désolé, mon prince.

-Si c'est pour m'empêcher de dormir, tu dégages !

-J'me suis déjà excusé ! Pas le peine de t'énerver !

Katsuki se décida finalement à ouvrir les yeux pour les plonger dans les prunelles rubis de l'hybride, remarquant son air songeur.

-Y'a un truc qui va pas, tête d'ortie ?

-Non non, rien... C'est juste un truc que je me demande, depuis tout à l'heure...

-Quel truc ?

-Ça va pas te plaire.

-Rien ne me plaît. Alors tu te décides à me dire ou il faut que je te fasse cracher le morceau par moi-même ?

-Tu m'as bien dit que Shoto était ton allié, non ? Alors pourquoi tu t'entends si mal avec lui ?

À voir la tête du roi cendré, on pouvait se demander s'il avait envie de l'étrangler ou de le poignarder dix fois en premier.

-T'es VRAIMENT en train de me parler de Double Face maintenant ??????

-Je t'avais prévenu que ça allait pas te plaire ! C'est toi qui m'a forcé à te le dire !

Katsuki envisageait sérieusement de donner une bonne claque derrière la tête de l'hybride pour le punir d'avoir dit de telles conneries, mais quelque chose en lui le retint de le faire, si bien qu'il finit par s'asseoir en tailleurs sur le lit en soupirant :

-Si je déteste tellement ce crétin de Vanille Fraise, c'est parce que j'ai une dette envers lui.

-Une dette ? Comment ça ?

-Bon, tu sais que je suis un roi guerrier, que j'aime me battre et que si mon royaume est aussi grand, c'est grâce à mes victoires. Le truc, c'est qu'un jour, j'ai essuyé une sale défaite contre une armée ennemie qui était mieux préparée. Double Face est venu me sauver les fesses, et ça me tue de l'admettre mais sans lui je serai déjà mort.

-Je comprends toujours pas...

-Mais que t'es con ! Je suis peut-être sanguinaire, mais je sais quand même quand je dois quelque chose à quelqu'un, en l'occurrence je dois la vie à Double Face. Donc, ce foutu code d'honneur me force à être son allié jusqu'à ce que j'ai rempli ma dette. Et il le sait très bien, ce connard, puisqu'il en profite pour m'humilier !

-C'est pour ça que tu m'as dit que tu détestes devoir des choses.

-Bravo, tu te coucheras moins bête qu'hier ! fit mine de le féliciter Katsuki avec ironie. Au moins tu sais tout maintenant, t'es content ?

Eijiro se redressa à son tour mais garda le silence en tripotant pensivement son foulard. Un moment passa avant que le cendré se décida à dire :

-Regarde-moi, tête d'ortie.

L'hybride leva les yeux pour observer attentivement le visage du cendré. Malgré ses paroles acides, son expression le frappa : un mélange de dégout et, semblait-il, d'apaisement.


Comme si confier ce mal-être à quelqu'un l'avait libéré d'un certain poids.

-Je ne sais même pas pourquoi je te raconte tout ça...

-Hum... Peut-être que tu me fais confiance ? hasarda le dragon avec un petit sourire maladroit.

-Peut-être...

Katsuki leva la main, la posa sur la joue de Kirishima et se mit à la caresser tout doucement. L'hybride s'étonna un peu de son geste, mais il le trouva très tendre en dépit des paumes légèrement calleuses du souverain. Les prunelles rubis de celui-ci se mirent à scintiller d'une lueur si douce qu'Eijiro sentit son cœur battre la chamade dans sa poitrine comme s'il voulait en sortir.



Ils se retrouvaient dans la même situation qu'il y a une semaine, dans une chambre, très proches l'un de l'autre, avec une espèce de tension bizarre qui régnait dans la pièce et une chaleur étrange au niveau de la poitrine, principalement au cœur.

Et bordel, Kirishima ne voulait qu'une chose à cet instant précis : se jeter sur Katsuki et l'embrasser avec fougue jusqu'à ce que leurs lèvres à tous deux soient rouges et gonflées.



Le dragon réussit à grand-peine à conserver suffisamment de self-control pour dire très sincèrement :

-Merci, mon prince.

-De quoi ?

-De t'être confié à moi. Ça me fait vraiment plaisir que tu me fasses confiance, parce que tu comptes beaucoup pour moi et que...

L'explosif haussa un sourire narquois tandis que Kirishima, réalisant ce qu'il venait de dire, devint rouge pivoine et bredouilla l'air paniqué :

-Nan mais quand je dis que tu comptes pour moi, j'parle en tant qu'ami, quoique peut-être que tu me considères pas comme ça, mais qu'est-ce que je raconte je suis pas dans ta tête pour...

-Eijiro, pour une fois, ferme ta grande gueule.

La main de Katsuki était progressivement descendue de sa joue à son menton qu'il prit avec une délicatesse qui tranchait avec la crudité de ses paroles. Le regardant dans les yeux, il rapprocha son visage du sien.



Lentement, doucement au début, sa bouche rencontra celle de son nouvel amant.



Déboussolé et heureux en même temps, Eijiro se laissa faire et répondit au baiser. Les lèvres de Katsuki étaient aussi douces que du velours et aussi chaudes qu'une nuit d'été.


Ce fut au début quelque chose de langoureux et timide, qui devint plus passionné et fiévreux dès que Katsuki ajouta sa langue au baiser.


À partir du troisième ou quatrième baiser, ils arrêtèrent de compter pour mieux profiter de l'instant. Kirishima avait passé ses bras autour des hanches de Katsuki qui agrippait ses épaules, allant jusqu'à caresser sa peau à travers ses vêtements. Son odeur épicée et royale, qu'Eijiro connaissait maintenant par cœur, l'enivrait à un point inimaginable.



Ils venaient de se dire qu'ils s'aiment, plus ou moins ; ce qui signifiait que le blond lui appartenait maintenant, tout comme il lui appartenait.



Eijiro voulait lui donner tout son amour, lui montrer à quel point il l'aimait, lui faire savoir qu'il lui serait loyal et entièrement dévoué pour toujours.




/!\ Attention Lemon trèèèèèèèèèèèèèès explicite en approche 🍋. Régalez-vous~




-OH, TÊTE D'ORTIE !

L'hybride reprit ses esprits en réalisant leur nouvelle position : le désir lui avait tellement retourné le cerveau qu'il ne s'était pas rendu compte qu'il avait plaqué Katsuki sur le lit sans cesser de le caresser et de l'embrasser, en ne se gênant pas pour parsemer sa peau de lait de suçons.



Son roi, presque nu en dessous de lui, en état de pure faiblesse, le regardait avec un air étrange...

Du plaisir ?

De l'agressivité ?

Les deux, peut-être ?



Quoiqu'il en soit, mort d'embarras, l'hybride fit mine de se redresser précipitamment en s'excusant :

-PARDON MON PRINCE !!!! JE SUIS VRAIMENT DÉSOLÉ JE SAIS PAS CE QUI M'A PRIS PARD...

-Ta gueule ! Tu veux réveiller tout le royaume de Double Face, ou quoi ????

Katsuki détailla leurs positions actuelles tandis que Kirishima continua, tout penaud :

-Je... Je voulais tellement que tu saches que je t'aime que j'ai pas réfléchi à ce que je faisais...

-Continue.

-Hein ??? Ça... ne te dérange pas ?

-Puisque que je te le dis, merde ! Tu le fais une fois, ensuite ce sera mon tour...

-Mais de quoi tu... Humpf !

Katsuki avait noué ses bras autour du cou de son amant, le rapprochant brutalement de lui pour l'embrasser passionnément une fois de plus tout en lui retirant dans la foulée son foulard et son T-shirt qu'il laissa tomber au pied du lit.


Eijiro trouva ce geste incroyablement viril de la part de celui qu'il aimait et décida de laisser son instinct lui dicter ce qu'il devait faire.



Il coupa court à leur baiser en se mettant lécher, calmement, sans se presser, la peau délicate de l'être qu'il désirait ardemment, cette peau qu'il avait vu autrefois et qui était maintenant son territoire.

S'attardant un instant sur ses tétons qu'il mordilla avec amour, s'excitant des gémissements du roi, l'hybride reprit son chemin pour arriver jusqu'au caleçon déformé par une magnifique érection. Il posa quelques baisers sur la bosse puis, sans attendre, il retira le bas d'un geste net pour en voir sortir un sexe imposant et humide qui semblait le supplier de le toucher.

-T'apprécies la vue, tête d'ortie ? ricana le cendré devant l'air béat de Kirishima.

-Euh... J'suis censé répondre quoi à ça ?!

-On en rediscutera. Là, déshabilles-toi aussi, c'est pas juste si je suis le seul à poil.

-Fais-le pour moi~

Katsuki n'eut pas besoin de lui demander de répéter puisqu'il avait échangé leurs positions sur le lit. Émerveillé, le garçon aux cheveux rouges le regarda se tourner à quatre pattes, entièrement nu, face à ses bas. Bakugo engouffra sa main sous les vêtements, le caressant à travers le fin tissu, avant de les retirer tous les deux en prenant son temps pour faire languir son amant.

-Hum... Pas mal, nota le cendré en attrapant le pénis de son homme pour y effectuer de petits allers retours avec ses mains.

Eijiro se mit à gémir alors que le souverain le masturbait lentement et se mettait à le sucer. Il savait super bien utiliser sa bouche, creusant les joues pour la sensation du resserrement humide autour du pénis de l'hybride soit totale.

C'était déjà délicieusement excitant, mais quand son amant avala complètement son sexe jusqu'à la base, Kirishima cria doucement en s'agrippant à ses fesses tandis qu'il montait une nouvelle marche dans l'échelle du plaisir.

-Aaaah~ M-Mon prince~ Aaaaah~

-Humm~

Katsuki n'arrêta pas tout de suite son "travail", content de l'effet qu'il faisait à l'hybride. Celui-ci d'ailleurs s'était mis à malaxer le derrière rebondi de son roi d'une main et à le masturber de l'autre afin qu'il ne se sente pas délaissé.



Le regard gourmand de l'hybride était rivé sur l'entrée de Katsuki, entre ses deux fesses.

Cette entrée qui paraissait si serrée, si petite...


Allez savoir pourquoi, Kirishima avait une furieuse envie d'y goûter.



Sortant la langue, le rouge commença à la titiller, juste pour savoir ce que cela ferait à son roi. La réaction fut immédiate : il intensifia ses mouvements avec sa bouche et ses mains sur la verge dure d'Eijiro. Envahi par une puissante vague de plaisir, ce dernier comprit qu'il avait l'autorisation d'aller plus loin. Ce fut donc avec passion qu'il couvrit de léchouilles et de baisers cette entrée.

Chaque action de l'un intensifiait celle de l'autre, jusqu'à ce qu'ils atteignirent la jouissance ensemble, Katsuki dans la main d'Eijiro et Eijiro dans la bouche de Katsuki.


Le rouge, surpris et ravi, consomma le sperme sur ses doigts et arrêta ce qu'il faisait pour laisser au cendré la possibilité de reprendre une position plus "normale", en l'occurrence assis sur son bassin. Il rougit d'ailleurs encore une fois en voyant Katsuki qui, le fixant d'un air provocateur, déglutit pour avaler la semence dans sa bouche.

-Tu... T'as avalé ça ?

-Évidemment ! J'allais pas te laisser dégueulasser le lit !

-C'est... toi qui vois.

-Bon, tu vas te décider à me prendre ou pas ?

Eijiro hocha la tête en échangeant leurs positions encore une fois, de telle sorte que Katsuki se retrouve allongé comme au début en dessous de lui. À cette différence que maintenant, il avait les jambes écartées sur une entrée humide contre laquelle le sexe d'Eijiro se frottait lentement, comme s'il avait peur de le blesser en le pénétrant.


Ce qui énerva le souverain qui le lui fit sentir.

-Dépêches-toi, merde !

-Je risque pas te faire mal, mon prince ? Je veux dire, peut-être que tu as besoin de plus de préparation...

Katsuki grogna, visiblement agacé par tant sollicitude, et, nouant ses bras autour du cou de Kirishima, il lui murmura à l'oreille :

-Tête d'ortie, c'est l'amant qui te le demande et le roi qui te l'ordonne : Sois un homme et prends-moi avec toute ta putain de force. Sinon, je te jure que je te le ferais regretter.

Ces paroles prononcées sur un ton aussi menaçant qu'érotique brisèrent les dernières réticences de l'hybride.

Il s'introduisit d'un seul coup, en entier, à l'intérieur de Bakugo qui poussa un cri où la douleur coexistait avec le plaisir.

Eijiro n'était pas un dominant cruel, il aurait laissé à son explosive moitié le temps de s'habituer à sa présence si le blond ne s'était pas immédiatement mis à bouger le bassin pour lui donner le signal. L'hybride l'embrassa amoureusement et commença alors ses coups butoirs.



À partir ce moment et durant tout l'acte sexuel, ils furent incapables de penser à autre chose qu'à leur plaisir.


Eijiro pilonnait son amant avec force, se frayant un passage dans ses chaires pour trouver l'endroit qui le ferait jouir.

Katsuki gémissait et criait en accompagnant ses mouvements avec son bassin, son visage amoureux et comblé étant un spectacle sublime pour le dragon rouge.


Le son de leurs peaux en sueur qui se touchaient, de leurs salives qui s'entremêlaient, du bruit excitant des claquements de leurs hanches, tout cela contribuait à rendre cet instant encore plus torride et érotique.


Dès que Katsuki poussa soudain un cri un peu plus fort que les autres, Eijiro comprit qu'il venait de trouver son point faible. Sans lui laisser le temps de souffler, il martela à plusieurs reprises cet endroit si sensible en lui, le faisant hurler encore et encore. Ce qui se prolongea quelques minutes jusqu'à ce que finalement dans un ultime coup ils vinrent l'un après l'autre dans un gémissement commun, Eijiro en Katsuki et Katsuki entre leurs deux torses transpirants.



Kirishima se retira de Bakugo pour s'allonger sur le dos à côté de lui sur le lit, essoufflé. Quelques secondes plus tard il déclara :

-Wow... C'était... Wow...

-T'as kiffé ?

-Ouais... Carrément.

-Tant mieux. Parce que j'en ai pas fini avec toi, tête d'ortie !

Sans lui laisser le temps de réagir, le cendré le retourna pour le mettre à plat ventre, les mains de part et d'autres de ses hanches, et dirigea son visage vers son postérieur. Sentant un souffle chaud sur son antre et la langue râpeuse du roi qui redessinait les contours de sa fesse droite, Eijiro se mit à rougir et à gémir en s'agrippant aux draps si forts qu'il manqua de les déchirer.

-M-Mon prince ? Aaah~ Qu'est-ce que tu Aaaah~ f-fais ? Aaaah~

-À mon tour de te donner mon amour, Ei', susurra Katsuki en humidifiant deux de ses doigts et en les glissant l'un après l'autre dans son entrée.

L'hybride sursauta à cette intrusion soudaine, mais s'habitua étonnamment rapidement aux doux va-et-vient que faisait Katsuki pour élargir ses parois. De son autre main libre, il lui caressait le dos et lui murmurait des mots à l'oreille pour le détendre.



Une fois satisfait et jugeant qu'il était prêt, Bakugo s'étendit sur le dos de Kirishima, mit ses mains sur ses hanches pour le tenir, posa quelques baisers dans son cou et le pénétra incroyablement lentement, jusqu'à ce qu'il fut complètement en lui. Ses mouvements de hanches furent langoureux, fluides et réguliers, presque gentils.

Eijiro gémissait tout doucement, ayant juste un petit cri quand Katsuki toucha sa prostate et continua de le faire à répétition pour lui procurer un maximum de plaisir.



C'était un amour agréable, vraiment tendre et détendu. Un amour où se mélangeaient l'attraction physique, les sentiments partagés, l'affection et la passion qui les liaient tous les deux.


Même la jouissance fut très douce, Eijiro se déversant sur les draps en un gémissement silencieux et son amant en lui juste après non sans couvrir sa peau de papouilles et de suçons.



L'hybride ne s'attendait pas à ce que Katsuki soit si attentionné après l'amour bestial qu'ils avaient fait il y a littéralement deux minutes, mais il n'allait certainement pas le lui reprocher.



Il était bon de se sentir choyé par quelqu'un.

Oui, il était définitivement amoureux de Katsuki et cette pensée lui procura un bonheur infini.




/!\ Fin de lemon ! (Il était très long !)




Katsuki se retira d'Eijiro, glissa à ses côtés sur le lit et noua ses mains autour de ses hanches, tandis que le dragon posa sa tête contre son cœur, pour sentir et partager sa chaleur. Remontant le drap sur eux, ils restèrent un moment sans rien dire à s'embrasser et à se câliner comme pour ne pas rompre la magie de l'instant. Au bout du compte, Katsuki déclara très sérieusement :

-T'es mon premier amant, Ei'.

-Vraiment ? s'étonna celui-ci. Mais tu savais parfaitement quoi faire...

-Je sais m'adapter à n'importe quelle situation ou presque.

-Je comprends.

Kirishima lui fit un beau sourire tout en caressant tendrement ses joues.

-Comme si je pouvais en attendre moins de mon prince...

-Katsuki.

-Quoi ?

-Si on doit être ensemble, autant que tu m'appelles par mon prénom. Et mon prénom, c'est Katsuki.

-Ah, Ok. Katsuki... Ça me plaît.

-Maintenant t'es à moi, Ei'. Tu m'appartiens pour toujours.

Il conclut ses paroles par un dernier baiser sur les lèvres de celui qu'il aimait, provoquant dans son action comme une décharge électrique ou un flux d'énergie puissant et inconnu dans leurs cœurs. Cette sensation s'estompa rapidement, cependant, au point que l'on pouvait se demander si elle avait véritablement existée.


Mais cela n'avait pas d'importance aux yeux des deux amants.


L'esprit tranquille et le cœur plein d'amour, Eijiro et Katsuki se souhaitèrent bonne nuit et s'endormirent.




Du moins, Katsuki essayait de s'endormir.




Il venait de remarquer quelque chose d'étrange mais qui curieusement ne lui était pas inconnu : d'étranges marques rougeoyantes qui scintillaient dans le cou de son amant assoupi, et qui s'éteignirent sans s'effacer dès que le roi ferma les yeux, comme si elles étaient marqués dans la chair d'Eijiro...





"Les corps et les cœurs s'étaient liés, cette nuit-là, quand nous nous sommes donnés l'un à l'autre, mon amour..."





(C'est juste le plus long chapitre de ce livre. Pauvre de moi. *souffle sur mes doigts en feu* Ah oui, je ne comptais pas faire un lemon Switch à la base, mais dans l'histoire que j'avais écrit d'abord sur papier il y a très très longtemps, Eijiro était entièrement dominant ; oui, je l'avais rédigé l'année dernière en 2018, quand je ne savais pas que le Bakushima c'est la vie. J'aurais pu tout changer et faire Katseme et Kiri-Uke, mais ça me fendait le cœur d'ôter certains passages que je trouvais bien dans la première version du lemon, alors... J'en ai fait des Seke. Pardon à tous ceux à qui j'avais promis du 100% Bakushima, ne m'en veuillez pas pitié 😭😭😭

Restez Ultra-Cool, mes petits Evoli ! 💗)

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