chapitre 3. Revelation
Avant tout, merci de me lire, de voter et de commenter, ça me touche beaucoup. Vous avez aimé les voyageurs du temps, j'espère que vous aimerez cette histoire, tout autant.
J'attends vos commentaires, que vous aimiez ou pas, ce qui vous a plu, ce que vous n'avez pas aimé, ou ce que vous voudriez que je change.
Harry leur parla longuement de son enfance, mais sans entrer dans les détails, pour ne pas inquiéter ses parents, il leur parla de sa première rentrée à Poudlard, de Ron et Hermione, du professeur Quirrell, et de la pierre philosophale, de la chambre des secrèts, du serpent, de Fumsec, le phenix de Dumbledore, du choixpeau, de l'épée de Gryffondor, du journal de Jedusor, et de son poste d'attrapeur dans l'équipe de Quidditch de Gryffondor.
Ce n'était pas facile de leur parler de tout ça, car ils ne cessaient de l'interrompre. Entre les exclamations effrayées de Lily, les acclamations de Sirius et James, et les questions de Remus, il avait du mal à ne pas se perdre dans son récit.
Lorsqu'il eut terminé, Lily pleurait, James la serrait dans ses bras, et Sirius ne décolérait pas.
- Comment Dumbledore a pu laisser faire ça ? Demanda James, laisser un enfant affronter Voldemort et ce...cette chose, ce serpent ?
- On ne lui a pas vraiment demandé l'autorisation. Plaida Harry.
- Je m'en doute. Répondit Lily, tu es courageux, et complètement inconscient. Promets moi que tu ne chercheras plus les ennuis, à l'avenir.
- Je les cherche pas, c'est eux qui me trouvent.
- Je croirais entendre James, pouffa Sirius.
- ta mère a raison, reprit James, en ignorant délibérément Sirius. Profites de ton enfance, amuse toi, mais laisse le danger aux adultes, ils sont mieux préparés que toi.
- j'essaierais. Dit Harry, en baissant la tête.
- Alors, comme ça, tu es attrapeur dans l'équipe de Quidditch ? Et dès la première année ? Tu es vraiment un garçon incroyable.
- J'ai de bons gènes. Répondit Harry, en souriant.
- Et Rogue ? Il te traite bien ? Demanda Sirius.
- Il est pas toujours simpa, mais c'est surtout après Neville qu'il en a.
- Neville ? Demanda Lily, c'est aussi un de tes amis ?
- Oui, mais moins que Ron ou Hermione, il est simpa, un peu maladroit, c'est pour ça que Rogue s'en prend à lui, parce qu'il est un peu plus faible que les autres.
- Ça ne m'étonne pas de lui. Dit Sirius.
- Il s'appelle Neville comment ?
- Londubat, Neville Londubat.
- Londubat ? Répéta Lily, comme Alice et Franck Londubat ?
- Ce sont ses parents, je crois.
- S'il a la moitié de leur courage, il ne devrait pas être du genre à se laisser impressionner. Dit Remus. Les connaissant, je doutes qu'ils laissent Rogue maltraiter leur fils sans réagir.
- Il...ne vit pas avec eux, il vit avec sa grand mère.
- Ne me dis pas qu'ils sont..
morts eux aussi ? Demanda Lily.
- Je crois pas, je sais pas, en fait.
- Encore un mystère. Dit James, mais il ne faut pas creuser, on pourrait changer le futur.
Lily leva les yeux aux ciel.
Soudain, Harry se souvint de quelque chose. Il se tourna vers Sirius.
- Vous êptes arrivés ce matin ?
- Oui, pourquoi ?
- Parce que je crois que je vous ai vu, le soir ou je me suis enfui. Il y avait un grand chien noir dans la rue.
- Tu es sûr ? Demanda Sirius.
- oui, assura Harry.
Ils se lancèrent un regard surpris.
- Qu'est ce que ça veut dire ? Demanda James
- Pourquoi serais tu aller à Privet Drive ? Demanda Lily.
- Comment veux tu que je le sache ? Répondit Sirius agacé
- Encore un mystère ? Ça commence à faire beaucoup là. Assura James.
Lily aurait voulu ne jamais quitter ce fils, qu'elle n'attendait pas encore, mais qu'elle aimait déjà plus que tout.
Mais ils ne pouvaient pas rester dans cette chambre d'hôtel plus longtemps. Ils devaient se rendre à Poudlard, seul Dumbledore pouvait les aider à repartir à leur époque. Et puis, Sirius voulait savoir ce qui s'était passé, comment avait il pu tuer de sang froid, treize personnes. D'ailleurs, ils se posaient tous la question.
Le problème c'est qu'ils ne pouvaient pas se promener dans les rues, comme de simples touristes. Ils risquaient de tomber sur des sorciers susceptibles de les reconnaître. Ils devaient attendre la nuit pour se faufiler à l'extérieur et transplaner jusqu'au château.
C'est aussi pour ça que Harry se rendit dans le chemin de traverse, il lui fallait passer à la banque, pour pouvoir donner un peu d'argent à ses parents, et leur acheter de la nourriture. Plongé dans ses pensées, il n'entendit pas tout de suite qu'on l'appelait.
Lorsque Hermione le saisit par l'épaule, il sursauta violemment et sortit sa baguette.
Elle le lâcha, interdite.
- Ça va ?
- Hermione ? Excuse moi, je ne m'attendais pas à te trouver ici.
- Ron est là, lui aussi.
Harry et Hermione le rejoignirent.
Harry était heureux de les retrouver, mais il se sentait mal à l'aise, il n'avait pas l'habitude de leur mentir, et il mourait d'envie de leur dire que ses parents se trouvaient dans sa chambre.
Cependant, il ne se sentait pas le droit de leur dire. Ce secrèt n'était pas le sien.
Ils s'installèrent à la terrasse de chez Florian Fortarôme.
- Enfin, s'écria Ron, on t'a cherché au chaudron baveur, mais tu étais déjà parti.
Ils bavardèrent un moment, puis, ils accompagnèrent Ron dans la boutique des créatures magiques. Ron acheta un médicament pour son rat, Croutard, et Hermione revint avec un gros chat roux, qui avait bien failli dévorer le rat.
Ils regagnèrent le chaudron, ou les attendait Monsieur et Madame Weasley, ainsi que les jumeaux, Ginny et Percy.
Harry trouva un prétexte pour remonter dans sa chambre, afin de donner l'argent, qu'il avait retirer de son coffre à Gringott, ainsi que la nourriture qu'il leur avait acheté.
- Harry, le père de ton ami, c'est bien Arthur Weasley ? Demanda James.
- Oui, pourquoi ?
- J'étais sûr que c'était lui, et à côté, c'est la soeur des Prewett, Mary, Melly...
- Molly. Coupa Harry.
- C'est ça, gideon et Fabian parle toujours de leurs armada de neveux. Ils en ont combien, déjà ?
Harry réfléchit un instant.
- Alors, il y a Charly, Bill, Percy, les jumeaux Fred et Georges, Ron et Ginny.
- Sept enfants ? Ou c'est du courage, ou c'est de l'inconscience. Assura Sirius.
- Elle a bien du mérite, en tout cas, dit Lily, moi j'en ai que deux, et je les trouve souvent épuisants.
- Hé ! S'écria James, c'est de nous que tu parles ?
- A ton avis ? Railla t'elle.
- je suis assez d'accord avec Lily, admit Remus, veiller sur vous deux, c'est comme essayer de pousser un rocher au sommet d'une montagne, sans baguette magique, chaque fois qu'on pense en voir le bout, le rocher redégringole, et tout est à refaire.
- je ne vois pas de quoi tu parles. Répliqua Sirius, vexé.
- c'est pas de ma faute, si Sirius a dix ans d'âge mental.
- Hé ! S'écria ce dernier, et il se jeta sur James, qui se doutait de sa réaction, et parvint à l'éviter. Il tomba lourdement sur le lit, sous l'oeil goguenard de James.
Harry éclata de rire, tandis que Lily levait les yeux aux ciel, et Remus secouait la tête.
Il redescendit pour diner avec les Weasley.
A la fin du repas, tout le monde regagna sa chambre, mais Ron avait oublié le médicament de son rat sur la table du restaurant.
Harry ayant déjà préparé sa valise, et ne souhaitant pas que ses amis entrent dans sa chambre, se proposa d'aller le chercher.
Il atteignit la salle, lorsqu'il surprit une conversation le concernant, entre Arthur et Molly.
" - il est à Poudlard, répétait Black, il est à Poudlard. black a l'esprit dérangé, Molly et il veut tuer Harry. A mon avis, il doit être persuadé que tuer Harry permettrait de ramener tu sais qui au pouvoir. Black a tout perdu lorsque Harry a mis un terme aux agissements de tu sais qui, et il a eu toutle temps de ruminer ça pendant les douze ans qu'il a passé à Azkaban.
Il y eut un moment de silence, et Harry se pencha un peu plus en avant, pour mieux entendre, le coeur battant à tout rompre, au point qu'il craignait qu'ils l'entendent.
- Tu n'as qu'à faire ce que tu crois utile, Arthur, disait Molly, mais tu oublies Albus Dumbledore, je ne crois pas qu'il puisse arriver quoi que ce soit à Harry, avec Dumbledore comme directeur de Poudlard. J'imagine qu'il est au courant.
- Bien entendu. Il a fallu lui demander l'autorisation de poster des gardiens d'Azkaban aux différentes entrées de l'école. Il n'était pas très content, mais il a quand même accepté.
- Pas très content ? Pourquoi serait il mécontent s'ils parviennent à Black ?
- Dumbledore n'aime pas beaucoup les gardiens d'Azkaban, moi non plus, d'ailleurs, mais quand on a affaire avec un sorcier tel que Black, il faut parfois travailler avec des gens qu'on préférerait éviter.
- s'ils arrivent à sauver Harry...
- Dans ce cas, je ne dirais plus jamais rien contre eux." Répondit Arthur d'un ton las.
Ils gahgnèrent leur chambre, et Harry, les jambes tremblantes, prit le remède pour le rat, et tenta de regagner sa chambre, il fut intercepté par les jumeaux qui avaient volé l'insigne de prefet de Percy, et l'avait modifié, afin qu'on puisse y lire "roquet en chef".
Harry se força à rire, puis il se rendit dans la chambre de Ron pour lui rendre le tonique de Croutard, puis, il se rendit dans sa chambre.
Il ne savait pas ce qu'il devait faire des informations qu'il venait de glaner, mais lorsqu'il se retrouva devant Sirius, la colère le rattrapa.
Il saisit sa baguette et lui planta sous la gorge.
- Vous êtes un traitre ! Cria t'il.
Lily se précipita sur son fils.
- Harry, qu'est ce que tu fais ? On t'as dit que Sirius était un ami.
- C'est pour ça qu'il cherche à me tuer ?
- Quoi ? Cria Sirius. Non, ça sûrement pas. Ecoute, je sais pas ce qu'on t'as dit...
- Harry, range ta baguette. Insista James.
- Non ! Il travaille pour Voldemort, il est venu à Privet Drive pour me tuer, parce qu'il pensait pouvoir rendre ses pouvoirs à Voldemort.
Lily posa la main sur la baguette magique de son fils, et doucement, la lui fit abaisser.
- Harry, je ne sais pas ce qui se passe, et je ne prétends pas savoir ce qui se passe, non plus, dans la tête du Sirius de ton époque, mais celui de mon époque, est incapable de te faire le moindre mal, on te l'a dit, c'est plus qu'un ami, pour nous.
- Ils ont dit qu'il est fou, qu'il avait tout perdu quand Voldemort a disparu. Insista Harry.
- C'est impossible. Protesta Sirius. Un, à moins d'un sortilège d'imperium, jamais, je ne serais du côté de Voldemort, jamais, quand à te tuer ? Il eut un rire hystérique. Jamais je ne tuerais un enfant, et encore moins le fils de James et Lily.
- Mais vous avez tué tous ces gens ! Treize personnes, des moldus des gens innocents, sans défense. Et vous avez éclaté de rire, quand ils vous ont pris sur le fait.
Sirius s'assit sur le lit et se prit la tête dans les mains.
- Je comprends pas, jamais j'aurais tué tous ces gens, j'aurais pas pu faire ça, je le sais. Enfin, James, tu sais que j'aurais jamais fait un truc pareil.
- Je sais, le rassura James. Il s'assit sur le lit, près de lui, et posa une main rassurante sur son épaule.
- On trouvera, on ne partira pas, tant qu'on ne saura pas ce qui s'est vraiment passé.
Lily voulut protester, mais le regard que lui lança James, était sans appel.
A son tour, elle se baissa et posa la main sur son épaule.
- James a raison, admit elle, on trouvera ce qui s'est passé. N'est ce pas Remus ?
Ce dernier acquiesça.
- Harry, racontes nous tout ce que tu sais. Dit il
Encore secoué, et pas vraiment convaincu, Harry répéta ce qu'il avait entendu.
- Poudlard. Reprit Remus, De toute évidence, le Sirius de cette époque est ou va se rendre à Poudlard.
- Donc, c'est là que nous devons aller, conclut Lily.
- Ça tombe bien, c'est là bas que nous devions aller, de toute façon.
- Hum, tu as bien dit que l'école etait gardée par les gardiens d'Azkaban ? Demanda Remus. Harry hôcha la tête.
- Les détraqueurs, soupura Remus, ça va pas être simple.
- Tu plaisantes ? Renchérit James, détraqueurs ou pas, c'est un jeu d'enfant, pour les maraudeurs.
- Si ça l'est, alors se sera tout aussi facile pour Sirius. Répliqua Remus, enfin, celui de cette époque.
- C'est pour ça, qu'il ne faut pas trainé. Affirma Lily.
Elle serra son fils dans ses bras.
- Harry, tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureuse de t'avoir connu, et comme je suis fière de ce que tu es. Peu importe ce qui nous attend, j'ai eu la chance de te prendre dans mes bras, de te parler, de voir quel beau garçon intelligent et fort, tu deviendras, et ça, ça vaut tout l'or du monde. Je t'aime, prends soin de toi, et évite les ennuis.
Puis, ce fut au tour de James. Tout comme Lily, il ke serra dans ses bras.
- Harry, tu es un garçon courageux, et intelligent, tu as tout ce qu'il faut pour rendre un père fier de son fils. Et je suis très fier d'être ton père, même si pour l'instant, j'ai encore du mal à croire que je suis le père d'un grand garçon aussi beau et futé que toi. Il va me falloir du temps, pour vraiment réaliser, mais je suis sûr que ta naissance sera avec mon mariage, le plus beau jour de toute ma vie. Et ta mère a raison sur un point, peu importe ce qui nous arrivera, même si j'espère qu'on parviendra à changer notre avenir, mais, chut, hein, ne lui dit pas, elle va encore nous faire la leçon sur le futur qu'on ne doit pas changer...bref, je disais que ce sera un soulagement de savoir que nous laisserons derrière nous un enfant tel que toi. Alors vis ta vie à fond, amuse toi, profites de ta jeunesse. Et laisse les combats aux adultes.
Sirius se tourna vers lui.
- Ecoute Harry, je sais que tu te méfies, et que tu crains que je ne te veuille du mal, à toi, ou à tes parents, j'aimerais trouver les mots pour te rassurer et te prouver ma loyauté, mais seuls les actes comptent, et j'espère être à même de te le prouver d'ici peu.
Harry hôcha la tête.
Remus se contenta de lui serrer la main.
Sirius se changea en chien, James et Lily se drapèrent dans la cape d'invisibilité de James, il l'avait toujours avec lui, dans une minuscule sacoche magique, qui lui permettait d'avoir toujours avec lui, des objets encombrants. Ils sortirent, Remus fermant la marche, et une fois dans la rue, ils empruntèrent une ruelle et transplanèrent.
Harry les regarda s'éloigner, et, épuisé, le coeur gros, et toujours aussi inquièt, il s'allongea sur son lit, et s'endormit, d'un sommeil agité.
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