chapitre 18 Enfin de retour.

Juste un petit mot pour vous remercier de votre fidélité, vos votes et vos commentaires. Cette histoire, qui se termine à peine affiche déjà plus de 2k de vues. C'est inespéré.
Alors merci infiniment !

Et voilà, nous arrivons au terme de l'aventure des Maraudeurs. J'espère que cette fanfic vous aura plus. J'ai pris énormément de plaisir à l'écrire. Ils vont me manquer, c'est sûr, mais il n'y aura pas de suite. Car j'ai déjà écrit une fanfic, dans ce genre là, et je crains de me répéter. Au plaisir de lire vos commentaires, et merci pour vos votes, vous êtes nombreux à me lire, et ça me touche beaucoup. Bonne lecture.

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La lumière qui les enveloppait
s'amenuisa, et s'éteignit. James alluma sa baguette.
- Bon, à première vue ça ne ressemble pas à Poudlard. Dit il.
- Qu'est ce que tu en sait ? grommela Sirius, on est dans un placard. Ça pourrait être un placard de Poudlard.
- Et pourquoi Dumbledore nous aurait il envoyé dans un placard ? Demanda James, une pointe d'irritation dans la voix.
- Qu'est ce que j'en sais, moi ? Il est pas infaillible. Il s'est peut être trompé
- Chut ! Intervint Lily. Regardez, on est au département des Mystères.
James regarda autour de lui
- Exact, je reconnais le bric à brac.
- James ! S'écria Remus, quoique tu veuille faire, surtout ne touche à rien.
A ce moment là, la boule de voyage dans le temps, que James tenait entre ses mains, se mit à briller.
- Qu'est ce qui se passe encore ? Demanda Sirius.
- Oh non, ça recommence ! S'écria Remus.
- James, qu'est ce que tu as encore fait ? Demanda Lily.
- Hé, pourquoi moi ? J'ai touché à rien !
La boule projeta une lumière éblouissante, et explosa, dans les mains de James.
- Ça, c'est signé Dumbledore ! Dit Lily.
- Vous voyez que c'est pas moi ! S'exclama James.
- Il a fait en sorte que personne ne puisse plus s'en servir. Malin, admit Remus.
- Bon, on va pas coucher là. S'impatienta Sirius, la main.sur la poignée de la porte.
- Attends ! S'écria Lily. Vous croyez qu'il est encore là ?
- Il n'y a qu'un moyen de le savoir.
Sirius ouvrit la porte, et ils sortirent dans le long couloir du département des Mystères.
A première vue, il était désert.
Soudain, le lumière rouge d'un sortilège jaillit de nulle part.
- Je savais que vous pourriez pas vous cacher éternellement ! Cria une voix nasillarde.
- Bella ! S'écria Sirius, si tu savais comme je suis heureux de te revoir.
- T'es devenu dingue, Sirius ? Demanda Bellatrix lestrange. Ou t'as pris un sortilege dans le crâne ?
- Ni l'un ni l'autre, chère cousine. Alors, tu as perdu ta laisse ? Ton maître t'as abandonné ? Tu veux l'adresse d'un chenil ?
Pour toute réponse, un flot de sortilèges les frôla.
- Tu devrais pas la mettre en colère. Prévint Remus.
- Avoues que ça t'avait manqué.
- Tu veux que je sois franc ?
Sirius sourit.
Il envoya un sortilège de découpe, qui atteignit sa cible.
Bellatrix envoya un flot de jurons et d'insultes bien sentis.
- Ce que j'aime, chez ta cousine, c'est sa constance. Avoua James. De la haine, toujours plus de haine.
Sirius sourit.
- Que veux tu, c'est le credo des Black.
- Il faut qu'on sorte de ce guêpier. dit Lily.
- Dans ce cas, il y a pas trente six solutions. On charge. Dit James.
- D'accord, approuva Lily, mais on ne cherche pas à l'acculer, on s'enfuit ! Sirius ?
- D'accord. Je me la réserve pour une autre fois.
Soudain, James se tourna vers Sirius.
- Eh, Patmoll, tu as remarqué ? Ça a marché, on se souvient de tout.
- J' avais remarqué Cornedrue.
Lily leur lança un regard surpris.
- Mais...qu'est ce que vous avez fait, encore ?
- Tu ne crois quand même pas qu'on allait se laisser oubliéter ?
Elle fronça les sourcils.
- Comment avez vous fait ?
- Oh, pas grand chose. Juste une petite potion préparé par Servilus. Pour une fois qu'il sert à quelque chose. Répondit Sirius.
-Quoi ? Mais comment ? Quand ?
- Je te donnerais tous les détails, Lily jolie, c' est promis, mais si tu veux bien, on va d'abord essayer de sortir de là vivant.
- Il a raison, Lily, dit Remus, ce serait dommage de se souvenir de tout, et de mourir avant de pouvoir en faire quelque chose.
- Tu étais au courant ? S'exclama Lily, surprise.
- C'est lui qui l'a demandé à Servi...à Rogue. Se reprit James.
- Bon, si on discutait de tout ça devant un whisky loin d'ici ? Proposa Sirius.
- Pour une fois. Je suis d'accord. Dit Lily.
- À trois, on fonce ! Dit James.

Ils s'élancèrent, lançant des sorts à la volée. James avait utilisé un sortilège de bouclier, qui leur permit d'avancer dans le couloir.
- Tu vises toujours aussi mal, Bella. Cria Sirius.
Lily lui décocha un coup de coude dans l'estomac.
- Arrête de l'énerver.
- Ça me défoule.
Elle leva les yeux au ciel.
- Viens m'affronter, cria Bellatrix. Si tu en as le courage. On verra, alors, si je vise mal.
- Oh Bella, je préfère pas, chaque fois que je te vois de près, ton visage me filent des cauchemars.
- Espèce de...
S'ensuivit une longue litanie d'insultes.
- C'est beau, l'amour d'une famille. Dit James, narquois.
- Tu n'apprécies pas l'hospitalité de la famille Black ? Répondit Sirius, railleur.
- Crois moi, je l'apprécie à sa juste valeur.
A ce moment là, un sortilège passa à raz la tête de James, lui brûlant quelques mèches de cheveux.
- Hé, mais elle est folle, ma parole ! S'indigna James.
- C'est maintenant que tu t'en rends compte ? S'exclaffa Remus.
- Bah, comme ça, tu auras moins de mal à te coiffer. Dit Sirius.
- Très drôle, Patmoll, vraiment hilarant ! Décidément, je te préfère en chien.
Remus lui appuya sur la tête, au moment où un sortilège passait de nouveau à sa hauteur.
- Baisse toi, imbécile, ou ce n'est pas seulement tes cheveux, que tu perdras.
- Mais elle m'en veux, ma parole.
- Je te l'ai déjà dit, James, elle est folle de toi.
- Merci, mais...non merci.
Ils étaient parvenus au bout du couloir. Ils dévérouillèrent la porte, et la refermèrent derrière eux.
Sirius lança un sort de verrouillage, particulièrement complexe, et ils empruntèrent un long couloir, ils ouvrirent plusieurs portes, et se retrouvèrent dans un hall. Ils prirent l'ascenseur, et se retrouvèrent dans le grand hall du ministère de la magie
Ils sortirent à l'air libre.
L'air frais de la nuit, les revigora.
Ils transplanèrent.
C'était étrange, de se retrouver au QG de l'ordre, après avoir passé presque un an, à Poudlard.
Alice était assise dans la grande salle, elle était seule.
- Merlin soit loué, vous êtes là ! Depuis que vous avez envoyé le Patronus, je suis morte de peur. Tout le monde va bien ?
- Non ! S'exclama James avec humeur.
- Tu es blessé ? Demanda Alice ?
- Oui, elle m'a brûlé les cheveux ! Regarde.
Alice le regarda avec stupeur.
- Tu te fiches de moi ? Tu fais tout un drame pour quelques cheveux brûlés ?
Il se passa une main dans les cheveux.
- Bein oui, regarde de quoi j'ai l'air !
- James Potter, tu es le garçon le plus immature, qu'il m'ait été de rencontrer.
- Et toi tu n'as pas de coeur !
Elle leva les yeux au ciel.
- Parfois, Lily, je me demande comment tu peux le supporter.
Lily sourit.
- Moi aussi.
A ce moment là, Franck sortit du bureau de Maugrey.
- James, Sirius, Lily, Remus, debrief dans le bureau, tout de suite.
- Mais on vient tout juste d'arriver ! Se plaignit Sirius.
- On pourrait prendre une douche, avant ?
- Et un whisky ! Rajouta Sirius.
- Black ! Potter ! Lupin, au rapport ! Exécution immédiate ! Hurla Maugrey, depuis son bureau.
Avec un soupir résigné, James se dirigea vers le bureau.
Sirius s'empara d'une bouteille de whisky pur feu, et entra dans le bureau, suivi de Lily et Remus.

- Que s'est il passé ? Tonna Maugrey.
- Bellatrix Lestrange, et une demi douzaine de mangemorts, nous sont tombés dessus. Expliqua Lily. Et...Vous savez qui, était là aussi.
Maugrey blèmit.
- Au ministère ? Mais...comment ?
- Aucune idée. On a du se réfugier dans une salle du département des Mystères. Quand on en est sorti, il avait disparu. Expliqua Sirius.
Maugrey frappa le bureau de son poing, faisant sursauter James.
- Et les mangemorts ?
- Enfuis.
- Bon, allez vous reposer.

Sirius sortit de sa chambre, et une bonne odeur de café lui chatouilla les narines. Il descendit les marches en sifflotant., mais arrivé sur les dernières, il s'arrêta net, pétrifié. Assis à table, une tasse de café fumante, debant lui, Peter Pettigrew lisait la gazette du sorcier
Sirius hésita, devait il remonter dans sa chambre, ou prendre sur lui pour ne pas lui sauter à la gorge ?
Avec un soupir contrarié, il décida de remonter, se sentant incapable l'affronter.
A mi chemin, il croisa Remus.
- Bein, tu descends pas ?
- Peter !
- Oh ! Bon, on y va ensemble, comme ça, tu ne seras pas obligé de lui parler.
Ils descendirent.

Lorsqu'il les aperçut, le regard de Peter s'illumina. Celui de Sirius s'assombrit.
- Salut les gars ! Il se leva si vite, qu'il renversa sa tasse de café.
- Merde ! Ça brûle.
Par habitude, Sirius sortit sa baguette et nettoya le jean de Peter.
- Bon sang, tu peux pas faire attention ! S'ecria t'il, agacé.
- Excuse moi, dit Peter, d'un air penaud.
- C'est pas grave. Bon, j'ai un truc à faire, je reviens d'ici une heure.
- Mais, tu bois pas de café ? Demanda Peter.
- Je le prendrais dehors.

Et il sortit en claquant la porte.
- Qu'est ce qu'il a ? Demanda Peter, dépité.
- Bah, répondit Remus, tu le connais, la soirée à été compliquée, il a besoin de se défouler.

Sirius entra dans la grange, dans laquelle sa moto était rangée.
Il sourit. Ce n'est que lorsqu'il retira la housse de l'engin, qu'il réalisa qu'il avait les mains tellement crispées, que ses ongles avaient pénétré la chair de ses paumes.
Il poussa la moto hors du cottage, et l'enfourcha. Le bruit du moteur lui fit l'effet d'un beaume apaisant.
Il démarra doucement, puis, lorsqu'il se fut suffisamment éloigné, il mit les gaz. La vitesse le grisa. Une joie farouche l'envahit. Il se concentra sur sa conduite, et oublia le monde futur, Azkaban, les détraqueurs, et la trahison de Peter.

James se réveilla, et aperçut Lily, qui l'observait.
- Bonjour Lily jolie.
- Bonjour.
Il fronça les sourcils.
- J'ai fait quelque chose de mal ?
- Pourquoi tu m'as rien dit, pour Severus ?
Il soupira,
- On peut en parler plus tard ?
- Non James ! Tu m'as déjà dit ça hier soir. Je veux savoir.
Il se redressa.
- Remus est allé voir Serv...Rogue, pour lui demander une potion pour contrer l'effet du sort d'oubliette.
- Ok, ce que j'ai du mal à comprendre, c'est pourquoi Sev à accepté ?
- Ça, il faudra le demander à Lunard.
- Je le ferais.
- Et maintenant, Madame Potter, auriez vous l'obligeance d'embrasser votre mari ?
Elle l'embrassa, et il la serra dans ses bras, l'attirant dans le lit.
- On le fait, ce bébé ? Lui murmura t'il à l'oreille.
- On l'a pas déjà fait hier soir ?
- Bein, ça n'a peut être pas marché.
Elle rit, et ils s'enlacèrent.

Lorsqu'ils descendirent enfin, Peter les accueillit.
- Ah bein quand même !
James serra les dents.
- Salut Pete.
- Alors, il paraît que la nuit à été mouvementée ?
- On peut dire ça oui. Sirius est là ?
- Non, il est parti en moto, il y a une bonne heure.
- Ah, dit il, l'air dépité. Bon, désolé, mais je dois filer.
- Ah bon ? Mais, on a même pas eu le temps de discuter !
- Désolé.
Il embrassa Lily, et sortit, sous l'air courroucé de sa femme.
- Le lâche ! Songea t'elle.

Une fois loin du cottage, James transplana.
Il arriva sur une petite plage, dans une crique, à l'abri des regards.
Sirius et lui, l'avait découverte par hasard, et depuis, ils y venaient, chaque fois qu'ils voulaient fuir l'atmosphère pesante du QG.
Comme il s'y attendait, Sirius était là.
- Je suppose que tu as croisé le traître ? Dit Sirius.
- On peut rien te cacher. Il va falloir trouver une solution.
- Je l'ai trouvé la solution, je vais l'étriper.
- J'en rêve aussi, je t'assure. Rien que de penser à Lily...Je ne sais pas si je serais capable de le tuer de sang froid.
- Moi, j'en suis capable.
- Et après ? C'est quoi la suite ? Tu finis à Azkaban ?
- Alors, on fait quoi ? On fait comme si de rien n'était, et on le laisse nous trahir ?
- Non, mais à vrai dire, je ne sais pas quoi faire.
Ils s'assirent sur le sable, réfléchissant à une solution.

Dans le manoir, qui abritait le QG de l'Ordre du Phenix, il n'y avait pas d'endroit, pour s'isoler. Aussi, James, Remus, Sirius et Lily, se retrouvèrent ils dans la crique. Autour d'un feu de camp, ils discutèrent longuement de la conduite à suivre.
Au terme de multiples divergences d'opinion, ils finirent par tomber d'accord. Ils ne pouvaient garder ça pour eux, ils devaient en référer à Dumbledore.

De retour au QG, ils envoyèrent un message codé par hibous express au professeur Dumbledore. Sirius et James s'efforcèrent d'éviter Peter, laissant Lily et Remus, lui tenir compagnie.

- Potter ! Black ! Tonna la voix de Maugrey.
James sursauta, comme à chaque fois que Maugrey lui aboyait dessus.
Il se hâta de se rendre au bureau. Sirius reposa bruyamment sa bouteille de whisky, et se leva nonchalamment. Il rejoignit James.
Dans le bureau, Maugrey discutait avec Dumbledore.
- J'aimerais comprendre, attaqua Maugrey. Vous avez convoqué Dumbledore, sans même m'en parler ?
- Ce que nous avons à lui dire, est confidentiel. Expliqua tranquillement Sirius.
- Je suis votre supérieur ! Si vous avez des informations vous devez me les donner, hurla Maugrey, hors de lui. C'est à moi de décider si on doit en référer à Dumbledore. Respect et discipline !
- On ne veut pas vous manquer de respect, Maugrey, mais ce que nous avons à dire à Dumbledore, ne peut être entendu que par lui. Insista Sirius.
- Allons Alastor, nous n'avons pas de temps à perdre, je vais écouter ce qu'ils ont à dire, et je déciderais par la suite, si je dois vous le révéler.
Furieux, Maugrey marcha vers la porte de son bureau. Il s'arrêta devant Sirius, et planta ses yeux dans les yeux gris du jeune sorcier.
- Je m'en souviendrais Black !
Sirius demeura impassible, mais James déglutit. Il n'avait pas peur de grand chose, mais il redoutait terriblement le vieil Auror,

- Alors Messieurs, j'espère que vous avez une bonne raison, d'avoir vexé Alastor.
- Nous en avons une, professeur. Assura Sirius.
Et il lui raconta leur aventure, dans le futur, la trahison de Peter, la disparition de Voldemort.
- Et cette boule ? Demanda le vieil homme.
- Détruite.
- C'est une affaire très grave, en effet.
Il va me falloir un peu de temps, pour y réfléchir. Je vous recontacterais rapidement. En attendant, pas un.mot à personne.
- Et pour Peter ?
- Je m'occupe de Pettigrew.
- Il faut que vous sachiez, Pettigrew est un animagus non déclaré..
- Vous êtes sûr ?
- Oh oui, c'est un rat ! Expliqua James.
- Hum, ça lui va comme un gant.
- Et pour Maugrey ? Demanda Lily.
- Je m'occupe d'Alastor.

Grâce à Dumbledore, Peter fut envoyé en mission, à l'autre bout du pays, pour une mission mineure, de surveillance.
La vie reprit son cours, avec son lot de missions toutes plus dangereuses les unes que les autres.

Deux mois après leur retour, Lily annonça à James, qu'elle était enceinte. Ils accueillirent la nouvelle avec toute la joie, et l'enthousiasme qui seyait à cette nouvelle.
Ils organisèrent une fête, façon Maraudeur. D'abord avec tous les membres de l'ordre, puis, entre eux, sur la plage.
Quelques jours plus tard, c'est Alice Londubat, qui annonça sa grossesse.

Depuis toujours, James, Sirius, Remus et Lily, formaient un groupe soudé, qui avait besoin, de temps en temps, de s'isoler. Mais depuis leur aventure, cela n'avait fait qu'empirer. L'absence prolongée de Peter, surprenait, également, et les langues se déliaient.
Mais quoi qu'il en soit, ils étaient loin de la vérité.

Quelques semaines, après que Lily ait annoncé sa grossesse, Dumbledore revint les voir.
Il avait un plan. Une solution dangereuse, qui était loin de faire l'unanimité, chez les Maraudeurs.
Peter reviendrait parmi eux. Il reprendrait les missions avec eux, mais il ne pourrait fournir à Voldemort, que des informations mineures, ou fausses Tout devait se passer comme cela s'était produit, dans le futur, Peter devait être nommé gardien du Secret, mais ni Lily, ni James, ne serait dans cette maison. Deux Aurors, parmi les plus puissants, prendraient leur apparence, et tromperaient la vigilance de Voldemort, et le jour fatidique, le seigneur des ténèbres tomberait dans le piège tendu par Dumbledore. Ce serait la fin de la terreur.
Ni Sirius, ni James, n'aprouvait ce plan. Mais ils n'avaient pas leurs mots à dire.

Harry avait un an, Sirius lui avait offert un balai jouet, qui ne montait pas à plus d'un mètre du sol. L'enfant adorait son jouet.
James et Lily, enfin parents, profitaient de chaque minutes passées avec leur enfant. L'étouffant par leur amour. Ils étaient cachés, dans l'endroit le plus sur de toute l'Angleterre, Poudlard. Cette fois, Dumbledore n'avait pris aucun risque, et s'était réservé le rôle de gardien du secret.

La trahison de Peter, ne faisait plus aucun doute, à présent. Les fausses informations, qu'il avait recueilli et retransmis à son nouveau maître, avaient eu pour but de le confondre.
Mais il avait fallu attendre l'ultime trahison. Celle de ses plus proches amis.

C'était la nuit d'halloween. Il pleuvait.
Par la fenêtre du salon, il vit James Potter. Il jouait avec son fils.
Il se croyait à l'abri, protégé par le sortilège de fidelitas l'imbécile. Il aurait dû savoir, que ce froussard de Pettigrew ne ferait pas le poids, face à lui. Trois fois, les Potter avaient survécu à leur rencontre, mais ce soir, ils n'en rechapperaient pas. Il essaierai d'épargner la fille, pour Severus. Mais si elle se mettait en travers de son chemin...
Il l'aperçut, elle venait de prendre le bébé dans ses bras, pour le coucher.
Il se présenta à la porte, qu'il fit littéralement exploser.
- Lily, prends Harry, sauve toi, c'est lui.
Avec un sourire mauvais, il sortit sa baguette.
- Avala cadavra. Cria t'il.
Mais l'homme, en face de lui, resta de marbre.
- C'est impossible ! Il lança de nouveau le sort mortel, en.vain.
- Vous ne tuerez plus personne, Jedusor.
Il tressaillit, Cette voix ! Ce nom !
Il se retourna, prêt à fuir, mais quatre Aurors, lui barraient la route.
Alors il éclata de rire.
- Vous ne pouvez rien, contre moi, avec vos misérables petits sortilèges de pacotille.
- Rends toi, Jedusor, tu ne peux pas t'enfuir.
De fait, il était cerné.
- Je m'appelle LORD VOLDEMORT ! Hurla t'il.
Et il lanca des sortilèges de toutes part. Mais aucun n'atteignitt sa cible.
- Restez là ! Ordonna Dumbledore aux Aurors. Je m'occupe de lui.

Voldemort monta à l'étage, il était vide. Pas de chambre, pas de bébé ! Pourtant, il l'avait vu ! Il n'avait pas rêvé ! A moins que...
- Bien joué, Dumbledore. Vous avez créé une illusion parfaite.
- Oh, j'ai été un.peu aidé.
- Qui m'a trahi ?
- Personne. Mais vous n'êtes pas aussi imprévisible que vous le pensez.

Il tenta de transplaner, mais un sort antitransplanage avait été jeté, sur la maison.
Il tenta d'ouvrir la fenêtre, mais il ne trouva qu'un mur.
- Allons, rendez vous. Vous ne pouvez pas vous enfuir.
- JE SUIS LORD VOLDEMORT, LE SEIGNEUR DES TÉNÈBRES. JAMAIS, JE NE ME RENDRAIS.
AVADA KEDAVRA !

Dumbledore eut le même réflexe.
Les lumières vertes jaillirent des deux baguettes magiques,
Les sortilèges se rencontrèrent avec une telle force, qu'une explosion retentit. Mais les deux sorciers ne bougèrent pas. Concentrés sur leur sort, les doigts crispés sur leur baguettes, Ils tentaient d'endiguer le flux mortel qui s'échappait des baguettes.
Par moment, l'un.ou l'autre faiblissait, puis, se reprenait.
C'était un duel de sorcellerie.
Les deux plus puissants sorciers de tous les temps, s'affrontaient, dans un duel mortel.

Dumbledore faiblissait. Voldemort le remarqua, et un sourire mauvais se peignit sur ses traits.
Il trouva une faille, il se déplaça très vite, et le sortilège de mort frappa...
Le mur, derrière Dumbledore.
- Quoi ? Mais, c'est impossible ! Il n'eut pas le temps d'en dire plus.
Le sort vert jaillissant toujours de la baguette de Dumbledore. Elle atteignit sa cible.
Voldemort s'écroula, sans un bruit.
Épuisé, par ce combat de titan, le vieux professeur se laissa glisser au sol. A quelques pas de lui, le corps de son pire ennemi reposait, là où aurait dû se trouver celui de Lily Potter.

Soudain, il tressaillit.
Le corps de Jedusor, s'affaissa et une chose, en sortit. Petite, hideuse, elle lui jeta un regard plein de haine, elle avait les traits de Voldemort.
Albus saisit sa baguette, mais il était à bout de force. La chose rampa, jusqu'à l'escalier, et disparut, sous les yeux horrifiés du vieux sorcier. Il rassembla ce qui lui restait de force pour envoyer un Patronus à Maugrey, dehors.

- Une chose cherche à sortir, détruisez là !

Mais ils ne virent rien, elle avait disparut, avalée par la nuit.

Maugrey monta rejoindre son ami.
- Vous allez bien ?
- Oui, vous l'avez eue ?
- Eue quoi ? On n'a rien vu !
- C'est fâcheux ! Très fâcheux.
- Je ne comprends pas, vous l'avez eu ! Voldemort est mort ! Vous avez gagné !
- Ce que je vais vous dire doit rester confidentiel. Personne, pas même le ministre, ne doit être au courant.
Maugrey croisa le regard du vieil homme.
- Je vous écoute, vous avez ma parole.
- Il est pas mort.
- Mais... Bien sûr que si. Il est là, regardez.
- Ce que vous voyez là, n'est qu'une enveloppe vide ! J'ignore encore ce qui s'est passé, mais une chose s'est échappée de cette coquille, il a perdu ses pouvoirs, et il a été réduit en une créature chétive qui je l'espère, ne survivra pas, mais qui sait...
- Alors, ce n'est pas fini !
- J'en ai peur.
- Il faut le retrouver !
- Oh, nous essaierons, Alastor, nous essaierons.
- Il faut lancer les Aurors et l'ordre à ses trousses. Nous devons le trouver.
- Nous n'en ferons rien ! Pour l'instant, il n'est plus un danger.
- Mais, les mangemorts vont l'aider, s'ils trouvent le moyen de le guérir ?
- J'en doute fort ! Les mangemorts suivent un chef fort et puissant, ils ne suivront pas cette chose dénuée de pouvoir. Une ère de paix, va pouvoir s'installer. Avec un peu de chance, elle perdurera longtemps. Merlin sait que nous en avons besoin.!
- Alors, que dit on ?
- La vérité Alastor ! Voldemort est mort.
- Bien ! Je vais vous aider.

Ils quittèrent la maison, et Dumblefore leva l'illusion, qu'il avait posé dessus. A la place du pavillon, un bloc de béton avait été posé sur le gazon.
- Il est très fort, ce Rogue. Admit Maugrey. J'aurais aimé l'avoir dans notre camp.
- Oh, mais il l'est, assurément.
- Vous lui faites confiance ?
- Aveuglément, oui.
- Vous savez que c'est un mangemort ? Il devra répondre de ses actes..
- Certainement pas ! Sans lui, les Potter auraient été tués. Il a déplacé leur maison, installé ce bloc de béton à la place, le piège parfait, en toute connaissance de cause. Il.n'y aura pas de procès. Vous m'entendez ?
- Très bien, ne vous énervez pas ! Mais il faudra le tenir à l'oeil.
- J'y compte bien ! Je vais lui offrir un poste, à Poudlard, il fera un merveilleux professeur de potion.
- Mais, Slughorn ?
- M'a fait part de son intention.de démissionner.
- Je vois.
- Un jour, vous m'expliquerez, comment vous avez crée l'illusion que les Potter étaient bien là, dans la maison ?
- Un sorcier ne révèle jamais ses secrets Alastor. Vous le savez bien.

Ils quittèrent les lieux.

Voldemort était mort ! Maugray avait envoyé un Patronus aux Potter, afin de les mettre au courant.
- C'est fini, Lily. On.n'a plus rien à craindre. On va pouvoir élever notre fils, ensemble.
Un sourire sans joie, se peignit sur les traits de Lily.
- Vous allez le faire ? Demanda t'elle.
- Oui, il nous a trahi ! Il nous a vendu à tu sais qui, sans aucun scrupule.
- Sois prudent, il est retord ! Regarde ce qu'il a fait à Sirius, dans le futur.
James sourit.
- Le futur, s'est aujoud'hui, Lily jolie.
Il l'embrassa, déposa un baiser sur le front du bébé, et rejoignit les Maraudeurs. Ils avaient une dernière mission, à accomplir.

Sirius n'eut aucun mal à retrouver Peter. Il refit le chemin qu'il avait parcouru la première fois, et qui l'avait mené à cette place, en plein coeur de Londres. Des moldus se promenaient, malgré la fraîcheur de l'automne.

- Peter ! Cria t'il. Arrête toi, tu es coincé !
- Pas encore, Sirius !
Mais sa baguette s'envola de sa main.
Il se retourna et les vit.
James, venait par la droite. Son visage fermé exprimait une détermination farouche, et une haine indescriptible.
Remus, venait à sa gauche. Il n'y avait aucune compassion, sur ses traits si doux, d'habitude. Ils étaient venus pour se venger.
- Mes amis, attendez, plaida t'il. Laissez moi vous expliquer...
- Il y a rien à expliquer ! Répliqua sèchement Sirius.
- Tu nous a trahi ! Reprit Remus. D'une voix froide, qui ne lui était pas habituelle.
- Tu nous a vendu à Voldemort. Renchérit James.
- Vous croyez que j'avais le choix ? C'est le seigneur des ténèbres, vous croyez que l'on peut lui dire non ?
- Ça fait un an que tu lui livres des informations, reprit Sirius. Tu es un traître. Tu va mourir.
La panique faisait trembler le corps de Pettigrew, une sueur glacée lui glissait le long de léchine.
- Vous pouvez pas, vous êtes pas des meurtriers. Ma mort vous hantera jusqu'à la fin de vos jours.
- Je peux vivre avec ça ! Répondit Sirius. Froidement.
- Moi aussi ! Reprit James.
- Idem ! Se contenta de renchérir Remus.
Peter se jeta aux pieds de James.
- Je t'en suplies, je ne veux pas mourir ! James, on est amis, tu sais que c'est pas de ma faute ! Que voulais tu que je fasse ? Qu'est ce que vous auriez fait, à ma place?
James le repoussa, et il tomba en arrière.
- J'AURAIS PRÉFÉRÉ MOURIR PLUTÔT QUE DE TRAHIR MES AMIS ! Hurla Sirius, hors de lui.
- Je n'ai jamais été aussi courageux que vous, vous le savez bien. Dit il d'une voix éteinte.
- Tu es un lâche ! Lui reprocha James.
Et il lui cracha à la figure.
- Tu es un traître ! Dit Remus, à son tour. Et il cracha également.
- Tu ne mérites pas de vivre ! Lacha Sirius. Et il fit de même.
Replié sur lui-même, Peter pleurait, murmurant des pardonnez moi, par pitié.
- Plus de pardon ! S'écria Remus
- Aucune pitié, pour toi ! Reprit James.
- La mort ! Poursuivit Sirius.
- Peter Pettigrew, au terme de ton procès, les Maraudeurs t'ont condamnés à mort. Dit Sirius. Ensemble !
- Ensemble ! Répondirent ils, braquent leurs baguettes sur le sorcier, à genous.

Peter se redressa soudain, et à la vitesse de l'éclair, il se rua sur James, qui était le plus proche, le renversant
au passage, et il se métamorphosa.
Les sorts fusèrent aussitôt, Remus et Sirius le poursuivirent, mais le rat parvint à se glisser dans une bouche d'égout.
- C'est pas vrai ! Hurla Sirius.
- Il nous a encore échappé ! Gronda Remus.
- C'est le rat le plus vicieux, le plus répugnant, le plus...Les mots manquaient à James, sous l'effet de la colère.
- Insaisissable ? Demanda Remus.
- Haïssable ? Dit Sirius.
- j'allais dire immonde, mais ça, va me va aussi ! Admit James.
Ils restèrent assis sur les marches menant à l'esplanade.
- Bon, on sait ce qu'il nous reste à faire. Dit James.
Ils se lancèrent un regard entendu.
- Partir à la chasse au rat ! Dirent ils en coeur.

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Il y a une suite à cette histoire.
"la dernière aventure des Maraudeurs"
Si le coeur vous en dit.
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