chapitre 16 La Cabane Hurlante
Malgré la carte, Peter restait introuvable. Soir après soir, les Maraudeurs partaient à la recherche de leur ancien compagnon, en vain.
Tandis qu'au château, régnait une ambiance survoltée. La finale de Quidditch approchait, elle opposerait les Serpentard aux Gryffondor.
Ce match là, James ne voulait pas le louper, aussi, prirent ils place derrière une haie, bien à l'abri des regards, mais avec une belle vue sur le terrain. Lily regarderait par la fenêtre, elle n'aimait pas plus que ça le Quidditch, et elle avait peur pour son fils.
Dès le début du match, Gryffondor prit l'avantage, en marquant un but.
Mais les serpentard démontrèrent très vite, qu'ils n'avaient pas l'intention de jouer dans les règles. Chaque fois que l'un d'eux s'en prenait directement à un poursuiveur de Gryffondor, James et Sirius se levaient et huaient les tricheurs, sans se rendre compte que l'on pouvait les surprendre.
Les penalty en faveur des deux équipes se succédaient, mais les Gryffond gardaient l'avantage.
Harry plongea en piqué, et James, le suivit des yeux, debout au dessus de la haie.
Deux batteurs de l'équipe adverse, se ruèrent sur lui, cherchant à le percuter. Le coeur de James manqua un battement.
Mais Harry remonta en chandelle, et les batteurs se percutèrent violemment.
Plus tard, Harry, au coude à coude avec Malfoy, l'attrapeur des serpentard, avait presque saisit le vif d'or, lorsque Malfoy attrapa le balai de Harry, manquant le faire tomber.
Un tonnerre de huée résonna dans les gradins. James hurla.
- Lâche le, espèce de sale petit gnome. Attends que je t'attrape.
- James, c'est nous qui allons nous faire attraper, tais toi.
- Mais tu as vu ce qu'il a fait ? C'est quoi ce match ? Qu'est ce qu'elle fiche l'arbitre ?
- Je sais, tu as raison, mais regarde, Dumbledore nous a répéré, on va avoir droit à un sermon.
- Je m'en fiche ! Regarde Harry. Il est exceptionnel. Il pourrait être pro, tu crois pas ?
Sirius leva les yeux aux ciel, et s'abstint de répondre.
Oui, Harry était un excellent attrappeur, bien meilleur que Gibson, leur attrappeur, à l'époque où ils jouaient eux même au Quidditch, à Poudlard. Ah, ce qu'il regrettait cette époque insouciante ! Avant la mort, la méfiance, les trahisons, les blessures, qui ne guérissent jamais.
Cependant, Harry, aussi doué soit il, ne devait pas leur faire oublier qu'ils n' étaient pas sensés être là.
Et puis, il y eut une énorme acclamation. Harry avait attrappé le vif d'or. Le match était fini. Les Gryffondor avaient gagné la coupe. C'est un James hystérique que Sirius dut traîner jusqu'à l'appartement. Pour un peu, il se serait jeté sur son fils, devant tout le monde.
Avant de disparaître, ils aperçurent le garçon, porté en triomphe par son équipe.
- Bravo Harry. Murmura Sirius.
- Il a gagné ! Hurla James en entrant dans l'appartement.
- Nous le savons, Monsieur Potter, tout comme vous, nous avons assisté au match.
Les yeux de James s'arrondirent
- Professeur Dumbledore ? Mais comment ? Vous étiez encore sur le terrain...
- Moi aussi, j'ai mes secrets, Monsieur Black. Bien, sans doute allez vous pouvoir m'expliquer ce que vous faisiez derrière cette haie ?
- Vous nous croirez si on vous disait que nous dégnomions les alentours du terrain ? Demanda James, d'un ton peu convaincu.
- Vraiment ? Dit Dumbledore. Vous me décevez, James, vous m'avez habitué à de meilleures excuses.
- Faut croire que je suis rouillé.
- Bon, vous n'êtes plus des enfants, et je ne suis plus votre professeur, aussi, je vous épargnerais la leçon. Je comprends que vous ayez eu envie de voir votre fils joué, j'aurais cependant préféré que vous soyez plus discret.
- Oui Professeur. Admit James.
- Bien, je vous laisse, Messieurs, Lily, à très bientôt.
Une fois qu'il fut parti, James se tourna vers Lily.
- Qu'est ce qu'il t'a dit ? A part nous fustiger, bien sûr.
- Qu'il avait presque résolu notre problème de retour.
Les yeux de James s'illuminèrent.
- C'est fantastique. S'écria t'il.
Un éclair d'inquiétude, passa dans les yeux gris de Sirius.
- Ça veut dire qu'on a plus beaucoup de temps, pour choper Peter. Dit il.
- Non, en effet, il faut l'avoir ce soir.
A ce moment, Lupin entra.
- Hé, Rem, tu a vu le match ?
Remus sourit.
- Oui, mais ce n' est pas la seule chose que j'ai vu.
- Comment ça ?
- Il m'a semblé apercevoir un énergumène qui vociférait comme un beau diable, derrière une haie.
James sourit.
- Il a été extraordinaire, hein ?
- Qui ça ? Le taquina Lupin.
- Bein, Harry bien sûr !
- Ah, oui, il s'est bien défendu. Admit il.
- Bien défendu ? Répéta James interloqué. C'est tout ce que tu trouves à dire ? Il a été ex tra or di naire ! Dit il en détachant chaque syllabe. Et c'était pas facile, avec ces sales tricheur de serpent. Et ces chandelles ? Non, mais tu as vu ces chandelles ?
- Oui, James, on a vu. Répondirent il en coeur.
- James, je te l'ai déjà dit. Ton fils est extraordinaire. Mais bon, je ne suis pas venu pour ça.
- Pourquoi alors ? Demanda Sirius.
- Hagrid. L'appel à été rejeté. L'hyppogriffe sera mis à mort ce soir.
- Par Merlin, Rem, ce n'est qu'un animal. Connaissant Hagrid, il l'aura remplacé par un monstre encore pire d'ici quinze jours. Grogna James.
- Peut être. Intervint Lily. Mais en attendant, ce ne doit pas être facile pour Hagrid.
- Bon, d'accord, qu'est ce que tu veux qu'on fasse ? Tu veux qu'on aille le voir ? Demanda James.
- Ce serait bien, oui.
- Ok, Lily jolie, on va y aller.
- Bon sang, James, viens voir ça. S'écria Sirius, qui avait plongé le nez dans la Carte des Maraudeurs.
Ils se précipitèrent sur le document.
Surpris, ils suivirent les points sur la carte.
Ron, Harry, et Hermione étaient dans la cabane de Hagrid. Mais quelqu'un d'autre, y était aussi.
- L'affreux petit rat d'égouts ! S'exclama Sirius. Il est retourné chez Hagrid.
- Regarde, dit James.
Le ministre, Dumbledore, et le bourreau approchaient de la cabane.
Puis, tout devint confus. Les noms de Harry et Hermione, apparaissaient à deux endroits à la fois.
- Qu'est ce que c'est que ce bordel ? S'exclama Sirius.
- Aucune idée. Mais regarde !
Le nom de Sirius Black venait d'apparaître, sur la carte. Il se rapprocha très vite de Ron Weasley,et Peter Pettigrew. les trois noms, s'éloignèrent rapidement, jusqu'à la cabane hurlante.
- Par Merlin, Sirius à enlevé Ron.
Il faut y aller, tout de suite ! Cria Lily, qui voyait à présent le nom de son fils et celui d'hermione Granger aller et venir, sur la carte.
- Le saule cogneur. Dit Remus.
- Il va les tuer. James, il faut...
Mais elle n'eut pas le temps de finir.
James, Sirius et Remus étaient déjà partis. Lily les rejoignit.
Ils empruntèrent le passage qui passait sous le saule, à présent neutralisé, et se rendirent à la cabane hurlante.
La voix de Hermione leur parvint, depuis l'étage.
- On est ici ! Hurla t'elle, on est ici avec Sirius Black. Vite.
Ils montèrent à l'étage. La porte de la chambre était fermée.Remus l'ouvrit d'un coup de baguette magique.
Ils se ruèrent dans la chambre.
Ron était sur le lit. Son jean était troué, et du sang, coulait de sa blessure. Hermione était recroquevillée près de la porte. Harry, menaçait Black de sa baguette.
Lui même était affalé, aux pieds de Harry, le visage ensanglanté.
- Experlliarmus. Cria Remus.
La baguette de Harry lui sauta de nouveau des mains.
- Harry ? Demanda James, qu'est ce qui te prend ?
- Il a attaqué Ron.
- Bien sûr qu'il l'a attaqué ! Il avait le rat, avec lui.
- Quoi ? Demanda Ron, croutard ? Mais qu'est ce que vous lui voulez tous, à mon rat ?
- Ce n'est pas un rat ! Répondirent ils tous en même temps.
- Mais, bien sûr que si. Répliqua Ron. Ça fait douze ans qu'il est dans ma famille.
- douze ans ! Répéta Sirius Black. Un âge incroyablement long, pour un rat des champs.
- Ron, dit doucement Lily. Ton rat est un animagus. Il s'appelle Peter Pettigrew.
- Petit ? Non, il s'appelle croutard. Pettigrew est mort. Il l'a tué. Dit il en désignant Black.
- Non ! Cria ce dernier. J'aimerais que ce soit vrai, mais il est bien vivant.
A ce moment là, croutard mordit la main de Ron, qui le lâcha, il se précipita vers un trou, dans la plainte du mur.
James, Sirius et Remus, pointèrent leurs baguettes sur lui, et le rat se transforma en petit homme, replet, aux dents jaunes et aux ongles sales et longs. Ses petits yeux affolés roulaient dans leurs orbites.
Ron fut soudain pris de nausée.
James et Sirius attrapèrent Peter, et le jetèrent brutalement sur le sol.
- James ? S'écria t'il. Je suis tellement content, que tu sois vivant !
- Ce n'est pas grâce à toi, en tout cas. Répliqua James, d'une voix glaciale.
- Je n'ai jamais voulu ça ! Gémit il.
C'était lord Voldemort ! Murmura t'il. Comment vouliez vous que je lui résiste ? Il m'a obligé, avec la magie noire. Qu'est ce que tu aurais fait, à ma place ? Demanda t'il à Sirius Black.
- J'aurais préféré mourir, que de trahir mes amis.
- toi peut être, tu es assez fou pour ça, mais moi, je n'ai jamais été aussi courageux que vous.
- Ce n'est pas une excuse. S'écria James.
Peter se jeta à ses pieds.
- James, pardon, je voulais pas.
- Mais tu l'as fait dit Lily.
- Lily, toi, tu ne voudras pas qu'on me tue. Sirius se jeta sur lui.
- Je t'interdis de parler à Lily. Assez discuté. Finissons en, avant qu'il trouve encore le moyen de s'échapper.
- Vous n'allez pas le tuer ? Dis Lily.
- Il nous a trahi, Lily. Répondit James, d'une voix dure. C'est à cause de lui, que Harry à grandi sans nous.
Ensemble ? Lança t'il à ses amis.
- Ensemble ! Répondirent ils tous.
Ils saisirent leurs baguettes et s'aprétèrent à lancer le sortilège mortel, lorsqu'une voix lança
- Experlliarmus maximum !
Toutes les baguettes s'envolèrent pour atterrir entre les mais de...
- Servilus ! Gronda James.
Les yeux de Severus Rogue s'arrondirent de surprise.
- Toi ! Dit il, d'une voix haineuse.
Comment ? Je t'ai vu, tu étais mort ! Il t'a tué !
- C'est vrai, Severus. Voldemort nous as tué. Dit une voix féminine, qui fit blèmir Severus.
- Lily ! Dit il dans un souffle.
Il se retourna, comme si un serpent l'avait mordu. Il reçut l'impact des yeux émeraude, et crut défaillir. Elle était telle que dans son souvenir.
- Comment est ce possible ? Demanda t'il.
- C'est une longue histoire, Sev.
Il tressaillit, puis, une lueur de colère, brilla dans ses yeux.
- Non, c'est un sortilège. Du polynectar, c'est ça ! Mais ça ne prend pas, avec moi. Vous allez venir avec moi au château, on tirera cette histoire au clair.
- Severus, écoute moi. Tu te trompes.
- C'est ce que nous verrons. Avancez, tous.
- Ron ne peut pas marcher, je crois qu'il a la jambe cassée. Dit Harry.
- Et bien aidez le Potter.
- Attends Harry, je vais t'aider, proposa James.
- Réfléchit, Servilus, pardon, Severus, l'habitude, on est trop nombreux, tu peux pas tous nous avoir. Plaida Sirius.
- Alors je commencerais par toi, qui que tu sois.
Sirius fit un pas en avant. Rogue pointa sa baguette sur lui.
- Je commencerais par toi, Black.
- Tu ne fais pas le poids, Rogue, laisse tomber, on t'a toujours battu, à ce jeu.
- Essaie, et on verra qui battra l'autre. J'ai toujours rêvé d'un jour comme celui là ! Ou je tiendrais le grand Sirius Black à ma merci.
- Severus, tenta Lupin.
- J'ai pourtant prévenu Dumbledore que vous aideriez votre ami, c'est vous qui l'avez fait entrer dans le château.
- Non, Severus, vous vous trompez.
- Tu as encore tout faux, Servilus. Se moquant Black. Comme toujours, tu ne comprends rien à rien. Tu devrais te contenter de tes potions et tes chaudrons, pour le reste, tu es beaucoup trop stupide.
- Tu crois vraiment que c'est le moment de l'insulter ? Demanda James.
- Pourquoi pas ? Répondit Sirius. Servilus, toujours prompt à fourrer son gros nez ou il faut pas.
- Ne les écoute pas, Sev...Tenta Lily.
Rogue pointait sa baguette sur chacun d'eux, ne sachant plus très bien ou donner de la tête.
James fit un signe, que les deux Remus et les deux Sirius comprirent aussitôt.
Ils profitèrent de ce que Rogue était occupé avec Lily, et lui sautèrent dessus. Ils le maîtrisèrent sans trop de mal, Harry et Hermione s'emparèrent des baguettes, qui avaient roulé, près de Rogue.
- Écartez vous ! Cria Harry.
Ils lachèrent le professeur de potion, et Harry et Hermione lancèrent un sort de saucissonnage. Sans doute y mirent ils trop de coeur, car le corps de Rogue, fut brutalement projeté contre le mur, sa tête le heurta violemment, et il perdit connaissance. - Je l'ai tué ! J'ai tué un professeur. Gémit Hermione.
- Il est juste évanoui. Dit James.
- J'ai assommé un professeur, je vais me faire renvoyer.
- C'est pas le moment, Hermione. Gronda Harry.
- En effet, maintenant qu'on est débarrassé de Servilus, on va pouvoir régler son compte à cette sale petite ordure.
- Non ! Cria Harry
- Harry, dit James, on en a déjà discuté, il nous a trahi, il doit payer.
- Et il paiera. Assura le garçon, d'une voix ferme. Mais pour ça, il faut l'emmener au château, et le livrer aux détraqueurs.
James sourit.
- Bien vu Harry. Il sera jugé, et Sirius sera innocenté.
- Bravo Harry. Dit Sirius. Tu es le portrait craché de ton pére. Sauf les yeux, tu as les
- Yeux de ma mère, je sais.
Lily sourit.
- On est tous fièrs de toi, Harry.
James et Sirius soutinrent Ron, tandis que Remus tenait Peter en respect. Il lui avait lié les mains.
Sirius se tourna vers Harry.
- Merci, Harry, je sais pas si tu le sais, mais, il désigna Lily et James, qui marchaient devant eux. Ils m'ont choisi pour être ton parrain, alors, quand ils seront repartis dans leur époque, et si tu ne veux pas vivre avec ton oncle et ta tante...
- Vous voulez dire, vivre avec vous ?
- Oui, enfin, non, oublies, je suis idiot, tu ne me connais pas, pourquoi tu voudrais vivre avec un vieux fou, comme moi ?
- Oui ! Cria Harry. Je veux dire, oui, je veux bien vivre avec vous.
- C'est vrai ? Je..je suis vraiment content.
- James ! Hurla soudain Sirius.
Ils se retournèrent.
- La lune ! Cria Hermione.
Les yeux s'arrondirent de peur.
James se rua sur Remus, tandis que Sirius, lachant Ron, se précipita sur Le professeur Lupin.
- Tu as pris ta potion ce soir ? Lui demanda t'il.
- Ça sert à rien, cria James, il faut muter.
Aussitôt, James et les deux Sirius mutèrent, tandis que les deux Remus amorcaient leur transformation en loup garou.
Dans la panique, Peter se métamorphosa en rat, et disparut dans la forêt.
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