chapitre 15 la Carte des Maraudeurs


Malgré tous leurs efforts. Le chasse au Chien Noir, n'avait rien donné, Sirius ne se monra plus.
De plus, Croutard était mort, dévoré par Pattenrond, le chat d'hermione.
Dumbledore n'avait toujours pas trouvé comment les renvoyer chez eux. Aussi leur moral était il en berne.
Sirius noyait ses angoisses à grand coups de whisky pur feu, comme à son habitude, au grand dam de Lily.

Il attaquait sa seconde bouteille, lorsqu'elle tenta, une fois de plus, de l'en dissuader.
- Sirius, non ! Tu crois vraiment que te soûler va régler tes problèmes ?
- Les régler ? Peut être pas, mais ça a au moins le mérite de me les faire oublier.
- Sérieusement Sirius ? Allez, donne  moi cette bouteille.
- Écoute moi bien, Lily, Merlin sait que je t'adore, mais là, tu vois, j'aime encore plus cette bouteille. En ce moment,  quelque part, je sais pas trop où, mon double se terre comme un animal pris au piège, traqué par une bonne centaine de détraqueurs qui n'ont qu'un but, l'embrasser. Le seul qui pouvait prouver son innocence est mort. Et je suis coincé dans cette cage dorée, jusqu'à ce qu'un vieux fou à moitié sénile, trouve enfin une solution pour nous permettre de rentrer chez nous. Alors oui, cette bouteille que tu détestes, est en ce moment, le seul.moyen que j'ai trouvé, pour ne pas tout casser ici.
Elle soupira.
- Très bien, soules toi, vas y, mais quand demain matin tu auras tellement mal au crâne que tu me suplieras de t'achever, ne compte pas sur moi pour te donner la moindre potion.
Il planta ses yeux gris couleur orage, dans les yeux vert couleur émeraude.
- D'accord. Lacha t'il. Et il se renfonça dans son fauteuil, saisit la bouteille, et en but une large gorgée. Il la regarda d'un air de défi.
De guerre lasse, elle se releva et s'assit dans un fauteuil, furieuse et fatiguée.
Le confinement lui portait sur les nerfs, à elle aussi.
- Laisse  le, Lily, intervint James, ça ne sert à rien.
Il disputait une partie d'échec sorcier avec Remus,  et il ne releva même pas la tête pour lui parler.

C'est le moment que choisit Le professeur Lupin pour faire irruption dans l'appartement.
- La carte ! S'écria t'il. En agitant un morceau de parchemin.
Remus et James lui lancèrent un regard surpris, comme s'il avait perdu l'esprit.
- Qu'elle carte ? Demanda James.
- La carte des Maraudeurs. Notre carte. Répondit il, surexcité.
James et Remus se levèrent d'un bond, Lily les rejoignit aussitôt, et Sirius s'extrait péniblement du fauteuil, dans lequel il s'était vautré, sa bouteille à la main.
Lupin avait étalé sur la grande table en chêne de la salle à manger, un vieux parchemin jauni par le temps.
- Ça alors ! S'écria James. Ou l'as tu dénichée ?
- Elle fonctionne encore ! S'exclama Remus, surpris.
- La fameuse carte des Maraudeurs, murmura Lily.
- Ouais, dit Sirius d'une voix pâteuse. Il aurait fallu l'avoir avant que ce fichu chat bouffe le rat.
Ils l'ignorèrent.
- Non, sans blague, Rem, ou l'as tu eu ? Chez Rusard ? C'est lui qui.l'avait confisquée. Demanda James.
- Je l'ai pris à Harry. Ce petit malin s'en servait pour se rendre à pré au lard sans autorisation.
- C'est tout le portrait de son père. Lança Remus.
- Et j'en suis fièr. Fanfaronna James.
- Je suis contente que tu lui ai pris, Remus, je ne suis pas rassurée de le voir roder au milieu de tous ces détraqueurs, et de...Elle se tut, craignant d'en avoir trop dit sur ses inquiétudes.
- Ah non, Lily, s'écria Sirius. Pas toi aussi. Tu ne penses quand même pas que mon double pourrait tuer Harry ? Tu sais que je donnerais ma vie, pour chacun de vous, et pour ce garçon aussi. A l'instant où j'ai sú que vous aviez un enfant, il est devenu un peu comme le mien, Jamais je ne lui ferais de mal.
- Je sais Sirius, mais ton double, là dehors, il vient de passer douze ans à Azkaban, enfin, tu l'as vu toi même, il sait plus très bien ou il en est. Et avec tous ces détraqueurs, qui le traquent, il peut se sentir en danger...
- Tu me déçois. Lily. Rencherit Sirius. Tu me déçois vraiment. Jamais,  j'aurais cru qu'un jour, tu me croirais capable de...
Il ne put finir sa phrase, ses jambes se dérobèrent, soudain, et sans l'aide de James, qui se tenait près de lui, il serait sûrement tombé.
- Ça va ? Demanda Lupin.
- Je vais très bien. Assura t'il. Il repoussa James, qui le tenait toujours.
- J'ai pas besoin d'aide. D'ailleurs je suis sûr que vous pensez comme elle. Vous croyez tous que je veux faire du mal à...comment il s'appelle déjà ?
- Ok ! Dit James. Je crois qu'il est temps pour le grand Black de dire bonsoir. Viens, je t'accompagne.
- Je veux pas me coucher, j'ai pas sommeil. Et j'ai pas besoin qu'on m'accompagne, je suis pas impotent.
- Non, admit James, tu es juste ivre. Allez viens.
Sirius tenta de le repousser, mais il buta contre une chaise, perdit l'équilibre, et sans le soutien de James et Remus, il serait tombé. Ils le prirent chacun par un bras, et le conduisirent dans sa chambre où ils le laissèrent tomber sur le lit. Ils allaient sortir, lorsque Sirius attrapa James, par le col de son tee shirt.
- Tu me crois ? James. Suplia t'il. Tu sais que je lui ferais pas de mal.
James sourit.
- Oui, Sirius, je te crois.
Sirius lacha son ami, et rassuré, enfonça sa tête dans l'oreiller.
Un ronflement sonore leur appris qu'il dormait déjà, lorsqu'il quittèrent la chambre.

Ils rejoignirent Lupin et Lily, surexcités.
- James ! L'appela t'elle, des étincelles dans les yeux. On l'a trouvé, Peter, il est vivant.
Ils se ruèrent sur la carte. Lily montrait triomphalement un point blanc, dans la cabane de Hagrid. Dessous, le nom du point était inscrit.
Peter Pettigrew.
- Incroyable, il a recommencé ! S'écria Remus.
- L'ignoble petit gnome ! Il a encore simulé sa mort. Dit James.
- Et cette fois encore, il a fait porter le chapeau à un innocent. Ron n'adresse plus là parole à Hermione, depuis qu'il croit que son chat à tué son rat. Expliqua Lupin.
- Il est temps pour Peter de nous fournir quelques explications. Dit James, un éclair de malice dans les yeux.
- Tu proposes une chasse au rat ? Demanda Remus.
- Et comment ! Et le plus tôt sera le mieux.
- Ce soir, alors, il y a trop de monde dans la journée.
- Entendu. Tu te joins à nous, Rem ?
Lupin sourit.
- Je ne raterai ça pour rien au monde.

Ce soir là, ils se réunirent tous. Quelques heure plus tôt, James avait aidé Sirius à dessouler. Il l'avait réveillé en lui jetant un grand seau d'eau glacée sur le visage, puis, à l'aide de sa baguette, il l'avait fait léviter jusqu'à la douche.
Sirius se débattait, jurait et hurlait des menaces qui n'avaient d'autres effets que de faire rire James.
- Ça va mieux ? Lui demanda t'il hilare.
- Je vais te tuer ? James Potter. Gronda Sirius en recrachant une gorgée d'eau.
- D'accord, mais avant, tu prends une douche, tu te changes, et tu nous rejoins. Peter est vivant, on le chope ce soir.
Assis dans le receveur de la douche, Sirius se redressa.
- Que...Quoi ? Demanda t'il.
Mais James avait déjà quitté la chambre.
Sirius se releva, se déshabilla prestement et se glissa sous l'eau chaude, avec délectation. Cependant, il ne traina pas, l'information de James, lui coupa l'envie de profiter de ce moment de bien-être.
- Alors ! S'écria t'il, en sortant de sa chambre, ou est il ?
- D'abord, avale ça ! Dit Lily en lui tendant un bol d'une potion verdâtre
On a besoin de toi, avec tous tes moyens.
L'odeur le fit grimacer.
- Oh Lily, tu pourrais pas la rendre moins écoeurante ?
- Je pourrais. Admit elle en lui décochant un sourire malicieux.
- Tu es vraiment cruelle ! Soupira t'il en buvant la boisson d'un trait.
- Ça passerait mieux avec du whisky.
Elle rit.
- Bon, alors, reprit il. Ou est ce fichu rat ?
James lui montra un point sur la carte.
- Il est chez Hagrid.
- Non d'un chien ! J'aurais dû m'en douter, il s'est encore fait passer pour mort.
- Ça devient une sale habitude, chez lui. Admit James.
- Une habitude que je me charge de lui faire passer. Affirma Sirius, un sourire diabolique aux lèvres, et une lueur féroce, dans les yeux.

La nuit était tombée, et le château était à présent désert. Ils verifièrent la carte, Peter était toujours chez Hagrid.
Ils sortirent dans le parc, et se dirigèrent vers la cabane du garde chasse.
Ils étaient à mi chemin, lorsque autour d'eux, un froid glacial les cerna, l'air immobile, les remplis de désespoir.
- Les détraqueurs ! Cria Lupin. Et il sortit sa baguette.
- Merde ! Lacha Sirius, c'est vraiment pas le moment.
- Mute. Lui cria James.
- Non ! S'obstina t'il.
- Sirius, c'est après toi, qu'ils en veulent, mute. Hurla Lily, en lançant son Patronus sur quelques détraqueurs. Une biche argentée jaillit et chargea les gardiens cagoulés.
Déjà, les Patronus de James et des deux Remus passaient à l'attaque, deux loups et un cerf, rejoignirent le chien de Sirius, et se jetèrent sur les détraqueurs.
Mais ils étaient nombreux, très nombreux.  Les Patronus, les chassaient, mais ils revenaient à la charge. Jusqu'à ce que Hagrid surgissent de sa cabane, en hurlant comme un possédé.
Ils se lancèrent alors dans une course folle, jusqu'à la cabane du garde chasse. Une fois là, les détraqueurs s'éloignèrent. Ils n'avaient pas le droit d'entrer dans les bâtiments.
- Merci Hagrid. Dit Lily en tentant de reprendre son souffle.
- Ces saletés ont bien failli nous avoir. Grogna Sirius.
- Ouais, il s'en est fallu de peu. Admit James.
- Merci Hagrid. Dit simplement Remus.
- Mais qu'est ce que vous faisiez dehors ? Demanda Hagrid.
- On était venu vous voir. Mentit effrontément James. On a appris pour votre hyppogriffe.
- Ah, c'est gentil. Mais vous n'auriez pas dû. C'est trop dangereux, la nuit.
- Oui, on a vu ça. Reconnut Lily.
- À propos, Hagrid, vous n'auriez pas vu le rat de Ron Weasley ? Demanda abruptement Remus. Il a disparu, et comme vous avez l'habitude de recueillir souvent les animaux égarés.
Hagrid fronça les sourcils.
- Croutard ? Non, je ne l'ai pas vu. Mais il est mort. Le chat d'hermione l'a mangé. Pauvre petite. Elle était effondrée. Ron et Harry ne lui parlent plus. Elle est toute seule, elle me fait de la peine.
Tandis qu'il parlait, James déplia la carte, discrètement, et chercha le point blanc de Peter. Il poussa un juron.
- Il est plus là. Dit il.
Sirius, qui se faisait discret, jusque là, sachant le ressentiment du demi géant envers son double, poussa un cri de rage, qui les fit tous sursauter.
- Ou est il ? Rugit il.
- Ou est qui ? Demanda Hagrid, inquièt.
- Personne, Hagrid, dit gentiment Lily.
Alors, parlez nous de Buck.
Elle posa sa main sur le bras d'Hagrid, détournant son attention de Sirius,  sans en avoir l'air.
Ce dernier se tourna vers James.
- Alors ? Murmura t'il.
- Il a fichu le camp. Il est dans la forêt. Répondit James.
-  Bon sang, quand je vais lui mettre la main dessus !
- En tout cas, c'est raté pour ce soir.
- Sauf si on mute.
Ils se lancèrent un regard entendu.
- On va faire un tour. Dit James.
- Mais, les détraqueurs ?
- Oh, ça ira. Hagrid. Vous nous connaissez, on est plus malin qu'eux.
Ils sortirent et gagnèrent la forêt. Là, ils reprirent leurs formes animales, et se lancèrent à la recherche de Peter.

Le jour se levait, lorsque Lily et les deux Remus regagnèrent le château.
James et Sirius n'étaient pas là.

Ils arrivèrent une demi heure, plus tard. Les recherches n'avaient, une fois de plus, rien donné.
- Il nous a échappé. Dit James, épuisé.
- On pensait l'avoir coincé, pourtant. Dit Sirius. Mais, comment trouver un rat, dans une forêt ?
- Même avec la carte ? Demanda Lily.
- Chaque fois qu'on est allé là où la carte le désignait, il a réussi à s'enfuir.
Expliqua Sirius, furieux. Un vrai cafard.
- Il ne perd rien pour attendre. Assura James. On finira bien par le coincer,  maintenant qu'on a la carte.
- À moins qu'il quitte Poudlard. Dit Lily, défaitiste.
James soupira.
- Il faut espérer que non.
Épuisés par cette nuit de veille, ils se couchèrent.
- Demain, Lily. Murmura James, avant de s'endormir. On le trouvera demain.
Elle lui sourit, et déposa un baiser sur sa joue.
- Dors, mon amour. Lui glissa t'elle à l'oreille. Je t'aime.
















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