chapitre 13 Un bien Triste Noël

Poudlard revêtait ses habits de fêtes.
Le vieux château, brillait de mille feux, des sapins décorés ornaient la grande salle, et les fantômes lançaient des joyeux Noël à tous ceux qu'ils croisaient. Même Peeves jouait avec les guirlandes, jetait des décorations à la tête des quelques personnes résidant encore à l'école.

Mais les invités cachés de Dumbledore, n'avaient pas le coeur à la fête.
Depuis leur visite à Godric's Hollow, ils avaient le moral en berne.
Le réveillon de Noël fut l'un des plus tristes, que Lily avait connu,
D'autant plus que c'était une nuit de pleine lune.
Sirius et James se rendirent à la cabane hurlante, ou les deux Remus se trouvaient déjà. La nuit serait sûrement longue et épuisante.

Lily était seule, ce qui n'arrangeait pas son humeur morose.
C'est sans doute ce que pensa Harry, car il frappa à la porte.
- Harry ? Tout va bien ?
Il lui offrit un large sourire
- Joyeux Noël.
Lily le serra dans ses bras.
- Joyeux Noël, mon chéri.

Ils s'installèrent sur le canapé. Un silence gêné s'installa.
- Papa...n'est pas là ?
- Non, il est sorti avec Sirius et Remus, ils cherchent Black.
- Ah !
- Allez, parle moi un peu de tes centres d'intérêts. L'encouragea t'elle.
Ils discutèrent de tout et de rien, jusque tard, dans la soirée, puis, sans qu' elle s'y attende, il lui tendit un petit paquet, soigneusement enrubané
- C'est pour toi, lui dit il. Ton cadeau de Noël.
- Oh, Harry, je...c'est tellement adorable de la part ! Mais moi, je n'ai rien à t'offrir.
Il lui sourit.
- C'est pas grave, c'est toi et papa, mon cadeau de Noël.
Elle l'attira à elle et l'embrassa sur le fronc.
- Te connaître, te prendre dans mes bras, comme ça, c'est le plus beau cadeau, que l'on puisse me faire. Je suis tellement fière de toi !
Elle ouvrit le paquet, d'une main tremblante, et poussa un petit cri de surprise, en ouvrant l'ecrin de velours bleu.
- Oh Harry ! C'est magnifique.
Le petit coffret contenait un médaillon en or, qui représentait la tête d'un griffon, à l'intérieur, Harry y avait déposé une photo de lui. Le médaillon magique prenait la voix de Harry pour dire " je t'aime, maman".
Lorsqu'on l'ouvrait.
Une larme glissa sur la joue de la sorcière. Harry se blottit dans ses bras.
Il était tard, lorsqu'il regagna la tour des Gryffondor.

Le lendemain matin, les trois sorciers regagnèrent l'appartement, épuisés.

Le soir venu, ils touchèrent à peine aux plats succulents, disposés sur la table.

La seule attraction de la soirée, fut l'arrivée d'un elfe de maison, les yeux équarquillés, il semblait tellement fasciné par James et Lily, qu'il heurta un fauteuil, renversant le plateau de fruits qu'il tenait.
Lily se porta à son secours. Elle l'aide à se relever.
- La maman de Harry Potter aide le pauvre Dobby,  à se relever, dit il de sa voix chevrotante, la maman de Harry Potter, est telle que Dobby le pensait, maintenant Dobby sait de qui  Harry Potter tient sa gentillesse avec Dobby, Dobby est très fièr de rencontrer les parents de Harry Potter.
Lily et James se lancèrent un regard surpris.
- Tu connais notre fils ? Demanda Lily
- Si Dobby connaît Harry Potter ? C'est Harry Potter qui a fait de Dobby un elfe libre, c'est Harry Potter qui a permis à Dobby de travailler à Poudlard. Avant Dobby travaillait pour des méchants maîtres, mais maintenant Dobby est libre.
- Voilà une histoire que je serais curieux d'entendre. S'exclama Sirius.
- Moi aussi. Dit James.
Ils se rassemblèrent autour du petit elfe, et Dobby leur raconta, à sa façon, comment il avait fait la connaissance de Harry, et comment celui ci lui avait permis de s'affranchir de ses mauvais maîtres.
Le récit, un peu décousu et confu, fut interrompu par les rires et les remarques des sorciers.
Lorsqu'il eut fini, Lily le remercia.
- la maman de Harry Potter à dit merci à Dobby, la maman de Harry Potter est une bonne sorcière, Dobby souhaite un joyeux Noël aux parents de Harry Potter et à leurs amis.

Il disparut, les laissant pantois.
- Bon, dit Sirius, vous avez un admirateur, en tout cas.
- Et tout dévoué à Harry. Reprit Remus.
- C'est incroyable ce que cet enfant à déjà réalisé, à son âge. Reconnut James.
- Il tient de toi, dit Lily, il a ta témérité et ton courage.
- Mais il a ta sagesse, et ta bonté. Répondit James.
Elle ne répondit pas, émue.
- La chambre des secrets, murmura t'il pensivement. On ne l'a jamais trouvé.
- On commençait même à croire que c'était une légende. Admit Sirius.
- Je demanderais à Harry de nous y conduire.
- Vraiment ? Demanda Lily, un zeste de colère dans la voix. Vous croyez que c'est le moment de faire de l'exploration ?
- Mais, Lily, Harry a tué le serpent, et le journal a été détruit, tu ne peux pas nous reprocher de vouloir visiter cet endroit mytique !
Elle leva les yeux au ciel.
- Irrécupérables !
Remus sourit.
- Allez Lily, je suis sûre qu'au fond de toi, tu as envie de la voir.
Elle lui adressa un sourire malicieux.
- D'accord, oui, j'avoue, je suis curieuse. Mais c'est seulement pour le côté historique de Poudlard, tu comprends, j'ai quasiment tout lu sur l'histoire de Poudlard, mais tout ce que je connais de cette chambre, ce sont des rumeurs.
Remus adressa un clin d'oeil à James, on pouvait toujours compter sur la curiosité de Lily.

Quelques jours plus tard, Remus rejoignit son double, à l'appartement.

- C'est vous qui avez offert un balai à Harry ? Demanda t'il, l'air inquièt.
- Quoi ? Bien sûr que non ! Répondit James.
Remus se laissa tomber dans un fauteuil.
- Qu'est ce que c'est que cette histoire de balai ? Demanda Sirius.
- Harry à reçu un balai, pour Noël le dernier cri, il coûte très cher.
- Mais....qui aurait pu lui offrir ? Demanda Lily.
- J'espèrais que c'était vous.
- J'aurais bien aimé ! Avoua James, mais, je vois pas comment nous aurions fait. On peut difficilement aller à Gringott, en ce moment.
- Mais qui, alors, Sirius ?
- Désolé, c'est pas moi.
- Non, pas toi, idiot, l'autre Sirius.
Sirius éclata d'un rire railleur.
- Bien sûr ! Même qu'après s'être évadé d'Azkaban, il est allé cambrioler Gringott pour pouvoir offrir un balai à Harry ! Et après, ce sera quoi, comme exploit ? Il va attaquer le magenmagot ? Renverser le ministre ? Eh, réveillez vous, je suis en cavale, je mange des rats, pour survivre, je chasse comme un chien errant, comment voulez vous que j'achète un balai ?
- Ok, calme toi. Remus cherche seulement à trouver qui aurait pu offrir ce balai à notre fils. Intervint James.
- Minerva à confisqué le balai, elle veut que je l'examine, ainsi que Madame bibine et Flitwick, pour s'assurer qu'il a pas été ensorcelé. S'il y a quoi que ce soit d'anormal sur ce balai, on le trouvera.
- Pourquoi ne pas le détruire directement, dans ce cas, soupira Sirius, comme ça tout le monde sera tranquille.
- nous savons tous, ici que tu as un gros penchant pour les solutions radicales, Patmoll, dit James, mais détruire ce balai, alors que Harry doit déjà beaucoup y tenir, est tout sauf une bonne idée.
- Bah, il s'en remettra. Ce n'est qu'un balai, et puis, la frustration fait aussi partie de la vie, autant qu'il l'apprenne dès maintenant, ça lui évitera d'être déçu plus tard.
James lui asséna un coup sur la tête.
- Il a grandi sans ses parents, dans une maison ou les sorciers sont considérer comme des monstres, ça te suffit pas ça, comme frustration ? Demanda Lily.
- Hum, moi j'aurais bien aimé grandir sans parent. Reprit il.
- On ne parle pas de toi, là ! Renchérit James. Mais de mon fils. Et Lily à raison, on doit tout faire pour lui rendre son balai, et découvrir qui le lui a envoyer. Et pourquoi.
Sirius soupira.
- Ok, démonte ce fichu balai, Lunard, mais fais gaffe de ne pas le rayer. Vous voulez que je vous dises. tous les deux ? Vous le gattez trop ce gosse.
Et il gagna sa chambre.
Lily leva les yeux au ciel, et James haussa les épaules.

Dumbledore leur rendit visite, quelques jours plus tard.
- Je n'ai malheureusement pas encore percé le mystère de cette boule, qui vous a amené jusqu'à nous, leur annonça t'il, mais je ne perds pas espoir. J'ai fait appel à un ami, en qui j'ai toute confiance, nous verrons bien ce qu'il en pensera.

- Professeur, demanda Lily. J'aurais voulu plus de détail, sur la façon dont Vol...le mage noir, à disparu, la nuit ou nous...sommes morts.
Le vieux sorcier parut dubitatif, puis.
- Je ne suis pas très sûr, de ce qui s'est passé, cette nuit là. Et n'étant pas présent, il m'est difficile d'en juger.
- Mais vous avez bien une theorie ? Insista James.
- En effet, mais je ne suis pas certain qu'elle soit bonne.
- Aucune importance, dites la nous. Reprit Lily.
- Je crois que votre sacrifice, a protégé Harry, comme un bouclier, faisant rebondir le sort et le renvoyant à Voldemort. C'est une ancienne magie, très ancienne. Elle ne peut être efficace que si le lien entre la victime et celui qui se sacrifie, est très fort,  et je ne vois pas de lien plus fort que l'amour d'une mère, pour son enfant.
- Vous voulez dire, qu'en tuant Lily, Voldemort...demanda James.
- S'est détruit lui même, oui. Car Lily ne devait pas mourir cette nuit là, il était venu pour Harry.
- Mais, pourquoi ? Enfin, ce n'etait qu'un bébé !
Dumbledore soupira.
- Il existe une prophétie, elle prédisait que Harry  détruirait Voldemort.
- Oh ! Fit Lily.

Une fois le directeur parti, Ils discutèrent longuement de cette théorie, et décidèrent d'en apprendre plus, à ce sujet.

Ce soir là, les Maraudeurs reprirent du service, et visitèrent la réserve de la bibliothèque, à la recherche d'ouvrages sur les formes de magie ancienne. Ils en trouvèrent plusieurs, et les étudierent, au calme, dans l'appartement.

Malheureusement, leurs recherches furent infructueuses. Quelques lignes, ici ou là, y faisaient référence, mais elles reprenaient ce que Dumbledore leur avait déjà dit. Aucune chance qu'ils trouvent, la dedans, de quoi éliminer Voldemort lorsqu'il retournerait à leur époque.

Par la suite, ils furent occupé par Hagrid. Le garde chasse était aux cent coups, depuis que son hyppogriffe faisait l'objet d'une enquête auprès du département des animaux dangereux.

Tout comme Harry, Ron et Hermione, Lily et les Maraudeurs, cherchaient, eux aussi, une solution, tout en remontant, du mieux qu'il le pouvait, le moral du demi géant. Hors, lorsque l'on est déjà démoralisé, ce n'était pas une tâche aisée.

La veille de la rentrée des classes, Sirius tapa du point sur la table.
- Par Merlin ! S'écria t'il soudain. On va resté coincé là pour toujours, si ça continue.
James haussa les épaules. Que pouvaient ils y faire, de toute façon ?
- Moi, je détesterais pas, y rester quelques temps. Dit Lily, d'un ton mélancolique. C'est paisible, tranquille, pas de mission dangereuse, de combats, un monde sans Voldemort, un monde en paix.
James se rembruni. Il entoura les épaules de sa femme.
- Je sais, Lily jolie. Et j'aimerais tellement pouvoir t'offrir ce monde de paix, dans lequel nous verrions grandir notre fils. Mais...
Elle lui sourit, et posa sa main sur son bras.
- Je sais, James. C'est juste que...ça fait du bien, de ne pas s'inquiéter pour l'un de vous, pour une fois
Il l'embrassa, cherchant à la réconforter.
- Oh, Lily, ne me dit pas que nos rencontres avec ma si attachante cousine ne te manquerais pas. Railla Sirius.
Ils rirent. Mais au fond d'eux, le coeur n'y était pas. Ils avaient perdu tant d'amis, dans cette guerre sans fin, ils en perdraient tellement d'autres, avant la fin, et à présent, ils en connaissaient la fin tragique. Cette époque était un hâvre de paix, dans laquelle il était agréable de vivre, en tout cas, pendant quelques temps.











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