12 - Parce que c'est toi -


Coucou :)


Je sais qu'on est pas mercredi mais je suis complètement malade et je ne suis pas certaine d'avoir le temps de poster demain. Donc vous avez le chapitre un jour en avance !
Bref je vous préviens à la fin de ce chapitre je vais posez des questions et si vous pouviez prendre le temps d'y répondre ça m'aiderait. Je cherche vraiment à améliorer mon histoire de tous les moyens possibles.

Je vous retrouve à la fin.


Bonne lecture ! 



Chapitre 12 : Parce que c'est toi 



Ce fût Emily qui ouvrit les yeux en première, et elle ne comprit pas tout de suite ou elle se trouvait.

La jeune fille dut cligner plusieurs fois des yeux avant de se rappeler qu'elle se trouvait allongée dans un lit de l'infirmerie. Sa main droite tenait toujours fermement celle de Lily et à sa gauche Alice  s'était endormie la tête sur le bord de son lit.


Les événements de la veille lui revenait en mémoire telle un brouillard de souvenir... Un brouillard comme celui qui avait emporté Edward. Elle se rappelait de sa dispute avec Cassidy, de leur journée à Pré au Lard et surtout du banquet d'Halloween qui s'était transformé en la pire soirée de sa vie. Elle sentit une larme coulé le long de sa joue et venir s'échouer sur sa nuque, une unique larme qui témoignait de sa tristesse. 


Elle était dévastée par la peur pour son petit ami, elle ne savait même pas après tout si il était toujours en vie. Cette simple pensée lui noua le ventre et elle retint un sanglot. Ce qui lui faisait le plus de mal, c'était de se dire qu'elle ne pourrait plus partager avec lui ce qu'ils avaient l'habitude de partager, de se dire qu'elle ne pourrait plus se réfugier dans ses grands bras dès qu'un détail la bouleverserait. Elle ne savait pas combien de temps cette situation allait durer mais elle avait peur parce qu'elle aimait sincèrement Edward mais qu'elle avait également toujours eu ce besoin d'attention amoureuse. Devoir faire avec un petit copain inexistant la troublait car elle ne voulait pas lui être infidèle mais elle ne voulait pas non plus s'effondrer sur elle même et elle doutait d'arriver à trouver un équilibre. 


Emily savait déjà qu'elle allait devoir être forte, faire bonne figure et montrer qu'elle ne s'effondrait pas pour éviter que la panique déjà accumulée dans Poudlard ne s'agrandisse.

Elle aperçut vaguement Lily s'agiter à sa gauche sur son tabouret, puis les yeux de son amie s'ouvrirent.



- Salut Em. Bailla t-elle bruyamment en se frottant les yeux.



Elle s'étira en arrière pendant quelques instants, manquant au passage de chuter de son tabouret, et finit par se redresser puis demanda :



- Bien dormi ?



- Bien ce n'est pas exactement le mot que j'emploierai. Admit Emily. Disons que je ne suis plus autant fatiguée. Et toi ?




Lily hocha la tête la mine soucieuse et Emily s'empressa de la rassurer :




- Ne t'inquiète pas, je vais bien Lily vraiment.




- Tu aurais le droit de ne pas aller bien tu sais. Fit remarquer son amie.



Emily le savait mais ne voulait pas s'attarder sur le droit qu'elle avait d'aller mal. Elle refusait d'être trop triste, d'agir comme si elle était en deuil, de pleurer. Elle voulait être forte et ne pas s'arrêter de vivre le temps qu'il faudrait pour le retrouver. 



- Je sais, répondit elle en souriant légèrement. Mais ça va. Je tiens le coup.



Lily sembla sur le point de répondre quelque chose, mais la silhouette de Maïlys commença à s'agiter, vite suivie par celle des deux autres. Et avant que Lily n'aie pu dire quoi que se soit, les trois autres filles étaient réveillées elle aussi.



- Ça va être une dure journée. Commenta Alice. Le climat de l'école risque d'être lourd.



- J'ai bien envie de rester là jusqu'à ce que toute cette histoire soit réglée. Confia Cassidy.



- Non ! Répliqua Emily avec vivacité. Faire ça c'est les laisser gagner. On doit leur montrer qu'on est forte et qu'on le restera.




Maïlys lui adressa un sourire et hocha la tête :



- Je suis complètement d'accord avec toi.



- Moi aussi je suis d'accord avec moi même. Lança Emily de son ton joyeux habituel provoquant les éclats de rire des filles.




Elles bavardèrent de banalité pendant quelques minutes jusqu'à être interrompu par un cri un peu trop aiguë :



- Emily !



Elles se retournèrent toutes d'un même mouvement pour voir arriver en trombe dans l'infirmerie un Zéphir Lawrence qui courait à toute vitesse. Il dépassa les quatre jeunes filles pour se jeter sur sa grande sœur et l'enlacer. 



- Doucement le nain. Tu m'étouffes. Grommela Emily d'une voix étouffée quelques secondes plus tard.



Mais en réalité elle était plus qu'heureuse de voir son petit frère. Ils ne se parlaient pas en continu dans les couloirs de Poudlard et n'avaient pas une relation fusionnel comme certains mais ils étaient plutôt proches malgré leurs trois ans d'écart et ce n'était un secret pour personne qu'ils s'aimaient beaucoup malgré la répartition du frère d'Emily à Serpentard. 




- Ton frère est une plaie Lawrence ! S'exclama une autre voix venue du fond de l'infirmerie.




- N'importe quoi. Rétorqua aussitôt ce dernier. Si tu ne m'avais pas croisé je serais venu ici sans problème.




Les adolescentes virent avec surprise la silhouette de Dorcas Meadowes se dessiner a mesure qu'elle s'approchait du lit d'Emily. Elles ne la connaissait que très vaguement et ne lui avait pas adressée la parole depuis la réunion pour l'Ordre. Dorcas les toisa une à une et s'attarda sur le petit frère d'Emily pour siffler :




- Si je ne t'avais pas trouvé, tu te serais peut être fait agressé alors remercie moi au lieu de me maudire. Désobéir aux ordre en cette période peut te faire risquer plus que des retenues.



Zephir parût sur le point de protester, mais se ravisa devant le regard réprobateur de sa sœur.




- Comment ça désobéir aux règles ? Interrogea Emily.




- Laisse moi t'expliquer, s'exclama Dorcas avec une joie sarcastique. Après ce qu'il s'est passé hier, personne n'a le droit de se balader seul dans Poudlard. Encore moins un nain comme lui. Non seulement si McGo lui était tombé dessus il aurait été quitte pour un renvoi...



- Tu exagères. Évalua Alice.



- Pas du tout, rétorqua Dorcas en plantant ses grands yeux bleu dans ceux de la jeune fille. Elle à menacé Les Maraudeurs de renvoi hier quand ils ont tentés de sortir en douce de la Grande Salle. Si vous croyez que la situation dans le château n'est pas tendue, vous vous trompez.



Alice ne trouva rien à redire aussi Dorcas repris donc en se retournant vers Emily :



- Donc il peut s'estimer heureux de ne pas être tombé sur McGo ton petit nain. Et surtout, au-delà de ça, imagine trente secondes que je ne sais quel Mangemort rôde dans l'école à l'heure actuelle à la recherche d'un élève solitaire à enlever. Je ne suis pas sûre qu'au choc d'avoir perdue ton copain, tu souhaites qu'on ajoute celui de perdre ton frère.



La jeune fille accusa le choc de la véracité cruelle des mots de la Serdaigle et répondit avec une cordialité froide :



- Non en effet.  Merci Meadowes.




Cette dernière balaya la remarque d'un geste de la main et annonça :



- Je retourne dans ma salle commune. Faîtes en sorte que ce nain ne rentre pas à la sienne tout seul.




- Je ne suis pas un nain ! S'exaspéra Zephir.



- Bien sûr que si. Rit doucement Emily en lui ébouriffant tendrement les cheveux. Regarde toi, je faisais déjà deux fois ta taille lorsque j'étais en troisième année.



Dorcas leva les yeux au ciel et les filles la virent quitter l'infirmerie. Alice commenta doucement :



- C'est quand même un drôle de cas cette fille.



- Ouais. Confirma sombrement Cassidy. Elle est insupportable. Ce n'est rien d'autre qu'une Sang Pur prétentieuse qui considère que ces mots n'ont pas d'impacts sur les gens. C'est une gamine caractérielle en pleine phase de rébellion.



- Dîtes les filles, intervient Maïlys. On va peut être laisser Emily et son frère seul non ?



Emily lui adressa un sourire reconnaissant mais Cassidy parut se tendre à l'idée.



- Tu es sûre que ça va aller ? Demanda t-elle avec inquiétude.



- Ne t'en fais pas, la rassura aussitôt Emily. Je reste un peu ici avec Zeph et je rentre à la salle commune avec lui après. Vous n'avez qu'à m'attendre là-bas.



Les quatre jeunes filles hochèrent la tête en même temps et commencèrent à sortir.



- Merci les filles. Déclara Emily avant qu'elles ne sortent. Merci pour tout.



Le sourire de Lily et le clin d'œil d'Alice lui montrèrent qu'elles avaient entendus, puis la porte claqua.




- Bon alors, commença Zephir l'air un peu mal à l'aise en s'asseyant sur le rebord du lit. Comment tu vas ?




- Ça va, sourit Emily par souci de ne pas inquiéter son petit frère. Et pour toi ? Parle moi de comment vous avez réagi hier soir.



- C'était, il parut réfléchir un instant à ses mots avant de poursuivre, c'était totalement effrayant. Quand Dumbledore à annoncé qu'Edward n'était plus là, même les Serpentard étaient sous le choc. Et tout le monde à paniqué quand il nous à expliqué qu'une Mangemort avait réussi à s'introduire dans l'école. Je pense que la surveillance des professeurs et des préfets n'a jamais été aussi forte qu'en ce moment.



- C'est plutôt normal. Confirma Emily.




- Je suis bien d'accord. Il n'empêche que ce matin Zabini...



- Lequel ?



- Dyspan. Il a essayé de sortir seul de notre salle commune pour aller retrouver son satané chat qui s'est fait la malle une fois de plus, et tu aurais entendu la réaction de Slughorn. Je pense qu'après ça aucun Serpentard n'aurait osé sortir de la salle commune.



- Sauf toi Fit remarquer Emily avec un sourire complice.



- Je ne suis pas un vrai Serpentard moi Em. Fit il remarquer d'une voix légèrement amer.


- Bien sûr que si, répondit Emily immédiatement. Tu incarnes les valeurs de Serpentard. Tu es rusé, audacieux, et vicieux aussi ne vient pas dire le contraire. Et tu sais quoi ?



- Non.



- Tu es plus Serpentard que ses idiots de sang-pur qui n'ont aucune idée des valeurs de leur maison et qui passe leur temps à agresser les autres. Et puis toi tu as l'orgueil légendaire des serpents.



- L'orgueil des Gryffondors est bien pire. S'amusa Zephir.




Emily réfléchit un instant puis lui concéda ce point.



- Toujours est il, repris Zephir, que James Potter un garçon de ta maison...



- Je vois qui c'est ne t'inquiète pas. Soupira Emily. Tout le monde dit en permanence qu'on se ressemble parce qu'on est plutôt énergique tout les deux.



- Plutôt. Ricana le garçon. Il semble persuadé que tous les Serpentard sont coupables de l'agression de ton copain. Je l'ai entendu hier dire à ses amis qu'il était persuadé que c'était nous.



- Potter a pas mal de préjugés vis à vis des Serpentard, souffla Emily. Mais je pense qu'on ne peut pas vraiment lui en vouloir.



Elle le pensait vraiment. Le père et la mère de James étant tous les deux aurors, ils avaient inculqués à leur fils les valeurs de la justice. Et James était persuadé que tous les Serpentard étaient les personnes que combattaient chaque jour ses parents, pour cette raison ils tentaient de leur mener la vie dure.




- Je trouve d'ailleurs, fit remarquer Zephir, qu'il s'est amélioré. Il parle certaine fois avec Cheryl et Dan.



- D'ailleurs, interrogea Emily d'une voix soudainement suspicieuse. Ça fait longtemps que je ne t'ai pas demandé comment ça se passait pour toi là-bas à Serpentard ?



- Em ! Protesta t-il.



Elle haussa un sourcil et il finit par abdiquer, bien qu'il détestait visiblement cette tendance qu'avait sa sœur à essayer de tout connaître de sa vie ce que cette dernière ne pouvait s'empêcher de faire.




- Ça va mieux. Et par mieux j'entends que Rosier ne me jette plus de sorts chaque fois que je passe près de lui et que Mulciber ne m'a pas renfermé dans un placard pendant deux heures comme la dernière fois.




- Tu vas me faire croire qu'ils n'ont rien tentés.



- Je ne te fais rien croire du tout, simplement la dernière fois que je t'ai raconté ça, tu avais pétrifié Rosier. Je ne veux juste pas que tu t'en mêle. Mais de toute manière c'est presque vrai qu'ils n'ont rien tentés, parce que surprise : Cheryl et Dan m'ont aidés.



- Tu t'entends bien avec eux non ?



- Oui, ils sont vraiment très gentils et on est dans la même année. On traîne souvent ensemble, mais je dois avouer que je me sens parfois un peu exclu. Ils vont finir ensemble c'est obligé.



- Tu vois, s'exclama Emily avec un sourire triomphant, on a bien les mêmes gênes.



Son petit frère lui tira la langue avant de reprendre :


- J'ai envoyé un hibou à maman hier...


- Quoi ?



- Elle m'a répondu en me disant de te transmettre cette lettre. Tu la liras plus tard, quand tu seras dans ton dortoir.



Et joignant le geste à la parole, il lui tendit un enveloppe verte, qui sentait le parfum de lilas que sa mère avait l'habitude de porter.



- Tu n'aurais pas du. L'apostropha Emily. Ça va l'inquiéter.


- Demain, ça va probablement paraître dans la Gazette. Tu crois qu'elle aurait préférée le savoir comme ça ?



- Vu comme ça. Marmonna Emily.



Zephir parut prendre une grande inspiration puis interrogea :




- Tu n'es pas trop triste... Pour Edward ?



Emily fut tentée de lui mentir, de lui dire que non ça allait. Mais elle savait qu'il ne la croirait pas et elle n'avait pas envie de faire semblant.



- Si évidemment que je suis triste. J'ai passée la soirée à pleurer hier. Et il me manque déjà énormément. Mais je vais faire avec et espérer qu'il soit très vite retrouvé.



Zephir parut comprendre car il changea de sujet en l'informant :



- Tu sais que Mary McDonald s'est effondrée hier ? Je crois qu'elle à même renvoyé balader Rania.


Emily savait que Mary et Edward étaient très proche en tant qu'amis, elle avait d'ailleurs déjà été jalouse de leur relation, et elle songea vaguement qu'il faudrait qu'elle ait une petite conversation avec la jeune fille.


- Tu sais si elle va mieux ?



- De ce que Wysteria Zabini raconte, Potter et Black lui ont fait un petit discours qui l'a remotivé. D'ailleurs selon la rumeur, c'est Potter qui reprendrait le titre de capitaine.


Emily tiqua :



- Mais pourquoi ? Rania et Mary sont les plus âgées ?



- Oui mais Potter et Black sont les plus anciens, et comme Black ne veut pas du capitanat, il y a de fortes probabilités que ce soit James.



C'était tellement étrange pour Emily : ils allaient remplacer son petit copain sans autre forme de mesure. Comme si Edward était quelqu'un qu'on pouvait facilement remplacer... 



- Je n'arrive pas à me dire qu'ils vont remplacer Edward. Le pire c'est que je sais que Potter sera un bon capitaine si ce n'est le meilleur. Et je ne veux pas qu'il devienne le meilleur et que le nom d'Edward soit occulté. 



- Il ne le sera pas, ce n'est que du remplacement temporaire. La rassura son petit frère. Et pendant ce temps, les meilleurs Aurors du pays mettent tout en œuvre pour retrouver Edward.



Emily secoua la tête : il avait raison elle s'était promise de ne pas flancher.



- Oui, sourit elle. Tu as raison le nain. Allez je te raccompagne à ta salle commune. L'infirmière à dit que je pouvais sortir étant donné que je n'ai rien de grave.



- Non, refusa t-il net. Après tu vas devoir regagner la tienne seule. C'est moi qui t'accompagnes jusqu'à la tienne.



- Hors de question !



- Miss Lawrence. S'exclama l'infirmière qui venait d'arriver par derrière. J'ai demandé à monsieur Londubat de venir vous escortez, je ne voulais pas que vous rentriez seule. Voila qui règle votre dilemme et vous empêchera de crier dans mon infirmerie n'est ce pas  ?



Emily eut un sourire triomphant et laissa tomber :



- C'est parfait, comme ça nous raccompagnerons Zeph chez les serpents avant.





**




Une dizaine de minutes plus tard, le petit frère d'Emily venait de pénétrer à l'intérieur de sa Salle Commune et la jeune fille et Franck venaient tout juste de tourner les talons le laissant chez les Serpentard. Ils marchaient tous les deux silencieusement dans les couloirs de Poudlard lorsque Emily lança énergiquement avec sincérité et sans gêne :



- Au fait Franck, merci pour hier soir. De m'avoir réanimé et d'avoir eu la présence d'esprit d'aller prévenir le directeur.



Le préfet balaya sa remarque d'un geste de la main et lui sourit gentiment. Il allait ajouter quelque chose lorsque Emily se souvint d'un détail et remarqua :



- D'ailleurs qu'est ce que tu faisais dans les couloirs hier ?



Les joues de Franck prirent aussitôt une teinte plus rouges et il répondit :



- J'ai quitté le banquet pour aller me promener avec Alice.



Un grand sourire s'étala sur les lèvres de la blonde qui n'avait pas perdue sa passion des potins et elle attaqua aussitôt :



- Et vous faisiez quoi tout seul tous les deux ? Non ne me dis pas rien tu ne sais pas mentir.



Franck qui s'apprêtait à lui répondre qu'il ne faisait rien referma la bouche.



- Allez Franckie raconte moi. Ne m'oblige pas à soutirer des informations à Alice ce sera pire. Elle ne peut strictement rien me cacher. Insista Emily tandis que son sourire s'élargissait. 



- On a seulement parlé.



- De quoi ?



- De tout et de rien, de nous, de nos familles.




- Pardon ? Bon écoute je vais te parler carte sur table d'accord ? Alice ressent quelque chose pour toi c'est certain même si elle ne veut pas l'avouer. Comme je l'ai dis elle ne peut rien me cacher. Et elle est persuadé de ne pas être assez bien pour toi, et que tu ne la voies seulement comme une petite sœur. Je pense être assez doué pour détecter les sentiments, aussi je peux affirmer sans crainte que tu ressens également quelque chose pour Alice. Mais si tu préfères perdre ton temps à discuter de choses futiles avec elle libre à toi évidemment seulement...



- On s'est presque embrassé, la coupa le préfet. Du moins on l'aurait fait si ton cri ne nous avait pas interrompu.



- Seulement, reprit Emily sans réagir avant de s'interrompre et de crier. Quoi ? Vous vous êtes presque embrassés ?



- Ne crie pas si fort Répondit Franck gêné. Par Merlin pourquoi je te l'ai dit ?



- Oh par Merlin ! Vous sortez ensemble ? Demanda Emily sans l'écouter.


- Je ne sais pas, répondit il. On ne s'est pas expliqué sur ce baiser.



Emily s'exclama d'un ton choqué :



- Mais il faut absolument que vous le fassiez ! Enfin Franck, Alice comme je la connais, elle va se dire que tu regrettes et que tu ne veux absolument pas être avec elle. Va la voir. Et dis lui que... 



- On est arrivé miss Ragots. L'interrompit il les joues rouges.



- Est ce que tu m'as écouté ? S'indigna t-elle.



Franck ne répondit rien et se contenta de marmonner le mot de passe rapidement avant de s'éclipser dans son dortoir. Emily leva les yeux au ciel exaspérée : aucun des deux ne voulaient s'avouer leurs sentiments ? Très bien. Seulement ils semblaient oublier un peu vite qu'Alice avait Emily Lawrence comme amie et qu'une de ses spécialités était justement de jouer les Cupidons. Et qu'elle tenait là un excellent moyen de se distraire même si elle présumait que toute cette histoire allait être réglée très vite. 





*******





Les quatre filles se trouvaient dans leur dortoir depuis près d'une heure lorsqu'Emily débarqua ouvrant la porte à la volée. Lily abandonna aussitôt le bouquin d'arithmancie qu'elle feuilletait pour observer son amie : elle n'avait plus rien de la Emily déboussolée et perdue qu'elles avaient consolées hier soir. Leur amie avait peignée ses cheveux, retiré son maquillage et affichait son habituel sourire lumineux ainsi que son énergie caractéristique. 



- Il faut qu'on parle tout de suite ! S'écria t-elle un sourire triomphant aux lèvres. Réunion de crise.



Interloquée, les quatre autres filles abandonnèrent leurs activités respectives pour s'exécuter. Maïlys et Lily s'assirent sur le lit de cette dernière pendant que Cassidy s'asseyait à leurs pieds et qu'Emily et Alice prenait le lit le plus proche, à savoir celui de cette dernière. 



- Qu'est ce qu'il se passe ? S'inquiéta Cassidy. Il y a un problème ?



Emily secoua négativement la tête avec énergie avant de dire un grand sourire aux lèvres :



- Devinez qui m'a raccompagné ici ?



Alice réfléchit un instant puis la réponse lui apparut comme évidente et elle marmonna résignée :



- Franck ?



- Tout juste Sherlock. Comment tu le savais ?




- C'est quoi un Sherlock ? Demanda Alice surprise. Et il est préfet, ça m'a simplement paru évident. 




- Référence moldue laisse tomber. Soupira Emily avec un geste de la main.



- J'ai compris moi. La consola Lily amusée.



Emily lui fit un clin d'œil puis reprit :



- Et devinez ce que ce cher Franck m'a raconté sur le trajet ?



Les adolescentes se consultèrent du regard sans avoir de réponse pendant qu'Alice fixait obstinément ses chaussures. Son comportement parut intriguer ses amies qui bientôt se mirent toutes à la fixer. Ne pouvant les ignore plus longtemps, la jeune fille balbutia :



- iladitquonsétaitpresqueembrassée.



Un sourire narquois s'étira sur les lèvres d'Emily qui lança d'un ton moqueur :



- Tu pourrais parler moins vite ? 



- Il t'as dit qu' on s'était presque embrassé. Répéta Alice en enfouissant son visage dans ses mains. 



Les yeux de Lily s'écarquillèrent et elle s'exclama stupéfaite :



- Pardon ? Quand ça ? Et Alice par Merlin pourquoi tu ne m'a rien dit ? 



Alice rougit encore plus et balbutia :



- J'allais te le dire, enfin vous le dire. Mais avec tout ce qui c'est passé, je me suis dit que j'allais attendre un peu.



- Alors ? Interrogea Emily.



- Alors quoi ? Il n'y à rien a dire. On a failli s'embrasser et on ne l'a pas fait. C'est très simple.



- Mais vous sortez pratiquement ensemble ? Demanda Cassidy.



- Non, soupira Alice. Pas du tout. Je suis sûre qu'à cet instant il doit être soulagé de ne pas m'avoir embrassé parce qu'il s'est rendu compte que je n'étais pas du tout assez bien pour lui.



Emily leva les yeux au ciel avant de chuchoter sur un ton de conspiratrice :



- Alice, mon enfant ce n'est pas avec cette attitude que tu vas conquérir le cœur de ton prince charmant.



Alice soupira de nouveau. Évidemment qu'elle savait que Franck n'allait jamais vouloir être avec elle tant qu'elle continuerait à être aussi timide. Mais c'était plus fort qu'elle.



- Écoute moi, lui ordonna Emily en se rendant compte de son malaise. Je lui ai parlé et il ressent aussi des choses pour toi !



- Vraiment ?



- Mais bien sûre que oui idiote ! Alors tu vas me faire le plaisir d'aller le voir pour parler de ce qu'il s'est presque passé entre vous.




- Je n'y arriverai jamais. Pas comme ça. Il faut que je réfléchisse à ce que je vais lui dire.




- La spontanéité tu connais, souffla Emily. Je t'accordes une journée pour réfléchir et demain tu vas bouger tes fesses et parler à ton prince charmant d'accord ?




- Sinon crois moi, on n'hésitera pas à te lancer un Imperium pour t'y obliger. Rit Lily. Et maintenant tu vas tout nous raconter dans les moindre détails. Je veux tout savoir.





*******





Le soleil était haut dans le ciel le lendemain matin, recouvert par des nuages grisâtres. Alice dans la salle de bain contemplait avec dépit son reflet dans le miroir. Elle ne se trouvait pas jolie : elle n'avait pas le charme et l'élégance naturelle de ses meilleures amies. Elle était banale, pas particulièrement laide mais pas non plus le genre de fille qu'on remarquait. La seule chose qui avait un tant soi peu d'intérêt à ses yeux chez elle, c'était ses cheveux aubruns long et très lisses qui lui arrivait à la taille. Ils n'étaient pas épais comme les cheveux de Lily mais elle les aimaient bien. Le reste de son corps l'horripilait : elle se trouvait trop grosse trop ronde. Son visage était arrondie et elle n'avait pas les formes parfaites de ses amies mais plutôt quelques rondeurs de part et d'autres. Comment Franck Londubat, garçon relativement populaire et préfet de Gryffondor pouvait il avoir flashé sur elle ? 



- Alice tu comptes emménager dans la salle de bain ? S'exclama Lily en tambourinant à la porte. Allez sors de là, je suis sûre que tu es magnifique.



Alice obtempéra en soupirant et ouvrit la porte sur ses amies encore en pyjama en ce dimanche matin. Lily s'exclama dès qu'elle la vit :



- Tu es parfaite. Lève tes cheveux pour voir.  Si avec tout ça il ne tombe pas dans tes bras je veux bien manger ma cravate.



- Tu exagères. Soupira Alice. Je suis sûre qu'il va me dire qu'il s'est trompé et qu'il n'a pas envie d'être avec moi.



Emily toisa son amie avec sévérité et lui ordonna :



- Un peu de confiance Mademoiselle Fortescue par Merlin !



Alice inspira, prit sur elle pour ralentir les battements de son cœur, prit un air confiant et lança avec une voix remplie d'assurance



- Je vous laisse vous réveillez tranquillement. Moi je vais avoir une discussion avec notre préfet.



Ses amies hilares, et toujours allongées sur leurs lits, la sifflèrent lorsqu'elle claqua la porte avec détermination. 



- C'est ça qu'on veut ! Entendit elle Emily s'exclamer. Plaque le contre un mur et embrasse le !




Malheureusement, sa détermination ne fut que passagère, car Alice sortit dans le couloir le ventre noué par l'appréhension. Elle avait tellement peur que Franck ne veuille pas d'elle, qu'il lui dise qu'elle était seulement comme une petite sœur.
Elle jeta un regard noir au portrait d'un vieux moine qui la déshabillait du regard un air réprobateur aux lèvres et hâta le pas.


Une fille de Gryffondor dont elle ne se rappelait plus le nom lui avait dit qu'elle avait vu Franck accompagner Crystal Thomas, de première année, aux toilettes, l'interdiction de se promener seule étant toujours de vigueur. Elle se mordilla la lèvre vaguement inquiète : elle n'avait pas prêtée plus d'attention que ça à cette interdiction et si elle se faisait enlever en cherchant Franck, elle finirait à coups sûrs par s'en mordre les doigts.



Elle se dirigeait donc vers le deuxième étage en espérant trouver le garçon qu'elle aimait. Elle n'avait sincèrement aucune idée de ce qu'elle allait lui dire et espérait que la situation se dénouerait naturellement.
Ses amies avaient raison, Alice ne pouvait pas rester dans l'ignorance de la relation qu'elle entretenait avec Franck Londubat, pas après avoir manqué de l'embrasser. Elle voulait savoir si il s'agissait bien d'une erreur ou si il l'avait vraiment voulu.



Elle tourna à l'angle d'un couloir et aperçut justement Franck au loin. Mais elle se figea en se rendant compte qu'il n'était pas seul. Quelqu'un se tenait à quelques centimètres de lui et à en juger par la longueur de ses cheveux, c'était probablement une fille. Alice se rapprocha et tenta de se rassurer en se disant que ce n'était peut être que Crystal qui aurait subitement pris quelques centimètres.



Peine perdue, une fois plus près elle distingua clairement la longue chevelure noire orientale qui caractérisait Rania Spluff. Elle se demanda si elle devait manifester sa présence par un toussotement mais renonça rapidement, choisissant d'attendre de voir si quelqu'un la remarquerait trop curieuse de voir ce qui allait se passer et priant pour ne pas repartir le cœur brisé.



Malheureusement, Alice sentit son cœur tomber dans sa poitrine lorsque Franck se pencha sur la magnifique jeune fille, après avoir murmuré quelques mots qu'Alice n'arriva pas à percevoir, et qu'il l'embrassa à pleine bouche nouant ses deux mains autour de sa taille.



De surprise et de tristesse, même si son cerveau ne cessait de lui répéter que c'était prévisible,  elle en laissa tomber la bague argenté avec laquelle elle jouait pour apaiser son anxiété. Cette dernière alla rouler au sol et heurta le mur avec un bruit sourd qui se répercuta le long des parois du couloirs et qui fit se retourner d'un même mouvement Franck et Rania.



Les yeux embués de tristesse et le visage crispé par la honte, Alice recula de quelques pas lorsque Franck darda son regard sur elle.




- Alice ! Tenta t-il avec surprise en faisant mine de s'approcher d'elle.



Erreur ! La jeune fille recula de nouveau comme une biche blessé et, tournant le dos au jeune homme qu'elle désirait, s'enfuit en courant.

Elle entendit derrière elle Franck s'exclamer :



- Attends ! Laisse moi t'expliquer.



Mais elle ne se retourna pas. Elle avait eu sa réponse et elle se refusait à lui expliquer qu'elle pleurait parce qu'elle avait été assez idiote pour se faire des idées.


Elle ne regardait même pas ou aller, se contentant de courir, laissant les larmes couler le long de ses joues.
Elle ne s'était pas effondrée en pleurs, c'était des sanglots de renoncement. Elle pleurait d'y avoir cru, de s'être laisser emporter par son imagination. Arès tout, son cerveau savait qu'elle n'était pas assez bien pour lui, pourquoi avait il fallu qu'elle écoute ses amies quand celle ci disaient le contraire.  Ce fut dans cet état le visage remplie de marques de tristesse, qu'elle se prit de plein fouet une personne à l'angle d'un couloir.




- Je suis vraiment désolée ! Bredouilla t-elle avant de s'apprêter à repartir.




- Alice ? Tout va bien ?




Elle leva la tête et reconnut le regard inquiet de James. C'est à ce moment qu'elle se souvint de l'interdiction d'être seule dans les couloirs. Et par la même occasion, elle se rappela du climat de Poudlard ces deux derniers jours.
Comment pouvait elle pleurer pour un échec amoureux alors que le petit ami d'Emily était porté disparu. Elle eut soudainement honte de son égoïsme.



- Alice ? Interrogea de nouveau James rappelant ainsi sa présence à la jeune fille.



Elle voulut ouvrir la bouche pour le rassurer, lui dire qu'elle allait bien mais elle ne parvint qu'à pleurer de plus belle devant le regard maintenant alarmé de James. Elle renonça donc à mentir à l'adolescent qui la connaissait depuis qu'ils étaient enfant et avoua :



- Ce n'est rien. Je viens seulement de voir Franck embrasser Rania Spluff. Mais ce n'est pas grave, c'était évident après tout.



La compréhension parut éclairer le visage de l'adolescent qui s'exclama :



- Oh Alice, je suis désolé.



- Ne le soit pas, répondit elle fataliste en haussant les épaules. C'était obligé de toutes façon. Comparée à Spluff, je suis vraiment pathétique.



- Ne dis pas n'importe quoi !



Elle renifla :



- C'est la vérité, je suis seulement réaliste. Enfin regarde là, elle est magnifique courageuse et intelligente. Je ne faisait tout simplement pas le poids.



James leva les yeux au ciel. Il était ami avec Alice depuis toujours et elle manquait de confiance en elle depuis à peu près autant de temps. Mais entre leur enfance et aujourd'hui, James était passé maître en l'art de redonner la confiance en soi, grâce à Peter et Remus, et put ainsi lui assurer en levant les yeux au ciel avec douceur et fermeté :




- C'est des conneries tout ça Alice ! Il est ami avec toi et n'importe quel personne qui l'est peut témoigner que tu es une fille fantastique en tout point. Je suis bien placé pour dire ça, tu es mon amie depuis toujours. Ce n'est pas parce qu'il n'est pas amoureux de toi qu'il te trouve ridicule ou que tu es moins bien que Rania. Vous êtes différentes, mais ce n'est pas pour cela qu'il ne t'apprécie pas.




- Et si je ne m'en remets pas ?



James déclara avec honnêteté :



- Écoute moi, je pense que je suis bien placé pour parler, étant le roi des échecs amoureux.




- Tu as toute l'école à tes pieds ! Protesta t-elle.



- Mais pas la fille qui m'intéresse ! Bref on ne va pas débattre la dessus. Tout ça pour dire que je peux t'affirmer par expérience qu'on se remet toujours d'une peine d'amour, d'un râteau, ou même d'une rupture Alice toujours. On s'en remet toujours sauf quand on ne veut pas s'en remettre. 




- C'est ce qui se passe pour toi ? Avec Lily ? Tu lui cours toujours après parce que tu ne veux pas te remettre de tout ses râteaux ?



- Exactement. Admit l'adolescent. Je ne veux pas passer à autre chose. Mais si tu le veux vraiment, tu parviendras à être seulement l'amie de Franck, ne t'en fais pas. Et ça te fera de moins en moins mal jusqu'à ne laisser plus qu'une petite cicatrice comme celle que tu t'es faîtes lorsqu'on a testé les vélos moldus. Tu t'en souviendras mais tu ne souffriras plus. 



Un léger sourire éclaira le visage de l'adolescente à l'évocation de ses anecdotes et elle s'exclama à travers ses larmes :



- Si j'avais su que tu étais aussi doué avec les mots, je serai venu te voir bien avant. 



- Mais je suis à ton service. Sourit James. Ravi d'avoir pu aider ma meilleure amie d'enfance.



Le sourire d'Alice s'agrandit. Elle savait qu'en arrivant à Poudlard, sa relation avec James s'était quelque peu distendue du fait de l'arrivée des Maraudeurs dans la vie du garçon mais elle était contente de voir que comme il le lui avait répété de nombreuse fois, ils étaient toujours amis et il serait là pour elle dès qu'il le pourrait. 




- Je vais rejoindre les filles dans la salle commune ! Décida t-elle en essuyant ses larmes d'un geste de la main. Elles doivent m'attendre.



- Je t'accompagne ! S'exclama James. Je ne vais pas te laisser te promener toute seule. 



- Merci. Le remercia t-elle sincèrement. Merci Potter, pour tout.



James leva les yeux au ciel et siffla en réponse :



- C'est James pour toi Alice. Ça a toujours été James.





**




A peine James eut il quitté Alice en arrivant dans la Salle Commune des Gryffondors qu'Emily se précipita sur la jeune fille en hurlant :



- Alors ? Vous êtes ensembles ?



Automatiquement, les larmes perlèrent de nouveau dans les yeux de l'adolescente et elle tenta d'empêcher sa voix de trembler lorsqu'elle répondit :




- Alors rien du tout.




- Mais... Commença Cassidy interloquée.



Alice ne voulait pas l'expliquer, ne voulait pas en parler. C'était encore trop douloureux.



- Mais rien ! Il n'y a rien à dire. Il embrassait Rania Spluff.




Les yeux de ses amies s'écarquillèrent de surprise et Lily fut la première à réagir :



- Oh Merlin Alice je suis désolée.




- Quel connard. Pesta Emily avec énergie. Il manque de t'embrasser et ensuite, il va embrasser Rania.




- Vous étiez fait pour être ensemble pourtant. Se désola Cassidy.




- Visiblement non. Mais je le comprends, fit remarquer Alice. Elle a tout ce que je n'ai pas. C'est parfaitement normal qu'il veuille sortir avec elle plutôt que avec...




- Alice ?



Les cinq jeunes filles firent volte face en même temps pour apercevoir Franck les joues rouges qui tentait de reprendre contenance. 



- On peut parler ? Interrogea t-il en direction d'Alice.



Elle hocha silencieusement la tête sans consulter ses amies du regard et  elle suivit le préfet dans un coin isolé de la Salle Commune près d'un vieux tableau représentant des livres poussiéreux. 


Ils se fixèrent quelques secondes dans les yeux sans savoir quoi dire puis Franck commença :



- Alice... 



- Non ne dis rien, l'interrompit t-elle. Il n'y a rien à dire. Je comprends et je sais que Rania saura te rendre heureuse. Elle t'apportera tout ce que je n'aurais jamais pu t'apporter. Tu ne me dois aucune explication. Je ferais une croix sur ce que je ressentais pour toi et nous pourrons redevenir ami. Après tout, c'était seulement un béguin stupide auquel je m'accrochais alors que toi tu n'avais aucune raison de t'amouracher d'une fille comme moi. Mais je ne t'en veux pas au contraire, je suis heureuse pour toi et... 



- Tais toi !




- Quoi mais...




- Fortescue tais toi par Merlin !




Elle obéit les larmes aux yeux, il ne lui avait jamais parlé sur ce ton. Mais elle se refusait à pleurer devant lui, pas comme la première fois qu'il s'était rencontrés. Cette fois elle ne craquerait pas.



- Alice. Prononça t-il la voix tremblante. Tu es une fille extraordinaire et ça je ne te laisserai pas en douter. Mais ne me mens pas, ne dit pas que tu es heureuse pour moi quand tu as envie de t'effondrer en larmes.  Maintenant que ça c'est dit, sache que ce que tu as vu avec Rania, ce n'est pas ce que tu crois.




- Vous vous êtes embrassés. Souffla t-elle d'un ton accusateur.




- C'était seulement un test ! Alice, Rania est mon amie depuis notre première année dans ce château et je n'ai jamais éprouvé plus pour elle que de l'amitié.




- Donc tu embrasses toutes tes amies ? Rétorqua t-elle blessée.




- Non pas toutes. C'est ma meilleure amie et si je l'ai embrassée...




- Tu n'as pas à te justifier j'ai compris.




- Mais tu vas me laisser parler ! Explosa t-il. Je t'aime Alice ! Je n'ai jamais regretté qu'on se soit pratiquement embrassés. Je veux être avec la fille formidable que tu es et c'est tout.



Cette fois le cerveau d'Alice refusa simplement d'y croire : elle ne voulait pas être blessée de nouveau.




- Arrête de mentir.  Cria t-elle à son tour. Tu as embrassés Rania ne viens pas me faire croire que tu m'aimes. Je pensais que je comptais, que tu étais quelqu'un de bien.




- Mais je suis quelqu'un de bien et tu comptes. Enfin Alice comment est ce que tu peux juste penser que tu ne comptes pas ?




Elle recula, blessée, et amorça un mouvement pour s'en aller. Elle n'allait pas le laisser la voir pleurer pour lui c'était hors de question. 

Mais Franck lui attrapa le bras avant qu'elle ne puisse s'en aller, la retenant, et déclara d'une voix indescriptible, dans un mélange de sincérité et de tristesse :




- Attends ne t'en vas pas. Écoute au moins ce que j'ai à te dire et après tu seras libre de partir et de ne plus jamais m'adresser la parole si tu le souhaites ! J'ai été un parfait abruti d'embrasser Rania et je le regrette. Mais elle doutait de ses sentiments, elle ne savait pas si elle éprouvait pour moi plus que de l'amitié. C'est pour ça qu'elle m'a proposé un baiser test, pour se rendre compte de ses émotions. Je lui avais précisé clairement que mes sentiments pour elle n'était qu'amicaux mais elle voulait être fixée sur les siens. Alors c'était stupide idiot, irrespectueux de ma part de l'embrasser mais je voulais que les choses soit clair entre nous. Et tu sais ce qu'elle en a conclu ? Qu'elle n'éprouvait rien à part de l'amitié pour moi. Elle comme moi, n'avons strictement rien ressenti en nous embrassant. Avec toi c'est différent, je n'ai pas besoin de t'embrasser pour savoir que je suis dingue de toi. Je le sais déjà et crois moi je le sais depuis presque notre première rencontre J'ai simplement été trop hésitant pour faire le premier pas. Mais lorsqu'on à failli s'embrasser, je n'avais jamais rien ressenti d'aussi fort. Alice j'aime tout chez toi, ta timidité, ta maladresse, tout. Tu es fascinante. Pour moi il n'y à pas une fille dans cette école qui atteigne ta beauté. Alors j'ai peut être gâché toutes mes chances avec toi mais sache que ce que je t'ai dis c'était sincère. J'aimerai que lorsque tu rencontreras mes parents se soit en tant que future belle fille. Acheva t-il la voix tremblante.





Elle le fixa sans pouvoir prononcer un mot et se maudit intérieurement en sentant une larme couler sur sa joue.

Il venait de lui dire ce qu'elle avait cru ne jamais entendre. Il venait de lui monter qu'elle pouvait être une reine aux yeux de quelqu'un. Et elle avait envie d'être la reine aux yeux de Franck Londubat. 



Alors sans prévenir, sans écouter son cerveau qui lui assurait qu'elle n'était pas à la hauteur, elle se hissa sur la pointe des pieds et elle l'embrassa.



Lorsque ses lèvres se refermèrent sur les siennes et que ses bras entourèrent son buste, elle sentit son cœur exploser dans sa poitrine envahie par une tornade de sentiments nouveaux. Ils restèrent ainsi pendant un temps indéterminable jusqu'à ce qu'elle détache à regret pour reprendre sa respiration. 



Franck en profita pour lui saisir la main. Main à laquelle il passa la bague argentée qu'elle avait laissé tomber en le voyant embrasser une autre. 


Il se pencha et murmura à son oreille :




- C'est la première bague que j'enfile à ton doigts Alice Fortescue. Et je t'assure que je ferais mon possible pour que la dernière soit devant l'autel.



Les papillons dans l'estomac qu'elle ressentit à ce moment précis furent indescriptibles. 






 Nous avons un premier couple et celui la est canon. Alors je précise que c'est la première scène romantique que j'écris c'est pour cela que j'ai quelques questions :
- Était ce trop niais ou pas assez ?
- Trouvez vous que la scène s'accorde bien à l'histoire ?
-Aimez vous ce couple ?
- Qu'auriez vous aimer voir de plus ?
- Comment puis je m'améliorer pour les mises en couples ?


Parce qu'on ne va pas se mentir, il va y avoir d'autres relations et j'aimerai qu'elle soit le mieux écrite possible. Donc dans l'objectif de l'amélioration de cette fanfic ça m'aiderait si vous répondiez aux questions.


J'en ai encore deux petites :

- Quelles relations amicales ou amoureuses aimeriez vous voir développer ?
- Préférez vous les chapitres de cette longueur ou les plus court ?

Voilà ce sera tout. Ah mais non j'oublie le plus important : MERCI !



Merci de lire ma fic ! Merci à ceux qui me laissent des commentaires qui me rendent à chaque fois plus heureuse. Merci à ses lecteurs fantômes qui ne commentent pas mais que j'embrasse quand même.
Merci à vous tous. C'est grâce à vous que j'ai envie de continuer à écrire cette histoire.


PS : Si il y a des choses que vous n'aimez pas voir que vous détestez n'hésitez pas à m'en faire part. Toute critique pouvant m'aider à m'améliorer est la bienvenue.





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