9ème Chapitre Une Rencontre Cuisante

Lorsque Sirius, Regulus et Méredith parvinrent à la prairie des Maraudeurs, James  Péter, Remus et Lily, les attendaient, l'air  grave.

- Un dragon ? S'exclama Péter. Vous êtes montés sur le dos d'un dragon.
- Oui, Répondit Sirius en se rengorgeant.
- C'était pas très discret, comme sortie, fit remarquer Remus
- On n'a pas vraiment eu le choix. Répondit Méredith.
- Vous en faites une tête ! Fit remarquer Sirius.
- Les Lestrange se sont échappés. Ils ont tué quatre Auror  et en ont blessé deux autres.

Un silence pesant tomba sur eux.
- J'aurais du les tuer pendant que je les avais sous la main. Gronda Méredith.
- Tu sais que ce n'est pas la solution Mèry. Répondit Sirius.
Elle soupira.
- Oui, oui, je connais votre théorie selon laquelle si on agit comme eux, on ne vaut pas mieux qu'eux  mais combien de victimes devront t'il faire, avant que vous compreniez que votre mansuétude est une connerie ? Il faut combattre le mal, par le mal. Un bon Lestrange est un Lestrange mort !
Regulus la serra contre lui.
- On ne fonctionne pas comme ça, et notre mansuétude, est seulement la part d'humanité qui nous différencie de ces monstres. Renchérit Sirius.
- Cette guerre ne durera pas toujours, reprit Lily. Et quand ce sera fini, nous serons content de pouvoir dire à nos enfants, que nous avons les mains propres.
- Avec de tels principes, tu ne verras pas la fin de cette guerre  tu seras morte bien avant 
- Mèry ! Gronda Sirius.
- C'est la vérité. Eux  ne réculeront devant rien, et rien ne les arrêtera, à part la mort. Tant que vous ne l'aurez pas compris  toutes ces missions, ne serviront à rien.

Un nouveau silence accueillit ses propos.
- Cet Horcruxe, alors ?  finit par demander James, sortant le petit groupe de leurs pensées.
- Oui  c'est une coupe ayant appartenue à Elga Poufsouffle. Répondit Sirius. Il y a ses armoiries dessus.
- Bon, ça nous en fait déjà deux. Reprit Remus.
- La belle affaire, vu qu'on ignore combien il y en a, et ce qu'ils sont. Grogna Méredith, toute bonne humeur envolée.
- Et il y a pire, fit remarquer James.
Voldy sait qu'on les cherche.

Ils se tournèrent vers lui.
- Votre fuite spectaculaire de GRINGOTT, ne sera pas passée inaperçue. Et... Bellaťrix sait que Regulus est vivant.
Ce dernier blemit 
- Il faut que j'aille chez moi, dit il. Il va tuer mes parents.
- Bon débarras ! Répliqua Sirius.
- Comment peux tu dire une chose pareille ?
- Très simplement. Qu'ils aillent au diable. Leur sort m'importe peu.
- Mais pas moi !
- Tu ne peux pas y aller, Reg, c'est trop dangereux. Intervint Meredith.
- Je ne laisserais pas mourir mes parents sans tout tenter pour les sauver. Tu vois, c'est pour ça que je voulais mourir ! Pour les protéger ! Et maintenant, le seigneur des ténèbres va se venger sur eux.
- Je vais les prévenir. Lui dit Méredith.
- Certainement pas !  Intervint Sirius. Je refuse que tu prennes des risques pour des gens qui te considèrent comme une traîtresse !
- Tu refuses ? Et depuis quand suis je à tes ordres ?
- Il ne s'agit pas de ça Mèry. Mes parents te haïssent, ils ne t'ecouteront même pas. Pire, ils te vendront à Voldy pour prouver leur loyauté.
- C'est pour ça qu'il faut que j'y aille ! Insista Regulus.
- Très bien, on y va tous les deux. Accepta Sirius.
- Je viens aussi. Insista Méredith.
Sirius soupira.
- D'accord ! Si tu veux.
Elle lui adressa un sourire triomphant.

Le 12 Square Grimmaurd était caché, par magie, seuls ceux qui connaissaient le sortilège qui le faisait apparaître  y avait accès.
Regulus s'en chargea, et les maisons onze et treize s'écartèrent, livrant la place à la grande et noble maison des Black.
Kreattur ouvrit la porte aux arrivants
- Maître Regulus, Monsieur Sirius. Mais..

Sirius nota avec amusement, la différence de ton entre les deux prénoms qu'il venait de citer.
- Nos parents sont là ? Demanda Abruptement Regulus
- la Maîtresse  est dans le petit salon  et le maître est dans son bureau.
- Ils sont seuls ? Demanda Sirius.
- Oui...mais .
Sirius le bouscula et entra dans la maison qui avait bercé son enfance.
Il haïssait cet endroit, presque autant qu'il les haïssait eux.
Regulus le suivit en s'excusant auprès de Kreattur qui leur emboîta le pas, très inquiet.
Méredith resta dehors  afin de les avertir si quelqu'un survenait.

- Je m'occupe d'Orion, dit Sirius, occupé toi d'elle.
Sirius frappa à la porte du bureau de son père.
Cela lui rappelait toutes les fois où il avait été convoqué dans cette pièce pour y recevoir un châtiment corporel. Mais par dessus tout, cela lui rappelait le jour où il s'était enfui.
Regulus, était entré dans le bureau, et avait accidentellement brisé une statuette. Pour lui éviter une correction, Sirius avait tenté de nettoyer les dégâts mais son père l'avait surpris. Il s'en était suivi une violente altercation. Lorsque Orion avait tenté de lui jeter un Doloris, Sirius l'avait désarmé  et s'était enfui de la maison, pour ne jamais y revenir. Il avait seize ans.

A présent, il en avait vingt et se retrouvait de nouveau confronté à son bourreau.
- Père
Orion se retourna, surpris.
- Sirius. Murmura t'il d'une voix blême. Que diable viens tu faire ici ?
Il avait vieilli, ses cheveux gris, son teint frippé, et jaunâtre, était typique de l'état de son foie. Sin alcoolisme était en train de le tuer. Il avait perdu de sa superbe. Sirius avait du mal à reconnaître en lui, l'homme grand et fort, si charismatique, et fier qui l'effrayait tant, enfant.

- Que viens tu faire ici ? Gronda Orion en se redressant.
- Je suis venu vous prévenir. Viys êtes en danger, vous devez quitter cette maison.
-  Que je quitte ma maison ? Jamais tu m'entends !
Sirius soupira.
- Votre mage noir à appris la trahison
de Régulus, il va vouloir se venger, et s'il ne le trouve pas  c'est sur vous et... mère, qu'il exercera sa vengeance.
- Mensonge ! Jamais Regulus ne tournerait le dos à son devoir ! Il sait où est sa place lui !
- Justement, c'est parce qu'il le sait qu'il est ici en ce moment même pour tenter de convaincre votre épouse de partir.

Orion tendit sa baguette.
- Tu as été ma plus grande déception
- Ça je crois l'avoir compris  répondit Sirius en évitant le sortilège d'entrave,  il riposta par un Stupéfix.
- Désolé, mais vous ne l'avez pas laisser le choix.

Il sortit du bureau, tandis que des éclats de voix lui provenaient de l'étage.
Il monta rapidement dans le salon, et y trouva Regulus et Walburga, en grande discution animée.
Au même moment, un chien argenté fit irruption dans le salon.
- Il est là, faut partir. Tout de suite.
Sirius ne laissa pzs le temps à sa mère de revenir de sa surprise.
Il la stupéfixa
- Emmené la, je m'occupe d'Orion.

Regulus se mordit la lèvre et souleva le corps frêle de sa mère.
- Désolée mère.
Walburga roulait des yeux furibonds auquels il ne prêta pas attention.
Sirius entra dans le bureau et fit léviter son père.

Méredith avait su qu'il arrivait avant même qu'il apparaisse, aussi avait elle  avertit Sirius et Regulus de son arrivée.
A son grand soulagement, il était seul
- Méredith Lestrange, dit Lord Voldemort, de sa voix gutturale. Yes frères m'ont beaucoup parlé de toi.
- En terme élogieux  je parie. Ironisa t'elle.
- Tu as fait beaucoup parler de toi, dernièrement.
- J'espère ne pas vous avoir trop contrarier. Poursuivit elle sur le même ton ironique.
- Il en faut plus pour me contrarier. 
Écarte toi de là. Je n'ai aucune envie de tuer une sang pur ausdi valeureuse que toi.
- Faites vous violence, dans ce cas, parce que je ne bougerais pas d'ici.
- Dans ce cas, tant pis pour toi.

Elle s'était préparée à ce moment. Elle savait qu'elle ne le tuerait pas. Elle essaierait même pas, elle devait seulement l'occuper suffisamment longtemps pour laisser le temps aux deux hommes de persuader leurs parents de partir.

Elle déploya un bouclier et s'apprêta à affronter le plus dangereux des sorciers.
Il pensait s'en débarrasser facilement  et jeta un Avada Kedavra, presque négligemment, comme si ce meurtre, n'était qu'une simple formalité.
Elle l'évita pourtant sans difficulté.
Surpris, il fut contraint de se protéger, ce dont il  n'avait plus l'habitude
Vive, souple, rapide, elle enchaînait les mouvement, paraît, attaquait, avec   une maîtrise, et une technique, à laquelle il ne s'attendait pas.
Elle ne pouvait cependant rivaliser avec lui, bien longtemps.
Un sortilège de découpe lui entailla la hanche.
Elle poussa un cri de douleur 

Jamais elle n'avait affronté un adversaire de cette ampleur. Il bougeait à peine, ses mouvements étaient précis et fluides, et ses tirs étaient emplis de magie noire.
Elle se tint la hanche.

Sirius et Regulus sortirent à ce moment. Les deux hommes  apercurent les deux combattants,
- Mèry ! Va t'en ! Hurla Sirius.
Le mage noir poussa un cri de rage.
Méredith évita de justesse le sort mortel, et transplana, imitée par Sirius et Regulus.
Mais Voldemort lança un dernier sort, juste avant qu'elle ne disparaisse.

James faisait les cent pas. L'angoisse le rongeait.
- Il devraient déjà être là, non ? Demanda t'il pour la dixième fois.
- Il ne vont pas tarder. Répondit Remus, tout aussi inquiet.
Des crack sonores retentirent et Sirius, Regulus et Méredith apparurent. Meredith, touchée par un sort détranglement, s'effondra, inconsciente, une  tâche de sang s'elargissait sur son flanc.
Laissant tomber son père rudement sur le sol, Sirius se rua sur elle.
- Mèry !
Lily le poussa pour l'examiner.
Elle était bleutée.
La médicomage lui jeta le contresort, mais elle avait cessé de respirer.

Lily posa sa baguette contre la gorge de Méredith, et prononça une incantation. Une lueur blanche en jaillit, et toucha la jeune femme. Elle se déplaça jusqu'à sa poitrine, et l'enveloppa.
Durant quelques angoissantes secondes, rien ne se passa, puis, Méredith s'agita, toussa, cracha, et assura une longue bouffée d'air.
Le soulagement fut immense parmi les Maraudeurs.
Sirius la soutint, tandis que Lily soignait sa plaie.

- Que s'est il passé ? Demanda James.
- Voldy était la, et Mèry a cru qu'elle pouvait l'affronter toute seule.
- Bien sûr que non ! Protesta celle ci, je voulais juste l'occuper suffisamment pour vous donner le temps de fuir. Expliqua t'elle d'une voix rauque.
- Bein la prochaine fois abstient toi !Gronda Sirius, d'un ton réprobateur. Bon sang Mèry, tu es devenue folle ou quoi ? Voldy  non d'un chien ! Il aurait pu te tuer !
- Il.a essayé. Mais c'est bon, je vais bien, grâce à Lily. Merci d'ailleurs. Et puis fallait pas traîner aussi longtemps. Répliqua Méredith.
- Que veux tu, on est plutôt obstiné, nous les Black. On a du utiliser la manière forte.
- Je vois ça. Répondit James. Que comptez vous en faire ?
- J'ai pensé les amener chez Andromeda.
- T'ES DINGUE ! S'insurgea Regulus. Andro les déteste,
- Et c'est réciproque, mais je n'ai pas d'autre solution.
- Je sens qu'elle va adorer. Ironisa Regulus.

Sirius soupira.
- Tu viens avec moi, Reg.
- Quoi ? Hors de question ! Andromeda me déteste.
- Ça, ce n'est pas mon problème.
- Mèry peut y aller elle, Andro l'adore.
- Elle vient d'être blessée, elle doit se reposer.
Méredith ouvrit la bouche et les referma aussitôt. Elle se sentait effectivement faible.

Sirius fit léviter son père  qu'il avait prit soin de baillonner et transplana avec lui, entraînant Regulus dans son sillage.
- Ce n'est vraiment pas une bonne idée, fit remarquer ce dernier, tandis qu'il portait sa mère, baillonnée également.
- Je n'ai pas d'autre solution ! Répéta Sirius.
- Elle va me tuer.  Des qu'elle verra que je suis avec toi, elle me tuera.
Sirius fronça les sourcils.
- Qu'est ce que tu as fait ?
Regulus déglutit.
- Bella voulait savoir si elle cachait des membres de l'Ordre. Alors.. Elle nous a envoyé.
- Envoyé ? Tu t'en es pris à Andromeda ?
- J'avais des ordres. Et puis.. On les a juste bousculé un peu, rien de bien méchant.
- Bousculé  hein ? Alors là, oui, je pense effectivement, que tu es mort.
Regulus soupira, mais ne repondit pas 

Sirius posa sa main sur le portail en bois vernis.
Le cottage ressemblait à n'importe quelle maison. Peut être un trop nette,  un peu trop fleuri, mais parfaitement semblable aux maisons moldus 
Mais lorsqu'il voulut franchir le portail, celui ci lui décocha un choc électrique.
- Ça c'est nouveau. Admit Sirius en se massant le bras. J'aurais dû la prévenir de notre arrivée.

- Sirius ? Demanda une voix de femme.
- Oui, Andro, c'est moi.
- Qu'elle est là première leçon que je t'ai apprise ? Demanda t'elle.
Il sourit.
- Un Black ne pleure pas, il se venge.
- Avec qui es tu ?
- Aie, ça se compliquait.
- Avec...Orion et Walburga.
Un grand silence suivit sa déclaration.
Et elle apparut devant le portail 
- Je crois rêver ! Dit elle. Les patriarches en personne ? Que me vaut ce déshonneur ?
Sirius sourit.
- J'aurais besoin que tu les caches, quelques jours.
- Hum, et bien sûr  ils sont consentants ?
- Comme tu peux le constater.
Elle soupira.
- Je dois pouvoir leur trouver une place, à la cave. Mais ils vont devoir cohabiter.
- Ça ira parfaitement. Assura Sirius. Et puis, s'ils s'entretuent, on ne t'en tiendra pas rigueur.
- Dans ce cas. Et cette racaille ? Demanda t'elle en montrant Regulus.
- Il est avec moi  et je t'assure qu'il ne te causera aucun problème.
- Il vaudrait mieux pour lui, sa dernière visite ne m'a pas vraiment laisse un agréable souvenir.
- Je suis désolé Andro, j'avais des Ordres.
- Tais toi  graine de vaurien ! Quand les adultes parlent, les enfants se taisent.

Sirius lui adressa un sourire moqueur, que Regulus aurait bien effacé d'un coup de poing bien senti. Mais le regard noir de sa cousine, le retint. Ce n'était pas le moment d'aggraver son cas.
A contre coeur  il souleva de nouveau sa mère  et entra dans le cottage.

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