7ème chapitre La Souricière
Le piège était tendu, ils étaient à leur poste, mais Sirius était nerveux. Tant de choses pouvaient mal tourner.
Les Lestrange étaient imprévisibles et loin d'être stupides. S'ils éventaient le piège, ils pouvaient tout aussi bien ne pas venir ou venir en grand nombre.
Ce vieux manoir pouvait s'écrouler sur eux, ou ce labyrinthe de passages secrets pouvait se retourner contre eux.
Avant même qu'ils n'arrivent, Méredith sut qu'ils étaient nombreux, une dizaine de mangemorts.
Les premiers qui franchirent le périmètre, tombèrent dans le piège qu'ils avaient tendu. Le sol s'effondra sous sept entre eux, les enfermant dans une grande cage.
Les trois autres entrèrent. Une fois à l'interieur, ils retirèrent leurs masques.
Méredith sourit. Bellatrix, Rodolphus et Rabastan se tenaient dos à dos, prêt à se battre.
- Que la partie commence ! Lança t'elle.
- Hum, espérons que le sort nous soit favorable. Murmura Sirius.
Meredith avança vers ses frères et sa belle soeur
- Jolie nuit, pour une réunion de famille ! Dit elle.
- Jolie nuit pour creuser ta tombe soeurette. Répliqua Rabastan.
- Tu n'as sûrement pas fait ça toute seule. Renchérit Bellatrix. Je suppose que mon cher cousin est là, quelque part. Montre toi Black !
- Il préfère se cacher derrière sa femme. Reprit Rodolphus.
- Tu confonds avec toi même ! Répliqua Sirius en rejoignant Meredith
- Et vous croyez qu'à vous deux vous allez venir à bout des lieutenants du Seigneur des Ténèbres ?
- Qui vous dit qu'ils ne sont que deux ?
Répondit Regulus en avançant à son tour.
- Sale traitre ! Cracha Bellatrix, une moue haineuse sur le visage.
- Les traîtres à leur sang et à leur famille sont au complet, reprit Rodolphus, d'un ton calme et froid, c'est le moment d'en finir.
- Je me charge du morveux. S'exclama Bellatrix.
- Ce ne sera pas aussi simple, Bella.
- À nous deux Black, je vais enfin te filer la raclée que je t'ai promis, il y a longtemps. Annonça Rabastan
- Tu peux toujours rêver, Lestrange,je ne suis plus un gamin.
Un petit sourire en coin, étira les lèvres minces de Rodolohus.
- Il ne reste plus que nous deux soeurette.
- Tu as oublié ? Je ne suis plus ta soeur. Répondit Méredith.
Les premiers duels commencèrent, et tout en ripostant, évitant les coups,
Méredith, Regulus et Sirius, entraînèrent leurs adversaires, vers les passages secrets.
- Tu fuis Méredith ? Lança Rodolphus, tu as peur de m'affronter ?
- Tu te souviens, Rod, de ce jour, ou tu m'as enfermée dans ce puit. J'ai cru que j'allais y mourir de soif.
- Dommage que ça n'est pas été le cas.
Méredith sourit.
- C'est sûr que ça t'aurait facilité les choses.
Rodolphus était intelligent, et il commença à comprendre, que quelque chose n'allait pas. Il cessa de la suivre
- À quoi joues tu ? Murmura t'il
- Tu connais le jeu du chat et de la souris ? Demanda Méredith.
- Tu te prends pour le chat, ou pour la souris ?
Méredith fit demi tour et lui fit face.
- Pour le chat ! S'exclama t'elle.
Elle fit jaillir des étincelles de sa baguette.
- Tu n'es pas de taille, petite soeur.
- C'est ce qu'on va voir
Elle déploya un bouclier et lui jeta un maléfice qu'il évita sans difficulté.
- C'est tout ce que tu sais faire ?
Elle sourit.
- Ce n'est qu'un échauffement.
Elle attaqua de nouveau avec une férocité qui le surprit.
Depuis qu'elle les avait trahis, et rejoint les membres de l'Ordre du Phoenix, il l'avait déjà affronté, et il avait été surpris de ses talents de tireuse. Ils avaient pourtant fait leur possible, pour éviter qu'elle apprenne à se défendre.
Pourtant, sa technique était redoutable. Ses feintes, et ses attaques étaient précises, et ses mouvements, souples et rapides.
- Tu défends bien, je le reconnais.
- Tu en doutais ?
- Mais ça ne suffira pas.
Méredith était essoufflée. Rodolphus était un redoutable tireur, son sang froid, son esprit calculateur, rendaient ses attaques précises, et à plusieurs reprises, elles la frôlèrent. Sans son don de Legillimens, elle serait morte depuis longtemps.
Il était temps de mettre fin à ce duel.
Elle poussa un cri de douleur, et s'enfuit en boitant.
Rodolphus sourit. Et éclaira le sol humide de l'étroit boyau.
Des tâches fraîches, sombres apparurent sous la lueur vive.
Il se baissa et toucha la substance gluante de ses doigts.
Du sang ! Ainsi elle était blessée.
Il sourit de nouveau et se lança prudemment à sa poursuite.
Meredith sourit. Le piège se refermait sur Rodolphus. Elle poursuivit sa route, et disparut dans un coude. Arrivée devant un renfoncement elle fit un bond pour éviter la chausse trape. Elle se retourna et versa quelques gouttes d'hémoglobine dessus, et poursuivit son chemin en faisant semblant de boiter.
Rodolphus l'aperçut, et il sut qu'il avait d'ores et déjà gagné la bataille.
Comment avait elle pu croire, qu'elle pouvait le battre ?
Il remarqua que les gouttes de sang devenaient plus importantes, la blessure semblait plus grâve qu'il ne l'avait cru.
- Meredith. Appela t'il. Meredith.
Elle sourit. Mais son coeur manqua un battement. Il s'était arrêté devant le piège. L'avait il éventé ?
Rodolphus balaya le sol et aperçut ine minuscule flaque de sang.
- Tu souffres, Méredith ? Ça saigne beaucoup on dirait. Plus tu marches, et plus tu perds de sang, tu t'affaiblis. Tu devrais t'arrêter, laisse moi t'achever, ce sera rapide, je te le promets.
- Cours toujours. Répondit elle.
Il soupira.
- Comme tu veux.
Il fit un pas, et le sol s'effondra sous lui.
Il perdit sa baguette dans,sa chute, sa tête heurta la paroi étroite, et il perdit connaissance
Méredith s'approcha du bord et sourit.
- Le chat a attrapé la souris. Alors grand frère, ça fait quoi d'être dans le puit ?
Puis, elle se redressa.
- Et d'un !
Sirius avait engagé le combat contre Rabastan.
Il l'avait déjà affronté auparavant, il était puissant, mais n'était pas un très bon tireur. Il misait sur la force brutale et était trop sûr de lui.
Ses attaques étaient brutales mais brouillonnes et imprécises.
Sirius économisait ses mouvements,
Protègé par son bouclier.
Il paraît, feintait, tirait et bougeait le moins possible.
Il le provoquait, l'insultait, le poussait à bout, l'obligeant à déployer des efforts considérables sous le coup de la colère.
Lorsqu'il jugea que Rabastan était suffisemment fatigué Sirius imita Méredith, il poussa un cri fit jaillir de l'hémoglobine, et s'enfuit par un autre passage, poursuivit par le mangemort.
- Tu fuis Black ? Au moins maintenant on a la confirmation que tu es un lâche !
D'habitude, ce genre d'insinuations, poussait Sirius à attaquer, mais cette fois, il ne réagit pas et poursuivit le plan qui consistait à enfermer Rabastan dans une pièce secrète.
Rabastan le poursuivit. Pour être sûr qu'il ne rebrousserait pas chemin, Sirius le laissait le rattraper, ils échangeaient quelques tirs et Sirius s'ennuyait de nouveau.
Enfin, il arriva au virage qui le cacherait à la vue de son poursuivant.
Sirius entra dans une pièce dérobée laissant la porte de la chambre entrouverte.
Rabastan y parvint à son tour. Le boyau s'arrêtait là.
La seule pièce qui apparaissait semblait être celle dont l'ouverture beait.
Rabastan poussa la porte du bout de sa baguette.
Sur le sol froid en béton, un corps gisait, recroquevillé sur lui même. Il ne voyait pas sa tête, seulement son long manteau noir.
- Alors Black ? On a fini de courir ?
Comme il n'obtenait pas de réponse, il soupira et entra.
Sirius utilisa sa baguette pour refermer la porte. Celle ci se verrouilla.
Rabastan se rua sur la porte mais ne put la rouvrir.
Il se tourna vers le corps, mais ne découvrit qu'un mannequin revêtu du manteau de Sirius. Il était piègé.
Il poussa un rugissement de rage.
Sirius sourit.
- Inutile de lutter Lestrange, cette porte ne s'ouvrira que sur les Aurors qui t'emmeront à Azkaban.
- Alors sale morveux ! Gronda Bellatrix. Je t'ai enseigné la magie noire, je t'ai appris tout ce que tu sais, je t'ai pris sous mon aile quand tout le monde t'a abandonné ! Et c'est comme ça que tu me remercies ?
Regulus soupira.
- Je te suis reconnaissant Bella, pour tout, mais pour être tout à fait honnête, je ne t'ai rien demandé.
- Mais tu étais l'un des nôtres ! Tu nous as trahi.
- Tu as tué Aiden !
- Techinequement, c'est toi qui l'a tué.
- Parce que tu m'y as obligé.
- Il te rendait faible !
- C'est faux !
- Pauvre Regulus, tu es tellement pathétique. Faible et pleurnichard ! Ton frère est peut être un traitre, mais lui au moins il a du courage.
- Ce n'est pas ce que tu disais, il n'y a pas si longtemps.
- Les Black vous êtes tous des faibles et des traîtres à votre sang.
- Tu oublies que tu en es une, toi aussi, même si tu voudrais l'oublier.
- TAIS TOI ! Misérable vermine. Sale petit traître, pederast !
- Ça te démangeait, hein ! Oui Bella j'aime les hommes, et j'aimais Aiden. Et tant pis si tu me méprises, pour ça.
- L'amour ! Rends faible !
- Si tu savais à quel point tu te trompes ! Je ne m'étais jamais senti aussi fort que lorsque j'étais avec Aiden, et cette force, je la vois dans les yeux des Potter, de mon frère, de Méredith.
- Pauvre idiot !
Il évita de justesse le maléfice Doloris,
et déploya son bouclier.
- Je n'ai jamais voulu en arriver là. Mais puisque tu m'y obliges.
Il jeta un maléfice qu'elle évita facilement. Il se lancèrent alors dans un duel à la puissance inégale. Regulus savait qu'il n'était pas de taille contre Bellatrix, mais le but de ce duel n'était pas de le gagner.
Dés qu'il le put il mit toute sa puissance dans le maléfice, qui propulsa la sorcière loin de lui. Elle tomba à la renverse et il s'enfuit par le troisième passage.
- Tu fuis comme le lâche que tu es, mais tu n'iras pas très loin.
Elle se rua à sa poursuite.
Regulus prit soin de ne pas la distancer, de temps en à autre, un maléfice le frôlait. L'un d'eux, passa si près qu'il lui entailla l'épaule. Il poussa un gémissement de douleur, mais ne ralentit pas sa course.
Il bifurqua soudain, et entra dans une pièce.
Elle y entra à son tour.
- C'est l'amour qui t'a dicté d'entrer ici ? Parce ce que là, tu es coincé.
- Tu crois ? Tu me crois vraiment assez bête pour entrer dans une pièce sans issue, alors que tu me poursuis ?
Bellatrix hésita.
Et soudain, quatre portes s'ouvrirent de part et d'autres de la pièce.
James, Remus, Peter et Lily pointèrent leur baguette sur elle.
Profitant de sa surprise, Regulus désarma Bellatrix, Remus la ligotta et James récupéra la seconde baguette qu'elle cachait dans sa manche. Il lui retirèrent ses dagues.
- Vous vous y êtes mis à cinq pour me coincer, bravo, quel courage !
Regulus la bayonna.
- Voilà ! C'est réglé. Dit James.
- Ça ne le sera que lorsque Sirius et Mèry seront de retour. Fit remarquer Lily.
- Elle va être infernale ! Soupira James. Son plan à fonctionné, on n'a pas fini de l'entendre s'en venter.
Regulus sourit.
- Ses plans fonctionnent toujours. Murmura t'il, plus pour lui même que pour les autres.
Sirius et Méredith les rejoignirent.
- Alors Bella ? On fait moins la maligne ? Perrora Sirius.
Méredith lui arracha une mèche de cheveux.
Bella la fusilla du regard.
- Je t'ai fait mal ? Désolée.
Elle lui décocha un coup de poing dans l'estomac.
- C'est rien à côté de ce que je rêve de te faire.
- Et maintenant ? Demanda Lily.
- Maintenant ? On récupère les baguettes et cheveux des Lestrange et on les laisse, les Aurors viendront les chercher. Répondit Sirius. Nous on a des choses à faire. Mais elle...On l'emmène.
Ils attachèrent solidement Bellatrix et
Et entrèrent dans la pièce ou Rabastan était enfermé. Ils le stupèfixèrent, prélevèrent des cheveux, et ses baguettes, et en firent autant avec Rodolphus.
Ils quittèrent ensuite le manoir et se rendirent dans un vieux cottage, appartenant aux Potter.
Le lendemain matin, ils utilisèrent les cheveux qu'ils mélangèrent avec du polynectar.
Sirius but la potion, et se transforma en Rodolphus. Regulus devint Rabastan et Méredith prit l'apparence de Bellatrix.
- J'aurais du prendre celle de Rabastan. Dit James.
- Reg et moi on les connaît depuis toujours, ce sera plus facile pour nous de se faire passer pour eux. Expliqua Sirius. T'en fait pas, tout ira bien.
- Espérons. Je détecterais devoir changer de partenaire.
Sirius sourit.
- Ça n'arrivera pas.
- Mèry ! S'exclama Lily tu fais une Bellatrix plus vrai que nature.
Méredith fit une moue méprisante.
- Qui t'a autorisé à me parler sale sang de bourbe.
Un moment, ils se demandèrent s'ils n'avaient pas à faire à la véritable Bellatrix, mais celle ci était toujours attachée à sa chaise.
Méredith éclata de rire.
- Vous verriez vos têtes !
Ils éclatèrent de rire.
- Oui, renchérit Lily. Très convaincante.
- Espérons que les Gobelins soient du même avis. Conclu Regulus.
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