5eme Chapitre FAUTE AVOUÉE..

Ce chapitre m'a été inspiré par un RP que j'ai fait récemment avec la gerante du compte Regulus Black, elle se reconnaîtra  Merci beaucoup, ma belle.

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La nuit était tombée, et tout le monde, dormait dans la cabane exigue.
Méredith ouvrit les yeux,
Et pendant une fraction de seconde se  demanda ou elle se trouvait  puis la mémoire lui revint. Elle leva les yeux vers Regulus.
Lui non plus ne dormait pas. Les yeux grands ouverts, il fixait un point dans le vague, perdu dans ses pensées.
Qu'allait il devenir, maintenant ? Que ferait il de lui ? Quoi qu'il lui fasse, il l'aurait mérité, mais cette incertitude l'angoissait.
Il avait choisi son destin en toute connaissance de cause, le suicide au lieu du déshonneur, cela pouvait paraître noble, la vérité, l'était bien moins. 
Bien sûr, il l'avait fait pour ses parents, sa mère, surtout, car le seigneur des ténèbres  ne pardonnerait pas une telle trahison.
Mais, s'il était honnête, c'était surtout le remord qui l'y avait poussé.
Car il avait beau se dire  qu'il avait tuer lui même Aiden, pour lui éviter des souffrances terribles  tout au fond de lui, il savait que c'était la peur de mourir, qui avait guidé son geste. Et depuis, il ne pensait qu'à une chose  expier ce moment de lâcheté impardonnable. Certes, s'il ne l'avait pas fait, ils seraient morts tous les deux dans d'atroces souffrances, mais il n'aurait pas eu le meurtre de l'homme qu'il aimait sur les mains.
Il poussa un soupir, tourna la tête vers Méredith, endormie contre son épaule 

Il n'arrivait pas à croire, qu'elle était là, blottie contre lui, comme si rien ne s'etait passé, comme si la guerre ne les avait pas éloigné l'un de l'autre.
Il ferma les yeux une seconde et les images du passé lui revinrent.
Une fillette, couverte de bleus  mais souriante, jouait près d'un étang  avec deux garçons  bruns aux yeux gris qui se chamaillaient en permanence.
Ils avaient grandis ensemble.
Trois amis, inséparables, unis par la même enfance, au sein de familles disfonctionnelles, et violentes,
Et Sirius était entré à Poudlard. Il avait rencontré ce Potter, et brisé le lien fraternel. Mais il avait fait bien pire,  il avait ignoré Méredith, la livrant en pâture à tous ses détracteurs.
Lorsque lui même était entré au château, il était devenu le pilier, sur lequel elle appuyait son chagrin de se voir rejetée. Car si elle aimait Regulus, comme un frère, elle était amoureuse de Sirius, depuis toujours.

Les traits de,Regulus se durcirent à cette évocation. La trahison de son frère, avait fait plus d'une victime.
Et celle que l'on surnommait, l'étrange Lestrange, affichait cette apparence indifférente et méprisante.
Mal à l'aise au milieu des inconnus, elle se protégeait derrière une carapace que l'on jugeait hautaine, à tort,. Ses regards glacials  et ses répliques acerbes ne l'avaient pas aidé à créer des liens, rejetée par ses camarades, que sa froideur reboutaient, elle errait, solitaire, dans les couloirs du château, plongée dans ses études. Rejetée par le garçon qu'elle aimait et qui avait juré de la protéger.
Mais pour lui,son petit frère de coeur  sinon de sang,   elle laissait tomber le masque. Et lorsqu'il la retrouvait dans la tour d'astronomie, c'est sur son épaule qu'elle déversait sa peine et sa colère.
Ce souvenir ranima sa ressentiment contre son frère. Cette brute imbécile ! Comment avait il osé lui faire  ça ?  la traiter ainsi, après toutes les promesses qu'il lui avait faite ? Et elle, comment avait elle fait pour lui pardonner ?
Il soupira de nouveau.

Il avait envie d'une cigarette, respirer l'air frais de la nuit.
Tout son corps lui faisait mal, sa position était inconfortable, mais il n'osait pas bouger, de peur de réveiller Méredith.

Il fit un mouvement bref, et croisa les yeux bruns, frangé de longs cils noirs,  légèrement en amande, qui lui donnait le regard  innocent et fragile d'une  biche.
- Toi non plus, tu ne dors pas ?  Demanda t'elle.
-  Bein non  Ça ne se voit pas ?
Il regretta son intonation brutale à la seconde ou la phrase sortit de sa bouche. Elle ne méritait pas sa colère.
Au contraire de son frère, elle ne l''avait pas jugé, lorsqu'il avait pris le parti de Voldemort. Elle l'avait même défendu devant Sirius et sa  bande de clowns malfaisants.
Elle l'avait seulement mis en garde, contre la cruauté des Lestrange et de Voldemort. Si seulement il l'avait écouté !
Mais il était beaucoup trop en colère  contre Sirius, qui l'avait laissé seul, affronter ses parents, qui se haïssaient, mais s'entendaient sur le fait qu'il devait rejoindre  Bellatrix, dans son combat pour la suprématie du sang pur. Et puis Les Lestrange s'etaient montrés si gentils, si compréhensifs, à leur manière un peu brutale, qu'il n'entendait plus que  leurs voix.

S'il l'avait blessé, elle n'en montra rien
- Je sais que tu as toutes les raisons d'être en colère, mais...essaie de te mettre à leur place, c'est difficile pour eux de te faire  confiance.
- Je vais pas essayer de comprendre des gens qui n'essaient pas de me  comprendre non plus. 
Méredith soupira.
- À un moment, si on veut avancer, il faudra bien que l'un de vous fasse un pas vers l'autre.
- Ouais, Bein compte pas sur moi pour le faire 
- Ils t'ont sauvé la vie.
- Mais j'ai rien demandé !
Un bref silence accueillit ses paroles.

- Pourquoi as tu quitté les mangemorts ? Demanda t'elle abruptement 
Il ferma les yeux. Pas ça, pas cette question à laquelle il ne voulait pas répondre.
- Pour...différentes raisons.
- Qui sont ?
Pourquoi insistait elle comme ça ?
- Peu importe. J'ai pas envie d'en parler.
- C'est pour ça que tu bloques ton esprit. Il a du se passer quelque chose de grave.
Il.haussa les épaules.
- Pas envie d'en parler.
Elle soupira, mais n'insista pas.

Il grimaça, et tenta de changer de position, en vain.
- Mèry, détache moi, s'il te plaît.
Elle se mordit la lèvre, hésitante.
- Tu ne chercheras pas  à t'enfuir  ?
- Ou veux tu que j'aille ? Je n'ai pas de baguette,  je ne vais pas disparaître en claquant des doigts.
- D'accord.
Elle le détacha.
Il s'étira, grimaça de douleur, et se leva.
- Merci.
- De rien.

Il prit une cigarette dans le paquet   que son frère gardait toujours dans la poche de son trench-coat et  ouvrit la porte. Un air glacial s'engouffra dans la cabane. Il se hâta de sortir et huma l'air froid de la nuit, à pleins poumons 
Il s'adossa au mur en rondin de la cabane, et tira une bouffée, sur sa cigarette.
Elle le rejoignit  et il lui adressa un regard contrarié, ne pouvait-elle pas le laisser seul quelques minutes ?
Elle ne dit pas un mot, et se contenta de s'asseoir sur un rondin.
Elle alluma un feu magique, qui ne faisait pas de fumée, et restait suspendu dans les airs.  

Il l'observa à la dérobée, en silence.
Elle était plongée dans ses pensées, ses longs cheveux noirs tombaient en cascade sur ses épaules.
Elle était tellement belle.
Lorsqu'ils étaient enfants, il était amoureux d'elle, mais....Elle n'avait d'yeux que pour Sirius, il avait fini par se faire une raison, et avait endossé le rôle du petit  frère, attentionné et protecteur, son confident.
Il s'assombrit, mais la guerre les avaient éloignés  ils avaient choisi des camps opposés, et il avait bien failli la tuer  une fois. Ils avaient une liste des membres de l'Ordre à abattre, elle y
figurait  en tête de liste. Les Lestrange voulait sa tête, car elle les avait trahi, en rejoignant leurs ennemis et en provocant la mort de son propre père.

Lorsqu'il était tombé sur elle au cours d'une mission, il avait hésité. Mais...Elle avait tué deux de ses amis,
Et mis à mal Mulciber et Avery,  il n'avait pas eu d'autre choix que de l'affronter. Il avait failli la tuer, failli seulement,, car il n'avait pu s'y résoudre, se contentant de la blesser sérieusement.
Comment pouvait elle lui pardonner ?
Il la rejoignit et s'installa près d'elle.

Elle lui sourit.
- Tu m'as manqué, tu sais.
Il déglutit.
- Mèry...Je.
- Chut ! Tu vas dire que tu es désolé, je sais que tu l'es. C'est du passé, on efface tout et on recommence. Tu n'es plus avec eux, maintenant, c'est tout ce qui compte 
Elle enroula ses bras autour du sien.
Et posa sa tête contre son épaule.
- Je suis heureuse que tu sois là  
Il ne répondit pas, ému par tant de tolérance, elle qui se montrait pourtant  implacable avec ses ennemis.

La porte de la cabane s'ouvrit brutalement et Sirius en sortit, l'air  furieux. Il posa les yeux sur eux, et sa colère monta d'un cran.
Ils les rejoignit au pas de charge.
- Mèry, c'est toi l'a détaché ?
Elle lui adressa un regard froid.
- Oui, et alors ?
- Sirius.. Plaida Regulus.
- Toi ta gueule  !  C'est à ma femme que je m'adresse.
Elle fronça les sourcils
- TA FEMME ? J'IGNORAIS QUE TU ETAIS MARIE, ET OU PEUT ON TROUVER CETTE MALHEUREUSE CRÉATURE ? Demanda t'elle d'un ton glacial IL FAUT QUE LA METTE EN GARDE CONTRE L'AUTORITARISME ET LA POSSESSIVITÉ DE SON EPOUX. ! ET J'AJOUTERAIS DE SA STUPIDITE !
- Tu sais très bien ce que jé veux dire. Et puis, là n'est pas le sujet.
Il se tourna vers Regulus.
- Toi, tu reviens à l'intérieur.
Elle se leva d'un bond souple, et se plaça entre les deux frères.
- Ça suffit Sirius ! Il n'ira nulle  part. Il n'a aucunement l'intention de s'échapper, il veut nous aider à trouver les Horcruxes. Il est sincère, et toi tu le traites comme un criminel !
- PARCE QUE C'EN EST UN !
- C'en était un ! Il les a quitté  de son plein gré. Il nous a averti pour les Horcruxes 
- ET ALORS ? CA DOIT EFFACER TOUT LE RESTE ? TOUTES LES HORREURS QU'IL  A COMMIS ?
- OUIIII !

Son ton s'adoucit 
- Pourquoi vous ne vous  dites pas ce que vous avez sur le coeur  une fois pour toute ?
Ils la regardèrent comme si elle avait sorti une énormité 
- T'es pas sérieuse ? Demanda Sirius.
- Je passe mon tour. Ajouta Regulus 
Elle soupira 
- Vous  allez devoir travailler et vivre  ensemble, coopérer, et vous entendre, vous ne pourrez pas le faire, si vous êtes rongés par la rancoeur
Les deux  frères s'adressèrent un regard interrogateur, puis.
- C'est inutile. Dit Sirius. Il sait déjà ce que je pense de lui. 

Regulus se leva, furieux
- Ah oui ? Et bien non je ne le sais pas, mais, je t'en prie vas y, ne te gêne surtout pas. Tu adores jouer les moralisateurs
Le sang de Sirius ne fit qu'un tour 
- PARCE QUE TU CROIS QUE CA M'AMUSE ? TU AS CHOISI LE MAUVAUS CAMP ! LE CAMP DES MONSTRES QUI SE REPAISSENT DU SANG ET DE LA SOUFFRANCE DES INNOCENTS !
- MAIS QU'EST CE QUE JE POUVAIS
FAIRE D'AUTRE ? Tu étais parti, tu m'as laissé seul, avec eux ! Je n'ai pas eu le choix
- Ne me mets pas ça sur le dos ! Tu as fais ton choix au moment où tu es entré à Poudlard.
- Tu aurais voulu que j'entre à Gryffondor, Comme toi ? Excuse moi ,  de respecter  mes parents, aussi imparfaits soient ils ! Je me prends pas pour un être supérieur, Comme toi !
- ESPECE DE CRETIN ! CE N'EST PAS QUE TU AIS INTEGRÉ SERPENTARD, QUI ME POSE PROBLÈME ! ILS NE SONT  PAS TOUS DEVENUS DES MANGEMORTS !
Mais, toi, tu as choisi de les suivre  ! Tu t'es initié à la magie noire  de ta propre initiative. Tu t'es laissé graver cette maudite marque sur ton poignet,
Et tu en étais tellement fier !

Un lourd silence s'abattit sur eux.
- J'étais...en colère. Admit Regulus, au bout d'un long moment. Je t'en voulais  tellement. Du jour ou tu es entré à Poudlard, tu as changé. Il n'y en avait plus que pour Potter. Même quand tu étais à la maison, c'est comme si tu n'étais pas là. Tu pensais plus qu'à lui, à vos  prochaines farces, tu n'avais que son nom à la bouche.
Sirius ouvrit la bouche pour protester  et se tut. Il avait raison, il ne le savait que trop bien
- Je  je n'avais jamais eu d'amis, avant lui. Finit il par dire.

Méredith, satisfaite, se rassit. Enfin ils se parlaient 
- Mais c'était pas une raison pour nous oublier comme tu l'as fait !
Sirius soupira.
- Tu as raison, c'est vrai. J'ai eu tort 
- On s'entendait si bien, tous les trois. Poursuivit Regulus d'un ton amèr.
On s'était promis de toujours rester ensemble, mais tu nous as lâché à la seconde ou tu as rencontré Potter.
Je me suis retrouvé seul, face aux Serpentard, qui me reprochaient ta défection. Mais ça, j'aurais pu le supporter, si tu n'avais pas commencé à l'ignorer... 
Il coula un regard gêné vers Méredith 
- Si tu l'avais pas ignorer elle. Dit il 
Meredith se mordit la lèvre, mais se tut.

Sirius baissa la tête.
- Je sais que j'ai beaucoup de torts  dans cette histoire  Admit il. Mais tu n'étais pas obligé de les rejoindre pour autant.
- Et qu'est ce que je pouvais faire d'autre, hein ? Dès mon arrivée à Serpentard, on m'a fait comprendre que je devais prouver ma loyauté envers ma maison. Lucius et Cissy  m'ont pris sur leur ailes, ils m'ont protègés, mais ils attendaient de moi que je les suive. A la maison, c'est Bellatrix et les parents qui m'y poussaient. Alors oui, j'ai appris la magie noire, et oui, ça me plaisait, d'avoir des amis, qui pensaient comme moi, et j'étais heureux  que les parents soient fièrs de moi  ! Et tu es parti, et Bella et Rod se sont occupés de moi, et si tu veux s'avoir, j'étais fier de faire partie de leur groupe, d'être l'un des leurs ! Ils ont donné un sens à ma colère, de quoi exorciser ma rage.
- SUR DES MOLDUS INNOCENTS !

- OUI ! Et à ce moment là, je pensais qu'ils le méritaient ! On m'a farci la tête  avec la suprématie du sang pur ! Je n'étais qu'un gosse malheureux et en colère, ils en ont profité pour me bombarder le crâne avec le soit disant danger que représentait les moldus  alors que nous devrions être leur maîtres, je sais que c'est stupide ! Mais  je n'étais qu'un gamin. Je voulais y croire, parce que ça donnait un sens à ma vie. J'avais tort  je le sais aujourd'hui. Et j'ai payé le prix fort mon imbécilite.  J'ai entraîné ce pauvre Aiden, dans mon aveuglement, il n'était pas convaincu, mais il m'aimait, et il m'a suivit. Et il en  est mort
- Aiden est mort ? Demanda Méredith  d'une voix douce.

Regulus baissa la tête.  Tout son être se revoltait à l'idée de  parler de lui, d'évouer son crime et sa lâcheté, mais il était allé trop loin, il devait aller jusqu'au bout à présent.
- Oui, répondit il, d'un ton douloureux 
On avait décidé de partir, je savais pour les Horcruxes, et on ne supportait plus ces meurtres inutiles, ces gens qu'on  torturait pour le plaisir. On avait tout préparé, tout calculé, on allait faire croire à notre mort, et disparaître, quitter l'Angleterre, ensemble. On s'aimait tellement. Mais dans notre enthousiasme, on a été imprudents et Bellatrix nous a surpris en train de nous embrasser. Elle avait des soupçons, mais tant qu'elle n'avait pas la preuve devant les yeux... Elle est devenue enragée. Elle a essayé de tuer Aiden, je  me suis mis devant lui pour le protèger. Elle a essayé de me convaincre que si j'abandonnais Aiden, j'aurais la vie sauve. J'ai refusé .  Elle nous a traîné, comme des criminels,  devant lui, et il m'a dit que si je tuais Aiden, j'aurais la vie sauve, et tout serait pardonné. Je m'apprêtais à refuser, mais Bella m'a dit que si je refusais, elle nous tuerait très lentement tous les deux. Alors..

Méredith ferma les yeux.
- Tu l'as fait ! Tu as tué Aiden.
- Je n'avais pas le choix. Murmura Regulus, d'une voix tremblante.
Meredith le prit dans ses bras  et le serra contre elle.
- Oh, Reg  c'est tellement horrible. 
Il enfouit sa tête dans son cou, et déversa le torrent de larmes qu'il refoulait depuis si longtemps. 
Sirius, des larmes brillant au coin de ses yeux, posa sa main sur l'épaule de son frère.
- Je suis tellement désolé, que tu ais vécu  toutes ces horreurs,  Reg  je n'ose même  pas imaginé ce que tu dois ressentir  
Regulus,se détacha de Méredith.
- Non, dit il d'un ton dur et amèr. Tu ne peux pas. Tu ne comprends pas    J'ai été lâche ! J'ai .
Il prit une profonde inspiration.
- J'ai eu peur de mourir.

Sirius fronça les sourcils et prit en coupe le visage de son frère.
- C'est humain, Reg ! On a tous peur de mourir. Et puis tu lui as évité des souffrances intolérables. Tu as fait le bon choix.
- Mais  c'est ce que tu aurais fait, toi ? Demanda Regulus d'une voix rauque, des larmes pleins les yeux..
- S'il s'était agi de Mèry ? Tu l'aurais tuée ?
Sirius soupira.
- J'ignore ce que j'aurais fait, mais j'espère que j'aurais eu le même courage que toi, parce que même si tu as agis par peur, c'était ce qu'il fallait faire. Survivre, pour pouvoir arrêter ces horreurs. Tu as fait ce qu'il fallait 
Si tu avais refusé, vous seriez morts tous les deux, et on ne saurait rien des Horcruxes. On aurait aucun moyen de vaincre Voldy, et les massacres continueraient jusqu'à ce  qu'on soit tous mort. Reg, dis toi que tu viens de sauver des millions de vie.
- Mais,  j'en ai tue tellement.
- Ce n'est rien en comparaison de ceux que tu viens de sauver.

Regulus n'ajouta rien. Il se sentait soulagé, d'avoir parlé,  il avait l'impression qu'on lui avait retiré un grand poids.  Oui,il avait des torts, et des remords, mais il pouvait se racheter, et si ça ne suffirait pas à soulager sa conscience, au moins, il se sentirait utile,  et il aurait redonné  un sens à sa vie.

- Ça va ? Lui demanda Meredith ? D'une voix douce à l'intonation inquiète.
Il hocha lentement la tête.
- Oui dit il d'une voix ferme. merci...à vous deux.
Sirius lui sourit brièvement.
- Il faut bien que ça serve à quelque chose un grand frère. 
- Et une grande soeur. Renchérit Méredith.
Regulus leur sourit.
- Je vous aime tous les deux.
Sirius déglutit, peu habitué à ce genre de confidence.
- Moi aussi je t'aime, abrutis.
Et il le serra contre lui, dans une brève étreinte 
Emue Méredith prit un bras de Régulus, tandis que Sirius prenait l'autre et ils entrèrent dans la cabane, bras dessus dessous, ils s'étaient enfin retrouvés, et tout était pardonné.

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