11ème Chapitre LA BAGUE DE GAUNT
- MERY !
Sirius se rua sur elle et déposa délicatement sa tête sur ses genoux. Il lui prit le poignet.
- Je sens plus son poul. Elle...Elle..
- Pousse toi ! Lui enjoignit Lily.
Elle plaça deux doigts sous sa gorge, et soupira de soulagement
- J'ai un poul, et elle respire.
- Alors pourquoi est elle inconsciente ?
Lily posa sa baguette sur la tempe de Méredith, et marmonna une incantation. Une lueur bleutée entoura la tête de Méredith.
- Je sais pas, Répondit Lily. Elle est là, c'est sûr, son cerveau fonctionne.
- Elle est dans le coma ? Demanda Sirius d'une voix blême.
- Non. Ça ne ressemble pas à un coma.
- Vous ne croyez pas que son esprit est coincé dans celui de...demanda Peter
- Non. Répondit fermement Lily. Elle est là, je le sens.
- Qu'est ce qu'on peut faire alors ? Demanda Sirius.
- Rien ! Répondit Regulus. Pour le moment, on ne peut rien faire.
- Tu es médicomage, Toi maintenant ? Riposta Sirius abruptement.
- Non, mais.. Il nous a vu, nous tous, et cet endroit. Il va venir pour nous tuer.
James posa sa main sur l'épaule de Sirius.
- Il a raison, il ne faut pas rester là.
Sirius soupira.
- D'accord, mais...Ou peut on aller ?
- À Norfolk. Proposa Remus. Je viens d'hériter d'un vieux cottage, il appartenait à la soeur de ma mère. Elle est décédée depuis un an. J ne pense pas qu'ils puissent nous localiser la bas.
- Très bien, on y va. Dit James en saisissant la main de Lily, pour l'aider à se relever.
Sirius souleva délicatement Meredith.
- Mais, s'il est entré dans sa tête, il peut le refaire non ? demanda Peter. Ce qui veut dire qu'il nous retrouvera puisqu'on aille.
Ils s'adressèrent un regard inquiet
- Je ne pense pas qu'il puisse le faire, en tout cas, tant qu'elle est dans cet état. Répondit Lily.
- Tu penses pas ? Répéta Peter. Mais tu es pas sûre ca veut dire que c'est possible. tu devrais peut être la conduire à Ste Mangouste. Eux ils sauront sûrement ce qu'il faut faire.
Sirius fronça les sourcils.
- Tu ne suggéres pas ça, parce que tu as peur que s présence te mette en danger Peter ? Demanda Sirius, une lueur mauvaise dans le regard.
- Non...Non.bien sur que non. Je pense d'abord à sa sécurité
- Et c'est pour sa sécurité que tu proposes de l'abandonner toute seule, à Ste Mangouste, cet hôpital qui regorge d'espion de Voldy ? Poursuivit Sirius, d'un ton mordant.
Peter enfonça sa tête dans ses épaules.
- Je voudrais juste qu'on se fasse pas tuer. Marmonna t'il d'une voix à peine audible.
- Tu n'es qu'un sale trouillard égoïste ! Gronda Sirius.
- Sirius ! La voix de James claqua. Ce n'est vraiment pas le moment de se disputer.
- Il faut partir maintenant ! Insista Regulus dont la marque sur son poignet chauffait de nouveau.
- D'accord, mais on en a pas fini Pète.
Ils transplanèrent, et juste avant de disparaître, Regulus aperçut la grande silhouette sombre de Lord Voldemort, qui se matérialisait dans la prairie.
Le cottage était une petite maison en pierre, entourée d'un jardin, qui devait être fleuri, autrefois. A présent à l'abandon, l'herbe avait envahi les parterre de fleurs, dont les derniers vestiges apparaissaient, ça et là, au milieu des coquelicots, et des pissenlits.
L'allée de pierre était recouverte de mousse verte, et le lierre était parti à l'assaut de la maison.
Elle était isolée, sur une colline à quelques kilomètres du village de Vivesaigle, qui devait son nom à son fondateur, Lord Philip Starck, un sorcier sang mêlé, qui avait voulu rendre hommage à sa maison, Serdaigle.
L'intérieur ne manquait pas de charme quelque peu désuèt.
Une cuisine aménagée, ouverte sur un grand salon, dont les meubles étaient recouverts de housses blanche.
Meublée avec goût, il devait faire bon y vivre.
Sirius retira la housse et y déposa Méredith.
- Et maintenant ? Demanda Peter, qu'est ce qu'on fait ?
- Maintenant on va chercher les Horcruxes répondit Regulus.
- On s'occupe de Mèry, d'abord. Répliqua Sirius.
Regulus soupira.
- Sirius, j'ai envie de l'aider tout autant que toi, mais j'ignore comment, et pendant ce temps, le seigneur des ténèbres, est peut être en train de les déplacer, ou d'en créer d'autres
- Il a raison renchérit James. On n'a pas de temps à perdre.
- Je vais tester avec Elle. Dit Lily, je vais essayer de trouver un moyen de la réveiller.
- Je resterais aussi. Proposa Peter. Je les protégerais.
- Oh non ! S'exclama Sirius. Toi tu viens avec nous.
- Mais...protesta Peter. On va pas les laisser seules.
- Je sais me defendre. Répliqua Lily. Et puis, je ne pense pas que nous soyons en danger ici.
- Dans ce cas, ou va t'on ? Demanda James en se tournant vers Regulus.
- On commence par la maison des Gaunt.
- C'est quoi ça ? Demanda Peter.
- la maison d'enfance de la mère du Seigneur des Ténèbres. C'est là qu'il a caché une bague transformée en Horcruxe.
- Bon, on y va.
- On devrait se séparer. Dit alors Regulus. On irait plus vite. Vous vous allez chez les Gaunt, et Sirius et moi...on va chercher le journal.
- Et il est où ce journal ? Demanda James, peu enclin à se séparer.
Regulus soupira.
- Dans la chambre forte du manoir Malefoy.
- Ah ! Répondit Sirius. Le QG de Voldy, rien que ça. Et tu veux qu'on y aille tous les deux. S'insurgea Sirius.
Regulus haussa les épaules.
- Si on y va tous, ce sera un bain de sang, à deux, ce sera plus discret.
- C'est possible. Admit Sirius.
- Et si c'est un piège ? Fit remarquer James.
- Tu crois que je voudrais piéger mon frère ? Protesta Regulus, excèdé.
- Je ne sais pas, répliqua James, à toi de nous le dire.
- C'est bon James. Il est sincère.
- Tu en es sûr ? Parce que c'est ta vie qui est en jeu.
- Je sais, mais, on n'a pas le choix. Et je lui fais confiance.
- D'accord, mais sois prudent.
- Je le suis toujours. Et toi pas d'impulsivite, je serais pas là pour protéger tes arrières.
- Mais nous on y sera. Sirius. Intervint Remus, on l'empêchera de faire des bêtises.
- Tu vois..répliqua James, d'un ton narquois, je suis bien entouré.
- Soyez prudents tous les trois.
James Remus et Peter transplanèrent.
Sirius embrassa Méredith sur le front.
- Reviens nous vite mon amour. Je t'aime. C'est parti, soupira t'il, allons nous jeter dans la gueule du loup.
- En l'occurrence, je dirais plutôt celle d'un serpent. Répliqua Regulus.
La masure des Gaunt était en ruine. Il n'en restait qu'un amas de pierre, un plancher en parti brûlé, un quelques pans de murs, ça et là.
- Pfff, siffla Peter. Autant chercher une aiguille dans une meule de fouin.
- Raison de plus pour ne pas perdre de temps.
Ils fouillerent les décombres, envahis par l'herbe folle.
Durant près de deux heures, ils soulevèrent des planches, des pierres, en vain.ale
- Il n'y a rien ici ! Grogna Peter.
- On arrive peut être trop tard. Fit remarquer Remus. Il l a peut être déplacé.
- Ou il n'a jamais, été là. Dit James.
Remus fronça les sourcils.
- Tu crois qu'il nous aurait menti ?
- Pour nous séparer et attirer Sirius dans un piège, oui, c'est possible.
- Tu ne lui fais pas confiance.
C'était plus une affirmation qu'une question
- Tu lui fais confiance toi ?
- Non mais,j'ai confiance dans le jugement de Meredith.
- Moi aussi, d'habitude, mais, ils sont très proches, alors...son jugement peut être faussé.
Remus soupira.
- C'est possible, bien sûr.
- En tout cas, il est inutile de rester là, on ne trouvera rien cette fichue bague n'est pas là. Constata James.
- Je crois que tu as raison, on ferait mieux d'y aller.
Ils s'aprétèrent à transplaner, lorsqu'un craquement sonore retentit
- Aie ! Cria simultanément Peter. Ma jambe. Aidez moi, les gars, je suis coincé.
En effet, en se relevant, la jambe droite de Peter, était passée à travers le plancher pourri, et elle était coincée.
Remus et James s'échangèrent un regard amusé.
- Tu es un sorcier, Pète, sers toi de ta baguette. Lui rappela James, d'un ton condescendant.
- Ah oui, j'avais oublié.
Peter dégagea sa jambe à l'aide d'un sortilège.
- C'est bon, dit il, on peut y aller.
James, fronça les sourcils.
- Attends. Dit il.
Il s'approcha de Peter et termina d'arracher les planches. Posé sur une pierre plate, un petit écrin de velours noirs couvert de boue sèche, trônait.
James s'en empara et l'ouvrit.
- On l'a trouvé, dit il en brandissant triomphalement la petite boîte.
- Bon, conclue Remus, on sait qu'il n'a pas menti.
- Faut s'en aller, dit Peter. Maintenant.
- Oui Pète, aprouva Remus, on y va.
- Rem, baisse toi !
James se jeta sur Peter, au moment où un jet de lumière jaune passait au dessus de sa tête.
Cinq mangemorts encapuchonnés et masqués sortirent alors de l'orée du bois.
James se relèva aussitôt et aida Peter à se lever.
Remus déploya un bouclier.
- On devrait transplaner maintenant. Souffla Peter.
James aprouva d'un hochement de tête. Mais lorsqu'ils voulurent transplaner, ils se heurtèrent à un obstacle.
- Un antitransplanage ! Gronda James.
- La vache ça veut dire qu'ils nous attendaient fit remarquer Remus.
- Pourquoi ils nous ont pas attaqué avant ? Demanda Peter.
- Ils devaient attendre de voir si on le trouvait. Pète Rem et moi on va kes retenir, des que tu peux, tu files vers la forêt avec la bague et tu rentres au cottage.
- Je vais pas vous laisser seuls contre cinq.
- la bague est plus importante Pète. Renchérit Remus. Fais ce que ce que James te dit.
- Vous comptez discuter longtemps ? Ou vous allez vous battre ? Demanda la voix caverneuse d'un mangemort.
- Pourquoi ? Répliqua James t'es pressé de mourir ?
- C'est toi qui va crever Potter.
- On se connaît ?
- Ça se pourrait.
- Le masque, c'est pour cacher ta face de troll, ou pour qu'on ne puisse pas voir à quel point tu créves de trouille ?
- Va te faire foutre.
- Pas mon truc. Mais c'est peut être le tien, Rosier.
Ce dernier sursauta.
- Et je suppose qu'au moins l'un d'entre vous est Mulciber.
Un second mangemort se tourna vers le premier.
- Quand aux autres, peu importe, comment vous vous appelez, vous êtes tous des connards en puissance.
- Tu parles beaucoup, c'est pour cacher ta frousse ? demanda un troisième mangemort
- Moi ? Répondit James. J'aurais la frousse de cinq guignols ? Vous rêvez.
- C'est ce qu'on va voir ! Répondit Rosier.
James déploya son bouclier.
Au même moment, Rosier lança un Avada Kedavra. James se baissa, et ke sortilège impardonnable, heurta un pan de mur qui s'écroula.
- Maintenant Pète, tire toi ! Cria James.
Remus et lui tirèrent un feu nourris de sortilèges, sur les hommes de Voldemort.
Un sort d'entrave atteignit Rosier.
Il se retrouva cloué au sol, incapable de bouger.
Les autres ripostèrent et un déluge de sortilèges, jaillirent de part et d'autres.
Peter, profitant de la confusion, se métamorphosa en animagus et courut ai milieu des gravats, jusqu'à la forêt, et transplana.
Dos à dos, Remus et James, luttèrent de concert.
Un sort de découpe entailla l'épaule de Remus, jusqu'à l'os. Il poussa un cri de douleur.
- Ça va Rem ? Demanda James.
- Ouais, mais on tiendra pas longtemps.
- Je sais.
Un sortilège de miroir, renvoya à Mulciber, le sortilège de sectumsempra destiné à James
Mais ce dernier ne put éviter l'experlliarmus, lancé par l'un de ses adversaires.
Sa baguette lui fut brutalement arrachée des mains.
- Merde !
- C'est le moment de s'arracher. Lui dit Remus.
Il jeta un bombarda, et ils coururent jusqu'à la forêt. Remus attrapa le bras de James et ils transplanèrent.
Méredith reprit conscience, mais elle était plongée dans l'obscurité la plus totale. Elle céda à la panique, et se débattit violemment.
Elle avait toujours eu peur du noir.
Cependant, elle réalisa bien vite, que quelque chose, n'allait pas.
Elle ne sentait pas son corps. Aucune lueur ne perçait à travers le voile noir qui l'enveloppait
Elle réalisa alors, que son esprit était enfermé dans son propre corps.
Un instant, elle se demanda si elle n'était pas coincée dans la tête de Voldemort, mais non, elle était bien dans la sienne, mais elle ne parvenait pas à en sortir.
Comment était ce possible ? Comment avait il fait pour réussir un tel exploit ? Était ce un sortilège ? De la magie noire ? si tel était le cas, alors il y avait forcément un contre sort.
Mais lequel ? Et comment le trouver enfermée ici. Comment contacter Sirius, pour lui expliquer la situation ?
Un profond désespoir l'envahit.
Et si elle ne pouvait pas en sortir ? Jamais ? L'idée de ne plus voir Sirius lui était intolérable. Ne plus sentir la douceur et la chaleur de sa peau contre la sienne, la fermeté de ses lèvres exigentes sur les siennes, et puis, demeurer à jamais, dans cette obscurité. Elle hurla, et son cri se repercuta comme un échos dans son crâne, aucun son, ne franchit ses lèvres closes.
Une larme, roula sur ses joues.
- Mèry ? Demanda Lily. Je ne sais pas ce qui t'arrive, mais, je vais trouver, je te le promets.
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