Chapitre 2 : Brendon au pays des cours


Arrivé finalement au lycée, une grande bâtisse en pierres jaunes et au style architectural digne d'un Picasso, aux vitres tellement propres, que l'on pourrait croire qu'elles avaient été lavée au Calgon et avec tellement d'escaliers que l'on se croirait à Poudlard (après tout, il était vrai que leur prof de physique-chimie avait un faux air de Snape), Brendon passa la matinée à penser à sa douce et chère Alice, espérant l'apercevoir à la pause de midi. Il en était obsédé, le moindre son, geste ou odeur le ramenait à cette rencontre. Les secondes semblaient des heures. Lorsque enfin retentit la sonnerie délivratrice, Brendon se rua devant le self sans aucune considération pour ses amis et fit le pied de guet. Et enfin, il la vit ! Elle était plus radieuse que dans son souvenir, le sourire aux lèvres alors qu'un de ses amis lui racontait une anecdote.

Mais qui était ce garçon à ses côtés ? Son petit ami, son frère, son chargé de communication ? Avec ses cheveux bruns mal coiffés, ses yeux d'un bleu délavé et sa musculature qui n'avait rien à envier à un ficello, il dégageait une aura... étrange.

"C'est donc ça qui t'as fait courir si vite hors de la classe ?

- C'est pas ce que tu crois Kant."

Dieux, il ne pouvait pas avoir deviné si vite ! Kant repris :

"C'est vrai que c'est le jour des frites... qui aurait pu te détourner de ta passion des frites, à part tes haltères ?

- Ouais." dit-il avec un sourire forcé

Ouf, il ne se doutait de rien, l'honneur était sauf. Néanmoins Alice s'approchait de plus en plus et il n'avait guère de raison pour l'alpaguer. Il était bien tenté de lui proposer de manger ensemble mais c'était peut-être un peu prématuré. De plus, il restait toujours le problème de comment se débarrasser de Kant, son meilleur ami. Enfin, Charles Patrick, mais trouvant ce prénom bien trop ringard, il avait décidé de se faire appeler Kant. Ce n'était pas un philosophe pour autant.

Soudain, l'idée de génie. Il entama avec Kant un action ou vérité. Commençant par deux trois questions anodines, Brendon attendit le moment fatidique où Kant choisirait action. Quand il arriva, Brendon fut ravi, Kant venait de sauter à pieds joints dans son piège.

Il énonça alors son action:

'' Va demander à la fille aux cheveux roses son numéro en mode '' hé, t'as pas un 06 ?".

- Ok.''

Et comme il l'avait prévu, elle lui mit une claque et comme il l'avait pas prévu, elle l'attrapa par le col avant de lui en mettre trois, histoire de faire bonne mesure. Car quand Alice a l'occasion de se venger, elle n'y va pas avec le dos de la cuillère. Honteux et confus, Kant jura mais un peu tard qu'on ne l'y prendrait plus.

Brendon prit son courage à deux mains et alla parler à Alice.

" Excuse mon ami, c'est une pauvre cloche.

- Je m'en étais rendue compte.

- Je te présente mes excuses pour son comportement.

- Ça va pas suffire, mais pour pardonner sa connerie, que dirais-tu de 20 euros ?

- Si tel est ton désir. Mais à une condition : que je puisse manger avec ta magnifique personne.

- Vendu !''

Et c'est ainsi que Brendon pu s'asseoir auprès d'Alice.

Mais revenons un peu du côté des parents. Pendant que Brendon attendait impatiemment la fin des cours afin de pouvoir courtiser Alice, que faisait Carolina ? Elle enseignait la physique-chimie en espagnol, oui, il y a encore de pauvres fous qui prennent espagnol euro. Mais pas dans n'importe quelle école, non, loin de là. Elle enseignait cette étrange matière dans une université qui fut récemment ouverte nommée ''My Chemical University'', en honneur à un groupe merveilleux. C'était une école enseignant en toute logique les sciences sociales, c'est une blague évidemment, on y enseigne la physique-chimie.

Sa classe aujourd'hui était les 2ème année en LLVFYPCF ( Langue et Littérature Victorienne Franco-hispanique Yougoslave et Physique-Chimie Fluorescente) raccourci en LPFF (les pauvres fous furieux).

Alors qu'elle écrivait au tableau la formule chimique de l'hydrogène, elle entendit Jean-Claude Dolonivéa hurler "Salade de fruit !". Sa première pensée fut "jolie jolie" mais elle se retint de le dire au bruit des élèves se jetant sous leur table. Elle se retint aussi de demander en hurlant quel était ce bazar, mais la question était rhétorique car bien qu'ils soient en 2e année LLVFYPCF, leur niveau de maturité ne dépassait guère celle de sa pompe à vélo.

Prenant son courage dans une main et son cahier dans l'autre, et ne perdit pas de temps pour le claquer sur son bureau, son cahier, pas son courage. Elle allait encore en avoir besoin, afin de rétablir l'ordre. Ce qui ne marcha pas, évidemment. Elle utilisa alors une technique secrète très ancienne et connue de peu : elle prit un RTT.

Une fois rentrée chez elle, elle appela son mari de sa voix douce et chantante:

''Daniel !!! Cria-t-elle, furibonde.

- Oui chérie ?

- Ils m'ont encore martyrisé.

- Tient, un chocolat chaud et une couverture.''

Elle renifla une seconde fois avant d'ajouter une demi-bouteille de tequila puis de boire sa tasse d'une seule traite.

''Qui est le responsable ?

- Jean-Claude Dolonivéa !

- Dolonivéa, j'aurais dû m'en douter.

- Pourquoi ?

- Seuls des êtres aussi fourbes et sournois que les Dolonivéa peuvent faire ça à une créature aussi charmante que toi.

- Ow..."

À ces mots, Carolina se sentie toute de joie et alla se coucher dans le lit ''King Size'' acheté 2987 € chez Chateau d'Ax, lit qui reposait dans le coin de la pièce, non loin des lingots d'or posé sur des meubles aux essences toutes plus rares les une que les autres, le tout derrière une plante verte délaissée au beau milieu du semblant de couloir qui menait à la jonction entre la porte de la salle de bain et la sortie.

Daniel, lui, méditait assis sur l'un des transats posé devant la piscine à l'arrière du manoir. Donc son pire ennemi, Pedró Dolonivéa, était de retour. Sacrebleu ! Il serra les poings. C'était lui, entre tous ses ennemis qui devait revenir. Lui qui croyait qu'en fuyant le bled, Pedró et son passé serait derrière lui, sa liaison aussi, car si lui était là, elle aussi, il se fourvoyait grandement ! Il se releva, décidant de couper court ses pensées macabres ainsi qu'à ses buissons ornementaux aux formes diverses et variées en attendant le retour de son fils.

Fils qui venait d'harponner Alice pour essayer de la plaquer contre les casiers mais qui se ramassa lamentablement contre eux et qui commença à lui faire la cour. Oui, encore, car il avait, au détours d'un couloir, par le plus grand des hasards, exactement 35 secondes et 12 centième après la fin de la sonnerie, juste dans l'angle du couloir menant à sa salle, et tout cela, rappelons-le par hasard, trouvé Alice.

Il entama le dialogue:

"Que fais-tu pendant les vacances ?

- Quelque chose sans toi.

- Cela me blesse.

- Pfffffffffffffffffffffffffffffffffff.

- Tu es bien gonflée pour me dire ça.

- Bon à plus !

- Au revoir, gente demoiselle. "


Nda : Après avoir mis en perspective nos idéaux, nous en sommes venues à la conclusion que ce serait une idée de poster le chapitre 2. En ces temps durs, nous vous apportons un peu de réconfort par la lecture de ce chapitre. Dans les prochains chapitres : DU DRAMA, ainsi que DE L'ACTION, et même DE L'AMOUR !

Petite anecdote, j'étais dans mon lit, tranquille, quand soudain, quelque chose m'est tombé dessus... c'était mes responsabilités.

BIG UP :

Aux personnes qui lise sans poster de commentaires (on vous voit)

À mes traductions et corrections en attente

À des gens que j'aime bien

-Speculos

Merci d'avoir lu ce deuxième chapitre, on espère qu'il vous aura plu et surtout qu'il vous aura fait rire ! N'hésitez pas à laisser des commentaires (on adore y répondre !). Et on vous revoit bientôt pour plus de conneries et de chapitres !

BIG UP :

À la personne qui attendait ce chapitre avec impatience

À mes responsabilités ignorées pour finaliser ce chapitre

Au TOUM

-Ananas 

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