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Grâce à vous Alix bat encore des scores et moi je m'enjaille comme une malade ! ^^ Vous me vendez du rêve en puissance les amis ! Merci pour vos commentaires et messages privés, j'adore les lire !! Et les votes n'en parlont même pas, les étoies s'incrustent directement dans mes yeux ! ;) Je prends beaucoup de plaisir à écrire ces chapitres et ça me touche que vous en preniez autant à les lire ! ♥
Bon je vous laisse sauter sur la suite parce qu'il y a des impatients hahahaha ( ils se reconnaitront sans problème :p )
*
Une chaleur pesante frappa les deux jeunes femmes lorsqu'elles sortirent du Red Reed. Alix essayait désespérément de fuir le soleil qui ne semblait pas importuner Nina plus que ça. Elle cherchait les quelques recoins d'ombre sur les trottoirs où les gens commençaient à se faire de plus en plus nombreux. Les rues de Williamsburg se remplissaient progressivement de monde en fin d'après-midi.
— Bon, balance la sauce là, s'impatienta Nina.
— Tu te rappelles de Kim ?
— Heu... Non.
— Nina, voyons !
— Quoi ? Je m'en souviens pas, je m'en souviens pas !
— On l'a vue au nouvel an, dit Alix avec exaspération.
Nina lui jeta un regard qui signifiait « Je ne sais pas plus maintenant que tu me regardes comme une débile ».
— Sa copine bon sang !
— Ah oui ! La grande rousse avec son air condescendant ?
— Ouais. Enfin, t'éviteras de dire ça ce soir, répliqua Alix avec une grimace.
— Pourquoi... ils... ?
Alix hocha la tête.
— Elle a rompu hier. J'ai eu Ryan au téléphone pendant deux heures après avoir déposé mes deux-cents vingt billets au chaud à la banque. Il était en larme. Ça faisait trop de peine d'entendre. Sa voix brisée de douleur au téléphone... c'était affreux.
— Hum.
— C'est tout ce que tu as à dire ?
— 'Faut croire.
— Plus amorphe, tu meurs !
Alix continuait de de raser les murs pour échapper au soleil agressif.
— Et tu ne veux pas retirer ton sweat-shirt ? Il fait super chaud, et rien que de te voir comme ça, ça me donne chaud.
— Considère-moi comme une forme humaine évoluée. Sachant qu'on fonce tout droit vers un réchauffement climatique, je serai la seule à avoir un tout petit peu chaud lorsqu'il fera à minima cinquante degrés.
— Et c'est donc toi le salut, la sauvegarde de l'espèce humaine ? demanda-t-elle en insistant sur chaque syllabe.
— Bien sûr. Je repeuplerai la terre avec un italien d'un mètre quatre vingt-quinze. Bon, un espagnol me convient également.
— Tu ne parles ni l'italien ni l'espagnol que je sache, fit remarquer Alix en s'arrêtant au passage piéton où un bon nombre de gens étaient déjà agglutinés.
— Vu le nombre de conneries que les hommes peuvent sortir à la seconde, c'est bien mieux de ne pas les comprendre.
— Il s'agit quand même du dernier homme sur terre, donc techniquement il faudra que vous vous compreniez un minimum, histoire de survivre en harmonie. Viens on traverse.
— Mais notre mission en tant que.... AAAAH !!
Une voiture commença à avancer furieusement sur elles. Les gens aux alentours coururent dans un brouhaha de panique. Mais elles restèrent plantées là à regarder la voiture s'avancer vers elles. Leurs corps étaient immobilisés, comme enfoncés dans le sol. Alix tenta de bouger un pied, mais on aurait dit qu'un maillet d'une tonne y était accroché. Elle ne pensait plus. Son corps était juste secoué par des spasmes de stress. La percussion était inévitable.
L'engin grisâtre freina soudainement, mais cela n'empêcha pas la voiture de poursuivre son avancée effrayante sur quelques mètres dans un chuintement tonitruant. Elle se stoppa à cinq centimètres des deux filles sous les cris de la foule horrifiée.
Alix ressentit soudain une douleur foudroyante dans le bras. Lorsqu'elle l'examina, elle se rendit compte que Nina avait planté ses ongles manucurés dans son avant bras. Elle tenta de s'en extirper, mais la paralysie était toujours là. C'est comme si elle retrouvait tous ces sens l'un après l'autre. Elle entendit soudainement le claquement de dent de Nina, et aperçut la foule qui regardait la scène de l'autre côté du trottoir, à l'abri de tout danger.
Il y eut alors un cliquetis. La portière du conducteur s'ouvrit. Alix discerna d'abord des chaussures en cuir marron cirées et le bas d'un pantalon beige. Une tête s'extirpa de la voiture.
Ces cheveux coupés à ras, cette mâchoire carrée, ce regard torride ne lui étaient pas inconnus.
L'homme s'avança d'un pas serein vers les deux jeunes filles. Il ne semblait pas désolé de ce qu'il venait de faire. Au contraire il arborait un sourire fier.
— Vous voulez que je vous dépose ?
— Jayden ? s'étonna Alix. Qu'est-ce que... ?
Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase. Nina se dessaisit de son bras laissant la douleur lancinante revenir à la charge. Alix émit un sifflement de douleur.
Une ombre balaya le regard de Nina, une ombre qu'Alix ne connaissait que trop bien.
— Nina, non !
Trop tard. Elle asséna un coup de poing vrillé en plein dans le foie de Jayden. Ce dernier se plia en deux dans un bruit sourd. Les quelques piétons qui avaient continué à regarder la scène s'exclamèrent, certains pouffèrent. Une voiture klaxonna, puis une seconde, entraînant un concerto de klaxon assourdissant.
— C'est quoi ton souci ? cracha Jayden dans un souffle.
— Qu'est-ce qui te prend Nina ?
— Il a failli nous écraser, fulmina-t-elle.
Les coups de klaxons se firent de plus en plus nombreux, ramenant définitivement Alix à la réalité.
— Ce sont les autres conducteurs qui vont nous écraser si Jayden ne démarre pas sa voiture.
Ce dernier se redressa péniblement. Il jeta un regard noir à Nina qui lui rendit au centuple. Il s'attarda ensuite sur Alix. Le regard de Jayden pétilla alors de joie. La douleur du coup avait vite était évincée par sa présence.
— Je vais aussi au bowling.
Il avait dit ça d'une voix qu'il aurait voulu plus suave, mais le coup de poing lui avait coupé le souffle.
— Que...quoi.. ? Comment tu sais qu'on va au bowling ?
— Je suis le meilleur ami de Ryan, dit-il en haussant les épaules. C'est un moment difficile pour lui. Et je suis toujours là pour lui.
O.K c'était juste un rêve, elle allait se réveiller sous peu.
— Cool, sortit-elle en baissant les yeux.
Non, c'était pas cool du tout ! Cette grande gueule de Ryan lui avait parlé du lieu, de l'heure du rendez-vous, de ses soucis, du plat qu'il avait mangé la veille, de tout, sauf de ça ! C'était quand même LE détail à ne pas omettre, non ?
— Je te dépose ?
— Hors de question, répondit Alix sous le klaxonnement assourdissant des voitures. C'est gentil, mais Nina et moi on y allait à pied, assura-t-elle avec un sourire faux.
— Vous allez être en retard et tu sais que Ryan déteste ça. C'est pas le moment de le vexer. Donc je te repose la question : veux-tu que je t'y conduise ?
— Non merci, assura-t-elle en grinçant des dents.
Il était sourd où quoi le Jayden ? On lui demandait juste de dégager ses magnifiques yeux envoûtants... La vache, qu'est-ce qu'ils étaient beaux !... Bref, qu'il dégage avec sa beauté écœurante là !
— Ce serait cool que tu nous accompagnes.
Alix se tourna vers la voix qui venait de sortir cette réponse incongrue. Non elle ne rêvait pas !C'était bien la voix fluette de Nina qui venait de dire ça ? La traîtresse... Qu'est-ce qui lui prenait ?
— D'habitude je ne prends pas en voiture les jeunes femmes qui viennent juste de me frapper, mais là...
— Parce que c'est quelque chose qui t'arrive souvent ? lança Nina. Ça m'étonne pas.
Jayden répondit par un sourire gêné. Il n'avait que faire des répliques cinglantes de Nina du moment qu'Alix venait.
— On ferait mieux d'y aller, conclut-il en se tournant vers la horde de conducteurs en colère.
Il leur fit un signe de la main pour tenter de s'excuser mais les coups de klaxon ne se firent que plus nombreux.
Nina esquiva le regard assassin d'Alix en montant dans la voiture. Elle savait pertinemment qu'Alix allait l'accompagner à cause de cette fichue solidarité féminine. C'était du grand n'importe quoi !
C'est avec un pincement au cœur qu'elle s'installa sur la banquette arrière de sa voiture écarlate. Il fallait dire que la clim rattrapait la traîtrise de Nina, mais Alix avait une autre raison de transpirer maintenant , et elle se trouvait derrière le volant...
Jayden démarra en trombe. Il régla à plusieurs reprises son rétroviseur et lança un sourire à Alix qui fit mine de ne pas le voir. Elle colla son nez à la vitre, gardant un oeil sur le conducteur. Ce trajet promettait !
*
Alors qu'est-ce que vous pensez de ce nouveau chapitre ?
On se voit ce week-end pour la suite, parce que je sais que c'était court ! D'ici là je compte sur vous pour écouter du Beyoncé et manger du chocolat :* Bizarrement je sens que vous allez y arriver ! Et vous connaissez la chanson par coeur maintenant : EXPRESS YOURSELF ;)
Besos mis queridos !
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Apolite Élueau
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