J’ai une bonne nouvelle qui devrait te redonner ta vigueur d’y a quelques jours !

Rends-toi compte Gwenhwyfar, le conseil a fait passer un décret bien spécifique qui ne devrait que te plaire ! J’ai tant de hâte à te raconter tout ceci que j’en perds mes moyens, ma plume vague au gré de mes pensées, si je continue ainsi je vais finir par écrire une idiotie… Enfin qu’importe, le plus important c'est cette nouvelle loi -loi dont tu devras d’ailleurs faire part aux soldats, le document officiel devrait te parvenir dans le jour qui suit cette lettre. Je n’ai jamais assisté à une réunion aussi tendu ! Les avis divergeaient et penchaient pour la plupart en faveur de Cadell, le fils des eaux, ce, jusqu'à ce que j’intervienne dans la discussion et ne joue de mes talents d’élocution ! En effet, les quatre discutaient de l’extermination de ces rats des montagnes, Pėdrë argumentant qu’ils avaient commis une erreur en ordonnant un tel massacre. Pauvre satyre… En vieillissant il devient sentimental, le fait d’avoir assisté à certaines guerres n’aidant pas… Mais figure-toi que Elient commençait à se ranger de son côté ! Le guerrier fauve détient une expérience suffisamment élevé en matière en terme de bataille pour en être dégoûté, ce pourquoi il a décrété qu’il fallait annuler la mission. Imagine l’ambiance dans la pièce à ce moment-là… Heureusement je suis intervenu, proposant un compromis. Les soldats devraient malheureusement être éliminés mais les femmes, les enfants et tout autre personnes vulnérables telles que les vieillards seraient épargnés. Faits prisonniers, ils deviendront des esclaves au service du pays.  Un nouveau commerce mis en place cela relancera l’économie du pays. Bien évidemment, le conseil recomposera l’armée comme il se doit en offrant à ses hommes une de ces choses. Toi y compris Gwenhwyfar. N’est ce pas une chance ? Tu n’auras pas à payer, cette vermine excausera tes moindres désirs gratuitement !

Vivement que tu rentres mon amie, j’ai hâte que nous nous retrouvions !
Remets toi vite de cette vilaine maladie qui t’accable.

Arlan