Chapitre 9

Je tomba à la renverse. Je vais retrouver celui qui a fait ça et Il va passer un mauvais quart d'heure.Ce n'était pas possible! J'avais passé une heure et demie au moins à tout bien remettre et à traverser les différents étages pour C'était quoi cette grosse blague? Un imbécile arrivait et faisait tout tomber sur son passage. Vraiment les gens n'avaient aucune compassion par fois. J'étais trop occupée à me plaindre contre la personne qui m'avait fait tomber que je ne me rendais pas compte que ladite personne était en train de s'excuser en bafouillant. Je la connaissais. Je croisa son regard et je me souvenu que c'était l'homme à qui j'avais mis une claque quand je l'avais rencontré à l'hôpital. Je soutenu le regard mais lui semblait l'esquiver. Qu'est ce que j'avais fait pour mériter ça ? Je ne lui avais aucun mal. Il était étrange maintenant il était tout rouge. Mais pourquoi ? Qu'est ce que ça voulait dire ? J'étais perdue.
J'allais rejoindre le garçon dont j'avais su le nom un jour mais qui ne me revenait pas actuellement. J'avais fait un pas dans sa direction quand j'entendis des gens criés au loin « C'est lui ! Rattrapez-le ! Il est un danger ambulant ! ». Je vis dans son regard ce qui me semblait de la panique. Il semblait si gentil. Il n'aurait pas fait de mal à une mouche j'en étais sûre. Je ne savais pas d'où je pouvais tirer cette conclusion. Mais je le savais au fond de moi. Il sortit un papier de sa poche qui était plié puis me le donna. Il me chuchota à l'oreille qu'il fallait à tout prix que personne ne soit au courant. Sur ce il s'enfuit. Je rangeai le papier dans une poche de mon pantalon tout en me demandant de quoi parlait-il. C'était quoi ce qu'il fallait que je ne dise pas ? Le papier ou autre chose ? Un indice c'était trop épuisant peut-être ? La personne qui avait crié juste avant n'était autre que l'interne insupportable, l'amoureux des règlements. Il arriva vers moi avec un air qui était tout sauf sympathique.

« Qu'est ce que tu fabriques par terre ? M'enguirlanda-t-il.
- Je médite ça se voit pas, lui répondais-je du tac au tac.
- Tu n'as rien à faire là. Tu n'es pas dans un château petite princesse, m'agressa-t-il.
-En fait je suis dans un château mais vu que tu ne le diriges pas ça t'énerves, dis-je sèchement tout en ramassant les dossiers.»

  Ma réponse eut l'effet que j'espérais. À force de vivre ici je savais comment les personnes étaient dans leur tempérament et dans leur attitude. Je savais quoi dire pour les énerver, pour les faire sourire ou les faire pleurer. Des fois quand je m'ennuyais, je m'amusais à faire un petit jeu. Ce petit jeu c'était de jouer avec leurs sentiments. Je savais que ce n'était pas bien c'était pour cette raison que je le faisais très peu de fois. Depuis que j'étais là je l'avais fait seulement deux fois. Mon bouc émissaire préféré était l'interne qui adorait les règlements. Il se faisait avoir à chaque fois. Juste quand je lui faisais une blague pour le tourner en ridicule il y croyait tout de suite. À mourir de rire. Malheureusement pour moi, il avait compris trop vite que je me moquais de lui. Bien sûr, Monsieur dans toute sa splendeur était allé se plaindre auprès du chef. Je me souviens quand il était allé se plaindre. J'écoutais à la dérobée.

« Monsieur, il faut qu'on parle, annonça solennellement l'être désagréable.

- Que se passe-t-il cette fois-ci, Armand ? Questionna le chef.

- La fille s'amuse à persécuter le personnel, annonça-t-il dégoûté. »

  Déjà j'avais un nom donc m'appeler la fille je trouvais ça déshonorant. Il n'y avait que lui qui se plaignait. Et puis comment il exagérait, je l'embetais parce que c'était drôle et monsieur est pas capable de se défendre. Il fallait qu'il aille se cacher derrière le chef et faire... c'était quoi déjà le mot, je l'avais entendu dans les couloirs. Ça allait me revenir. Ah si c'était fayot. Donc c'était un fayot. J'avais entendu qu'il faisait ca pour avoir ce qu'on appelait une promotion. Je ne savais pas ce que c'était. Et bien, mon petit Armand vu qu'il semblait que c'était ton nom, je me vengerai avant de partir. Il fallait que je me reconcentre à tout prix pour voir ce qu'aller répondre le chef.

« Armand, tu viens me voir pour ça ? Tu as peur d'une adolescente qui a perdu la mémoire. Je t'ai connu plus courageux que ça. Tu la connaissais peut-être avant et c'est pour ça que tu es le plus inquiet mais ne t'en fais pas. Je contrôle la situation. Elle peut se faire manipuler assez facilement d'après ce que Vlad nous a dit sur Les pertes de mémoires sur les personnes comme elle. »

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