Chapitre 6
J'avais passé plusieurs jours à faire ce que mon cerveau m'avait conseillé. Il était vraiment pratique. Il fallait que je pense à le solliciter plus souvent que ça. A force de rester dans cet hôpital, j'arrivai à regrouper des informations. Il fallait juste que je fasse l'innocente. Ils étaient tellement débiles, qu'à chaque fois ils tombaient dans le panneau enfin surtout les infirmières. J'étais une enfant pour eux, d'ailleurs je croyais que c'était pour cela que j'avais été transférée dans ce que les médecins appelaient l'aile pédiatrie. Si j'avais bien compris tout leur charabia, c'était une partie de l'hôpital qui était pour toutes les malades ayant moins de dix-huit ans. On m'avait aussi dit que j'avais dix-sept ans vu qu'on me refusait l'accès au monde extérieur. D'ailleurs, je pourrai peut-être retrouver la mémoire en ayant un contact avec l'extérieur ou même en vivant hors de ce lieu qui ne connait que des bips et du blanc. Je savais que j'avais été deux mois dans ce qu'il appelait le coma et que ça en faisait presque un dans deux jours.Il fallait que je sorte et vite. J'avais l'impression d'étouffer de plus en plus dans cet endroit.
J'avais eu une idée. Il fallait juste que j'attende une des visites de la journée de la part des médecins. On m'avait dit durant ce qu'ils appelaient une séance de rééducation du cerveau que les enfants et les personnes de mon âge vivaient avec des parents. Ils avaient même pris la peine de m'expliquer ce qu'était des parents. Cependant, mon cerveau m'avait dit nom masculin pluriel : le père et la mère. Père, nom masculin, du latin pater est un homme qui a engendré ou qui a adopté un ou plusieurs enfants. Mère, nom féminin, du latin mater est une femme qui a mis au monde ou adoptée un ou plusieurs enfants. Il me prenait vraiment pour une imbécile. Je ne leur avais pas parlé de ça sinon ils auraient encore voulu faire des tests. Franchement je n'avais pas envie de passer une semaine d'interrogatoire par cette femme qu'ils appelaient psychologue, c'était un médecin qui nous écoutait parler quand on avait des problèmes. Comme je n'avais rien à dire à chaque fois, elle tentait de me parler. Sauf que je l'ignorais. Elle se rendit bien compte que cela ne servait à rien Un jour dans le couloir où était ma chambre et la salle de rassemblement des docteurs, je l'entendis parler avec le médecin en chef qui s'occupait de mon cas, c'était le vieux monsieur ronchon qui m'avait réprimander pour la machine insupportable. Elle disait que c'était impossible de tirer une réponse de ma part que je me réfugiais dans le silence ou alors que je devais en avoir ma claque de l'hôpital et que c'était pour ça que je faisais tout pour énerver le personnel afin de sortir. Elle proposa de me trouver une famille. Le chef n'était pas d'accord. Selon lui, il fallait que son équipe me garde pour déterminer quel être j'étais. Il fallait absolument que je mette mon plan à exécution. C'était d'une nécessité vitale.
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