Le dénommé Vladimir s'en alla. Une dame avec une robe blanche arriva dans la pièce. Sur sa robe blanche, je pouvais voir qu'elle portait une sorte de carte où il était marqué «Infirmière». Je ne savais pas ce que cela voulait dire mais quelque chose me disait que cela indiquait sa présence ici. Elle avait les cheveux entre le noir et le bleu nuit. Ses cheveux étaient coupés un peu au-dessus de ses épaules. Elle était de taille moyenne, j'aurai dis qu'elle faisait environ un mètre soixante-dix. Elle avait quelques rondeurs mais cela ne l'empêchait pas d'être élégante. Elle avait des yeux verts. Elle me demanda si tout allait bien. Je lui répondis à l'affirmative. J'imaginais que c'était ce qu'elle voulait entendre parce qu'après ma réponse, elle se mit à sourire. Elle m'apprit que j'étais dans un hôpital et qu'elle était une infirmière. Je lui demandai ce que c'était un hôpital. Elle m'expliqua que c'était un endroit où on soignait des gens. Après coup je lui demandais ce qu'était une infirmière. Elle m'expliqua que c'était une personne qui s'occupait des patients, je croie que c'était des malades. Je n'avais pas tout compris. L'infirmière tenait un dossier avec des tas de feuilles et elle me lisait ce qui se trouvait sur le dossier et j'apprenais que je m'appelai Amelia Jones et que j'étais née le 12 février 2050. Je trouvai que mon nom était joli et qu'il sonnait bien. Elle était gentille avec moi et me disait des mots affectueux. Elle me montra la photo du dossier imposant. Elle me déclara que c'était moi sur cette photo. C'était une jeune fille avec des longs cheveux rouges. Elle avait des lèvres fines qui se dessinaient en un sourire fier qui indiquait un pointe d'insolence, un nez en trompette et des yeux dorés un peu en amande. J'étais bouche bée devant cette fille qui me semblait tellement belle. Était-ce vraiment moi? L'infirmière me tendit un miroir, elle devait avoir prévu que je réagirais comme ça. Je me regardai dedans et je vis la même personne que sur la photo sauf que je n'étais pas aussi bien coiffée que la fille sur la photo. J'avais plutôt les cheveux en pagaille.

Je ne pouvais pas croire que cette fille était moi. Elle me semblait irréelle, sorti tout droit d'un livre ou d'un monde imaginaire. Juste à la réaction de l'infirmière, je devinais que mon physique était loin d'être commun. L'infirmière s'extasiait sur ma couleur de cheveux. Elle avait remarqué que c'était ma couleur de cheveux naturelle et elle m'affirma qu'elle n'avait jamais vu cela auparavant. Je ne comprenais pas son enthousiasme c'était juste une couleur de cheveux, elle devait bien s'ennuyer pour s'extasier devant une chose aussi banale. Ce n'était pas comme si je venais d'une autre planète ou d'une autre dimension. Si c'était le cas, cela n'aurait aucun sens. Après tout, je ne le savais pas. J'imaginais que même elle ne pouvait me donner une réponse à cette question. Je pouvais rajouter cette question parmi mes nombreuses questions sans réponses. La liste s'allongeait et j'avais le pressentiment que ça allait continuer dans la même voie.

L'infirmière était gentille mais un peu niaise, elle commençait sérieusement à me taper sur le système avec sa bonne humeur débordante constante. Heureusement, elle eut un appel d'un autre patient ce qui la força à partir à mon plus grand bonheur. Je croyais que je n'aurai jamais pu supporter ses petites remarques à la fin, ses phrases tournaient en rond, comme si elle ne pouvait pas innover. Ça me contrariait un peu. Suite à ma réflexion, je me rendis compte que cette pièce m'étouffait. Il y avait quelque chose qui me dérangeait dans son atmosphère. Mais quoi ? Je ne le savais pas. En regardant autour de moi, je vis une fenêtre et je me levai pour l'ouvrir. Elle pourrait peut-être m'aider à enlever ce sentiment de J'avais beau essayer de l'ouvrir mais cela ne fonctionna pas. Elle avait un problème cette fenêtre, c'est pas possible. Je tentai de l'ouvrir. Il fallait qu'elle s'ouvre. Je ne lâcherai pas l'affaire. J'espérai juste que personne ne rentrerait dans la chambre, je donnerai l'impression que je suis une folle.

Lorsque je me permis une pause pour reprendre un peu mon souffle, une personne entra dans la pièce, je vis son reflet dans la vitre de la fenêtre.
- Toujours à faire la rebelle et à vouloir s'enfuir en douce, rigolait-il.
Je me retournais et vis un homme d'un mètre soixante-quinze qui me souriait. Il avait un sourire qu'on aurait pu qualifier, il me semblait, je n'étais pas sûre du mot, de nonchalant. J'examinai celui qui venait de m'interrompre dans ma tâche. Je remarquai qu'il avait les cheveux marron bouclés qui lui arrivait au niveau de la bouche. Sa peau était métisse mais cela lui donnait un charme surtout avec ses yeux bleus couleur océan. J'avais l'impression qui me connaissait très bien, qu'on devait certainement être amis avant que je perde la mémoire. Ce garçon m'attirait même si je ne me souvenais pas de lui. S'il me faisait autant d'effet, il devait forcément avoir beaucoup d'importance dans ma vie antérieure. J'avais besoin de savoir qui il était et j'étais sûre que découvrir cela me permettrait de répondre à certaines questions sans réponses. J'en avais la certitude.