Chapitre 10
Le nom Vlad me disait quelque chose. Je réfléchissais où j'aurai pu entendre ce nom quelque part. J'eus un flash. Vlad mais était le diminutif de Vladimir. Or la première personne qui m'avait parlé après mon réveil s'appelait Vladimir. Est ce que c'était le même ? J'imagine que oui. Ce « Vlad » semblait me connaître et le Vladimir qui était là à mon réveil aussi. Ma première conclusion me faisait penser que c'était la même personne. Je verrai par le futur si cette conclusion était en effet la bonne. J'entendis des pas. Il fallait que je m'en aille tout de suite si je ne voulais pas être repéré. Je marchais vite comme si j'étais préoccupée. Autant berner les personnes pour ne pas éveiller les soupçons et pouvoir découvrir des choses encore plus facilement.
Une des questions que je me posais était pourquoi on voulait me manipuler ? Qu'est-ce que j'avais fait pour mériter ça ? Je me doutais bien que le chef était bien plus impliqué qu'il ne voulait me le faire croire.
D'après ce que j'avais entendu dans les couloirs, il aurait ordonné que les médecins se concentrent sur mon cas. J'étais si importante mais pourquoi ? Qu'est-ce qui faisait que j'étais si spéciale ? Certes, j'avais des pouvoirs mais est-ce une raison pour m'avoir traitée comme un animal. Ce qui était paradoxal, c'était que j'étais un peu leur animal de laboratoire mais qui faisait attention à moi. Leur logique était complètement absurde. Je ne me plaignais pas mais leur comportement était par la même occasion étrange. Je ne saurai le décrire. Il était . Ma réflexion fut à interrompue par quelqu'un qui me prenait le bras. J'espérais juste que c'était pas l'autre débile qui venait m'accuser de mon comportement comme à son habitude énervante. J'ai essayé d'ignorer la pression sur mon bras en me disant que la personne lâcherait forcément. Manque de bol pour moi, la personne était déterminé à ne pas lâcher mon bras. Elle augmenta la pression qu'elle faisait sur mon bras. Je me retournai prête à lancer une pique. La personne que je ne voulais pas voir était celle qui me tenait le bras. Pourquoi il fallait qu'il vienne toujours m'embêter. Je ne lui avait rien fait à part être vivante. À croire que ma présence était trop gênante pour lui. Je ne lui avais rien fait. Il me dit « Je ne suis pas dupe je sais que t'as entendu. Ne fais pas l'innocente je sais comment tu es » Sur ces dernières paroles, il pressa encore plus sa main sur mon bras. Je serrai les dents pour éviter de montrer la douleur qu'il me faisait ressentir. Je ne lâchai pas le regard. Il ne fallait pas qu'il se croie supérieur à moi. J'entendis une voix féminine criée « LÂCHE LA TOUT DE SUITE SINON TU VAS LE REGRETTER » Cette voix me disait quelque chose. Je l'avais déjà entendu quelque part. Pendant que je réfléchissais, je ne me rendis pas compte qu'il m'avait lâché le bras. Il me regardais encore comme pour savoir si c'était de ma faute. Puis il serra les dents. Ils devaient se connaître et de ce que j'en voyais il ne s'aimaient pas trop. C'était plus de la haine. Il semblait la détester plus que moi. C'était possible ? Fallait croire que oui. Normalement je serais partie pour échapper au frappadingue mais là je pourrai être apprendre des choses intéressantes et peut-être sur mon passé. Je n'allais pas laisser une miette m'échapper. Ils se lancèrent dans un échange verbal pas très sympathique comme je m'y attendais.
« Qu'est ce que tu fous là? On n'a pas besoin de toi pour tout faire dégénérer ! L'agressa-t-il. » C'était évident il ne pouvait pas la supporter. Je pus voir la blonde serrée des dents. À mon avis, il ne ferait pas le malin très longtemps vu comment elle semblait énervée. Il allait le regretter ça se voyait dans le regard de la fille. Je devinai qu'il avait compris ce que je venais de comprendre parce qu'il commença à baisser un peu son corps. C'était comme si son corps se mettait en position de défense. Sa carapace disparaissait petit à petit. La blonde dont je ne savais pas le nom s'approcha de nous. Je ne savais pas quelle position je devais adapté face à elle. Je m'attendais à ce qu'elle fasse quelque chose à Armand. J'avouais que j'avais envie qu'elle le frappe. Cela aurait été trop drôle. Mais elle s'approcha de moi pour me faire un câlin. Je ne sus pas comment réagir au début puis je me dis que je devais mettre mes mains sur son dos comme elle le faisait avec moi. Elle me murmura « Je suis Grace, une amie. Ne te laisse pas faire par ce bouffon d'Armand mais je m'en doute qu'il essaye de te faire la misère et que tu ne le laisses pas faire.» Sur ces paroles, nous rigolâmes.
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