9 janvier 2010

Mon cher frère,

comment peux-tu encore te regarder en face?

Oui. Je me sens délaissée, abandonnée. Comment ça nous ne sommes pas liés?

En effet, j'ai perdu mon petit frère, mon demi-frère, je ne le verrais jamais.

Mais je t'ai toi! Oui, tu es seulement un ami, quelqu'un qui ne fait pas partit de ma famille.

Mais qui à dit que j'étais la seule famille qui lui restait? Qui était là pour moi, et qui essayait de savoir si j'aillais bien ou pas? Qui a fini par me faire comprendre que la vie avait un sens? Qui m'embêtait sans cesse, me faisant sourire et rire.

Toi.

Lorsque je venais frapper à ta porte le soir, et que tu poussais tes cahiers pour me faire une place près de toi. Je venais regarder ton visage pour me donner encore une fois, le courage de continuer.

Oh, grand-frère, sais-tu que tu me manques affreusement?

Je t'ai toi, comme seule famille.

La seule personne qui pouvait me comprendre et m'apprendre.

Tout mes pleures, le soir dans mon lit, tu venais me sécher mes larmes et serrer dans tes bras protecteur.

Tu étais peut être trop protecteur. Mais j'aimais me sentir protégée et aimée.

La dernière fois, oui je t'avais entendu... tout ce que tu avais dis. Ta moto, faire passer ça pour un accident, la mort.

Des mots de ce genre. Savais-tu dans quel état je me trouvais après? Comprends-tu maintenant, les coups que je t'ai donné?

Tu es mon seul frère, tu le seras toujours. Tu es celui que j'aime, le seul qui m'a compris dès le départ.

Un jour peut être, je retrouverais tes bras, et tu sentiras ce jour là, toutes mes larmes glisser sur ton bras.

Mais, il faut que tu saches que je suis et serais toujours là pour toi.

Il faut que tu saches que tu n'es pas une erreur venue au monde comme dit ta mère.

Que même si ta vrai soeur et ta mère disent que tu es mort, c'est faux.

Je suis peut être pas vraiment ta soeur, mais tu me dis que tu m'aimes plus que la vrai.

Je te crois, je t'ai cru et je croirais en toi.

Ta petite soeur.