Bonus 1
Deux petites filles, étaient allongées sur leurs lits côte à côte, emmitouflé dans des draps en soie à l'odeur si familière de l'enfance. Les yeux émerveillés et plein d'admiration pour la femme devant eux.
Se tenant assise avec la plus grande grâce, dans une robe longue des plus élégante accompagnée d'une magnifique chevelure blanche comme neige, contrastant avec le fin croissant de lune qui ornait son visage parfait, un visage qui inspirait autant la joie que la froideur. Des prunelles saphir comme gelées ne laissant apercevoir aucune faille a part celle de la perfection, parcouraient des yeux un ouvrage ancien à la couverture cuivré projetant les minuscules rayons du soleil. Qui avaient réussi à ce glisser à travers la pièce sombre seulement éclairée par les douces lueurs du feu crépitant dans la cheminé. Elle avait l'élégance et la pureté d'une déesse, mais aussi la froideur de la nuit, un mélange parfait, qui faisait d'elle une des divinité les plus respecté et admiré.
Mais surtout admiré par ces deux petites filles, aussi différentes l'une que l'autre comme le jour l'était de nuit. Mais pourtant sœur jumelles. Seulement unie par une unique nuit, ou l'une après l'autre elles avaient poussaient leurs premier souffles.
L'une portant le divin nom de Mitéma et était la bonté incarné et sa sœur, ce nommant Néoma accumulée les caprices à répétition, enchainant bêtise sur bêtise. Même leurs apparence était différentes, l'une aux cheveux aussi brillant que le soleil, tirant vers le blanc rappelant le visage doux de sa mère et aux yeux couleur saphir, l'autre une tignasse noir joliment bouclée et deux prunelle grise qui incarné la fourberie et la malice, des gènes qu'elle tirait elle de son père.
Deux caractères complètement différents qui n'étaient absolument pas compatibles, mais plutôt destructeur.
Pourtant cette femme parfaite, leur mère avait le même amour inconditionnel pour ces deux filles qu'elle chérissait plus que tout. S'efforçant de les éduquée de la meilleure des façons, elle essayait tant bien que mal de ne jamais faire de différences, offrant la même attention aux deux enfants. Et c'était pour cette raison que ce soir, comme tous les soirs, elle était là un vieux livre poussiéreux dans les mains, pré à veiller sur ses filles jusqu'à qu'elles trouvent enfin le sommeil. Choses compliquée puisque depuis peu les deux petites filles se défiaient chaque soir à un petit jeu tout droit sortis de leur imagination. C'était très simple la première qui s'endormait, devait faire les devoirs de l'autre pendant toute une journée.
Elles n'avaient rien dit à leur mère sachant que tout ça n'allait pas du tout lui plaire, pourtant celle-ci connaissant par cœur ses deux filles avait bien compris leur petit jeu. Bien évidemment elle savait exactement comment remédier à ça.
Elle ouvrit le livre doucement et d'une voix douce et maternelle elle commença son récit lointain, une légende magique, presque irréel et ce conte comme toutes les contes commençait par : Il était une fois...
Dès les premiers mots un bâillement se fit entendre et un deuxième le suivit aussitôt, provoquant des regards méfiants entre les petites fillettes. Alors la mère ne s'arrêta pas et continua son récit d'une voix encore plus douce.
La terre étais déserte, sans vie mais tellement calme et en paix qu'on aurait voulu qu'elle reste ainsi pour l'éternité. Une éternité bien trop longue pour une planète aussi jeune et prospère.
Un endroit parfait, cachée de tous dans l'unique but d'être protégée, de conserver cette paix éternelle qui avait cessé d'exister dès l'instant ou la vie était apparue.
Elle était apparue d'un seul coup, sans aucune raison. Un simple test qui allait prendre une trop grosse ampleur. Lui ou Elle en fonction des croyances, avait décidait qu'il était temps que le calme et la solitude accueille la vie. Ils étaient quatre au tout début et non deux comme le disait la légende. Quatre personnes, l'équilibre parfait et Ils étaient justement parfait, mais peut-être un peu trop. Tout en eux était trop, trop gentil, trop vaniteux, trop maléfique, trop égoïste. Ils étaient tout simplement ratés et Lui ou Elle l'avait très vite compris, mais on ne pouvait malheureusement plus rien faire pour eux. Leur créateur savait donner la vie mais il était impossible pour lui de la reprendre.
Alors ils se sont multipliés vite, très vite, beaucoup trop vite rependant leur espèce maudite sur la terre comme un nuage de fumé noir qui étouffait doucement et au fur et à mesure la planète.
Avec le temps deux espèces se formèrent, deux clans totalement différents, un peuple dévoré par la vanité et la loyauté et un autre aussi fourbe que maléfique. Aucun plus bon que l'autre, tous aussi puissant, égale en tout point mais pourtant tellement différent.
Des hommes aux ailes d'oiseaux blanche inspirant la bonté et le respect contre des hommes aux dents acéraient et aux corps rempli de poison.
« Ils n'y avaient pas de place sur terre pour tout le monde » c'était du moins ce qu'ils ne cessaient de ce répéter. Des regards noirs, des grimaces de dégoûts, c'est ainsi que la guerre commença, au début assez discrètement empirant de jour en jour jusqu'à que tout explose. Ils étaient fait pour s'entretuer, c'était dans leurs gènes, rien ne comptaient plus que de tuer la personne devant eux. Leur sang magique s'attirait comme deux aimants, rêvant d'entrer en contact pour exploser et disparaitre aussitôt détruisant tout autour d'eux. Comme une drogue, ailes contre crocs dans une guerre sans fin. Aussitôt que deux vies s'envolaient, aussitôt deux autres venaient les remplacer.
Néoma bailla une seconde fois en s'enfonçant plus sous ses draps. La mère ne repris pas tout de suite sa lecture s'attendant à entendre un deuxième bâillement du côté de Mitéma, mais celle-ci ne réagit pas. Sa mère la détailla du regard quelques instant, voyant son regard intrigué la petite fille se glissa sous ces draps comme l'avais fait sa sœur et passa la main sous son oreiller pour y attrapé une pierre froide, qu'elle sera très fort dans sa paume. Elle s'empressa de bailler toujours le regard fixé dans celui de sa mère qui fut automatiquement rassurée. Elle reprit alors sa lecture comme si de rien n'était, ne faisant pas attention au comportement curieux de sa fille.
Deux âmes jumelles, se haïssant autant qu'ils se désiraient. Ces deux âmes faisaient partie des quatre premiers, une aux ailes d'oiseaux et une aux crocs de poisson. Les première âmes sœurs, Adam et Ève, union destructive et anormal qui donnera naissance à deux autre êtres, un garçon une fille. Des enfants semblables à personne, ni ange ni démon, d'une nature inconnu. De véritable anomalie, mais pourtant plus naturelle que leurs deux parents. Il ne fallut pas très longtemps aux deux enfants avant d'être tué, brûlée quelques minute après avoir respiraient pour la première fois.
Leurs corps étaient morts, mais leurs âmes bénies par un astre dès leur naissance, étaient venu se déposer dans le ciel comme de simple fantôme prisonnier entre la vie et la mort. Le garçon pris possession du jour et la fille de la nuit, illuminant le ciel d'un magnifique soleil ou le recouvrant d'un de millions de larmes. Le ciel obéissant à chacun de leurs ordres, se couvrant en fonction de leurs humeurs. Grâce à eux, ceux d'en bas pouvaient boire et respirer, pourtant la guerre continuais brûlant le sol, souillant l'oxygène. Et du haut de leurs perchoirs ils essayaient de tout réparer, gardant comme ils le pouvaient la terre en bonne états. Jusqu'au jour ou ...
Elle stoppa brusquement sa lecture au son des douces respirations des deux enfants endormis. Elle se releva le gros livre toujours dans les mains et déposa un doux baisé sur le front des deux filles, souriant à la vue de ses petites filles plongeaient dans un long sommeil jusqu'à la prochaine lune. Calmement elle s'approcha de la cheminé qui éclairée faiblement la chambre. Ses pieds nus claquant sur le sol dur, elle effleura des doigts les flammes qui crépitaient dans la cheminée et d'un geste brusque elle balança le livre dans les flammes. Le feu ardent engloutit l'ouvrage, dévorant chaque page comme de simples buches, noircissant le papier jusqu'à qu'il ne soit plus que de la cendre.
Elle resta là, regardant cette histoire si spéciale disparaitre pour toujours et à jamais, son histoire...
Elle porta la main à sa nuque ou habituellement une douleur familière la torturait mais elle ne sentait plus rien, juste du vide, un vide profond qui l'a soulageait enfin. Elle reporta le regarda vers le feu et elle se demanda tout d'un coup ce qu'elle faisait ici, pourquoi elle restait planté ici maintenant que ses filles étaient enfin endormies. Sans réfléchir elle quitta la pièce complètement déboussolée mais surtout vite, tellement vide.
Ce qu'elle ne savait pas c'était que les yeux fermés, sa pierre serrée dans la paume la petite Mitéma ne dormait pas, elle était bien éveillé et très contente d'avoir gagnée contre sa sœur. Oh non elle n'avait pas triché, elle avait juste été plus maligne, comme toujours.
Ils avaient étudiés le sommeil magique en cours aujourd'hui et quelques choses avait attiré son attention, le professeur avait appelé ça une pierre de contre-rêve. Une pierre très simple à fabriqué qui avait le don de rendre la personne qui la touchait, éveillé pendant des jours. Bien sur sa sœur avait encore séchée ce cours, affirmant qu'elle n'avait pas besoin de cours de sortilège car ses pouvoirs étaient déjà assez puissants comme ça. Même si Mitéma pensait plutôt que c'était surtout pour aller jouer avec Tiniebla à dérégler les étoiles. Elle n'aimait pas vraiment l'ami de sa sœur, elle le trouvait bien trop prétentieux et arrogant. Ce permettant tout permis pour l'unique raison qu'il était destiné à épouser Néoma. C'était totalement absurde, mais leur mère voyait leur amitié comme une alliance très utile.
Pas du tout fatiguée Mitéma se leva de son lit prenant soin de ne faire aucun bruit, si sa sœur ce réveillait et la voyait lever, elle allait le dire à leurs mère et Mitéma sera durement punis.
C'était bien la première fois que la petite fille, détournait un sort de sa mère, mais ce soir elle n'avait pas envie de dormir, elle voulait savoir la suite de l'histoire. C'était la première fois qu'elle avait vu ce livre pourtant sa mère lui avait fait apprendre par cœur tous les livres de la bibliothèque comme punition la dernière fois qu'elle c'était battu avec sa sœur. Elle posa la pierre sur son lit pour chercher des yeux l'énorme ouvrage, il devait être écris en grec comme tous les vieux livre de la bibliothèque. Mais avec un peu de chance il devait contenir des illustrations.
Le vent soufflait fort dehors, tapant sur les volets comme pour essayer de les ouvrir. Ce qui donna envie à Mitéma de voir le soleil, ça faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vue, elle n'avait plus le temps. Les cours de tenu, de langue ancienne et de sortilège sans oublier le merveilleux cours d'astronomie et d'histoire des étoiles remplissaient ses nuits bien trop longues. Et bien même si elle avait eu l'occasion de sortir sa mère ne lui aurait jamais permis. Dehors en plein jours tout en bas il y avait les humains et sa mère détestait les humains. Des êtres débiles et qui ne savaient faire qu'une chose détruite tout autour d'eux, voilà comme elle les décrivait.
Pourtant ils avaient l'air si incroyable vu d'en haut, inventant des millions d'objet magnifique, créant toujours plus de choses, leur imagination n'ayant aucune limite.
Mitéma ouvrit la fenêtre et détacha les volets pour laisser entrer le vent qui la fit frissonner, le soleil l'aveugla immédiatement et son corps non adapté à ce genre d'environnement ne put s'empêcher de ne rougir au contact des rayons lumineux qui transperçaient sa peau blanchâtre. Sa vue réussit avec difficulté à distinguer clairement le ciel. Le soleil était déjà très haut dans le ciel et tapait vraiment fort, il aurait peut-être était mieux de rentrer avant que qu'elle n'attrape quelques choses, mais elle n'en avait pas envie. Au moins si elle tombait malade elle n'aurait pas à aller en cours de la nuit.
Les êtres du vent comme elle aimait les appeler ne cessait d'ébouriffer ses cheveux en envoyant de petite rafales dans son visage, comme pour l'avertir de leurs présence et du fait qu'ils voulaient un peu jouer. La petite fille pas d'humeur à jouer repoussa leurs rafale d'un geste de la main avec agacement.
-Au moins le vent de la nuit était beaucoup moins agaçant !! Ronchonna-t-elle
Ce qui ne plût pas vraiment aux petits êtres qui continuaient à faire souffler le vent dans la figure de la petite fille avec plus de puissance, avant de s'engouffrer dans la chambre pour trouver quelques chose d'intéressant pour jouer. Il avait la fâcheuse habitude de voler tout ce qui trainait dans la maison et d'ensuite tout laisser tomber en bas. Mitéma et sa sœur en avaient fait plus d'une fois l'expérience en oubliant de fermer leur fenêtre.
Cette fois Mitéma n'allait pas se laisser avoir, elle leva la main comme lui avait appris son professeur et d'un geste brusque et précis fouetta le vent d'une onde magnétique. Celui-ci sursauta mais l'esquiva avec rapidité comme s'il venait de recevoir une simple caresse.
Ne jamais mettre le vent en colère n'était pas une leçon qu'elle avait vu à l'école pourtant maintenant elle aurait bien voulut le savoir avant d'utiliser son pouvoir contre lui. La petite rafale qui c'était infiltra par la fenêtre il y à peine cinq minutes, grossit peu à peu s'engouffrant dans la pièce tel un ouragan.
Un ouragan très contrarié et près à exploser. C'était d'ailleurs ce qu'il allait arriver s'il continuait à grossir aussi vite.
Mitéma eu envie d'appeler sa mère mais elle se retint, ce n'était plus une enfant, elle avait voulu désobéir alors c'était à elle de régler le problème. Les mains moites le corps tremblotant de panique elle lança un second sort sans vraiment réfléchir, automatiquement le feu dans la cheminée s'éteignit, mais l'ouragan lui ne bougea pas.
Les formules, les gestes se mélangeaient dans sa tête qui essayait tant bien que mal de se souvenir de quelque chose d'utile. Il fallait bien se rendre à l'évidence même après des heures à étudier et apprendre par cœur des centaines de formule, elle n'était même pas capable d'en formuler une seule. La panique fut soudain rejointe par la honte, la honte de ne jamais être comme sa mère le voulait.
Et il suffit d'un minuscule moment d'inattention de sa part pour que le vent vienne se jeter sur le lit de l'enfant en y attraper la pierre de contre rêve avant de s'enfuir précipitamment par la fenêtré avec autant de facilité qu'il était entrée. Mitéma qui n'eut même pas le temps de réagir, se pencha une deuxième fois sur le rebord de la fenêtre et chercha avec affolement des yeux le vent qui avait dérobé sa précieuse pierre. Heureusement il n'était pas partis bien loin, flottant dans le vide d'un air provocateur le vent faisait tourbillonner la pierre dans l'air comme un vulgaire jouet. Narguant son propriétaire en faisant l'éviter l'objet juste devant son nez. Elle se pencha encore plus pour essayer de la récupérer, manquant presque de tomber, mais le vent s'éloigna aussitôt.
La pierre flottait dangereusement dans le ciel, prête à tomber dans vide.
Mais elle ne pouvait rien faire, il fallait à tout prix qu'elle récupère cette pierre. Alors il la lâcha, et elle tomba. Mitéma réagi immédiatement et sans réfléchir sauta à son tour dans le vide. Le vent qui aurait pu la rattraper, pris ses jambes à son cou.
Elle continuait de tomber toujours plus vite, le vide la dévorant de plus en plus, brûlant sa peau au fuir à mesure que sa chute avançait. Pourtant elle n'avait pas peur, la sensation si merveilleuse de voler ne lui en laisser pas le temps. C'était la première qu'elle était vraiment sortis, regarder le ciel d'une fenêtre était tellement diffèrent que plonger à l'intérieur. Elle se sentait juste bien, tellement bien comme quand elle avait reçu ses pouvoirs.
Plus elle approchait du sol plus l'excitation montait en elle, elle allait toucher le sol, découvrir la terre, sentir les odeurs si parfumé de cette planète qu'elle passait des heures à observer du haut de son perchoir. Elle n'était plus que à quelques mètres du sol, elle ne pouvait plus faire marche arrière maintenant.
Bizarrement quand elle atteint enfin la terre ferme, à la place d'atterrir sur quelques choses de dur, elle tomba sur quelques choses de mou et craquant. Elle avait heureusement pensée à ralentir sa chute avec un peu de magie, mais elle ne pensait pas être capable de matérialiser un objet qui l'empêcherait de ce briser tous les os.
Elle osa enfin ouvrir les yeux, pour découvrir le ciel immense s'étalant devant ses yeux, d'ici elle pouvait tout voir, même ça maison qu'elle distinguait à peine dans le ciel gris. Le soleil d'habitude si lumineux était caché par de grosse boule de coton qui flottait comme des étoiles dans le ciel porté par la douce brise glaciale. Elle se releva faisant craquer de plus belle la chose en dessus d'elle qui commençais à lui piquer les jambes et les bras, un gros tas de feuille colorées. Elle se demanda comment autant de feuille avaient pu mourir au même endroit, elle trouvait cela tellement triste, un peu comme un cimetière de feuilles qu'elle avait tout d'un coup dérangé de leur repos éternel.
Elle se releva précipitamment, prenant bien soin de ne pas abimer d'autre feuille et s'excusa maladroitement au prés de ses dernières en faisant la révérence avec politesse avant de se retourner honteuse. Elle s'invitait sur une terre qui n'était pas la sienne et se permettait de salir le corps de leurs morts.
Elle se figea tout d'un coup sur place en découvrant la silhouette d'un enfant juste devant elle, un garçon habillé d'un drôle de façon. Un pantalon bleu fait d'une étrange matière aux genoux complètement troué et un t-shirt noir ou était représenté un animal étrange, au corps tous jaune et aux oreilles de lapin avec en plus de gros yeux un peu effrayant mais aussi rigolo. De grosse bottes brillante recouvertes d'une suspense marrons et pour finir un gros manteau rouge lui faisant ressembler à un bonhomme de neige. Mitéma ne pût s'empêcher de le trouver très drôle habillé de cette façon, c'était tellement diffèrent de la chemise de nuit en soi blanche qui lui servait de pyjama, des volant et quelques jupon donnaient du volume la simple robe de nuit et un léger corsé à la taille, objet de torture qui avait comme but de tenir bien droit le dos de l'enfant. Rien de plus simple, bien moins beau que ses robes de soirée qu'elle haïssait plus que tout.
-Tu devrais rentrer chez toi, tu risques de tomber malade. Lâcha le petit garçon pour briser le silence oppressant qui c'était installé.
-Pourquoi je tomberais malade, il ne fait pas assez chaud pour ça. Se contenta-elle de répondre timidement.
Le garçon la dévisagea avec incompréhension avant d'afficher un grand sourire.
-Dit tu voudrais bien jouer avec moi ?
-J'aimerais bien, mais j'ai perdu quelque chose d'important et si je ne rentre pas avec ma maman ne va pas être contente.
Mitéma habituellement assez sociable et sûre d'elle, se sentait intimidée par ce petit humains.
-Je suis sûr que je peux retrouver ce que a perdu, je connais cette foret par cœur.
Il sourit encore plus, fier de pouvoir l'aider.
-C'est une pierre toute ronde et très belle.
-Est-ce que elle est bleue ? Demanda-t-il d'un air amusé.
-Oui elle est toute bleue. S'émerveilla-elle en se demandant comment il avait bien pu deviner sa couleur.
-Alors je l'ai trouvé !! Elle est juste à côté de ton pied.
Elle posa son regard sur le sol boueux et y remarqua une pierre bleu brisée en mille morceaux, sa pierre. Les larmes commencèrent à couler. Pourquoi avait-elle fait ça ?
Elle avait été débile, tellement bête. Sa mère avait raison elle n'était qu'une enfant, bien trop petite pour ce débrouiller tout de seule.
Maintenant par sa faute la pierre préférée de sa mère était cassée, complètement brisé. Comment pouvait-elle être une bonne déesse si elle ne faisait que tout démolir.
Subitement deux minuscule bras l'encerclèrent et ses sanglots se stoppèrent. Une sensation de chaleur traversa tout son corps et une armée de papillons élurent domicile dans son estomac.
Le petit garçon recula enfin et entrepris de ramasser tous les morceaux de la pierre cassé.
Mitéma n'osait plus bouger, toujours un peu choquée par ce qui venait de se passer, mais pourtant étonnamment elle se mit à beaucoup apprécier ce petit humain. Il était tellement gentil, alors qu'il ne l'a connaissait même pas. Comment ça mère pouvait-elle dire que les humains étaient aussi horribles.
-Tu sais je suis sûr que je pourrais la réparer ta pierre, elle sera encore plus belle que avant. Dit le garçon les joue rougis, sûrement par le froid.
-C'est vrai, tu serais faire ça ?
-Oui, ça ne devrait être trop difficile, elle devrait être toute neuve pour demain. Sourit-il d'un air timide.
-Merci, tu es vraiment le petit humain le gentil que j'ai rencontré. S'exclama Mitéma qui avait tout d'un coup retrouvé sa joie de vive, elle se pencha et posa un baissé timide sur la joue du garçon qui se mis tout à rougir de plus belle. Alors je reviendrais demain à la même heure !!
Et hop, elle était partie...
-Attend comment tu t'appelles ? Cria l'enfant juste avant qu'elle ne disparaisse.
Mitéma ne pris même la peine de se retourner et cria son prénom avant de se volatiliser.
« Mitéma » Ce nom il n'allait pas l'oublier, et il allait le poursuivre jusqu'au lentement, puis pendant des semaines, puis des mois, des années et pour l'éternité, malheureusement une éternité bien trop courte pour lui.
Car il ne fallait pas oublier « La vie était peut-être éphémère, mais la malédiction, elle, était bel et bien éternelle »
Union destructrice, amour irréaliste et innocent, tu donneras naissance à une erreur.
Plus qu'à savoir laquelle...
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N.A : Waouh !! Deux chapitre en un jour je suis motivé aujourd'hui 👏
Bon je sais pas ce que ça donne, puisse que c'est la première fois que j'écris à la troisième personnes. Ça fait un peu bizarre, mais j'avais envie de faire quelques chose différents des chapitre normaux 😊
Qu'est que vous en pensez ?
Je précise que cette scène se passe dans le passé, donc ça c'est déjà passé 😸
Bye !! Bye !! Les petits hiboux ❤
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