Chapitre 4

Il continua le long de la rue. Il marchait dans l'ombre des batisses qui s'écroulaient de plus en plus au cour des années. L'odeur était insupportable, c'était l'endroit où chacun y mettait tous ses déchets les plus putrides. Il y en avait de grands tas le long des murs, le sang des têtes de poissons qui en écoulait, allait se dilués à de l'eau salées qui arrivait jusque là. Ses pieds nues provoquaient de petits "clip clap" entre les trous des pavés. Il ne s'attarda donc pas dans cette poubelle géante noséabonde.

Dès qu'il en eu finit, il arriva dans la nudité de ce port si peu protégé des ombres. Aucune cachette n'était envisagable ici. Enfin sur le coup rien ne lui parut possible, mais après une minutes immensément longue à découvert, il trouva une idée qui se matérialisa sous la forme d'une montagne de tonneaux qui attendaient là leur prochaine cargaison. Ce n'était pas la première fois qu'il allait faire ça, mais c'était la première en tout cas en plein jour. Il fallait juste que... oui dieu merci ils étaient tous vides, ceux-là allaient être utilisés pour se remplir en mer avec toutes sortes de crustacés malchanceux.

C'est alors qu'il en attrapa un premier tonneau, malgré le fait qu'ils n'est rien dans leurs entrailles de bois pourris, ses petits bras pênaient à le pousser. Il lui fallut bien trois ou quatres minutes afin de pouvoirs réussir à en emmené un seul à l'endroit voulu. Et le temps était la dernière chose qu'il aurait souhaité perdre. Quand il fut sastifait de l'emplacement de celui-ci, il alla en chercher un deuxième et un troisième. Avec la même compléxité il les rammena à côté du premier, juste devant la facade d'une vieille maison de pêcheur. Il fit alors le plus compliqué. Il monta sur deux tonneaux cote à cote, un pied sur chacun. Quand il fut debout en équilibre, il attrapa le dernier avec toute la force qu'il lui restait. La lumière commeça a devenir de plus en plus éblouissante, sa tête se remit à souffrir de violentes migraines. Mais même proche du malaise il ne s'arrêta pas. Ses muscles devenaient flasques, ses mains moites...et il n'abandonnait pas, il ne lui restait plus que quelques petits centimètres. Juste un effort et...oui... c'est bon j'ai réussi.

Dès que tous les tonneaux furent en pyramide, il escalada le tout et parvînt à atteindre le toit de la maison. Mais quand il voulut les pousser pour ne laisser aucune trace de sa cachette, ses poursuivants arrivèrent. S'il faisait tout tomber, il se fairait remarqué et s'il laissait tout comme ça, les vieux loups de mer allait pouvoir réussir à monter. Après cinq courtes secondes de réflexion il revînt vers sa petite invention et la poussa dans le vide. Un fracas innommable se fit retentir.

Essoufflé, il s'assit brutalement sur les tuiles fragiles et reprit son souffle. Il laissa alors ses yeux se perdrent dans l'infinité bleu de l'eau et celui du ciel, les nuages entouraient de leurs douceurs le soleil qui lui semblait alors beaucoup plus agréable. Si le paradis existait il irait là-bas, avec les anges et tout les autres, les perdus de son coeur, les noyés de ses larmes. 

Il était bien là, et pourtant il ne restera guère plus longtemps, il ne voulait pas qu'on l'enferme dans un de ces maudits trous sans fenêtre. Ses frères, eux, y était allés, pour une bétise qu'il avait oublié, il y en avait tellement...Et quand ils rentrèrent et mirent un pieds dans la maison, leurs yeux étaient sombres, noirs, tous les deux serraient les dents avec une rencoeur qui aurait fait peur à la terre entière selon lui.

Alors il se leva, marcha jusqu'au bord du toit, l'opposé du port, et fit un saut plus effrayant que compliqué. Il regardait ses pieds, très concentré sur leurs futures tagéctoires. Et se n'est quand levant la tête qu'il la vit. Elle avait de long cheveaux noirs, des joues creusés mais ce qui le frappa le plus fut ses yeux, mais ça il ne les vis qu'après, quand enfin elle sentit sa présence, son regard le priver de sa solitude, alors enfin il put voir deux petites perles d'emeraudes, brillantes dans des yeux qui, selon lui n'avaient pu être dessinés que par la grace de Dieu. Il la trouvait belle, vraiment belle. Pendant les premiers instant où leurs regards se croisèrent il eu l'impression de voir sa mère, puis il se dit que toutes les femmes du monde ne pourraient jamais lui ressembler, car sa mère était unique, celle-ci avait une beauté que seul l'enfant pouvait voir...

Elle avait sûrement 5 ans de plus que lui, mais elle ne le regarda pas avec mépris et elle lui décrocha un sourire qui illumina ses petits yeux.

-Bonjour toi

-...

Il n'avait jamais reparlé depuis qu'ils étaient partis, plus personnes ne lui en donnait l'occasion, alors le pauvre garçon en avait perdu l'habitude...puis la capacité.

-Moi, je m'appelle Augustine, je suppose que te demander ton prénom serait inutile...dit-elle en lui souriant de nouveau.

Il fit non de la tête.

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