Chapitre 18. A la dérive
« -Salut, Haymitch.
-Oh, heu... salut, Julia. »
La jeune fille sourit. Haymitch sent son cœur s'emballer et ses joues s'empourprer. Il détourne le regard, gêné et ne sachant pas comment réagir avec la demoiselle. Cette dernière récupère son sac et quitte la cour boueuse de l'école pour rentrer chez elle. Ils n'habitent pas très loin l'un de l'autre, tous les deux sont issus de la Veine – le quartier pauvre du District Douze.
Haymitch regarde la silhouette élancée de Julia s'éloigner de lui et sent son cœur se tordre à l'idée de la laisser – encore une fois – partir. Inspirant profondément, il quitte à son tour l'école et accélère le pas pour rejoindre sa camarade de classe. Ils ont tous les deux treize ans et cela fait maintenant plus d'un an qu'Haymitch brûle d'envie de lui parler.
« -Tu es pressé de rentrer chez toi ? s'amuse Julia en le voyant, un peu essoufflé, arriver à côté d'elle. »
Il sourit, conscient d'être un peu ridicule à cet instant. Malgré cela, il ne se laisse pas démonter et propose, la voix légèrement chevrotante :
« -Je... ça te dit qu'on marche ensemble jusqu'à chez nous ? Comme on n'habite pas très loin...
-D'accord. »
Ils marchent silencieusement côte-à-côte. Haymitch aimerait engager une conversation mais ne sait pas comment s'y prendre. Il se rend compte que le silence n'est pas pesant entre eux et finalement, il se dit qu'il n'a pas forcément besoin de prendre la parole. Il observe la jeune fille discrètement et sent son pouls s'accélérer lorsque leurs regards se croisent.
Ils arrivent devant la maison de Julia. Haymitch habite un pâté de maison plus loin.
« -Bon ben heu... c'était sympa. »
Il passe une main maladroite dans ses cheveux, ne sachant pas quoi ajouter. Julia lui lance un regard insistant qu'il ne comprend pas. Il l'entend rire doucement.
« -Tu attends quoi pour m'embrasser, Haymitch ? »
Le garçon sursaute et sent sa température corporelle augmenter d'un coup. A-t-il bien entendu ? Il bredouille, perdu :
« -Non, je ne veux pas... enfin, si mais pas... que si... tu le veux aussi. »
Il finit d'une voix timide. Julia s'approche de lui, son sourire n'ayant pas quitté ses lèvres. Elle est belle. Leurs bouches se trouvent naturellement et Haymitch ressent pour la première fois de sa vie quelque chose de très fort au creux de son ventre.
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« - ... perfusion, s'il te plaît. Du A+, il m'en faudrait au moins trois litres. »
« - ... vais recoudre le pancréas, passe-moi l'aiguille. »
« - ... beaucoup de contusions, mais d'ici quelques jours, il n'y en aura plus une seule trace. »
« - ... sous complément nutritif pendant au moins deux semaines. »
« - ... carences en vitamine, en fer, en calcium et en magnésium. »
« - ... tout beau, tout neuf pour l'interview ! »
« - ... changer le bandage, ses côtes se remettent lentement. »
« - ... cicatrisation du poumon gauche. »
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« -Haymitch ? Je... je suis désolée... il n'a pas souffert, tu sais ? Tout est allé très vite...
-En quoi c'est sensé me réconforter ? Hein ? EN QUOI ? »
Ignorant l'invitation de sa mère à se loger contre elle, il quitte la pièce en retenant difficilement ses larmes. Dans la chambre d'à côté, il entend son petit frère pleurer sans retenue.
« -Papa, gémit-t-il pitoyablement. Je... veux... papa... »
Incapable de le consoler et de supporter les cris déchirants de son petit bonhomme, Haymitch s'enfuit hors de chez lui, la gorge nouée. Il est partagé entre un chagrin intarissable et une vive colère. Colère contre ce fichu tunnel effondré qui a tué son père. Colère contre les exploitants du Douze qui n'ont pas su assurer la sécurité des mineurs. Colère contre le Capitole et son fonctionnement totalitaire. Colère contre cette banalisation des morts dans les mines.
Pas la peine d'aller chercher les corps, il y en a des centaines d'autres bloqués dans les convois. Cette tragédie n'est ni la première, ni la dernière. C'est ainsi.
Ses jambes le guident automatiquement chez Julia. C'est l'unique personne qu'il se sent prêt à affronter à cet instant. Il n'a pas même la force de toquer, mais ce n'est pas nécessaire. Julia, avec son sixième sens incroyable, apparaît sur le pas de la porte. Elle a pleuré, sûrement en entendant la nouvelle. Elle tend une main à Haymitch.
« -Viens, on va dans ma chambre. »
Elle ne lui dit pas qu'elle est désolée, elle ne lui adresse pas de condoléance, elle ne le regarde pas avec pitié. Dans ses yeux, brillent la même colère qui anime le garçon. Elle prend Haymitch dans ses bras et le laisse pleurer sans rien dire, caressant tendrement son dos pour lui montrer qu'elle est là, qu'elle ne le laissera pas tomber.
A cet instant, Haymitch pense que cette mort est la pire chose qui peut lui arriver. Il est loin de se douter à quel point il est loin du compte.
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« - ... revoir tous mes patrons, ce garçon est plus maigre qu'une petite fille de douze ans ! »
« - ... égalisez-moi ces cheveux... beaucoup trop long. »
« - ... épilateur, s'il te plaît. »
« - ... crème cicatrisante... plus aucune trace de cette vilaine balafre ! »
« - ... cette technologie fait des merveilles ! »
« - ... chance vous avez, Marilius ! »
« - ... non, non, pas de caméra ici ! Vous le verrez quand il sera remis sur pied... »
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Haymitch laisse échapper un grognement de plaisir en sentant le corps de Julia se presser contre le sien. D'une main tremblante et un peu maladroite, il caresse le dos de sa copine qui lui adresse un sourire radieux. Il veut l'embrasser mais, dans un rire, elle esquive son baiser et vient nicher sa tête dans son cou. Le garçon frémit en sentant les lèvres de Julia parcourir sa peau nue... et se cambre en sentant sa main s'approcher de son entrejambe.
« -Julia, grogne-t-il dans un souffle. Je... je t'aime. »
Elle se redresse et le regarde intensément. Il ne sait pas s'il doit regretter ses paroles ou non. Il ne lui a encore jamais avouer aussi franchement ses sentiments.
« -Je t'aime aussi, 'Mitch. »
Ils s'embrassent puis Julia ajoute, d'un air malicieux :
« -Allez, retire-moi ce pantalon qu'on fasse l'amour. »
Le garçon ne se fait pas prier plus longtemps.
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« - ... préparation de la seringue... »
« - ... surveillez ses constantes, l'effet peut être assez violent. »
« - ... maintenez-le bien. »
« - ... ok, j'y vais... »
« - ... injection du sérum en cours. »
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Douleur fulgurante. Le garçon se sent brusquement arraché des nimbes dans lesquelles il est plongé depuis... depuis combien de temps ? Il n'en a pas la moindre idée. Il ne sait même plus ce qui lui est arrivé, que fait-il là ? Un flot d'images incohérentes et de voix désordonnées envahit son esprit.
Une prairie verdoyante, parsemée de fleurs exotiques à la douce senteur sucrée... puis un tube de verre qui monte dans un chuintement à peine perceptible... un compte à rebours « trente, vingt-neuf, vingt-huit... »... une grande table en acajou vernie, sur laquelle repose un amoncellement ahurissant de plats en tout genre : viandes en sauce, légumes aromatisés, fruits dodus, etc... « vingt, dix-neuf, dix-huit... »... plan panoramique sur le Capitole, encore plongé dans la pénombre, le jour commence à peine à se lever mais la ville est déjà sur le qui-vive, au loin un hovercraft approche... grande place du Douze, d'ordinaire remplie de marchands ambulants, aujourd'hui tous les regards sont braqués sur l'estrade où deux imposantes jars remplies de papiers surplombent l'assemblée soucieuse du verdict... « quinze, quatorze, treize... »... le gong retentit et déjà la violence fait rage, le paradis s'est transformé en enfer vicieux ; partout des cris, du sang, de la ferraille qui se mêle à la chair, des vies qui s'abrègent, des innocences qui se brisent... la forêt, partout la forêt, il court, il court à en perdre haleine ; il est poursuivi, des ombres l'encerclent, des ombres qui murmurent son prénom inlassablement... « douze, onze, dix... »... il tient un couteau à la main, il le brandit, il l'enfonce partout où il peut ; il entend des peaux se déchirer, des chairs se rompre, des os se briser ; machine à tuer... « neuf, huit, sept... »... réveil en sursaut, il hurle ; une ombre se tient en face de lui, elle traîne une hache derrière elle ; raclement du fer contre le sol, funeste présage de mort... elle murmure son nom d'une voix rauque et sans timbre ; il s'enfuit mais tombe nez-à-nez avec une deuxième ombre... « six, cinq, quatre... »... plus de gorge, à la place de sa trachée un trou béant, du sang, du sang, du sang, elle le regarde férocement, le pointe du doigt ; elle l'inculpe, c'est sa faute, sa faute... « alliés ? »... « un dernier conseil... »... la hache s'abat sur lui, douleur et liquide carmin... « reste... reste... alliés ? »... « un merveilleux voyage ! ».... du sang, du sang... « Haymitch... Haymitch... c'est fini... tu... es... »... trompettes et dernier coup de canon... « trois, deux, un... »...
Il ouvre les yeux. Il ne voit rien. La luminosité l'agresse, il ne peut pas la supporter, lui qui a passé les dernières heures ? journées ? semaines ? dans la pénombre familière de son esprit. Il ne ressent rien non plus. C'est une drôle de sensation, celle de ne plus être connecté à son propre corps. Il s'agite. Que lui est-il arrivé ? Quel est cet endroit, d'un blanc immaculé qui lui assaille les pupilles ? Pourquoi ses bras ne répondent pas aux ordres de son cerveau ? La panique commence à le gagner. Il cligne furieusement des paupières, tentant d'habituer ses yeux larmoyants à leur nouvel environnement. Il se sent impuissant.
Puis, il entend quelque chose. Le son est étrangement feutré, comme si ses oreilles étaient remplies avec du coton. Mais il entend, il entend des pas ! Il essaye de bouger la tête, mais il ne peut pas. Son regard balaye avidement l'angle de vue restreint à sa disposition. Il entraperçoit du mouvement, ou bien est-ce son esprit qui lui joue des tours ?
« -Bonjour, Haymitch. »
La voix est dénuée de toute émotion, de toute affection mais le cœur du garçon bondit à son entente. Il n'est pas seul ! Il est enfin libéré des barreaux de son esprit, où se sont jouées en boucle des scènes tantôt douces tantôt sordides qu'il ne pouvait pas contrôler.
« -Je suis le docteur Chamfort, poursuit la voix androgyne sur laquelle Haymitch n'arrive pas à mettre de visage. Je me suis occupé de toi depuis ton retour de l'arène. »
Tout lui revient d'un coup, comme une gifle puissante qu'on lui assène pour connecter ses neurones entre eux. La Moisson, le Capitole, l'Entraînement, les Jeux. Il ouvre la bouche pour parler, mais aucun son ne sort.
« -Doucement, petit. Le sérum n'a pas encore totalement fait son effet. Ne t'inquiète pas, d'ici quelques heures, tu seras sur pied. »
Il ne sait pas de quel sérum il parle. Il bouge désespérément ses lèvres dans l'espoir de se faire entendre, dans l'espoir de poser ses questions, dans l'espoir de reprendre possession de son existence. Le docteur Chamfort est à ses côtés, mais comme il est dans l'incapacité de bouger la tête, il ne peut pas le voir. Il l'entend s'activer autour de lui. Il perçoit des bruits de seringues, de verrerie, de machines. Il attend. Il attend qu'enfin il soit libéré de son propre corps qui ne lui répond plus.
« -Voilà, doucement. Vous arrivez à tenir assis sans support ? »
Haymitch hoche la tête, sans un mot. Le vide de sensation a laissé place de nombreux fourmillements un peu partout dans ses muscles. Il peut activer ses jambes, ses bras, sa tête mais chaque geste lui laisse une perception déconcertante, celle de prendre petit à petit les rênes d'un corps nouveau.
« -C'est parfait, commente le docteur. »
Haymitch peut enfin mettre un visage sur la personne qui l'a accueilli à son réveil. Tout comme sa voix, le docteur a un visage impassible sur lequel il ne lit rien d'autre qu'un professionnalisme froid. Il est patient avec le garçon et consciencieux dans son attitude mais il ne laisse paraître aucune gentillesse. Ce comportement convient très bien à Haymitch qui garde un souvenir plutôt désagréable de l'exubérance des habitants du Capitole.
Le garçon a du mal à faire le tri dans ses pensées et ses émotions. Il ne ressent ni joie, ni peur, ni colère, ni impatience. Il se laisse faire, il obéit machinalement au docteur Chamfort. Ce dernier lui tend une main sur laquelle il peut prendre appui pour se relever. D'ordinaire, par fierté et avec flegme, il aurait ignoré cette invitation. Aujourd'hui, il se laisse guider par le docteur qui lui fait doucement reprendre possession de ses capacités physiques. On l'emmène devant un miroir.
« -Tiens, mon garçon. Là, tu vas pouvoir observer les merveilles de notre médecine. Promis, tu ne vas garder aucune marque de ton passage dans les Jeux. Regarde ! »
Haymitch a pour la première fois depuis son réveil une réaction différente que la transe docile dans laquelle il est plongé. Un goût aigre d'amertume envahi sa bouche. Aucune marque de son passage dans les Jeux, vraiment ? Il reconnaît bien là l'hypocrisie sans limite du gouvernement de Panem. Pas de doute, il est bien au Capitole. Il n'a pas la force de faire un commentaire narquois, il se tait et ses yeux tombent sur son propre reflet.
Il est maigre et pâle. Mis à part ça, il est impeccable. Sa peau est glabre et ne semble pourvue d'aucune imperfection. Pas de cicatrice, pas même celles antérieures aux Jeux. Pas de traces de piqûres, pas de bleus, rien. Instinctivement, il porte une main à son ventre. C'est comme si tout ce qu'il a vécu n'avait jamais eu lieu. Ses pensées s'embrouillent, des scènes d'une violente inouïe lui reviennent en tête, par vague. Il ne sait pas si elles sont vraies ou déformées par son esprit traumatisé. Il ne dit rien, son regard gris et éteint rivé sur son reflet. Le Haymitch d'avant n'existe plus.
Le docteur Chamfort le ramène jusqu'à son lit. Il l'aide à s'assoir, puis lui informe qu'il va recevoir un visiteur. Haymitch acquiesce, sans prononcer un seul mot. Il est encore tourmenté par les images gores qui circulent dans sa tête sans lien apparent entre elles. Quelle horreur a-t-il réellement vécu dans l'arène ? Il a une idée générale du déroulé des évènements depuis qu'il a quitté son District, mais il est incapable de se remémorer avec précision ce qu'il s'est passé dans l'arène. Peut-être est-ce pour le mieux.
La porte s'ouvre sur une silhouette familière. Enfin, « connue » serait un mot plus adéquate. Salvina Lowe, la présentatrice du Capitole assignée au District Douze s'approche de lui d'un pas joyeux. Elle porte une tenue qui jure avec les couleurs insipides de l'hôpital, plein de froufrous et de plumes colorés. Sa perruque n'est pas en reste, puisqu'elle conclut le tout d'un arc-en-ciel pailleté qu'Haymitch trouve hideux. Elle lui adresse un sourire radieux.
« -Je n'en reviens pas ! s'exclame-t-elle en accentuant délibérément toutes les syllabes d'un ton qui agace automatiquement le garçon. Tu es comme neuf ! Ça fait des jours qu'on ne parle que de toi au Capitole, tout le monde veut te voir ! Ton nom est sur toutes les bouches, c'est merveilleux !»
Haymitch ne voit pas ce qu'il y a de merveilleux mais il a des questions à poser et, s'il jouait les garçons dociles avec le docteur Chamfort, il ne compte pas faire de même avec Salvina.
« -Depuis combien de temps je suis ici ? »
Sa voix est bizarre, elle a un grain nouveau et surtout... elle paraît étonnamment éteinte, comme si on lui avait retiré toutes ses couleurs et ses tonalités.
« -Deux semaines, lui répond Salvina. Il faut dire qu'ils avaient du fil à retordre ! Tu t'es mis dans un sacré état là-bas ! »
Il avale difficilement la dernière remarque, mais ne juge pas bon de répliquer acerbement. A quoi bon ? Salvina ne semble absolument pas consciente de l'amertume d'Haymitch, puisqu'elle reprend, d'une traite, d'une voix surjouant l'enthousiasme :
« -Bon, bon, bon ! Ce n'est pas tout mais on a un planning pour toi, le champion ! Marilius va passer te voir très prochainement pour te faire essayer des tenues, il faut que tu sois IM-PE-CCABLE pour ton interview de demain soir, tout le monde n'attend que ça ! Et après-demain, tu vas pouvoir découvrir ton nouveau chez-toi, tu vas voir la maison qui t'a été attribué est MA-GNI-FIQUE ! Quelle chance que le District Douze connaisse enfin un vainqueur, votre Village commençait à faire vraiment pâle figure au face de ceux des autres Districts ! Et puis, tu vas pouvoir... »
Haymitch ne l'écoute plus. Après-demain, il va retourner dans le Douze. Son cœur bondit dans sa poitrine lorsque le visage de Julia s'impose dans son esprit. Lui qui pensait lui avoir fait définitivement ses adieux, dans l'hôtel de ville ! Il n'arrive pas à croire qu'un seul petit jour le sépare de sa copine et sa famille... ça lui parait si irréel.
« -... merveilleux, et puis quand tu as couru au secours de la pauvre Maysilee, j'ai bien cru que mon cœur s'arrêtait ! Quel suspens, quelle tragédie ! »
Haymitch se reconnecte soudain au débit de paroles particulièrement rapides de Salvina. Cette dernière mime un chagrin grossier, main sur la poitrine et son air solennel est tellement pitoyable que le garçon se sent à deux doigts d'exploser de colère. L'agonie de Maysilee lui revient brutalement en tête et chasse aussitôt le précédent engouement qu'il a ressenti à l'idée de retrouver sa famille. Il est de nouveau assailli par une multitude d'images sanglantes qui se superposent douloureusement les unes aux autres, ne laissant pas de répit à Haymitch pour tout encaisser. Il se prend la tête entre les mains, déboussolé.
« -Oh, mon garçon, tout va bien ? Tu veux que j'appelle le docteur Cham...
-Non, le coupe immédiatement Haymitch. Je veux... je veux parler à Darren. »
C'est le premier nom qui s'est imposé à lui et il se dit que la sagesse de son ancien mentor ne peut que lui faire du bien. Après tout, lui aussi est passé par là. Salvina lui adresse néanmoins un regard embêté :
« -Oh, Haymitch, je suis désolée. Darren a été transféré dans son District d'origine. Après tout, le District Douze a son propre mentor, maintenant. »
*
BONNE ANNÉE !! bon j'aimerais vous souhaitez le bonheur, la santé, la réussite, tous ça tous ça mais on s'est fait avoir en 2020 donc... j'espère que 2021 sera un peu meilleur que 2020 au moins x) bref ahah j'espère que vous avez quand même pu fêter dignement les fêtes de fin d'année !
Ça y est, Haymitch est sorti de l'arène. Le retour à la réalité semble compliqué... et le garçon va de nouveau se retrouver sous le feu des projecteurs lors du prochain chapitre car c'est l'interview du vainqueur qui l'attend ! Comment va-t-il gérer ses douloureux souvenirs des Jeux ? Malgré les apparences, il va vite se rendre compte qu'ils sont loin d'être terminés... le Capitole n'a pas dit son dernier mot. A suivre la semaine prochaine donc :)
Je vous souhaite une belle semaine et comme toujours, prenez soin de vous !
PetitKoala
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