Chapitre 15. L'agonie
Ainsi, c'est un champ de force qui délimite l'arène. Pas un mur en béton, pas une muraille de fer, pas de barbelés. Non, une barrière invisible, invincible, indétectable et fourmillante d'énergie. Voilà ce qu'il y a au bout du monde. Haymitch se fait la réflexion qu'il n'a jamais vu aucun candidat trouver le champ de force. Il soupçonne ne pas avoir été le seul à tester l'arène, donc le Capitole doit certainement garder jalousement cette information secrète, quitte à devoir couper quelques scènes au public...
La découverte de la limite de l'arène redonne de l'espoir au garçon. Il se sent plus détendu et, bien qu'il soit maintenant seul, il n'a pas peur. Son plan a abouti à quelque chose, ses journées entières de marche et de repérage n'ont pas été vaines. Son instinct ne l'a pas trompé.
Il reste presqu'une demi-heure au bord de la falaise. Il lance plusieurs cailloux dans le vide, teste le champ de force pour se familiariser avec lui. Il essaye également avec des morceaux de bois mais ceux-ci reviennent grillés et inutilisables. Il ne sait pas encore comment utiliser cette information à son avantage, mais il sent qu'il tient là quelque chose. Il finit par se poser, pour boire et grignoter. Alors que son estomac accueille avec complaisance une barre énergétique, il joue avec son couteau, le maniant avec dextérité entre ses doigts.
C'est en observant tour-à-tour la lame et le champ de force que lui vient une idée. Il sent son pouls s'accélérer et son excitation grandir. Et si... ? Il range avec précipitation ses affaires et se relève, l'arme en main. Il jauge la distance qui le sépare du champ de force, soupèse le manche entre ses doigts et esquisse un geste pour lancer son arme.
Son entreprise est coupé court par des hurlements déchirants soudainement le calme relatif qui s'est installé dans la forêt. Haymitch sursaute et fait brusquement volte-face, s'attendant presqu'à apercevoir il ne sait quel danger face à lui. Les cris retentissent à nouveau et, cette fois-ci, il reconnaît parfaitement et sans aucun doute possible la propriétaire de cette voix terrifiée.
Maysilee.
Il n'hésite pas une seule seconde. Raffermissant sa prise sur son couteau, il se rue en direction de la forêt, abandonnant le champ de force. Il quitte rapidement la partie éparse de la lisière de la forêt et s'enfonce entre les arbres denses, qui lui coupe l'accès au soleil. Il n'a plus le flambeau alors il se guide à tâtons, les mains en avant pour parer les obstacles, les pieds frappant sans réfléchir le sol, titubant parfois à la rencontre d'une racine vicieuse ou un rocher récalcitrant. Il se repère à l'instinct, s'orientant uniquement grâce aux cris ininterrompus de son ancienne alliée. Elle semble crier de douleur, de peur, de terreur. Haymitch sent son cœur frapper violemment contre sa poitrine et son estomac menace bientôt de rendre tout ce qu'il a ingurgité auparavant. Son esprit rationnel le prit de faire demi-tour, de ne pas se jeter dans la gueule du loup. Qui sait ce qu'il peut trouver, avec Maysilee ? Mais il ne peut pas, ses jambes le conduisent presque malgré lui, à travers les arbres qui paraissent lui souffler, eux aussi, de sauver sa peau tant qu'il est encore temps. Il ne peut pas s'arrêter. Il tombe plusieurs fois, s'écorche la peau contre le sol rêche, se cogne les articulations contre les arbres. Il ne ralentit pas une seule fois, malgré son souffle qui commence à manquer, malgré les haut-le-cœur qui le surprennent plusieurs fois, malgré la terreur qui pulse dans ses veines.
Enfin, il débouche dans une région éclairée de la forêt. Il peut voir sans se cogner partout, sans tâtonner au hasard autour de lui. Il ralentit.
« -Maysilee ! MAYSILEE ! »
Il hurle, bien qu'il sache pertinemment que c'est une très mauvaise idée. La jeune fille crie de nouveau et en se lançant dans la direction indiquée, le tribut ne peut s'empêcher de constater avec effroi que ses cris ont perdu de l'entrain, de vitalité. Il chasse cette pensée de sa tête avec autant de virulence qu'il le peut mais c'est trop tard : la vérité s'est insidieusement insinuée dans son esprit et il sait ce qui l'attend. Pourtant, encore une fois, il ne rebrousse pas chemin. Il ne sait pas l'expliquer, il ne sait pas pourquoi ses jambes s'entêtent à parcourir les mètres qui le séparent de Maysilee. Il continue de courir et ses oreilles guettent le coup de canon.
Une minute plus tard, il débouche dans une clairière, plus petite que celle dans laquelle il a dû affronter les trois colosses qui ont bien failli avoir raison de lui. Au fond de celle-ci, il repère le corps de la jeune fille, au sol. Il s'approche en courant mais est bien vite stoppé par trois oiseaux roses qui se dressent sur son chemin. Il dégaine son couteau et, dans un cri de rage, décapite l'un, assomme l'autre et arrache l'aile du dernier. Il est à bout de force mais la terreur dans laquelle son corps entier est plongé lui permet d'encaisser les coups sans faiblir. Il laisse la masse ensanglantée de plumes derrière lui et accourt en direction de Maysilee. Il se mord violemment la langue pour ne pas gémir en voyant l'état dans laquelle se trouve sa camarade.
Elle a dû être prise par surprise par les trois volatiles et n'a pas pu les repousser avant qu'ils ne la blessent sérieusement. Son corps est perclus de blessures bouillonnantes de sang, le coup de grâce ayant été porté dans sa gorge, où visiblement un bec est venu lui trancher l'œsophage, réduisant à néant les chances de survie de la fille.
Haymitch tombe à genoux à côté d'elle, laissant choir son couteau et son sac à côté de lui. Il est horrifié, il a envie de s'enfuir à toute jambe, il ne veut pas assister à un tel spectacle, mais il ne bouge pas. A la place, il prend délicatement la main de Maysilee et la presse de ses doigts. Il ne sait tout d'abord pas si la fille est consciente. Elle a les yeux grand ouverts, figés dans une expression d'ultime terreur, qui ne semblent plus rien voir d'autres que les ténèbres. Il sent alors une très faible pression au niveau de sa main et il sait que Maysilee a senti sa présence. Elle ne peut pas lui parler, sa gorge étant réduite à un amas de chair et de sang, alors il se met à bredouiller, luttant contre l'envie de hurler :
« -Maysilee... c'est moi, c'est Haymitch. Je suis là... je suis là. »
Il enserre ses doigts avec ceux de la jeune fille pour lui montrer qu'il ne partira pas avant que ce soit fini. Il tremble de tous ses membres. Il a oublié le reste, il a oublié qu'à tout moment, un autre tribut peut surgir des fourrés et l'achever à son tour, il a oublié le champ de force, son idée, son plan. Il n'y a plus que Maysilee, agonisante, et lui, tremblant comme une feuille.
La jeune fille essaye de respirer, ses poumons bataillent pour recueillir de l'air auquel ils ne peuvent plus avoir accès. Il entend les tentatives sifflantes pour survivre, le sang qui coule et barbotte, son cœur qui cogne furieusement dans un vain espoir de s'en sortir.
De sa main libre, il caresse le visage de la fille, lui remplace des mèches de cheveux, comme si ça avait de l'importance. Et il continue de lui parler, ce qu'il dit n'a aucun sens mais il ne s'arrête pas, pas tant que le coup de canon n'aura pas sonné.
« -Tout va bien... c'est bientôt fini... c'est... bientôt fini... tu sais, j'ai trouvé comment la falaise peut m'aider... j'ai trouvé un moyen... je crois... je crois que le District Douze peut gagner, tu sais... c'est un champ de force, un champ de force, tu comprends ? je peux peut-être... gagner. »
Il se tait et les doigts de Maysilee deviennent inertes dans les siens. La vie a quitté définitivement son regard et le visage chaleureux de la candidate reste figé dans une dernière expression de terreur. Le canon ne tarde pas à retentir. Alors, Haymitch lâche la main de celle qui fut pendant quelques jours sa partenaire et, empoignant ses affaires, s'enfuit hors de la clairière. Il entend quelques minutes plus tard le vrombissement de l'hovercraft venu récupérer la dépouille, mais ne s'arrête pas pour l'observer. Il avance difficilement entre les arbres, regagnant sa falaise, accompagné du sentiment sinistre d'être vidé de toute émotion.
Il met presqu'une heure à regagner le champ de force. Ses pieds s'accrochent à tous les obstacles et il se fait plusieurs fois surprendre par des animaux. Il ne sait pas exactement comment il arrive en un seul morceau à destination. Il s'assoit au bord de la falaise, les jambes dans le vide. Il regarde l'horizon, éclairé par le soleil d'un milieu d'après-midi. Il y a à peine trois heures, Maysilee et lui découvraient la falaise. Si seulement il avait compris avant l'existence du champ de force... peut-être que Maysilee serait restée auprès de lui, peut-être qu'elle serait encore en vie...
Les souvenirs des derniers jours passés avec la jeune fille affluent avec violence dans son esprit, sans qu'il ne puisse faire quoi que ce soit pour les chasser, pour qu'ils le laissent en paix.
Le sixième jour, ils ont arpenté sans relâche la forêt, ne s'arrêtant que lorsque l'un ou l'autre le jugeait nécessaire. En fin d'après-midi, à en juger par l'inclinaison du soleil, ils ont atteint un mur de lianes bien ficelées qui leur barraient le chemin. Maysilee a rechigné en voyant Haymitch s'entêter à emprunter la direction périlleuse qui s'offrait à eux mais, devant sa détermination, elle a fini par sortir sa machette et s'attaquer avec hargne à la végétation. Ils ont beaucoup sué et peu avancé ce jour-là. Alors qu'ils s'effondraient de fatigue face à des lianes toujours plus résistantes, Maysilee a grogné :
« -Je déteste cette putain d'arène. J'emmerde le Capitole avec sa foutue prison aux allures de paradis ! Tu sais quoi ? J'aurais préféré qu'ils nous mettent derrière de vrais barreaux, au lieu de jouer les hypocrites et se cacher derrière leurs papillons bariolés et leurs jolis fleurs dont leur parfum t'arrache les yeux de la tête si tu le respires ! »
Elle s'est tue et a baissé la tête, semblant soudainement secouée, comme en proie à un souvenir douloureux. Haymitch l'a regardé un instant, avant de demander :
« -Comment tu t'en es tirée, à la Corne d'Abondance ? »
Avant cela, ils n'avaient jamais abordé le début des Jeux qu'ils avaient vécu séparément. Maysilee a soupiré, puis a raconté, d'une traite :
« -Quand je t'ai vu filé tout droit jusqu'à la forêt, je me suis maudite. Comme les autres, cette fichue arène m'a berné et nous étions tous restés sur notre piédestal, attendant comme des imbéciles que le temps passe. Puis, les carrières se sont élancés et tout le monde a suivi. J'ai voulu me tirer dans la forêt pour ne pas avoir affaire à eux. Mais je n'ai pas pu me résoudre à laisser passer ma chance de choper quelques trucs. J'ai avisé le premier sac à ma portée et j'ai piqué le sprint le plus rapide de ma vie. Je l'ai atteint sans encombre... mais quelqu'un d'autre l'a saisi en même temps que moi. C'était Nash. Je crois qu'il m'a demandé qu'on reste ensemble, je ne sais plus vraiment ce qu'il s'est passé mais on a fini par se barrer tous les deux vers la forêt. On a atterri dans un parterre de fleurs écarlates, on se croyait hors de danger. On a ri, je crois, c'était nerveux. Nash m'a remercié et... je ne sais pas, il s'est penché vers une fleur... et puis, il s'est mis à hurler, d'un coup, sans aucune raison. J'ai voulu me tirer mais il m'a retenu, il m'a supplié de ne pas le laisser, il m'a dit qu'il avait mal. J'ai vu du sang couler de ses orbites... Je l'ai frappé et je me suis barrée sans me retourner. »
Un long silence a suivi son explication et Haymitch n'a pu s'empêcher de s'imaginer la scène. Le visage de Nash, ensanglanté et déformé par la douleur a hanté son esprit pendant plusieurs minutes, avant qu'il ne lâche :
« -Merde... »
Maysilee a hoché la tête.
« -Il m'a sauvé la vie. Grâce à ce qu'il s'est passé, j'ai compris que l'arène n'était qu'un leurre. »
Elle a ajouté, après avoir marqué une pause.
« -J'ai aussi compris que j'étais prête à abandonner mes amis pour survivre. »
Suite à ça, elle s'est relevée et à continuer de frapper avec vigueur les lianes, jusqu'à ce qu'elles leur laissent le champ libre. Ils n'ont pas reparlé avant le soir et ils n'ont jamais évoqué cette histoire de nouveau. Ni l'un, ni l'autre en avait envie.
Le lendemain, ils sont partis tôt et une fine bruine les a accompagnés pendant plusieurs heures. Grâce à leur récupérateur d'eau, ils ont pu boire à leur soif et remplir leurs gourdes avec gourmandise. Comme si l'arène a senti qu'ils étaient repus, il a cessé de pleuvoir quelques minutes après qu'ils ont eu fait le plein d'eau. L'humidité a fait se réveiller des bestioles peu sympathiques et les sous-bois ont commencé à grouiller d'insectes que les deux adolescents ont très vite suspectés d'être venimeux. Ils étaient si nombreux qu'ils ont été contraints de stopper leur progression pour trouver refuge en haut d'un arbre. Haymitch ayant un mauvais souvenir de sa dernière escapade dans un cyprès a traîné des pieds, ce qui n'a pas manqué d'éveiller la curiosité de sa partenaire :
« -Je ne pensais pas que tu avais le vertige, Haymitch.
-On a tous peur de quelque chose, a-t-il rétorqué en se hissant à la hauteur de Maysilee, refusant la main qu'elle lui tendait par pure fierté. »
Il a lancé un bref regard vers le sol qui paraissait onduler à cause du mouvement des insectes.
« -Relax, on ne va pas tomber. »
La jeune fille s'est installée contre le tronc et a ouvert son sac pour en extirper de quoi grignoter. Haymitch était sur le point de faire pareil lorsqu'il a vu quelque chose dans les affaires de Maysilee dont il ne connaissait pas la provenance.
« -Qu'est-ce que c'est ? »
Maysilee a suivi son regard puis, après un moment d'hésitation, a sorti de son bagage un parachute argenté.
« -J'ai reçu ça le troisième jour. Un bol de soupe, ce n'était pas fameux mais ça a eu le mérite de me tenir au chaud pendant une nuit. Je crois... »
Elle a hésité à en révéler plus. Haymitch n'a rien dit et finalement, la jeune fille lui a confié :
« -Je crois que ce sont mes parents et ma sœur qui m'ont envoyé ça. Ça a dû leur coûter une belle somme, mais je pense qu'ils tenaient vraiment à me dire qu'ils n'ont pas baissé les bras, qu'ils continuent d'y croire. »
Haymitch n'a pas pu s'empêcher de songer avec amertume que, même si sa famille croyait très fort en lui, jamais ils n'auraient pu dépenser autant d'argent pour l'aider dans l'arène. Une vague de nostalgie et de tristesse lui a pris les tripes. Maysilee a dû percevoir son malaise car elle s'était empressée d'ajouter :
« -Je suis désolée, ça ne veut pas dire que... »
Elle a soupiré.
« -Les insectes sont partis, on peut reprendre la route. »
Haymitch s'est montré maussade pendant plusieurs heures, ce jour-là.
La nuit du huitième au neuvième jour, Haymitch était de garde lorsque le volcan a enfin cessé de gronder. Le gros de l'éruption s'était déroulé le quatrième jour mais la montagne n'a pas arrêté son activité pendant les quatre jours qui ont suivi. C'était surtout pour le spectacle car aucun tribut encore en vie ne s'approchait plus de ses côtes escarpées. Comme les deux partenaires étaient éloignés, ils n'en percevaient qu'une vague odeur de souffre lorsque le vent soufflait un peu fort et un léger grondement la nuit quand les oiseaux se taisaient.
Cette nuit, Haymitch a été presque pris par surprise par le silence soudain qui s'est propagé dans l'arène. Il n'y avait plus que les bruits diffus de la forêt : branches qui craquent, insectes qui fourmillent, animaux qui rodent. Si ce calme l'a d'abord mis mal à l'aise, cela n'a pas tardé à jouer sur son sommeil et le garçon se serait probablement endormi pendant son tour de garde si Maysilee ne s'était pas mise à s'agiter dans son sommeil.
Il s'est tourné vers elle, sursauté presque, et l'a regardé un moment gémir sans rien faire. La jeune fille semblait aux prises avec un cauchemar plutôt tenace. Finalement, un peu maladroitement, il s'est approché d'elle et lui a pris la main. Au contact, la jeune fille s'est détendue puis s'est plongée dans un sommeil plus serein. Plusieurs minutes après, Haymitch lui a lâché la main et est retourné s'asseoir plus loin.
Il ne lui a jamais parlé de cet incident.
S'arrachant difficilement de ces scènes où Maysilee est bien vivante, Haymitch se rend compte que des larmes se sont échappés de ses yeux, laissant des sillons salés sur ses joues et que le soleil est déjà bas dans le ciel, signe que la nuit allait tomber d'ici une heure. Il ne sait pas combien de temps il est resté au bord de la falaise, déconnecté de la réalité.
Horrifié de s'être laissé ainsi aller, risquant sa vie, il se redresse avec entrain et met quelques secondes à retrouver ses repères. Il s'empare de son sac et empoigne son couteau, puis regarde le champ de force invisible en face de lui. Il se souvient de son plan et des dernières paroles qu'il a glissées à Maysilee. Peu à peu, il quitte la léthargie rassurante dans lequel son corps s'est plongé sans hésiter pour faire face à son deuil. Sa gorge est sèche, son cœur est lourd et ses muscles fatigués. L'arène a éprouvé la moindre parcelle de son être. Il se sent faible, torturé, à bout de force.
Pourtant, un étrange sentiment de plénitude l'envahit. Il a le sentiment que c'est la dernière nuit qu'il passe dans l'arène, quelle qu'en soit l'issue.
*
Bonjour, comment allez-vous ?
Je vous l'accorde, ce n'est pas un chapitre des plus joyeux que nous avons là... Maysilee est donc morte, sans qu'Haymitch n'ait pu tenter quoi que ce soit pour la sauver. Et si c'est horrible à avouer, c'est pourtant bien un pas de plus vers la victoire pour le garçon. Plus que quelques heures à passer dans l'arène avant le dénouement final... mais à quel prix ?
La semaine prochaine, Haymitch va affronter les derniers tributs de l'arène. Comment va-t-il mettre à profit sa découverte ? Et surtout, qu'en est-il de "l'après-Jeux" ? Parce qu'on parle souvent de l'atrocité de l'arène mais la suite n'est pas une partie de plaisir pour autant... vous découvrirez tout cela dans les prochains chapitres !
D'ici là, passez un bon dimanche et une bonne semaine. Prenez soin de vous ♡
PetitKoala
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