Chapitre 6
-Mais on peut pas être tranquille deux minutes ! S'écria Gabriel d'un ton couroucé
Jetant un regard mauvais aux deux géneurs qui voulaient l'empêcher de prendre un repos bien mérité, le jeune homme les détailla entièrement avant d'éclater de rire.
En plus de la longue cape violette qui couvrait leurs épaules, les intrus portaient chacun un plastron en cuir de cette même couleur sur une tunique rose pâle. De grosses rangers noires venaient donner un côté un peu plus sérieux à l'ensemble, bien que le ridicule globale de la tenue rendait cela impossible.
Après avoir pouffé durant un long moment malgrès les regards désaprobateurs des deux hommes et de la tortue, l'adolescent fini par se calmer, essuyant des larmes de rire imaginaires du revers de sa manche tachée de sang.
-Bon et sinon les guignols, se reprit Gabriel en étouffant un derniet pouffement, je peux savoir pourquoi vous débarquez en habits de carnaval ?
Un des hommes, grand avec une peau mâte, s'avança vers le garçon roux en crispant les mâchoires. Arborant un air fier, il bomba le torse et leva le bras gauche vers le plafond.
-Sale garnement, gronda l'homme à la peau foncée, tu vas payer pour cet affront envers la milice !
Tandis qu'il parlait, une forte lumière bleue commençait à envelopper le bras tandu du milicien.
L'adolescent lui même était en admiration devant la lueur qui apparaissait d'une façon presque magique sur le bras de l'homme.
Étrangemment, alors qu'il obervait ce phénomène sans penser à rien d'autre, Gabriel commença à appercevoir par intermitence des espèces de lignes bleues qui serpentaient sur le bras de l'adulte au teint basané, partant du thorax de celui-ci pour arriver jusqu'à la paume de sa main, endroit d'où semblait venir la lueur.
Totalement absorbé par sa contemplation, l'adolescent remarqua presque trop tard que la lumière s'était arrêtée , et que dans sa main auparament vide, son adversaire tenait maintenant un lourd gourdin qu'il balançait violement dans la direction du jeune homme.
Esquivant le coup uniquement en se laissant tomber par terre, le garçon ne put retenir une grimace lorsque son postérieur heurta le sol carrelé de plein fouet. Se remettant néanmoins vite, le jeune roux tenta de faucher les jambes du milicien tout en se relèvant grâce à une cabriole, mais l'autre ne se laissa pas faire, reculant précipitament pour éviter de se faire toucher.
S'étant relevé, Gabriel s'épousseta le pantalon avant de se tourner vers l'enfant qui observait la scène avec des grands yeux ronds.
-Gamine, interpella t'il la porteuse de tortue, ferme les yeux et compte jusqu'à cent s'il te plaît.
-Heu ou..oui, répondit la petite fille en posant ses petites mains sur ses yeux et en entamant le décompte.
Dès qu'il entendit les premiers nombres, l'adolescent se retourna vers ses adversaires, une sourire fou aux lèvres. Ça allait saigner.
Sans attendre la réaction des deux guignols, le jeune homme saisit l'assiette en porcelaine qui avait servie à contenir des pankakes et la lança comme un frizbee en direction de l'homme le plus proche de lui.
Le milicien, en bon soldat entrainé, esquiva le projectile en se baissant, laissant l'assiette se briser en morceaux contre le mur derrière lui.
Mais l'homme ne put pas éviter Gabriel qui, ne perdant pas une seconde, s'était jeté sur son adversaire l'épaule en avant.
La suite des événements sembla se passer au ralenti. Tandis que le deuxième homme commençait à courir en direction de son camarade au sol, l'adolescent saisit délicatement la tête de son adversaire sonné, et d'un geste brutal lui écrasa le crâne contre le sol.
Puis, ses yeux fixés dans ceux, ronds comme des soucoupes, du deuxième milicien, le garçon recommença. Encore. Et encore. Et encore.
Un sourire des plus chaleureux sur le visage, le jeune homme continua à taper de toute ses forces jusqu'à ce qu'un craquement sinistre vienne récompenser ses efforts.
-Fiou ! S'exclama notre héro en se relevant, il voulait vraiment pas y passer le salopiaud ! Heureusement que je m'investis toujours à cent pourcents !
S'essuyant le frond de sa manche, Gabriel jeta un regard dégouté en direction du cavadre encore chaud. Beurk, à présent la tête de son agresseur ressemblait plus à du carpacio qu'à un véritable organe.
-Hé ! interjecta il le doyen encore assommé, il y a pas moyens que je nettoye en plus ! Je l'ai déjà fait une fois et j'ai pourris mes vêtements !
Heureux d'avoir réglé le plus gros problème, l'adolescent se tourna vers le milicien restant d'un mouvement énergique, après tout ils allaient pas y passer la journée.
Tandis que le dangereux kidnappeur fixait avec hébétitude ce qu'il restait du corps de son ancien ami, notre valeureux héro, quand à lui, se contenta de hausser les épaules et de récupérer sur la table à manger le couteau qui avait du servir à beurrer les pankakes.
-Si tu te rends, dit le jeune homme, un grand sourire sur le visage, je te promets que tout va bien finir.
S'avançant le plus amicalement du monde, le nouveau pacifiste cligna de l'oei en direction de l'homme déboussolé.
-Vrai...vraiment ? Demanda le milicien qui était visiblement pas assez payé pour mettre sa vie en péril.
-Bien sûr, rétorqua Gabriel en ouvrant la gorge de son terrible adversaire d'un coup de couteau astucieusement placé, après tout ça se finit toujours bien pour moi ne vous inquiétez pas !
Quelques gargoulis et un salissure sur le sol plus tard, l'adolescent était fier de lui même, il avait pu régler tout ça de façon propre et nette !
Se dirigeant vers la petite fille, le garçon sourit lorqu'il entendit celle ci qui continuait à compter, bien qu'il eut un doute quand à ses capacité de comptabilité lorsqu'il entendit qu'elle en était encore à cherchd ce qui allait après 10.
Nonobstant le regard couroucé que la tortue, qui avait vue la scène, lui jetait , Gabriel tira la petite à l'extérieur de la pièce avant de lui souffler à l'oreille qu'elle pouvait réouvrir les yeux.
Ce fut donc les grands yeux de la fillette que l'adolecent vit en dernier, avant qu'il sente la pression d'un objet mettalique contre son flanc, et qu'une voix qu'il commençait a trop bien connaitre ne lui souffle à l'oreille:
-Cette fois ci la porte sera bien bloquée, tocard !
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Et voilà ! Comme d'habitude n'hésitez pas à me laisser des commentaire ça me donne envie de continuer !
P.S: je ne suis pas relu sur ce chapitre (satanée flemme je t'aurais un jour ) donc je vous fais confiance pour me rapporter les fautes ! ^^
Sur ce, de joyeuses 🐢 à tous !
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