III - VI "Lieu macabre"

XVII.

C'est le dernier jour pour toi,

Le dernier jour pour entendre ta voix,

Et pourtant, ton magnifique visage,

N'égala point ceux d'autres à tout âge.


Ces hommes étrangers vêtus de noir,

Arrivent, et viennent pour prévoir,

Ce moment, ce dernier instant,

Que de nos yeux l'on te verra.


XVIII.

Toute ta famille entre,

Dans ce mystérieux antre,

Le silence se fait entendre,

Les larmes descendent


Ils sortent un par un,

De ce lieu si lointain,

Pourtant si prés en réalité,

Qu'on ne peut imaginer.


C'est un univers entier,

Que je ne peux déchirer,

Car oui, la vie oubliée,

Ne se trouvera jamais.


XIX.

Où ton âme est-elle passée ?

J'espère dans les nuages pressés,

Qui ne font que traverser,

Le ciel pour l'éternité.


Où ton âme est-elle passée ?

Dans ton pays, sous les orangers,

Dans ce village isolé,

Mais pourtant embaumé.


Où ton âme est-elle passée ?

Peut-être peut-on l'approcher ?

Elle est là, sous le cosmos ombragé,

Elle dort pour l'éternité.


XX.

Toutes ses fleurs,

Ta fille y a mit son cœur,

Pour qu'il n'y point de malheur,

Elle ne veut que du bonheur.


La fraîcheur est dans notre esprit, 

Afin de peut-être surmonter,

Cette difficulté tant redoutée !

Qui nous fera trembler !

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